mardi 25 août 2020

C'est évident que les qualificatifs et bavardages de nos élus au pouvoir ne sont pas écoutés ou entendus par des trublions dangereux qui en plus augmente l'insécurité latente et la dégradation de notre société française et le mal vivre qui perdure avec !


Coignard – Face aux casseurs, l'impuissance du verbe

CHRONIQUE. De nombreux Français ont découvert, médusés, les exactions des casseurs du dimanche soir… et l'inflation verbale des autorités.

À chaque événement, les casseurs sont là. Et ils réalisent leur objectif, parfaitement indépendant du contexte : casser des vitrines, des voitures, des installations publiques… Face à ces exactions, les ministres de l'Intérieur passent, et leurs bonnes intentions trépassent. Ils semblent condamnés à utiliser le dictionnaire des synonymes pour désigner les coupables. « Sauvageons », selon Jean-Pierre Chevènement. « Racailles », selon Nicolas Sarkozy. « Brutes », « voyous », « barbares », pour Christophe Castaner… La surenchère verbale est de mise pour décrire les fauteurs de violence qui sévissent, sans répit, dès qu'une manifestation ou qu'un rassemblement se déploie.
Mais le verbe ne fait pas tout, et la parole publique s'use si elle n'est pas suivie d'actes forts. Manuel Valls, Premier ministre, promettait des « sanctions implacables » après les débordements des manifestations contre la loi travail, au printemps 2016. Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur, réagissait à l'incendie d'une voiture de police dans laquelle circulaient deux agents par un discours d'airain : « Rien n'arrêtera l'État ni le ministère de l'Intérieur pour endiguer cette violence. » Et après ?

Les « autorités » et l'autorité

« Ce sont des voyous qui n'ont rien à voir avec les supporteurs, et ces voyous, il faut les traiter comme tels », déclare Gérald Darmanin au lendemain des actes de violence, de saccage et de pillage perpétrés dans la nuit de dimanche à lundi. Et le ministre de l'Intérieur, qui a bien compris que les paroles martiales ne suffisent plus, d'égrener le nombre d'interpellations (plus de 150), de gardes à vue, de poursuites judiciaires… Les messages de fermeté, comme les annonces de sanctions exemplaires, font l'effet d'une musique de fond inopérante face au chaos récurrent.
Sécurité, terrorisme, présomption d'innocence… Gérald Darmanin dit tout
Même si la mission est difficile, l'exécutif n'a pas d'autre choix que d'obtenir des résultats tangibles dans l'identification et la mise hors d'état de nuire de ceux qu'il nomme, selon sa sensibilité politique et l'humeur du moment, voyous, racailles, brutes ou barbares. Les « autorités » sont condamnées à faire preuve d'autorité. Les actes seuls peuvent éviter de voir l'impuissance publique se transformer en machine à nourrir l'extrême droite, rompue depuis toujours au discours simpliste mais ô combien efficace du « y a qu'à-faut qu'on ».
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Il faut (enfin) remettre les pendules à l'heure en matière d'éducation et respect d'autrui qui se dégrade depuis trente ans jusqu'à ne plus exister par trop de libertés mal encadrées sans garde-fou dans 800 zones dites de non droit !

On dit que certains veulent faire leurs lois, (du style « ni dieu ni maitre » anarchique) mais ce n'est même plus cela, car vandalisme, casse, pillage ou dégradation diverses n’ont rien à voir avec des lois anciennes ou nouvelles qu’il faudrait changer !

Ces malfaisants jeunes issus de populations à la lisière des grandes villes que l’on appelle de ces mots devenus laids, « banlieues dites populaires » péjorativement, car souvent laissé pour compte, deviennent de plus en plus dangereux, agressant à tout va pour tout et n’importe quoi, même dans les transports en commun qui desserve leurs quartiers, descendent à PARIS notamment sans prétexte pour se défouler et semer chaos, car tout est bon dans notre société en pleine décadence !

Et bien sûr qui n’ont pas peur des forces de l’ordre muselées par nos élites bien pensantes donneuses de leçons, et nos ministres de l’intérieur, justice préfet de police, 1er ministre et président de la république avec des codes pénal non adapté, qui empêche de corriger fermement, ces délinquants violents !

Mais, il n’y a qu’à constater les faits divers, quotidiens en France pour voir que l’état est inexistant et défaillant en matière d’ordre dit républicain, mais il n’y a pas que pour cela !?

Car nos dirigeants ne font que s’écouter parler en se regardant le nombril !?

Jdeclef 25/08/2020 09h36LP

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