dimanche 9 août 2020

Car le profit est le moteur de notre société décadente ou l'argent est roi et n'a pas d’odeur!


Pourquoi le prix du masque a été multiplié par 19 depuis la crise sanitaire

En France, avant la pandémie, un masque jetable coûtait seulement 0,05 euro, contre 0,95 euro aujourd'hui, détaille « Le Journal du dimanche ».

Bien malin qui aurait pu prédire, il y a quelques mois encore, l'intérêt soudain des États, des entreprises et des particuliers pour les protections sanitaires aujourd'hui devenues indispensables, coronavirus oblige. Dans une enquête publiée dimanche 9 août, le JDD se penche ainsi sur la flambée des prix des masques jetables.
Cette protection sanitaire, obligatoire en France dans les lieux publics fermés et, de plus en plus, en extérieur, est pourtant produite en très grandes quantités depuis le début de la crise sanitaire. Il n'empêche : son prix a été multiplié par 19 dans l'Hexagone, passant d'environ 0,05 euro avant la pandémie à 0,95 euro TTC aujourd'hui (prix plafonné par décret), explique le journal dominical.

« Des Américains ont raflé certaines de nos cargaisons » Des traders installés en Asie expliquent qu'en mars-avril, au plus fort de la crise en France, un masque jetable était vendu par les entreprises chinoises aux alentours de 0,20 euro. Pour le consommateur, le coût atteignait 0,35 euro (0,40 euro avec les taxes). Une hausse déjà sensible qui s'expliquait par « deux facteurs », explique au Journal du dimanche un expert gouvernemental : « D'un côté, la demande mondiale a explosé pendant la crise et, de l'autre, la principale matière première est devenue rare, donc chère. »
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Cette « matière première », c'est le meltblown, un voile non tissé en polypropylène qui filtre les particules. La même source précise que « le prix de ce plastique avait été multiplié par 15 ». À ces considérations techniques, il faut, à l'époque, ajouter le chaos qui règne, notamment, sur les tarmacs. « Ce n'est pas une légende urbaine. Malgré les liens privilégiés qu'on avait tissés depuis des années, des Américains qui payaient la totalité en cash, en dollars, ont raflé certaines de nos cargaisons », explique un familier des marchés asiatiques.

« On n'a jamais de commandes françaises »

Voilà pour la période entre mars et avril, où l'Europe et les États-Unis se livraient une concurrence inédite pour les masques. Reste que leur prix est toujours bien plus élevé, en France, qu'il ne l'était avant la crise. Aux sorties des usines chinoises ou indiennes, une unité se vend pourtant entre 0,04 et 0,07 euro. Le problème de l'Hexagone, en réalité, vient des commandes, qui ne sont tout simplement pas passées. « Nous sommes sollicités par les centrales d'achat hospitalières de pays comme l'Afrique du Sud ou la Colombie, qui veulent procéder avec le moins d'intermédiaires possible et revendre chez eux presque à prix coûtant. Mais on n'a jamais de commandes françaises alors que notre promesse du masque à 0,12 euro devrait séduire », explique ­un des dirigeants de la société ZKS, basée à Hongkong.
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Un trader de la société New Trends Asia Pacific abonde : « Nous ne comprenons pas que les pouvoirs publics ou les entreprises françaises ne nous sollicitent pas alors que le prix du masque a baissé de 70 %. » Pour lui, l'explication réside dans les stocks déjà constitués au moment où les masques se vendaient au prix fort. « Tout le monde a constitué, au plus fort de la crise, des réserves pléthoriques, qu'il faut écouler aujourd'hui », ajoute la même source. Une bonne nouvelle tout de même pour les consommateurs français : les prix devraient finir par baisser une fois que la grande distribution et les grossistes auront écoulé leurs stocks. D'après l'hebdomadaire, les supermarchés et hypermarchés prévoient de diviser leurs prix par deux dès la rentrée, et ce, grâce à plusieurs facteurs : l'offre est abondante et les livraisons se font désormais par bateau. « L'avion a représenté entre un tiers et la moitié du prix d'un masque », détaille ainsi un acheteur d'une grande entreprise française.
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Mais là étant donné que notre état, notre gouvernement et nos dirigeants ont failli, par leur imprévoyance, qu’ils en prennent la responsabilité et notamment la pénurie du début, de ce produit de protection médical pour la pandémie, devrait être systématiquement remboursé à tous les français lambda !

Et délivré en pharmacie exclusivement gratuitement et non pas par les super marchés qui encaissent encore un produit sur lequel ils ne doivent pas tirer aucun bénéfice, si petit soit-il ?!

Il devrait être de même pour le gel hydroalcoolique, cette pandémie mal gérée au départ est la faute de notre état et de ses scientifiques soi-disant émérites qui n’ont pas encore seulement réussi à se mettre d’accord entre eux pour simplement agir contre ce Covid 19 !?

Surtout au point de ne pas savoir exactement précisément l’efficacité de ces masques de différentes catégories !?
Alors que nos dirigeants, ministres et 1er ministre cessent de se moquer des français et les respectent, c’est leur devoir, car nous les avons élus !

Surtout quand il s’agit d’une crise sanitaire de niveau mondial, c’est immoral !

Jdeclef 09/08/2020 15h02

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