Macron :
« La violence s'est banalisée »
Le
président de la République a déploré « une banalisation de la
violence » qui s'est, selon lui, « durcie » à la sortie du
confinement.
Les questions de sécurité et de justice figurent également parmi les « priorités » du séminaire gouvernemental de rentrée le 9 septembre. Pour l'occasion, Emmanuel Macron a dit avoir demandé aux ministres de l'Intérieur et de la Justice « quelques éléments additionnels à la stratégie à la fois pour l'accélérer et pour répondre plus efficacement ». « Les violences qu'on évoque ont plusieurs formes : il y a celle qu'on connaît depuis 2016 à l'occasion de manifestations publiques qui est le fait de groupes plutôt organisés, extrémistes, qui ont une approche opportuniste, qui se greffent dans les manifestations pour avoir des gestes de violence ; on a ensuite la violence liée à la drogue – le Covid a déstabilisé beaucoup de réseaux – et puis il y a la violence du quotidien », a énuméré le chef de l'État.
Ceux qui attirent notre attention sont ceux qui ont réduit les moyens de la police et de la gendarmerie…
La droite monte au créneau depuis plusieurs jours sur l'insécurité, devenue, selon elle, le « trou noir » du quinquennat d'Emmanuel Macron, plaçant ainsi le curseur sur un sujet régalien qu'elle veut mettre au cœur de la présidentielle de 2022 alors que les récits de faits divers ont rythmé tout l'été. « Ceux qui attirent notre attention sont ceux qui ont réduit les moyens de la police et de la gendarmerie… », a ironisé Emmanuel Macron en visant implicitement Nicolas Sarkozy et Les Républicains, tout en rappelant l'augmentation des moyens alloués aux forces de l'ordre et l'embauche de 10 000 policiers et gendarmes depuis le début de son quinquennat.
Cotta – Pourquoi Darmanin n'arrive pas à sortir du lot
« Changement anthropologique »
Devant la presse présidentielle, Emmanuel a encore souligné
« la difficulté à répondre le plus vite possible à toutes les formes de
violence » en relevant qu'il s'agissait d'un « symptôme ou d'un
malaise de notre société, qui est un problème d'éducation, un problème d'intégration,
un problème de modèle économique ». Selon le président, il s'agit
également « sans doute d'un changement anthropologique ». « La
violence s'est banalisée. D'abord sur les réseaux sociaux, puis elle se
transcrit très rapidement sur le plan réel et physique », a-t-il
considéré en appelant à « retrouver le sel du patriotisme
républicain ».Coignard – Face aux casseurs, l'impuissance du verbe
Face à des violences largement reprises sur les réseaux sociaux, l'exécutif a fait plusieurs gestes, comme l'octroi d'une indemnité spécifique pour les policiers travaillant de nuit. « Oui, on y met les moyens », a insisté Emmanuel Macron en appelant à « remettre des moyens sur notre justice, en embauchant partout là où c'est nécessaire davantage de juges et de greffiers ». « Quand un délinquant est appelé devant le juge six ou huit mois (après les faits qui lui sont reprochés) et qu'il purge sa peine douze ou dix-huit mois après, ça n'a aucune vertu et, pour la victime, c'est insupportable », a-t-il encore fait valoir, mettant toutefois en garde contre toute « solution magique ».
Interrogé sur l'emploi du terme « ensauvagement »
par son ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, ce qui avait irrité une
partie de la majorité, Emmanuel Macron a indiqué qu'il parlerait davantage
d'une « banalisation de la violence » que « rien ne
légitime ».
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Si monsieur le président s’étonne de ces fait
divers violents qui se succède depuis le début de son quinquennat, mais qui
remonte en fait aux quinquennats de ses prédécesseurs, pour autant, il n’a rien
fait pour aplanir cette situation qui quelquefois devient insurrectionnelle,
mais dérive surtout vers une anarchie de plus en plus bien présente inutile d’énumérer
ces actes que l’on nomme simplement faits divers et qui ravage périodiquement
nos villes !
Chaque manifestation quel qu’elles soient déclenchent
des heurts et actes violent dangereux !
L’état régalien police/justice/ et les
responsables ministres et préfet de police sont aux abonnés absents et se mettent
à l’écart, car présents mais n’agissant pas rigoureusement contre cette
voyoucratie délinquante et violente !
Si Mr le président ne veux pas le voir, çà le
regarde, mais qu’il ne rejette pas cela sur l’après confinement et cette crise
sanitaire, car depuis les quinquennats passés ces exactions barbares ou sauvages
comme disent certains de ses ministres et 1er ministre voient qu’elles
empirent, pour autant ils ne font rien à part, comme d’habitude pérorer c’est
tout !?
Le risque augmente et même des français lambda
de cette majorité silencieuse risquent de se défendre et prendre leur sécurité
en main, puisque l’état est absent depuis des décennies et laisse faire ces
trublions dangereux et prospérer comme par exemple dans ces 800 zones de non
droit impunément !
Pour résumer avoir un président avec de nombreux
pouvoirs qui ne fait rien dans ce domaine préoccupant ne sert à rien, ni son
gouvernement de ministres médiocres, alors en 2022, il ne mérite pas sa
réélection !
On est dans un pays de bien-pensant donneur de
leçons bavards qui s’écoutent parler on n’a pas besoin d’eux pour simplement
mieux vivre au quotidien en sécurité !
Jdeclef 29/08/2020 11h01LP
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