dimanche 23 août 2020

Le football sport populaire se transforme en jeu du cirque violent ou tout est bon pour certains supporters toujours les mêmes de grands clubs de foot PSG /OM par exemple (ce qui n’est pas nouveau !?)


Michel Richard – La fête des barbares

CHRONIQUE. Des heurts ont éclaté après la joie de la victoire du PSG. C'est dire l'état exacerbé et épidermique de notre temps. Une sorte de dictature.

On l'a échappé belle ! Pensant sans doute bien faire, le préfet de police des Bouches-du-Rhône avait signé un arrêté interdisant le port du maillot du PSG dans le centre de Marseille, le dimanche soir de la finale de la Ligue des champions opposant le PSG au Bayern de Munich. Même arborer les seules couleurs du PSG aurait été interdit. Il en allait de l'ordre public. Déjà lors de la demi-finale PSG-Leipzig, des tensions s'étaient produites, chants hostiles au club parisien, interruption de la retransmission du match dans deux établissements proches du Vieux-Port. Mais la préfecture s'est ravisée, annulant cet arrêté. C'est heureux et même plus qu'heureux : salutaire et républicain. Car pareil arrêté eût consacré une atteinte à la liberté individuelle, celle d'afficher sa préférence pour un club sportif où que ce soit sur le territoire, cédé devant la menace de quelques furieux et reconnu l'incapacité des pouvoirs publics d'assurer la sécurité.
Ouf ! Que la liberté d'opinion et d'expression soit déjà sous haute surveillance – pour ne pas dire sous la menace – de communautarismes radicaux, séparatistes, indigénistes, féministes, certains si sourcilleux gardiens de leur sort victimaire qu'ils ne permettent à personne d'autre qu'eux-mêmes de s'en inquiéter, c'était déjà acquis, hélas. Il n'aurait plus manqué qu'une simple adhésion sportive, fût-ce en faveur d'une équipe en rivalité traditionnelle avec celle du cru, entre dans la catégorie des activités à risque !

Routine

On a honte d'avouer que la recension des attaques dont sont victimes les policiers ou les pompiers lorsqu'ils sont appelés sur un accident ou pour un incendie finissait par faire partie de notre quotidienne routine. Non pas que l'indignation, non pas que la colère rentrée qui vous prend au ventre et que l'on sait impuissante aient disparu, non. Mais la mithridatisation fait son œuvre, cette accoutumance progressive et perverse qui conduit à la résignation. Ou, plus sûrement, à la peur tant toute réaction peut s'avérer périlleuse, comme en témoignent tous ces citoyens ayant payé cher, sinon de leur vie, de s'être interposés.
Tout est motif à violence. Même la joie. Celle des supporteurs du PSG après la victoire de leur équipe contre Leipzig et qui s'en prennent à un fourgon de police, comme un rituel, une festivité, une sublimation de leur invincibilité. À qui, à quoi s'en seraient-ils pris en cas de défaite pour évacuer leur frustration ? Même les maires, les plus respectés pourtant de nos politiques, sont victimes de cette déferlante – 543 agressions recensées en 2019 – qui bafoue l'autorité et s'impose comme une forme banale, répandue, insidieuse de dictature.
Car l'« ensauvagement » de la société dont parle Gérald Darmanin est une dictature. Quand vouloir faire respecter une élémentaire civilité, ou appeler au port du masque dans un bus, est ressenti comme une provocation justifiant la pire des réactions, c'est une dictature qui advient, et la peur qui va avec.
Sécurité, terrorisme, présomption d'innocence… Gérald Darmanin dit tout
Une affaire de police et de justice, certes, mais pas seulement. Car la force de la loi ne sera jamais à la hauteur de la faiblesse des esprits.
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Pour se transformer en bêtes fauves ou voyous casseurs qui s'en prennent bien sûr aux forces de l'ordre pour se défouler !

Car celles-ci sont encadrées, parce qu'il ne faut surtout pas blesser ces footeux déjantés et tant pis si cela occasionne forcement de dégradations dans le mobilier public ou chez les commerçants !

L'état dit régalien n'est pas capable de maintenir l'ordre, car coincé dans des attitudes de bienpensant donneurs de leçons qui nous gouvernent et le gouvernement et ces ministres qui les sert comme des toutous obéissants et pleutres !

Cela démontre la décadence de notre société ou la rue et les manifestations diverses festives sportives ou sociales et autres sont un défouloir d’un certain peuple lambda qui par trop de libertés mal encadrées n’a plus de garde fous !

On notera que la pandémie du COVID 19 n’arrête en rien ces trublions qui s’en fichent, donc notre gouvernement peut toujours s’égosiller en vain avec ces meures barrières et le port du masque obligatoire qui en plus leurs servent à se dissimuler le visage !

Et donc l’insécurité, la violence gratuite, la délinquance et l’anarchie gagne du terrain, il n’y a pas de quoi être fier dans notre France de bien-pensant donneurs de leçon !

Les français ne semblent pas encore souffrir assez dans cette crise sanitaire et économique « du pain et des jeux leur suffisent comme au temps de l’empire romain » !?

Jdeclef 23/08/2020 09h55

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