lundi 31 août 2020

La SNCF est gangrenée par des problèmes trop fréquents, mais surtout quand ils se produisent qui ne peuvent être circonscrit rapidement !


Trains bloqués : les passagers remboursés à hauteur de 300 %

VIDÉO. Trois trains sont restés bloqués pendant une bonne partie de la nuit dans le Sud-Ouest, avant de faire demi-tour, parfois sans solution pour les voyageurs.


Bloqués pendant des heures sans la moindre information, des centaines de voyageurs se trouvant à bord de trois trains arrêtés sur la voie dans le Sud-Ouest ont vécu une nuit de galère entre dimanche et lundi, la SNCF prévoyant un retour à la normale mardi à midi, selon une journaliste de l'Agence France-Presse.
Le train numéro 8546 prévu au départ de Hendaye à 17 h 55 pour une arrivée à Paris-Montparnasse à 22 heures est parti finalement à 18 h 30, avant de se retrouver bloqué à Biarritz, où un autre train n'avait déjà pas pu partir à 15 h 45. Les deux TGV ont été jumelés et sont repartis à Hendaye. Un autre train se trouvait bloqué entre Dax et Bordeaux.

Une panne d'électricité en cause « C'est la galère ; il y a des familles, des enfants, et on n'a pas d'information. Le personnel est dépassé. On nous a promis des plateaux-repas et des bouteilles, mais on n'a finalement rien eu », a déploré une journaliste de l'Agence France-Presse présente dans le train. La SNCF a évoqué « plusieurs incidents en cours » à l'origine de ces blocages « principalement une panne d'alimentation électrique dans le secteur de Dax ».
Farandou, un cheminot dans la tempête
« Nos équipes sont toujours en cours d'intervention concernant la panne de l'alimentation électrique dans le secteur de Dax », a expliqué dans un tweet la SNCF, qui promet une « compensation exceptionnelle ». Sur les réseaux sociaux, les voyageurs laissaient exploser leur colère après ce dernier week-end de vacances, craignant une contamination par le Covid-19. « Les gens sont fatigués, ont faim, soif. Pas d'info, incident sur incident, pas de train d'échange. Tableaux d'affichage éteints pour cacher la misère #cauchemardTGV852 », a tweeté Harry AN.
Pas cher, propre, sûr : comment les voyageurs rêvent le train de nuit
« Nous sommes dans le train au départ de Biarritz à 12 h 23 et il est 3 heures du matin. 1 100 passagers à bord : pourrait-on avoir des masques afin de ne pas ajouter aux records de ce trajet cauchemardesque celui du plus gros cluster ? #tgv8538 #jesuis8538 », tweete Isabelle, une passagère excédée.

Remboursement à hauteur de 300 %

Selon la direction nationale de la SNCF, les passagers ont fait l'objet d'une « prise en charge sur place. On a procédé à des acheminements de masques, distribué des couvertures, bouteilles d'eau, petits-déjeuners. » « Et là, nous sommes en train d'étudier différentes solutions de rapatriement de ces personnes-là, pour qu'elles puissent rentrer chez elles dans les meilleurs délais et les meilleures conditions. »
« Les dédommagements pour les voyageurs des trois trains s'élèvent à 300 % et on rembourse également tous les frais annexes, hôtels et taxis », selon la même source.
L'incident de la nuit est survenu dans le secteur de Dax après le passage d'un TGV, selon la SNCF Nouvelle-Aquitaine, qui précise qu'aucun train ne circulera lundi sur les lignes Bordeaux-Hendaye et Bordeaux-Tarbes. « De nombreuses réparations ont été faites, mais nous menons une investigation complète », a-t-elle ajouté. Sur RMC, le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a indiqué lundi matin que « les voies pourraient rouvrir mardi matin, mais les travaux sont assez conséquents, 60 kilomètres de voies ont été endommagés, notamment au niveau des caténaires ».
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Une panne d'électricité peut toujours avoir lieu du fait d'incident technique ou événements climatiques divers !

Mais c'est surtout la lenteur pour réparer ceux-ci qui est trop important et la gestion de ceux-ci est médiocre !

Car un train immobilisé devrait pouvoir être remorqué par une machine diesel vers la gare la plus proche, avec si possible un transbordement à la rigueur vers un train style TER ou équivalent à propulsion non électrique, voir un transport routier par car par exemple !

Mais cela souligne la mauvaise gestion des incidents de circulations nombreux des trains à grande vitesse souvent touchés par ces types d'incidents divers !

Et plus ce qui augmente la colère des voyageurs car les syndicats de la SNCF toujours aussi bornés ont annoncé des grèves pour septembre vieille tradition débile des rentrées d'après congés d'été comme d'habitude ce qui est inconcevable !

Car ne pénalisant que les usagers essentiellement !

Si cette compagnie ferroviaire nationale est privatisée, ce sera entièrement de la faute de certains de ses syndicalistes bornés et corporatismes d'un autre âge qui se regardent le nombril !

Ce sera peut-être dommage, mais hélas nécessaire, car le toujours plus de ces syndicats devient insoutenable, ni raisonnable !

Ce service public est très important et utile pour les français, il mérite mieux !

Jdeclef 31/08/2020 14h49

Ce personnage vindicatif ce donne le droit d'insulter la France et ses dirigeants ! SUITE correctif à l'attention du point qui l'a publié

Pour Erdogan, les dirigeants français sont « cupides et incompétents 


Et le point relaie ses propos inqualifiables !?

Mais quand je commente ces insultes que l'on lui laisse dire ce président Turc ERDOGAN et ce n'est pas la 1ere fois d'ailleurs, les modérateurs du point censurent les commentaires !

Ça c'est inadmissible car ne faisant que relater l'inaction ancienne contre certains dictateurs qui ont eu aussi s'en sont pris à la FRANCE et à d'autres pays ce qui a déclenché la dernière guerre mondiale si meurtrière car on avait cru pouvoir négocier comme des nais avec de tels personnages !?

Alors oui je proteste car la liberté d'expression qui existe en France dans notre constitution doit servir à nous prémunir de faire les mêmes erreurs !

Mais hélas à chaque fois que l'on parle d'ERDOGAN le Point, préfère le politiquement correct hypocrite, pourtant l'histoire nous a prouvé le contraire et nous a valu 5 ans de guerre et d'occupation en France avec les malheurs liés à celle-ci, sans compter la 1ere guerre mondiale 30 ans plus tôt !

D'ailleurs je suis peut-être encore plus sensible à ces faits avec la Turquie car mon grand-père militaire officier est tombé dans le détroit des Dardanelles turc durant la 1ere guerre mondiale !

Il faut avoir le courage de dire la vérité et appeler « un chat un chat » la censure arbitraire est pernicieuse Messieurs les modérateurs et fait plus de mal que de bien !

De toute façon mes commentaires et le précédent censuré et celui-là seront diffusés sur mon blog Google, Face book, Twitter, Le figaro et le Point etc.

Jacques DECLEF

31/08/2020 

Les dictateurs ne font peur à personne car nos dirigeants européens sont des pleutres bien-pensants totalement désunis !


Pour Erdogan, les dirigeants français sont « cupides et incompétents »

VIDÉO. Le président turc s'en est aussi pris aux dirigeants grecs, alors que les tensions sont toujours aussi vives entre Ankara et Athènes.


Pour Erdogan, les dirigeants français sont « cupides et incompétents »

VIDÉO. Le président turc s'en est aussi pris aux dirigeants grecs, alors que les tensions sont toujours aussi vives entre Ankara et Athènes.

ERDOGAN ne tente pas de calmer le jeu avec la Grèce et la France, au contraire. Le président turc s'en est pris aux dirigeants des deux pays, entre Ankara, Athènes et Paris en Méditerranée orientale. « Le peuple grec accepte-t-il ce qui risque de lui arriver à cause de ses dirigeants cupides et incompétents ? » a lancé Recep Tayyip Erdogan lors d'une cérémonie de remises de diplômes à des officiers à Ankara. «  Le peuple français sait-il le prix qu'il devra payer à cause de ses dirigeants cupides et incompétents ? » a-t-il ajouté.
Ces déclarations virulentes interviennent alors que la Turquie célèbre dimanche le Jour de la victoire, une fête nationale marquant la mise en déroute des forces grecques par l'armée de Mustafa Kemal Atatürk, en 1922, lors de la guerre d'indépendance turque. Un siècle plus tard, Ankara et Athènes, qui se disputent le partage des immenses ressources gazières en Méditerranée, font rouler les tambours de guerre, multipliant les manœuvres navales sous les yeux d'une Europe préoccupée.

Escalade des tensions


Ces propos du président turc reflètent la volatilité de la situation en Méditerranée après trois semaines d'une escalade déclenchée le 10 août par le déploiement d'un navire de recherche sismique turc dans des eaux revendiquées par Athènes. Dans un signe de soutien à la Grèce, la France a renforcé la semaine dernière sa présence militaire en Méditerranée orientale. Paris a en outre dénoncé dimanche le « comportement escalatoire » d'Ankara. « Lorsqu'il s'agit de combattre, nous n'hésitons pas à donner des martyrs (…) La question est la suivante : ceux qui s'érigent contre nous en Méditerranée et (au Proche-Orient) sont-ils prêts aux mêmes sacrifices ? » a déclaré le président turc.

Entre la Grèce et la Turquie, le conflit est une longue histoire
« À nos ennemis, nous disons : Chiche ! » a-t-il poursuivi. Ankara, qui se montre inflexible face aux menaces de sanctions européennes, a par ailleurs annoncé samedi de nouvelles manœuvres militaires au nord de l'île de Chypre. Et le vice-président turc Fuat Oktay a mis en garde le même jour contre toute extension des eaux territoriales grecques à 12 milles marins, contre six actuellement. Ce serait un « casus belli », a-t-il déclaré.
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On ne croirait pas que l'on a connu et que l'on a subi des guerres mondiales avec la venue de dictateurs sanguinaires : Hitler/ Staline/Mussolini/ Franco sans compter Hirohito l'ancien empereur du Japon pour les plus connus avec d'autres !?

Mais l'histoire étant hélas un éternel recommencement on a déjà oublié, malgré que l'on fête les victoires sur ceux-ci, chaque année !

Alors on laisse le président turc se prenant pour un sultan de l'ancien empire ottoman insulter ouvertement les dirigeants européens en poussant au conflit armé !

En fait les peuples européens dans leurs pays libres démocratique sont très mal protégés contre de tels personnages qui peuvent toujours déraper, car nos dirigeants baissent la tête en ce regardant le nombril ou faisant des discours creux de façades, plutôt que de réagir contre des va en guerre qui auraient besoin d’être remis à leur place fermement, car ne voulant pas comprendre que jeter de l’huile sur le feu peut déclencher des guerres inutiles !

Les hommes ont la mémoire courte, c'est leur principal défaut, car beaucoup encore ayant connus ces grandes guerres avec leurs mausolées et cimetières notamment en Europe qui restent pour mémoire devrait les faire réfléchir !?

Jdeclef 31/08/2020 11h30LP

Encore plus de fonctionnaires dans l'usine à gaz de l'administration de l'état !?


Coignard – Créer des « sous-préfets à la relance », pour quoi faire ?

CHRONIQUE. Le gouvernement invente une nouvelle strate administrative… pour secouer la bureaucratie. Une absurdité en forme d'aveu d'impuissance.

C'est la ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Amélie de Montchalin, qui l'a annoncé en avant-première ce dimanche : de jeunes hauts fonctionnaires, souvent des énarques, vont être nommés dans les semaines à venir « sous-préfets à la transformation et à la relance ». Le plan de 100 milliards d'euros destiné à faire repartie l'économie, retardé d'une semaine pour cause de crise sanitaire, sera officiellement dévoilé jeudi 3 septembre.
Mais déjà, une nouvelle strate administrative est portée sur les fonts baptismaux. Pourquoi ? Pour « remonter tous les blocages administratifs, de procédures, de dispositifs très compliqués qui vont faire que nous, on va avoir l'impression depuis Paris, d'avoir mis 100 milliards sur la table, et que certains, peut-être, vont nous dire : ça n'arrive pas chez moi. C'est contre ça qu'il faut qu'on agisse », a expliqué la ministre sur France 3 (à partir de la 13e minute dans la vidéo ci-dessous). Ils seront « chargés de s'assurer que, quand on décide quelque chose à Paris, il se passe quelque chose sur le terrain. » Cela, donc, ne va pas de soi, de l'avis même de la ministre chargée de la Fonction publique ! C'est un aveu d'impuissance inquiétant dans un pays qui compte près de 2,5 millions de fonctionnaires d'État.

Un simple effet d'annonce ?

Même si on laisse au gouvernement le bénéfice de la lucidité sur les blocages à venir, la création d'une nouvelle caste de sous-préfets semble une réponse étonnante, sinon absurde, à l'inertie administrative.
Relocaliser les ministères dans les métropoles, quelle bonne idée !
« Les agents publics sont tous, aujourd'hui, des agents de la relance », a assuré Amélie de Montchalin ce dimanche, sans doute pour ne pas saper le moral des troupes en cette veille de rentrée. Mais si tous sont sur le pont, pourquoi créer une nouvelle catégorie de fonctionnaires chargés de les surveiller ou de réparer leurs manquements ?
Assez tôt dans le quinquennat, Emmanuel Macron a laissé sur le bord du chemin l'une des réformes phares qu'il avait promises lorsqu'il était candidat, celle de l'État. Trop dangereux, trop clivant. L'exécutif en est donc réduit à appliquer des rustines sur les rouages d'une bureaucratie à bout de souffle. On attend avec une certaine impatience, teintée de scepticisme, de voir à l'œuvre les « sous-préfets à la relance ». À moins qu'il ne s'agisse que d'un simple effet d'annonce sans lendemain, ce qui n'est pas plus encourageant.
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Ce n'est pas comme cela qu'on fera des économies dans cette armée mexicaine de nos administrations Françaises !

Quand on a pas d'idées on rajoute des couches aux mille feuilles de nos administrations avec un haut-commissaire F.BAYROU politicien professionnel donneur de leçon ce qui est la mode et opportuniste qui va toujours dans le sens du vent du moment qu'il sent, car il est doué pour cela, ce caméléon qui change de couleur politique sans amour propre en s'adaptant ,car devant s'ennuyer rongeant son frein avec d'autres apprentis hauts fonctionnaires sans travail !

Là, on voit bien que l'on est mal gouverné, car nos élites et dirigeants au pouvoir ont le cerveau vide reprenant de vieilles recettes sans nouveauté avec de vieux politiciens !

On est de plus en plus mal parti dans tous les domaines gérés dans notre FRANCE qui glisse vers le fond !

Car pour l'instant crise sanitaire plus la crise économique sont égales à zéro, dans peu de temps elles seront en dessous de zéro !

De toute façon on réclame sans cesse du changement, mais on ne sait pas faire, il faudrait déjà apprendre !?
Mais il ne faut pas rêver avec nos politiciens de tous bords si médiocres !

Jdeclef 31/08/2020 10h43LP

dimanche 30 août 2020

Mais sincèrement qu'est-ce qu'on s'en fiche de la réflexion de Mélenchon ?!


Pour Mélenchon, Hollande est traité « comme un pestiféré » par le PS

Le leader de La France insoumise demande aux responsables PS d'être au clair sur leur bilan politique, et si « oui ou non ils désavouent » François Hollande.

J.L. MELENCHON était l'invité de l'émission Questions politiques de France Inter-Le Monde-France Info. L'occasion pour le leader de La France insoumise (LFI) de réagir aux propos de l'ex-président François Hollande, qui a estimé samedi que le PS ne doit « se rallier » pour 2022 ni à une candidature écologiste ni à Jean-Luc Mélenchon. Pour ce dernier, les socialistes eux « sont les bienvenus » en soutien à LFI, a rétorqué dimanche le patron du mouvement de gauche radicale.
Il a estimé que les paroles de François Hollande sont dues au fait que l'ex-chef de l'État et ancien numéro un du PS « est un peu stupéfait de la décision de suicide collectif qu'a prise Olivier Faure », l'actuel Premier secrétaire. Celui-ci s'est dit prêt à se ranger, y compris en 2022, derrière « celle ou celui qui est le mieux placé ». Jean-Luc Mélenchon a traduit cela par un ralliement du PS au futur candidat écologiste.

« Je me sens une vocation de candidat commun » Plus généralement, « ce qui importe, ce n'est pas l'unité pour l'unité. Ce qui importe, c'est de proposer des thèmes aux Français qui rassemblent une majorité », a-t-il développé. François Hollande est traité « comme un pestiféré » au PS, « c'est pas correct », a en outre critiqué Jean-Luc Mélenchon, lui-même ancien socialiste. Il « demande aux responsables PS d'être au clair sur leur bilan politique : oui ou non ils désavouent » François Hollande et notamment sa « politique de l'offre ».
Ségolène Royal : « Le capitalisme n'est pas compatible avec l'écologie »

Concernant la possibilité d'un candidat commun pour la gauche, l'ancien socialiste s'est dit prêt à endosser ce costume. « Je me sens une vocation de candidat commun » pour la gauche en 2022, a lancé dimanche le leader de LFI. Candidat commun, « je l'ai été pour les communistes, et pour des milliers de socialistes qui ont voté pour moi à l'élection présidentielle » en 2017, a appuyé celui qui s'est déjà présenté deux fois à l'élection présidentielle.
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Et des états d’âmes de conseilleur de l'ex président HOLLANDE qui ferait mieux de profiter de sa retraite avec sa Julie, après avoir été un président pleutre qui a jeté l'éponge avant la fin de son quinquennat, sans amour propre, si commun chez nos ex élus de tous bords !

Pauvres politiciens français si médiocres et leurs vieux partis ringards, les français n'ont vraiment pas de chance avec leur classe politique !

Et en fait ne savent plus pour qui voter, on comprend mieux ceux qui s'abstiennent hélas, surtout depuis les derniers quinquennats, car il n'y a personne de valable chez nos politiciens même au pouvoir pour diriger le pays qui pourtant va mal !

Le changement de gouvernement et 1er ministre n’a rien changé , mais on s’y attendait !

jdeclef 30/08/2020 16h31

C'est comme en politique le show byz télévisuel surtout privé qui marche !

Philippe Bouvard, le déboulonné… reboulonné

ÉPISODE 9. Dans cet ultime rendez-vous, le patron des « Grosses Têtes » est écarté de RTL pour rajeunir l'antenne. Six mois après, son retour est triomphal.

Ce 17 mai 2000, le paysage radiophonique est sous le choc : Philippe Bouvard, créateur et animateur des Grosses Têtes durant vingt-trois ans (25 % de parts d'écoute par jour !), est écarté de RTL. Dans un communiqué de presse, la station de la rue Bayard annonce que l'émission continuera sans lui. Comment expliquer cette décision alors que RTL trône largement en tête des audiences et que les Grosses Têtes, désignée un peu plus tôt dans un sondage du Parisien comme l'émission du siècle, rassemble près de trois millions d'auditeurs ? Deux mois avant, la station avait été secouée par un changement de direction non prévue : Philippe Labro, amené à prendre les rênes de RTL, tombe en dépression ; Stéphane Duhamel le remplace.
La spirale négative s'enclenche dès que le nouveau patron souhaite mettre sa patte sur la grille et surtout, guidé par des études marketing alambiquées, enclenche la vitesse « jeunesse ». En moins de trois semaines, Georges Lang (The Last DJ), Fabrice (l'homme de La Valise) et donc Philippe Bouvard sont écartés. Le début de la fin… « En radio, les audiences descendent par l'ascenseur et remontent par l'escalier », dit un dicton que l'on se répète dans les couloirs.

Si le choc est si important en mai 2000, c'est que le programme radiophonique est culte. La légende veut – elle est fausse – que Les Grosses Têtes aient été lancées un 1er avril 1977. « Si ça ne fonctionnait pas, on aurait dit que c'était un canular », se marrait à longueur d'interviews Bouvard. Son idée : un face-à-face avec Jacques Martin dont l'érudition, la science de l'improvisation et la propension au loufoque peuvent assurer un spectacle de deux heures. Le test est concluant, et à la rentrée de septembre, l'émission s'installe en fin d'après-midi avec une formule remaniée. Les deux gais lurons sont rejoints par Jean Yanne, Jean Dutourd, Olivier de Kersauson, Philippe Castelli, Sim, Thierry Le Luron, Alice Sapritch, Roger Pierre, Claude Sarraute, etc.
S'ouvre une décennie de succès, d'éclats de rire, de questions de Mme Bellepaire de Loches ou de Mme Envie de Béziers. Philippe Bouvard sait mettre en valeur ses sociétaires, dont la liste grandit. Lui qui a si souvent maltraité ses invités dans Samedi soir (l'émission référence du talk-show à la française) ou Passez donc me voir est pris à partie par ses camarades qui se moquent de sa taille, de ses questions, de ses activités nocturnes. De ce savant mélange de culture, d'humour et de sexe se produit un petit miracle radiophonique. Un rire à la française alternant sans cesse entre le léger, le graveleux et le haut de gamme. Les sociétaires passent, l'émission reste. Et les vagues d'audience sont à chaque fois un triomphe.
TF1 était en quête de sens, nous, on était plutôt en quéquette de sens.
Dans les années 1990, l'émission est propulsée en première partie de soirée sur TF1. La culture est oubliée, mais les délires costumés et les histoires cochonnes augmentés. Près de dix millions de personnes assistent une fois par mois à cet ovni télévisuel où tout est presque dit sans trop de filtres. Accusée par une partie de la presse de faire de la « trash TV », TF1 se lance dans une quête de sens. Exit, Morandini, Pradel… et Bouvard. « TF1 était en quête de sens, nous, on était plutôt en quéquette de sens », rigolait Bouvard. Premier avertissement. L'animateur, qui s'approche doucement des 70 ans, reste un pilier de RTL, renouvelle un peu son émission en instaurant des questions sur l'actualité, en la séquençant. Mais le programme semble tourner sur trois roues : Bouvard s'est fâché avec Jacques Martin et la qualité des nouveaux sociétaires laisse parfois à désirer (Bernard Mabille, Jean-Jacques Peroni, Amanda Lear et Jacques Mailhot, eux, assurent). Les sondages se tassent, mais rien de bien méchant : Les Grosses Têtes règnent toujours sur la bande FM (2,7 millions d'auditeurs) et écrase l'émission concurrente portée par Laurent Ruquier sur Europe 1. L'an 2000 arrive, Labro passe la main à Duhamel.

« On dit aux auditeurs : vous êtes trop vieux, cassez-vous »

La suite est terrible : les stars vieillissantes de la radio sont poussées vers la sortie. Invitées sur les plateaux télé, elles se répandent et taclent la direction. Bouvard n'est pas le moins tendre : ses réseaux médiatiques (télé, radio, presse écrite) lui permettent d'être invité matin, midi et soir. Le 20 mai 2000, il est l'invité de Thierry Ardisson. Derrière le visage rond et le sourire bonhomme, papi Bouvard flingue : « C'est la première fois que les Grosses Têtes me rendent triste » ; « On dit que je suis viré, je préfère dire que je suis lourdé, comme ça ne s'est pas fait légèrement » (rires et saut sur lui-même si caractéristique de la joie bouvardienne après un bon mot) ; Duhamel ? « C'est un homme sans cœur et sans éducation, un gougnafier » ; « On dit aux auditeurs : vous êtes trop vieux, cassez-vous ! […] Bref, c'est la valise pour tout le monde. »
Christophe Dechavanne est choisi pour incarner les nouvelles Grosses Têtes. Dans le creux de la vague après plusieurs échecs à la télévision, l'ex-animateur de Coucou c'est nous ! a la pression, surtout, dès la fin de saison les chiffres de RTL dévissent. Les auditeurs envoient clairement un message… qui n'est pas écouté par la direction. Ultime pied de nez à son ancienne maison, Philippe Bouvard annonce qu'il rejoint Laurent Ruquier sur Europe 1 – qui a déjà récupéré Jacques Martin et Jean Yanne. La rentrée s'annonce cataclysmique. Elle le sera. La station de la rue Bayard perd un million d'auditeurs et deux points d'audience en trois mois – Europe 1 en engrange un. Du jamais-vu dans l'histoire de la radio.
Les auditeurs sont furieux. Les lettres déferlent rue Bayard. Dechavanne a fait fondre l'audience de l'émission : 800 000 paires d'oreilles envolées ! Duhamel commence à sortir les rames : « Le style de RTL n'est pas de s'inscrire dans des durées courtes » ; Philippe Bouvard « a rendu la vie future des Grosses Têtes impossible » ; « Je ne suis pas un gougnafier, et Philippe Bouvard n'a pas été viré comme un malpropre. » Cependant la décision est prise : Les Grosses Têtes sont supprimées. Quoi qu'il en dise, Bouvard jubile : après lui, le déluge. Ses six mois d'absence ont fait vaciller un édifice que l'on croyait solide. « On voit ce que cela donne quand un responsable des programmes, Stéphane Duhamel, fait passer sa vindicte personnelle avant l'attente des auditeurs. » À la fin du premier trimestre 2001, la victoire de Bouvard est totale : Duhamel est écarté, Les Grosses Têtes ressuscitées, le déboulonné reboulonné.
Philippe Bouvard va mener cette seconde carrière avec la confiance du conquérant : le train-train quotidien reprend. Les années sont marquées par les morts de sociétaires : Castelli, Carlos, Brialy, Dutourd, Amadou. Le programme ne retrouve pas ses 2,7 millions d'auditeurs d'avant la crise de 2000, mais reste solidement en tête, malgré le grignotage régulier de Laurent Ruquier. On va s'gêner sur Europe 1 se tient bien et retrouve (un peu) l'esprit Grosses Têtes des années 1980. Laurent Ruquier a réussi quelques coups de recrutement : Olivier de Kersauson, Claude Sarraute, Jean-Pierre Coffe et le génial Pierre Bénichou l'ont rejoint. En face, l'originale est plus laborieuse, moins drôle. À plus de 80 ans, Bouvard n'arrive ni à se réinventer ni à quitter la scène. «  Un jour, mon refus de vieillir sera pathétique », avait-il prévenu à la fin des années 2000.
Lire aussi « Un jour, un destin » : Bouvard intérieur
En 2014, RTL s'aventure une nouvelle fois dans la délicate opération succession. L'animateur a son idée : Stéphane Bern, ex-sociétaire et présent sur l'antenne de RTL ; la station souhaite miser sur Laurent Ruquier. La décision est prise, presque sans heurts, cette fois. Philippe Bouvard tire sa révérence, sans oublier d'égratigner Ruquier. Le challenge est énorme pour l'animateur d'On n'est pas couché : va-t-il amener ses auditeurs d'Europe 1 ? Va-t-il, surtout, retenir ceux de Bouvard ? Ruquier gagne sur les deux tableaux : les premiers résultats sont époustouflants et résultent d'une stratégie infaillible, à savoir réunir les meilleurs ex-pensionnaires de Bouvard (Mailhot, Peroni, Mabille) et la garde d'Europe 1 (Bénichou, Bravo, Steevy).
Lire aussi Bouvard aux « Grosses Têtes » : la der des ders
Six ans après cette passation de pouvoirs, Philippe Bouvard s'accroche sur RTL et Laurent Ruquier est toujours installé dans le fauteuil de maître de cérémonie de l'émission la plus écoutée de l'après-midi. S'il rumine toujours à 90 ans, Bouvard aura réussi à revenir dans la cour des grands et à se réinstaller sur son trône : la restauration aura duré quatorze ans. Un espoir pour tant de stars télé déboulonnées…
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L'audimat compte avant tout et comme on n'a pas de vrais remplaçants pour ce genre de vedettes du petit écran ou de radio on les reprend, mêmes si de grand âge !

C'est un peu comme les chanteurs français qui ne veulent jamais quitter la scène et le public !

On les appelait péjorativement des cabotins, mais c'est surtout ceux qui les engagent qui y voient leurs avantages, car la publicité se greffe sur les audiences quand elles augmentent donc ça rapporte !

Jdeclef 30/08/2020 13h18

Cette politicienne ex ministre est incurable et pollue le monde politique :


Ségolène Royal : « Le capitalisme n'est pas compatible avec l'écologie »

ENTRETIEN. Covid-19, crise sociale, sécurité, élection présidentielle : l'ancienne candidate du PS à l'Élysée met en garde le gouvernement… et la gauche.

(Sauf que les conseilleurs ne sont pas les payeurs elle en sait quelque chose !)

En janvier dernier, Ségolène Royal a lancé sa fondation, Désirs d'avenir pour la planète (près de 4 000 membres revendiqués). Alors que le PS tient ce week-end son université d'été à Blois (Loir-et-Cher), l'ex-candidate à la présidentielle, qui n'y participe pas, s'inquiète de la division qui règne à gauche à vingt mois de la présidentielle. Ségolène Royal met également en doute les récentes décisions de l'exécutif face au Covid-19. Elle est l'invitée de l'entretien politique du Point.
Le Point : Masque obligatoire dans les espaces clos, dans certaines rues, pour tous les enseignants. Que vous inspirent ces décisions du gouvernement ?

Ségolène Royal : Ne passons pas de l'inertie sur les masques à l'obsession monomaniaque qui en oublie le lavage des mains, plus important ! Ne soyons pas poussés, par la crainte d'éventuels procès en inaction, vers une tyrannie hygiéniste, très bien décrite par Bernard-Henri Lévy dans son livre Ce virus qui rend fou (Grasset). Il ne faudrait pas que des décisions sanitaires, mal annoncées et excessivement mises en scène, ruinent les premiers signes encourageants de reprise économique. Quant à cette communication qui consiste à donner tous les jours le nombre de cas positifs, il faut la revoir très sérieusement. C'est une stratégie volontaire et malsaine pour faire peur aux gens, afin qu'ils se replient sur eux-mêmes. Quand j'entends le Premier ministre dire qu'un lycéen de 15 ans pourra écoper d'une amende à 135 euros s'il ne porte pas son masque… Il faut responsabiliser au lieu d'infantiliser – les Parisiens étaient prêts depuis longtemps à porter le masque, au lieu de cet incompréhensible zonage de rues –, faire confiance aux entreprises et aux villes au lieu de les menacer de sanctions. Nous sommes à un point de bascule : soit vers la dépression et la peur, soit vers la volonté et le courage. Il faut remobiliser, au lieu d'accabler.
BHL : « Ce qui m'a frappé, c'est notre incroyable docilité »

Le confinement a, selon vous, laissé de lourdes séquelles non traitées.
Oui, et de façon inégalitaire. Voilà un vrai sujet politique : comment soigner ces dépressions, ces angoisses, ces vertiges devant la quête de sens de sa vie, les dégradations du relationnel familial, la distanciation des liens professionnels. Je pense en particulier aux enfants et adolescents privés d'école, aux personnes de grand âge effroyablement seules face à la maladie, à la charge mentale des femmes, aux épreuves traversées par tous les métiers du soin, aux privations de contact avec la nature, le sport, la culture. Le risque sociologique, humain, c'est celui du repli, ce qu'on appelle le syndrome de la cabane.
Je ne peux pas accepter que le socialisme disparaisse au moment où, paradoxalement, ses valeurs sont à l'avant-garde.

Le PS fait sa rentrée ce week-end à Blois. Ce parti est-il un astre mort ?
Je ne peux pas accepter que le socialisme disparaisse au moment où, paradoxalement, ses valeurs sont à l'avant-garde, au point d'être récupérées par la droite et les conservateurs libéraux. Pour gérer la crise que nous traversons, il faut revenir aux fondamentaux du socialisme : assumer le rôle de l'État, trop longtemps vilipendé ; conforter les services publics, qui ont reçu des coups violents en trois ans ; promouvoir la justice climatique et sociale comme facteur clé d'une croissance durable et efficace ; mettre au cœur de tout l'éducation, la formation et la culture. Certains voudraient faire disparaître cette histoire comme s'ils confondaient le rejet des partis avec un rejet des valeurs que porte le socialisme. Ce n'est pas parce que l'appareil du parti n'est pas populaire que le socialisme n'est pas populaire.
Élisabeth Guigou : « Le PS n'a pas su prendre le virage de la mondialisation »

Olivier Faure se dit prêt à se ranger derrière un candidat vert à la présidentielle. Prend-il le risque d'être le fossoyeur du PS ?
Je ne veux pas entrer dans des querelles et des accusations. Mieux vaut apporter sa pierre que de critiquer. Dans une union, tout le monde doit faire un pas. J'avais moi-même proposé aux Verts d'être tête de liste aux européennes en 2019. Je regrette qu'ils aient refusé. Si Yannick Jadot avait accepté ce ticket, on aurait devancé La République en marche et il serait aujourd'hui incontestable comme candidat à la présidence de la République.
Vous en avez reparlé avec lui ?
Jamais. Il ne condescend même pas à me prendre au téléphone.
Les Verts veulent partir sous leurs propres couleurs aux régionales. C'est la grenouille qui veut se faire plus grosse que le bœuf ?
Je ne partage pas les jugements désobligeants à l'égard de telle ou telle organisation. Je suis vaccinée, vous le savez, contre tous les mépris et jugements péremptoires. Peut-être se croient-ils un peu parfois propriétaires de l'écologie. Mais quand l'écologie aura imprégné toute la société, tous les partis, comme ils sont nécessairement moins offensifs qu'une Greta Thunberg, qu'est-ce qu'il leur restera ? Où étaient-ils contre le glyphosate lors du précédent quinquennat ? Sur les néonicotinoïdes à Bruxelles ? Il leur arrive de courir après la bataille.
Yannick Jadot, roi du pétrole
Pour gagner la présidentielle, le PS doit-il tendre la main à Jean-Luc Mélenchon ?
Bien sûr, et à ses électeurs. Mais la question se pose en termes de projet, pas en termes d'alliance entre appareils.
Ma génération a la responsabilité de sauvegarder cet héritage du socialisme et de préparer la transmission du flambeau.
Faudra-t-il une primaire pour désigner le candidat de la gauche ?
Faisons un rêve : les formations de gauche désigneraient d'abord leur candidat, qu'on départagerait dans une primaire commune. On a vu les inconvénients de la primaire totalement ouverte, où les électeurs du camp adverse, pour un euro, peuvent démolir un candidat. Trouvons un système où la primaire serait ouverte aux militants et élargie à ceux qui acceptent d'adhérer. Quand j'avais été désignée en 2007, il fallait adhérer au PS pour 20 euros.
Personne n'émerge à ce stade au PS pour 2022. Votre génération a-t-elle passé son tour ?
Je pense au contraire que ma génération a la responsabilité de sauvegarder cet héritage du socialisme et de préparer la transmission du flambeau. Depuis 2017, on s'aperçoit qu'en politique il faut de l'expérience, avoir pris des coups, subi des échecs. Et je pense que Jean-Luc Mélenchon partage mon opinion !
Vous voyez Emmanuel Macron réélu ?
La gauche et les écologistes ont une responsabilité historique. Il faut tout faire pour parvenir à l'union, car le risque est que le représentant de la droite, qu'il s'agisse d'Emmanuel Macron ou d'un autre, élimine une nouvelle fois la gauche et se retrouve face au Rassemblement national. Or, l'incapacité de cette droite, car c'est une droite, à régler les problèmes de sécurité peut conduire à l'élection de l'extrême droite ! Dans la période que nous traversons, ce sont les valeurs de la gauche qui peuvent apporter la solution, pas les représentants du libéralisme, du capitalisme et de la finance internationale.
Vous seriez prête à y retourner ?
J'ai déjà dit ma volonté de ne pas laisser l'histoire socialiste disparaître.
Qui est votre modèle en politique ?
François Mitterrand. L'union de la gauche, il l'a faite.
Vous ne croyez pas au « green new deal » du gouvernement ?
Ce qui me frappe, c'est la timidité des décisions. La leçon, c'est que le capitalisme n'est pas compatible avec l'écologie. Le capitalisme, qui a besoin d'une rentabilité à très court terme, ne prendra jamais la décision d'investir sur le temps long. Quand le gouvernement diminue le prix de rachat de l'énergie éolienne marine, c'est une catastrophe pour les investisseurs. Emmanuel Macron est un libéral qui n'a pas compris, car ce n'est pas son logiciel, que l'État pouvait intervenir comme créateur d'emplois dans le domaine écologique. Prenez la Mia Electric d'Heuliez que j'ai encouragée, malgré les dénigrements, quand je dirigeais la région Poitou-Charentes : elle va entrer en Bourse, après avoir été reprise par un groupe suisse basé à Munich. L'État aurait soutenu la région, ce serait un fleuron industriel français depuis dix ans !
Votre successeure Barbara Pompili s'est vu imposer la réautorisation des néonicotinoïdes « tueurs d'abeilles » pour la culture des betteraves. Sa première couleuvre ?
On avait déjà vu ce qu'il en était avec Nicolas Hulot qui, écœuré de ne pas être mieux soutenu, a préféré démissionner. C'est très dur d'être ministre de l'Écologie, il faut tenir face aux lobbys de tout poil, il faut de l'épaisseur politique. Je raconte dans mon livre (Ce que je peux enfin vous dire, chez Fayard) les batailles que j'ai menées avec mes équipes sur le glyphosate, l'huile de palme, les boues rouges, Sivens ou Notre-Dame-des-Landes. Et sur les néonicotinoïdes : Barbara Pompili portait le texte de la loi sur la biodiversité à l'Assemblée, contre le ministre de l'Agriculture qui avait écrit à tous les députés de la majorité ! J'avais dit à Barbara : ne lâche pas ! Elle n'aurait pas dû caler, cette fois non plus. Car d'autres lobbys vont remonter au créneau.
Éric Dupond-Moretti parle des « ayatollahs de l'écologie »…
Il voit des ayatollahs partout puisqu'il le dit aussi des féministes. Pourquoi tant de mépris ? La méthode est bien connue dans les prétoires : pour décrédibiliser une idée ou une action, on l'assimile à sa caricature, pour mieux l'assigner au silence. Or, dans l'écologie comme dans le féminisme, on a besoin d'avant-garde, d'audace, même maladroite, peu importe, pour ouvrir la voie. Sinon rien n'avance. La parole des victimes dérange l'ordre établi. Les réseaux sociaux ont permis une salutaire révolution.
Cotta – Dupond-Moretti et les « ayatollahs verts »
Roselyne Bachelot trouve davantage grâce à vos yeux !
Oui, je connais ses convictions. Je suis certaine que si elle avait été ministre de la Culture pendant le confinement, les librairies et les bibliothèques n'auraient pas fermé leurs portes, que des solutions auraient été trouvées pour que le spectacle vivant puisse continuer, tout en respectant les restrictions sanitaires. Il n'est pas plus dangereux d'aller au supermarché que d'assister à une pièce de théâtre avec un siège sur deux ou trois occupé ! La culture nous a terriblement manqué. Or, le désespoir des entreprises culturelles en faillite va bien au-delà d'une crise économique. C'est notre âme qui est blessée.
Vous qui avez défendu l'ordre juste, que pensez-vous des propos de Gérald Darmanin sur « l'ensauvagement » ?
On attend des actions, pas des formules. Il y a depuis trois ans une violence sociale qui a commencé, soyons juste, lors des manifestations de la fin du gouvernement Valls. Les Gilets jaunes, au départ, ce sont des femmes isolées, des retraités, des gens qui n'arrivent pas à boucler les fins de mois et qui se révoltent contre un nouvel impôt injuste – la taxe carbone – qui leur prend ce qui leur reste pour vivre. Quand on ne répond pas à la crise sociale, on crée de la violence. Car les casseurs viennent se greffer sur les révoltes liées aux problèmes non résolus. La méthode de maintien de l'ordre pose question : des mains arrachées, des yeux crevés. D'où une escalade de la violence et la révolte des jeunes. Et, plus grave, la remise en cause de toute autorité. On sort d'une phase du quinquennat où on a dénigré le modèle social français en le présentant comme un système archaïque qu'il fallait « dégraisser », j'ai même entendu le mot « décrasser », en qualifiant les Français de Gaulois réfractaires. Or, c'est ce système social qui a permis d'amortir le choc ! C'est l'ordre juste qui permet de rétablir le respect de l'autorité. Je souhaite de tout cœur que le gouvernement y parvienne, car on a besoin de calme pour remettre la France au travail.
En 2007, vous défendiez aussi la France métissée. Vous êtes inquiète aujourd'hui ?
Comment ne pas l'être ? Je rejoins Jean-Pierre Chevènement sur cette question du lien républicain, du patriotisme, du respect, du vivre ensemble. Tous les enfants de France doivent sentir que la République travaille sans relâche pour l'égalité des chances et pour la récompense du travail et du mérite. Beaucoup a été fait pour lutter contre les discriminations et la France est plutôt bien placée, grâce aux services publics, notamment éducatifs. Mais l'effort doit être soutenu.
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Malgré son incompétence et ses erreurs qualifiées avérées lors des mandats qu'elle a exercés qui ont créé des trous financiers béants et elle continue à nous abreuver de ces messages illuminés sur twitter entre autres médias !

De par son âge (67 ans) devrait être mise à la retraite d'office, car elle ne sert à rien, un peu comme Mélenchon qui lui est encore élu, mais tout aussi inutile !
(Et tous les deux se verraient bien président de notre république !?)

Chez nos politiciens élus ou ex élus en fin de carrière ou pré retraités ex ministres, il faudrait faire un ménage salutaire dans ce monde politique qui s'engraisse grâce à nos institutions qui les favorise et nous force à les supporter, alors qu’ils troublent la politique française déjà médiocre sans eux, car ils ne servent à rien, souvent quelque fois vindicatifs ou empêcheurs de tourner en rond, voire vieux bien-pensant donneurs de leçons, par leurs expériences gouvernementales qu’ils ont exercés dans le passé si médiocrement !?

Les électeurs français sont ils bêtes ou niais à ce point là pour les supporter et quelque fois même les réélire et il y en a d’autres de même acabit que ces deux-là, dans notre monde politique français de tous bords !

Que les français ne s’étonnent pas si notre pays va mal, car depuis des décennies on reprend toujours les mêmes, ce n’est pas comme cela que l’on peut avoir un vrai changement que beaucoup réclament, on a ce qu’on mérite !

Jdeclef 30/08/2020 11h50

Ce n'est pas la 1ere fois cet acteur qui a fui la France car n'acceptant pas son imposition qu'il jugeait trop forte et qui a reniée celle-ci en devenant russe y revient périodiquement pour en profiter !?


Contrôlé positif à l'alcool, Depardieu échappe à l'amende

Alors que l'éthylomètre de l'acteur était positif, un commissaire de police a demandé aux policiers de ne pas le verbaliser.

Vendredi, Gérard Depardieu roulait à scooter avenue du Maine à Paris sans tenir compte du Code de la route, selon les policiers, franchissant ligne blanche ou feu rouge. Arrivé à sa hauteur, un équipage de policiers commande à l'acteur de s'arrêter. Gérard Depardieu obtempère et se range près du commissariat situé sur l'avenue, dans le 14e arrondissement. Comme, selon les fonctionnaires, il présentait l'apparence de l'ivresse, ils décident de le faire souffler dans l'éthylomètre. Quand il retire son casque, les gardiens de la paix reconnaissent Gérard Depardieu. Ils préviennent aussitôt leur hiérarchie.
L'éthylomètre est positif, c'est-à-dire au-dessus de la limite maximale de 0,25 gramme d'alcool par litre d'air. L'acteur confesse avoir bu deux bières avant de prendre la route. Néanmoins, son taux d'imprégnation alcoolique se situe sous les 0,5 g/ l, seuil légal au-dessus duquel il est interdit de conduire. Alors que la police est censée le verbaliser, l'état-major de la préfecture de police, alerté, dépêche sur place le commissaire de la compagnie de sécurisation et d'intervention de Paris, de permanence durant la soirée d'hier. Ce dernier ordonne aux policiers de surseoir à la verbalisation du comédien.
Obéissant aux ordres, les policiers rangent leur tablette. Gérard Depardieu repart sans son scooter, des amis qui l'avaient rejoint ayant proposé de le raccompagner. Durant l'attente, l'acteur a affirmé aux policiers qu'il ne souhaitait plus être français, mais qu'il préférait Vladimir Poutine. Le président russe lui a octroyé la nationalité. Il est d'ailleurs détenteur d'un passeport russe. Et d'un scooter russe ?
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Il a raison en fait dans notre pays de bobo bienpensant donneurs de leçons et de passe-droit ou on ne prête qu'aux riches !

Ce personnage fat est écœurant et mal élevé donne le mauvais exemple de comportements divers à ceux qui ne respectent rien, les trublions divers actuels !

Récidiviste en plus !

Il a été un bon acteur personne ne le conteste, mais maintenant il se comporte comme un petit délinquant minable comme avait dit un de nos ex 1er ministre à son endroit !

Et il y a des gens qui l'admire ce pauvre type qui en fait doit être complexé et s'ennuie, il devrait avoir besoin d'une bonne thérapie !

Mais ce genre de personnage plait à une catégorie de population indisciplinée en marge des lois et règlements qui glisse vers une forme d'anarchie !

Cela représente bien notre société décadente, de toute façon nos autorités banalisent tout !

Si un français lambda avait été arrêté pour la même faute, il aurait eu moins de chance !

Jdeclef 30/08/2020 10h15