mardi 11 août 2020

Cette ONG qui officiait dans cette région instable infestée de djihadistes de :


Français tués au Niger : ce que l'on sait 

L'ONG Acted va porter plainte à Paris après l'assassinat de sept de ses employés. Une enquête a été ouverte par le Parquet national antiterroriste.

Au lendemain de l'attaque au Niger qui a fait huit morts, l'ONG Acted a annoncé que les victimes étaient quatre hommes et quatre femmes, âgés de 25 à 50 ans. Sept comptaient parmi ses employées et la huitième était un guide touristique nigérien. Une plainte sera déposée dans les prochains jours à Paris pour tenter de faire la lumière sur le drame qui s'est produit dimanche 9 août. On va « déposer une plainte pénale pour que soit éclairci ce qui s'est passé, pour que les familles sachent ce qui s'est passé précisément, si c'est une attaque d'opportunité, si c'était planifié, si c'est quelque chose qui risque d'arriver de nouveau », a fait savoir Me Joseph Breham, lors d'une conférence de presse lundi.
L'association a par ailleurs jugé « déplorable » le fait que, selon elle, la communauté internationale ne fasse rien pour garantir la sécurité des humanitaires. « La communauté internationale (doit réaliser) la contradiction qu'il y a entre nous demander de soutenir ces populations qui vivent de façon dramatique et nous laisser seuls confrontés à une violence où nous sommes devenus les cibles les plus faciles », a déclaré le cofondateur d'Acted, Frédéric Roussel, lors d'une conférence de presse.
Les deux Nigériens et six Français ont été tués dimanche par des hommes armés arrivés à moto dans la zone de Kouré (sud-ouest du Niger) lors d'une excursion touristique. « Il y a huit morts : deux Nigériens, dont un guide [touristique] et un chauffeur, les six autres sont des Français », a annoncé à l'Agence France-Presse le gouverneur de Tillabéri, Tidjani Ibrahim Katiella, en milieu d'après-midi. Paris a confirmé que des Français avaient péri, sans en donner le nombre. Les forces armées nigériennes étaient lundi à la recherche des auteurs de l'attaque. Les autorités nigériennes ont décidé « l'élargissement de l'état d'urgence » à la localité de Kouré. L'état d'urgence accorde des pouvoirs supplémentaires aux forces de sécurité, dont celui « d'ordonner des perquisitions à domicile de jour et de nuit », selon les autorités nigériennes.Des agents de la police scientifique nigérienne ont procédé à des prélèvements, selon un correspondant de l'Agence France-Presse sur place. Les corps des victimes ont été transférés dimanche soir à Niamey. 

Une enquête ouverte Le Parquet national antiterroriste (Pnat) a annoncé lundi avoir ouvert une enquête pour « assassinats en relation avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste ». L'enquête « a été confiée à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), en co-saisine avec la sous-direction antiterroriste (Sdat) », a précisé le Pnat dans son communiqué, sans confirmer le nombre des victimes françaises.
« Parmi les huit personnes tuées au Niger, plusieurs sont des Français, salariés d'Acted », a indiqué, de son côté, à l'Agence France-Presse Joseph Breham, avocat de l'ONG. L'armée française a apporté un appui aux troupes nigériennes après cette attaque, a annoncé l'état-major des armées dans la capitale française. Emmanuel Macron a dénoncé, dimanche soir, « l'attaque meurtrière qui a lâchement frappé un groupe de travailleurs humanitaires » et affirmé que « tous les moyens » seront mis en œuvre pour « élucider » les circonstances de cet « attentat », selon un communiqué de la présidence française.

Emmanuel Macron « condamne l'attaque terroriste »

Le chef de l'État, qui s'est entretenu avec son homologue nigérien Mahamadou Issoufou, a ajouté que « leur détermination à poursuivre la lutte en commun contre les groupes terroristes au Sahel » demeurait « intacte ». « Je condamne l'attaque terroriste, lâche et barbare perpétrée ce dimanche dans la paisible localité de Kouré », a tweeté, pour sa part, le président Issoufou, qui a adressé ses condoléances « aux familles des victimes nigériennes et françaises » ainsi qu'« au président Macron dont l'engagement à nos côtés dans la lutte contre le terrorisme est sans faille ».
Mais où va la France au Sahel ?
Le président du Mali, un pays frontalier du Niger, Ibrahim Boubacar Keïta, a réagi à l'attaque perpétrée, « condamnant énergiquement cet acte barbare […] récurrent dans notre espace sahélien où continuent de sévir l'extrémisme violent et l'économie criminelle, malgré la guerre sans merci livrée par les armées nationales, la force conjointe du G5 Sahel et la force [française] Barkhane ».

« L'attaque a eu lieu vers 11 h 30 »

Selon le ministère nigérien de l'Intérieur, « une enquête et des opérations de ratissage, en collaboration avec nos partenaires [français, NDLR], sont en cours en vue de dénicher les auteurs de ces actes ignobles et de renforcer la sécurité dans la zone ». L'armée nigérienne a quadrillé la zone du crime, une vaste région boisée, survolée par des avions de chasse français. La zone de Kouré abrite les derniers troupeaux de girafes d'Afrique de l'Ouest.
« L'attaque a eu lieu vers 11 h 30 [10 h 30 GMT] à 6 kilomètres à l'est de la localité de Kouré », qui se trouve à une heure en voiture de Niamey sur la route nationale numéro 1, a expliqué à l'Agence France-Presse une source proche des services de l'environnement.Les huit victimes – sept membres d'Acted et un guide nigérien – ont été prises pour cible vers 11 h 30 dans la zone de Kouré, à 60 km au sud-est de Niamey, lors d'une excursion touristique, a confirmé Frédéric Roussel, rappelant qu'il s'agissait de la seule zone « jaune » (où les déplacements sont possibles avec une « vigilance renforcée », NDLR) du pays, en proie à des attaques menées par des groupes djihadistes. Parmi les victimes affiliées à Acted, six étaient des employés et la septième était un volontaire international basé à Niamey. « C'était la première fois qu'il en sortait, pour son malheur », a précisé M. Roussel.

« On a trouvé un chargeur vidé de ses cartouches »

« La plupart des victimes ont été abattues par balle, et une femme qui a réussi à s'enfuir a été rattrapée et égorgée. Sur place, on a trouvé un chargeur vidé de ses cartouches », a ajouté une source à l'Agence France-Presse. « On ne connaît pas l'identité des assaillants, mais ils sont venus à moto à travers la brousse et ont attendu l'arrivée des touristes. Le véhicule emprunté par les touristes appartient à l'ONG Acted. » Cette source a décrit à l'Agence France-Presse les corps gisant, côte à côte, près d'un véhicule 4 x 4 à moitié incendié et aux portières ouvertes. Des traces de balle étaient visibles sur la vitre arrière du véhicule. L'un des corps était carbonisé. D'autres présentaient des blessures mortelles à la tête.
« Nous sommes en train de gérer la situation, on donnera plus d'informations après », a déclaré le gouverneur local, qui n'a pas fourni de détails sur les circonstances du drame ni sur l'identité des assaillants. Il s'agit de la première attaque ayant visé des Occidentaux dans cette zone depuis qu'elle est devenue une attraction touristique il y a une vingtaine d'années, quand un petit troupeau de girafes peralta, une espèce qui a disparu du reste de la planète, fuyant braconniers et prédateurs, y avait trouvé un havre de paix.
Peer de Jong : « La France doit rester au Sahel »

Une zone « pas du tout considérée comme dangereuse »

« Kouré est à 60 kilomètres de Niamey, une heure de route. On va tous à Kouré en sortie le week-end parce que c'est très facile d'accès. […] Tout le monde y va, même les ambassadeurs, les diplomates, les professeurs, tout le monde ! Ce n'est pas du tout considéré comme dangereux comme zone. Il y a des ONG de protection des girafes qui travaillent là-bas », a expliqué à l'Agence France-Presse un humanitaire occidental à Niamey.
La région de Tillabéri est une vaste zone instable. Elle est située dans la zone de « trois frontières » entre Niger, Burkina Faso et Mali, devenue un repaire des djihadistes sahéliens, dont l'État islamique au Grand Sahara (EIGS). La circulation des motos est interdite de jour et de nuit depuis janvier pour tenter d'empêcher les déplacements de djihadistes.
Le 8 janvier 2011, deux jeunes Français, Antoine de Léocour et Vincent Delory, enlevés la veille en plein centre de la capitale nigérienne Niamey, ont été tués en territoire malien au cours d'une intervention militaire franco-nigérienne destinée à les secourir. Selon les expertises des corps révélées en février 2012, Vincent Delory est mort brûlé dans l'incendie du véhicule qui le transportait, tandis qu'Antoine de Léocour a été exécuté par ses ravisseurs.


Différents groupes terroristes contre lesquels l'armée française lutte pour essayer de sécuriser ces régions sahéliennes immenses !

Alors imprudence ou irresponsabilité ?!

L'association a par ailleurs jugé « déplorable » le fait que, selon elle, la communauté internationale ne fasse rien pour garantir la sécurité des humanitaires. A déclaré le cofondateur d'Acted, Frédéric Roussel, lors d'une conférence de presse.

 Là, il devrait faire peut-être profil bas ?!

Alors que l'Afrique et cette région du Sahel est instable et pas vraiment sécurisée : Cette ONG ne trouve rien de mieux qu’emmener en excursion des touristes pour voir des girafes ?!

Il s'agissait de la seule zone « jaune » (où les déplacements sont possibles avec une « vigilance renforcée », NDLR) du pays, en proie à des attaques menées par des groupes djihadistes. Parmi les victimes affiliées à Acted, six étaient des employés et la septième était un volontaire international basé à Niamey.

Soi-disant Une zone pas du tout considérée comme dangereuse » !?
« Kouré est à 60 kilomètres de Niamey, une heure de route. On va tous à Kouré en sortie le week-end parce que c'est très facile d'accès. […] Tout le monde y va ?!

J’ai voyagé dans beaucoup de pays africains, nord, ouest, est, sud etc.:
Une anecdote : au KENYA j’étais en excursion avec un pisteur professionnel personnel vers la rivière de MASAÏ MARA pour voir des hippopotames et me suis trouvé nez à nez devant un homme avec une kalachnikov en main qui m’a dit qu’il était là pour nous protéger, sortant de nulle part, car la région n’était pas sûre à cause de rebelles contre le pouvoir kenyan en place, c’était en 2006 ou pourtant les réserves au KENYA sont très protégées !?

C’est fort malheureux pour les victimes innocentes et leurs familles qui ont subi cet acte de terrorisme anti occidental qui aide cette Afrique instable !

Jdeclef 11/08/2020 12h14 LP

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