Pourquoi
le prix du masque a été multiplié par 19 depuis la crise sanitaire
En France,
avant la pandémie, un masque jetable coûtait seulement 0,05 euro, contre
0,95 euro aujourd'hui, détaille « Le Journal du dimanche ».
Bien malin qui aurait pu prédire, il y a quelques mois encore,
l'intérêt soudain des États, des entreprises et des particuliers pour les
protections sanitaires aujourd'hui devenues indispensables, coronavirus oblige.
Dans une enquête publiée dimanche 9 août, le JDD se penche ainsi sur la flambée
des prix des masques jetables.
Cette protection sanitaire, obligatoire en France dans les lieux publics fermés et, de plus en plus, en extérieur, est pourtant produite en très grandes quantités depuis le début de la crise sanitaire. Il n'empêche : son prix a été multiplié par 19 dans l'Hexagone, passant d'environ 0,05 euro avant la pandémie à 0,95 euro TTC aujourd'hui (prix plafonné par décret), explique le journal dominical.
« Des Américains ont raflé certaines de nos
cargaisons »
Des traders installés en Asie expliquent qu'en mars-avril, au plus
fort de la crise en France, un masque jetable était vendu par les entreprises
chinoises aux alentours de 0,20 euro. Pour le consommateur, le coût
atteignait 0,35 euro (0,40 euro avec les taxes). Une hausse déjà sensible qui
s'expliquait par « deux facteurs », explique au Journal du dimanche
un expert gouvernemental : « D'un côté, la demande mondiale a explosé
pendant la crise et, de l'autre, la principale matière première est devenue
rare, donc chère. »
Demorand – Covid-19, cette deuxième vague qui nous rend fous
Cette « matière première », c'est le
meltblown, un voile non tissé en polypropylène qui filtre les particules. La
même source précise que « le prix de ce plastique avait été multiplié par
15 ». À ces considérations techniques, il faut, à l'époque, ajouter le
chaos qui règne, notamment, sur les tarmacs. « Ce n'est pas une légende
urbaine. Malgré les liens privilégiés qu'on avait tissés depuis des années, des
Américains qui payaient la totalité en cash, en dollars, ont raflé certaines de
nos cargaisons », explique un familier des marchés asiatiques.
« On n'a jamais de commandes françaises »
Voilà pour la période entre mars et avril, où l'Europe et les États-Unis
se livraient une concurrence inédite pour les masques. Reste que leur prix est
toujours bien plus élevé, en France, qu'il ne l'était avant la crise. Aux
sorties des usines chinoises ou indiennes, une unité se vend pourtant entre 0,04
et 0,07 euro. Le problème de l'Hexagone, en réalité, vient des commandes, qui
ne sont tout simplement pas passées. « Nous sommes sollicités par les
centrales d'achat hospitalières de pays comme l'Afrique du Sud ou la Colombie,
qui veulent procéder avec le moins d'intermédiaires possible et revendre chez
eux presque à prix coûtant. Mais on n'a jamais de commandes françaises alors
que notre promesse du masque à 0,12 euro devrait séduire », explique un
des dirigeants de la société ZKS, basée à Hongkong.
Psychopathes, narcissiques… Ces profils réfractaires au port du masque
Un trader de la société New Trends Asia
Pacific abonde : « Nous ne comprenons pas que les pouvoirs
publics ou les entreprises françaises ne nous sollicitent pas alors que le prix
du masque a baissé de 70 %. » Pour lui, l'explication réside dans les
stocks déjà constitués au moment où les masques se vendaient au prix fort.
« Tout le monde a constitué, au plus fort de la crise, des réserves
pléthoriques, qu'il faut écouler aujourd'hui », ajoute la même source. Une
bonne nouvelle tout de même pour les consommateurs français : les prix
devraient finir par baisser une fois que la grande distribution et les
grossistes auront écoulé leurs stocks. D'après l'hebdomadaire, les
supermarchés et hypermarchés prévoient de diviser leurs prix par deux dès la
rentrée, et ce, grâce à plusieurs facteurs : l'offre est abondante et
les livraisons se font désormais par bateau. « L'avion a représenté entre
un tiers et la moitié du prix d'un masque », détaille ainsi un acheteur d'une
grande entreprise française.
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--Cette protection sanitaire, obligatoire en France dans les lieux publics fermés et, de plus en plus, en extérieur, est pourtant produite en très grandes quantités depuis le début de la crise sanitaire. Il n'empêche : son prix a été multiplié par 19 dans l'Hexagone, passant d'environ 0,05 euro avant la pandémie à 0,95 euro TTC aujourd'hui (prix plafonné par décret), explique le journal dominical.
Demorand – Covid-19, cette deuxième vague qui nous rend fous
« On n'a jamais de commandes françaises »
Voilà pour la période entre mars et avril, où l'Europe et les États-Unis
se livraient une concurrence inédite pour les masques. Reste que leur prix est
toujours bien plus élevé, en France, qu'il ne l'était avant la crise. Aux
sorties des usines chinoises ou indiennes, une unité se vend pourtant entre 0,04
et 0,07 euro. Le problème de l'Hexagone, en réalité, vient des commandes, qui
ne sont tout simplement pas passées. « Nous sommes sollicités par les
centrales d'achat hospitalières de pays comme l'Afrique du Sud ou la Colombie,
qui veulent procéder avec le moins d'intermédiaires possible et revendre chez
eux presque à prix coûtant. Mais on n'a jamais de commandes françaises alors
que notre promesse du masque à 0,12 euro devrait séduire », explique un
des dirigeants de la société ZKS, basée à Hongkong.Psychopathes, narcissiques… Ces profils réfractaires au port du masque
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Mais là étant donné que notre état, notre
gouvernement et nos dirigeants ont failli, par leur imprévoyance, qu’ils en prennent
la responsabilité et notamment la pénurie du début, de ce produit de protection
médical pour la pandémie, devrait être systématiquement remboursé à tous les
français lambda !
Et délivré en pharmacie exclusivement
gratuitement et non pas par les super marchés qui encaissent encore un
produit sur lequel ils ne doivent pas tirer aucun bénéfice, si petit soit-il ?!
Il devrait être de même pour le gel
hydroalcoolique, cette pandémie mal gérée au départ est la faute de notre état
et de ses scientifiques soi-disant émérites qui n’ont pas encore seulement
réussi à se mettre d’accord entre eux pour simplement agir contre ce Covid 19 !?
Surtout au point de ne pas savoir exactement précisément
l’efficacité de ces masques de différentes catégories !?
Alors que nos dirigeants, ministres et 1er
ministre cessent de se moquer des français et les respectent, c’est leur devoir,
car nous les avons élus !
Surtout quand il s’agit d’une crise sanitaire
de niveau mondial, c’est immoral !
Jdeclef 09/08/2020 15h02
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