jeudi 20 août 2020

Donner le pouvoir aux civils (mais lesquels) on est en Afrique francophone qui a été toujours dirigé en sous-main, par des états européens !


Mali : Emmanuel Macron demande que le pouvoir soit « rendu aux civils »

Alors que les militaires ont renversé le président malien, le chef de l'État juge « indissociables » la défense de la démocratie et la lutte contre le terrorisme.

Alors que la situation continue d'être particulièrement complexe au Mali, Emmanuel Macron a estimé mercredi que « la lutte contre les groupes terroristes et la défense de la démocratie et de l'État de droit sont indissociables ». « En sortir, c'est provoquer l'instabilité et affaiblir notre combat. Ce n'est pas acceptable », a poursuivi le président français sur Twitter, en appelant à ce que le pouvoir soit « rendu aux civils », que « des jalons [soient] posés pour le retour à l'ordre constitutionnel » et que le président malien et son Premier ministre soient libérés.
Les militaires qui ont renversé mardi le président malien Ibrahim Boubacar Keïta ont promis mercredi une transition politique et des élections générales dans un « délai raisonnable ». Auparavant, dans une déclaration télévisée, le président Keïta, arrêté quelques heures plus tôt par des militaires, a annoncé sa démission, la dissolution du gouvernement et celle de l'Assemblée nationale.


Mali : le président Ibrahim Boubacar Keïta a démissionné

« La paix, la stabilité et la démocratie sont notre priorité »

Emmanuel Macron a indiqué mercredi que «  la France et l'Union européenne sont aux côtés de la Cedeao [Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest] et de l'Union africaine pour trouver une issue à la crise malienne. La paix, la stabilité et la démocratie sont notre priorité ». « Nous sommes extrêmement attentifs à la sécurité de nos ressortissants au Mali. J'ai demandé en Conseil de défense ce matin de tout mettre en œuvre dans ce sens », a ajouté le président français.


Plus tôt, le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Yves Le Drian, avait indiqué que « la France avait pris acte de l'annonce de la démission du président » malien et qu'elle se tenait, « comme elle l'a toujours fait, aux côtés du peuple malien ». « Elle s'est engagée, à la demande de ce pays, en poursuivant deux priorités : l'intérêt du peuple malien et la lutte contre le terrorisme », avait poursuivi Jean-Yves Le Drian.
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Et qui maintenant est assistée depuis leur indépendance, parce que là, est un état français, soi-disant là pour les protéger !?

Sauf que depuis la décolonisation, c'est souvent des militaires à qui la FRANCE a apporté soutien financier, militaire et son matériel qui ont pris le pouvoir !

Avec quelque fois, des dictateurs plus malins avec l'armée à leurs bottes sur des populations faibles, mal éduquées divisées en plus en ethnies différentes voir même en diverses religions !

Le MALI n'est pas le dernier pays de cette ex AOF-AEF colonies françaises à avoir de problèmes avec ses dirigeants pas toujours nets !

La dernière question à se poser, c'est ce que va faire E.MACRON déjà englué depuis 2013 dans cette guerre au MALI et Sahel avec nos 5100 militaires qui combattent contre ces fantômes djihadistes terroristes bien actifs !?


Pour ce coup d’état au MALI nos services de renseignements français n’ont-ils pas été à la hauteur !?

Ou bien a-t-on fermé les yeux en France à l’Elysée parce que cela arrangeait de voir la démission du président malien Ibrahim Boubacar Keïta ?!

Jdeclef 20/08/2020 11h54

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