jeudi 13 août 2020

A question stupide, réponse stupide car c'est une ineptie de comparer les deux méthodes !


« Qu'est-ce qui va coûter le plus cher, la gratuité des masques ou un second confinement ? »

Pour Bastien Lachaud, député LFI de Seine-Saint-Denis, la question de la gratuité du masque se pose d'autant plus que sa généralisation est en cours.

En déplacement au CHU de Montpellier mardi dernier, le Premier ministre, Jean Castex, annonçait vouloir « étendre le plus possible l'obligation du port du masque dans les espaces publics », alors que le nombre de contaminations repart à la hausse. Pour les députés La France insoumise, à l'origine d'un projet de loi sur la gratuité du masque, la question est d'une actualité brûlante. Bastien Lachaud, député de la 6e circonscription de Seine-Saint-Denis en appelle à la responsabilité de l'État.
Le Point : La généralisation du port du masque dans la rue, notamment en Île-de-France, rend-elle encore plus urgente sa gratuité ?

Bastien Lachaud : Bien sûr, plus le masque est obligatoire, plus sa gratuité devient un enjeu. On l'a vu, la presse l'a évoqué, le coût du masque se situe entre 200 et 300 euros pour une famille avec deux enfants alors que le masque n'était pas encore obligatoire sur la voie publique. Cette généralisation va encore accroître l'usage du masque. Les budgets pour les familles vont s'en trouver encore accrus. Le port du masque est utile et nécessaire pour lutter contre l'épidémie, mais on ne peut pas faire tout reposer sur les finances des Français. Si nous sommes en guerre comme voulu par le président de la République, c'est à l'État de prendre en charge le coût de cette guerre ce qui implique de payer pour les masques. Au final, si on regarde de plus près, le prix des masques ne représente, par rapport au budget de l'État, pratiquement rien comparé aux centaines de milliards que nous avons perdus suite au confinement et en l'absence de masques.
Lire aussi Demorand – Covid-19, cette deuxième vague qui nous rend fous

En juillet dernier, Emmanuel Macron affirmait que « L'État – et le contribuable français – n'a pas vocation à payer des masques […] pour tout le monde, tout le temps » privilégiant une « politique sociale » à la gratuité pour tous. Le nouveau gouvernement peut-il réellement faire marche arrière ?
Quand nous avions dit, à la fin du confinement, que le masque devait être rendu obligatoire dans les espaces public et gratuit, le ministre de la Santé, Olivier Véran, nous avait expliqué qu'il ne servait à rien de mettre le masque dans l'espace public ou à l'extérieur. Le ministre s'est dédit deux mois plus tard. Oui, je pense que le gouvernement peut et doit revenir sur cette phrase du président de la République. Si on va au bout de cette logique, le masque est un outil essentiel de la prévention et de la lutte contre le virus. Est-ce que ce n'est pas à la solidarité nationale de prendre en charge les frais de santé des Français ? Personne aujourd'hui, dans ce pays, ne va dire qu'il faut revenir sur la sécurité sociale et la gratuité des soins. Les masques, c'est la même chose ! Cela revient beaucoup moins cher de payer des masques que de payer des mois et des mois de réanimation pour quelqu'un qui va être victime du Covid. Il faut se rappeler que la prévention coûte beaucoup moins cher que les soins. Le port du masque et sa gratuité coûtent beaucoup moins cher que toutes les conséquences du non-port du masque.
Cette politique de santé que vous appelez de vos vœux a aussi un coût pour les finances publiques. Votre projet de loi pour la gratuité des masques propose d'ailleurs la création d'une « taxe additionnelle » au Code général des impôts. Encore une taxe !

Premièrement, la réalité, c'est que les dispositifs pour fournir des masques aux personnes qui en ont besoin, faute de moyens, ne fonctionnent pas. Deuxièmement, 300 euros pour une famille, c'est énorme. Cela concerne des millions et des millions de ménages en France, pas uniquement les foyers au RSA. Le volume des Français dans le besoin est considérable. Nous devons prendre en charge collectivement la lutte contre le Covid-19. Si on ne prend que la question budgétaire, vous rendez-vous compte de ce que représentent 10 points de PIB en moins en termes de milliards perdus en comparaison de quelques centaines de millions consacrés à la gratuité des masques ? Il ne faut pas regarder à la dépense immédiate, mais à ce que cela va induire pour la suite. S'il y a une deuxième vague et l'obligation d'un nouveau confinement, est-ce parce que nous n'aurions pas réussi à mettre en place la gratuité ? Qu'est ce qui va coûter plus cher, la gratuité des masques ou un second confinement ?
Le port du masque est aussi un geste citoyen. Vous êtes député de Seine-Saint-Denis, l'un des territoires les plus touchés par le virus. La gratuité pour tous aura-t-elle une incidence sur le bon respect des gestes sanitaires ?
En Seine-Saint-Denis, le confinement a fait exploser le taux de pauvreté. Les gens, aujourd'hui, ont de la difficulté à nourrir leur famille et leurs enfants. Avec le coût supplémentaire du masque, on va leur demander de choisir entre se protéger ou nourrir leurs enfants. C'est un choix impossible pour des parents et ce que nous dénonçons. Non pas parce que ce serait de mauvais citoyens, mais parce qu'ils n'ont tout simplement pas les moyens d'en acheter.

Paris : les débuts difficiles du masque obligatoire dans la rue
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C'est de la prose journalistique et médiatique dont on nous soûle depuis le début de cette pandémie de la part de notre gouvernement totalement dépassé et aussi de nos scientifiques ou spécialistes épidémiologistes qui pérorent un peu moins, car ils n'ont plus rien à dire, mais qui n'avancent pas !

Les problèmes de gros sous qui sont la plaie de nos sociétés libres évoluées démocratiques et l’argent roi, la santé devrait ne pas avoir de prix et être une priorité avant tout, car de multiples laboratoires privés s'engraissent en recherchant des médicaments et des vaccins tout azimut, sans compter ceux qui claironnent en avoir trouvé, alors que ce n'est pas pour toute suite et pas prouvé !

Que l’on cesse de faire de la comptabilité de petits boutiquiers les masques qui coûtent peu, par rapport à un confinement qui bloque le pays et qui a mis à l’arrêt celui-ci en 2 mois seulement et ce n’est pas terminé et mis en déclin notre économie !

Nos gouvernements de tous bords ont jeté depuis 30 ans l’argent par les fenêtres parce que mal utilisée, la cour des comptes l’a souligné maintes fois, ces mesures sanitaires dites barrières, lavage de main, port de masques, distanciations, le tout mal respecté par certaines catégories de français qui n’y croient pas, car trop de discours ou matraquage médiatique qui vont dans tous les sens !

Donc en France début du confinement 17/3 fin 11/5/2020 peut être trop tôt !? Résultat 27 juil. 2020 :
La France totalise près de 30 200 morts et une économie aussi malade (bilan pas exhaustif !)

Jdeclef 13/08/2020 11h12LP

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