Les écolos
peuvent-ils vraiment s'entendre ?
L'université
d'été d'EELV confirme deux tendances a priori irréconciliables au sein du
parti. Avec, à l'horizon, la présidentielle de 2022.
Points d'orgue de la rentrée politique, les universités d'été
des partis en disent souvent long sur les ambitions électorales de
leurs responsables. Ce jeudi 20 août, EELV a lancé des festivités
bousculées par la situation sanitaire et coorganisées avec Génération.s.,
le mouvement fondé par Benoît Hamon. Si Yannick Jadot souhaitait fédérer
autour d'une écologie dépassant le clivage droite-gauche, le nouveau secrétaire
national du parti, Julien Bayou, semble, lui, appeler à une union de la gauche
au-delà des préoccupations écologiques. Le programme de ces
« journées d'été 2020 » annonce la couleur ; l'écologie est bien
entendu intégrée aux débats, mais les questions sociétales y ont
occupé une place tout aussi importante.
Point de tension
Vendredi, de 11 heures à midi, les militants présents à
Pantin, en Seine-Saint-Denis, et les spectateurs en ligne pouvaient choisir
entre une conversation sur les risques « cancérigènes » de la 5G ou
une discussion intitulée « Colonisation, une histoire à déboulonner ? ».
Ce même jour, en début de soirée, les organisateurs proposaient une
présentation de « l'écoféminisme », courant selon lequel « la
domination des hommes sur les femmes et la destruction de la nature ont la même
racine ». Les militants sont invités à rompre avec le
« présidentialisme », modèle institutionnel signe d'une
« verticalité patriarcale ». Cette collaboration entre Génération.s
et Europe Écologie-Les Verts met en exergue le point de
tension majeur de la gauche écologiste actuelle : le refus du
progrès technologique face aux thèses néoprogressistes venues
d'outre-Atlantique.
Un espace politique restreint
De son côté, Yannick Jadot a participé à deux séances, dont une
concernant l'élection présidentielle de 2022. Il était notamment aux côtés
d'Éric Piolle, maire EELV de Grenoble, qui a esquissé une stratégie autour d'un
« arc humaniste ». Il y a là un vrai clivage. Si Éric Piolle
s'inscrit plutôt dans la ligne de Julien Bayou, Yannick Jadot, lui, est
clairement plus libéral. Avec une candidature de l'actuel député européen,
le parti pourrait tenter une union verte, allant chercher aussi bien à gauche
que du côté de la droite modérée, à l'exemple des Autrichiens et des Allemands.
Le maire de Grenoble, lui, pourrait réaliser ce que Marion Maréchal aimerait faire
à droite, unir son camp au-delà des divergences partisanes. Ce qui risque
de se traduire par une certaine radicalisation idéologique.Yannick Jadot, roi du pétrole
Europe Écologie-Les Verts n'est pas le seul parti en quête de rassemblement. La semaine prochaine, le PS marquera aussi sa rentrée et, à défaut de s'être joint à d'autres figures pour organiser le « rendez-vous de la gauche d'après », le parti entend lui aussi s'ouvrir au plus grand nombre, sur la base d'un projet dit « social, écologique et démocratique ». Le slogan rappelle l'intitulé d'un groupe parlementaire fraîchement fondé à l'Assemblée, Écologie démocratie solidarité (EDS). Des membres du groupe EDS (en l'occurrence, Cédric Villani et Matthieu Orphelin) comptent d'ailleurs parmi les invités des journées d'été d'EELV cette semaine.
Cotta – Dupond-Moretti et les « ayatollahs verts »
Malgré ces rencontres, l'incarnation du parti risque une fois encore de faire défaut, qui plus est au sein d'un espace politique restreint (selon les enquêtes d'opinion, le bloc de gauche ne représente plus que 20 à 30 % des Français). Entre les partisans d'une gauche multiculturaliste qui réhabilite Deleuze du côté d'EELV et ceux d'une gauche universaliste semblant subsister chez Olivier Faure, la réconciliation paraît difficile…
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Il faudrait déjà qu'ils deviennent intelligents
et abandonne leurs idéologies sectaires totalitaires extrémistes !
Car les français qui aiment bien sur une
écologie raisonnable, utile mais ne veulent pas de politiciens du style des
anciens ministres EELV les verts qui se sont succédés sous tous les
gouvernements de tous bord pendant ces dernières décennies plus nuls ou
médiocres les uns que les autres dont certains pas nets en plus ont profité des
avantages de leurs fonctions ministérielles ou autres dans les assemblées
régionales !
Les écolos style EELV les verts font surtout de
la mauvaise politique utopique qui vire à l’extrémisme et sont « des
empêcheurs de tourner en rond » !
De plus on a déjà des partis d’extrême droite
ou gauche, qui ne servent à rien, alors inutile d’en rajouter un de plus,
écologique extrémiste totalitaire et borné !
La France va déjà assez mal comme cela, inutile
d’ajouter « un clou à sa fesse » de plus, l’écologie politique
est une plaie dont on n’a pas besoin !
Il faut que les français lambda ne se laisse
pas avoir par les sirènes écologistes, sans quoi ils se noieront dans leurs
chants pour les attirer !
Il est certain que la situation politique
intérieure de notre pays est médiocre pour autant, les écologistes politiques
ne sont pas une bouée de sauvetage ?!
Jdeclef 22/08/2020 09h47LP
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