Coignard –
Créer des « sous-préfets à la relance », pour quoi faire ?
CHRONIQUE.
Le gouvernement invente une nouvelle strate administrative… pour secouer la
bureaucratie. Une absurdité en forme d'aveu d'impuissance.
C'est la ministre de la Transformation et de la Fonction publiques,
Amélie de Montchalin, qui l'a annoncé en avant-première ce dimanche : de
jeunes hauts fonctionnaires, souvent des énarques, vont être nommés dans les
semaines à venir « sous-préfets à la transformation et à la
relance ». Le plan de 100 milliards d'euros destiné à faire repartie
l'économie, retardé d'une semaine pour cause de crise sanitaire, sera
officiellement dévoilé jeudi 3 septembre.Mais déjà, une nouvelle strate administrative est portée sur les fonts baptismaux. Pourquoi ? Pour « remonter tous les blocages administratifs, de procédures, de dispositifs très compliqués qui vont faire que nous, on va avoir l'impression depuis Paris, d'avoir mis 100 milliards sur la table, et que certains, peut-être, vont nous dire : ça n'arrive pas chez moi. C'est contre ça qu'il faut qu'on agisse », a expliqué la ministre sur France 3 (à partir de la 13e minute dans la vidéo ci-dessous). Ils seront « chargés de s'assurer que, quand on décide quelque chose à Paris, il se passe quelque chose sur le terrain. » Cela, donc, ne va pas de soi, de l'avis même de la ministre chargée de la Fonction publique ! C'est un aveu d'impuissance inquiétant dans un pays qui compte près de 2,5 millions de fonctionnaires d'État.
Un simple effet d'annonce ?
Même si on laisse au gouvernement le bénéfice de la lucidité sur
les blocages à venir, la création d'une nouvelle caste de sous-préfets semble
une réponse étonnante, sinon absurde, à l'inertie administrative.Relocaliser les ministères dans les métropoles, quelle bonne idée !
« Les agents publics sont tous, aujourd'hui, des agents de la relance », a assuré Amélie de Montchalin ce dimanche, sans doute pour ne pas saper le moral des troupes en cette veille de rentrée. Mais si tous sont sur le pont, pourquoi créer une nouvelle catégorie de fonctionnaires chargés de les surveiller ou de réparer leurs manquements ?
Assez tôt dans le quinquennat, Emmanuel Macron a laissé sur le bord du chemin l'une des réformes phares qu'il avait promises lorsqu'il était candidat, celle de l'État. Trop dangereux, trop clivant. L'exécutif en est donc réduit à appliquer des rustines sur les rouages d'une bureaucratie à bout de souffle. On attend avec une certaine impatience, teintée de scepticisme, de voir à l'œuvre les « sous-préfets à la relance ». À moins qu'il ne s'agisse que d'un simple effet d'annonce sans lendemain, ce qui n'est pas plus encourageant.
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Ce n'est pas comme cela qu'on fera des économies
dans cette armée mexicaine de nos administrations Françaises !
Quand on a pas d'idées on rajoute des couches
aux mille feuilles de nos administrations avec un haut-commissaire F.BAYROU
politicien professionnel donneur de leçon ce qui est la mode et opportuniste
qui va toujours dans le sens du vent du moment qu'il sent, car il est doué pour
cela, ce caméléon qui change de couleur politique sans amour propre en
s'adaptant ,car devant s'ennuyer rongeant son frein avec d'autres apprentis
hauts fonctionnaires sans travail !
Là, on voit bien que l'on est mal gouverné, car
nos élites et dirigeants au pouvoir ont le cerveau vide reprenant de vieilles
recettes sans nouveauté avec de vieux politiciens !
On est de plus en plus mal parti dans tous les
domaines gérés dans notre FRANCE qui glisse vers le fond !
Car pour l'instant crise sanitaire plus la
crise économique sont égales à zéro, dans peu de temps elles seront en dessous
de zéro !
De toute façon on réclame sans cesse du
changement, mais on ne sait pas faire, il faudrait déjà apprendre !?
Mais il ne faut pas rêver avec nos politiciens
de tous bords si médiocres !
Jdeclef 31/08/2020 10h43LP
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