jeudi 30 juin 2022

C'est l'hôpital qui se fout de la charité de la part de POUTINE ?! Si les pays occidentaux US ne prennent pas le taureau par les cornes cela finira mal !?

 

Vladimir Poutine dénonce les « ambitions impériales » de l’Otan

Le président russe a fustigé « l’hégémonie » de l’Alliance atlantique sur Kiev. Par ailleurs, le dirigeant s’est exprimé sur la Finlande et la Suède.

CE DIRIGEANT DEJANTE CONTINUE A MENACER DEPUIS SON AGRESSION DELIBEREE DE L’UKRAINE ET LA COMMUNAUTE OCCIDENTALE PALABRE NE FAISANT RIEN D’EFFICACE POUR LE STOPPER ?!

Le président russe Vladimir Poutine a dénoncé mercredi 29 juin les « ambitions impériales » de l'Otan qui cherche selon lui à affirmer son « hégémonie » via le conflit ukrainien. « L'appel à l'Ukraine à poursuivre les combats et à refuser les négociations ne fait que confirmer notre hypothèse que l'Ukraine et le bien du peuple ukrainien, ce n'est pas l'objectif de l'Occident et de l'Otan, mais un moyen de défendre leurs propres intérêts », a affirmé le chef du Kremlin, lors d'une conférence de presse à Achkhabad, la capitale turkmène. « Les pays leaders de l'Otan souhaitent […] affirmer leur hégémonie, leurs ambitions impériales », a-t-il accusé.

L'Alliance atlantique et, « avant tout, les États-Unis avaient besoin depuis longtemps d'avoir un ennemi extérieur autour duquel ils pourraient réunir leurs alliés », selon Vladimir Poutine. « L'Iran n'était pas bon pour cela », a-t-il estimé. « Nous leur avons donné cette chance, la chance de réunir tout le monde autour d'eux », a ironisé le président russe.

Suède et Finlande dans l'Otan : « La Baltique devient un lac allié »

Moscou ne voit « pas de problème » à l'adhésion de la Finlande et la Suède à l'Otan

Par ailleurs, la Russie ne voit « pas de problème » dans une éventuelle adhésion de la Finlande et de la Suède à l'Otan, a-t-il assuré. « Nous n'avons pas de problèmes avec la Suède et la Finlande, tels qu'on a avec l'Ukraine », a déclaré Vladimir Poutine, lors de cette même conférence de presse. « Nous n'avons pas de différends territoriaux […], il n'y a rien qui pourrait nous déranger du point de vue de l'adhésion de la Suède et de la Finlande à l'Otan », a assuré le maître du Kremlin. « Si la Finlande et la Suède le souhaitent, qu'elles y adhèrent. C'est leur affaire, elles peuvent adhérer où elles veulent », a-t-il souligné.

Mais « en cas de déploiement de contingents militaires et d'infrastructures militaires là-bas, nous serons obligés de répondre de manière symétrique et de créer les mêmes menaces pour les territoires d'où émanent les menaces pour nous », a averti Vladimir Poutine. Le processus d'adhésion de la Suède et de la Finlande, qui ont décidé de rejoindre l'Alliance en réaction à l'offensive russe en Ukraine en cours depuis le 24 février, a été officiellement lancé mercredi lors du sommet de l'Otan à Madrid. La Russie a jusqu'ici dénoncé les aspirations des deux pays nordiques, y voyant notamment un « facteur déstabilisateur » pour les affaires et la sécurité internationales.

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L'OTAN est une organisation de défense de pays libres qui ont besoin d'être protégés !

L'agresseur étant le maitre du KREMLIN qui veut justement récupérer l'empire Russe perdu lors de cette guerre froide qu'il veut raviver car déclenchée pour protéger l’occident contre l'ex URSS soviétique qui avait été dissoute en 1989 par la chute du mur de BERLIN et la réunification des deux Allemagnes RFA/RDA issue de la dernière guerre mondiale par la défaite nazie !

Cet individu est dangereux et menteur ne croyant que la force il serait tant que la communauté européenne occidentale et US voire mondiale le stoppe et le remette au pas radicalement avant qu’il ne disjoncte vraiment car les sanctions économiques ou verbales sont sans effet et donc la paix du monde déjà fragile est menacée ouvertement par ce malade qui devrait être enfermé dans un établissement psychiatrique !?

Car le peuple russe n’a semble-t-il pas assez souffert du tsarisme, stalinisme et des soviétiques qui les ont asservis et déportés dans des goulags ou tués dans des camps au fin fond de leur Sibérie de cette immense RUSSIE !

C’est difficilement inconcevable et incompréhensible dans nos sociétés dites libres démocratiques modernes au XXI eme siècle donneuses de leçons de droits de l’homme mais oubliant les humains qui n’arrivent pas à vivre ensemble si ce n’est que pour s’auto détruire pour se dominer et être les plus forts entre eux depuis la nuit des temps !

Les hommes sont incurables bien plus dangereux que les pandémies virales car il n’y a pas de vaccins pour guérir la bêtise humaine !

Jdeclef 302/06/2022 13h12


mercredi 29 juin 2022

De toute façon si l'Europe occidentale veut se protéger de POUTINE et de ses menaces continuelles car l'union fait la force ! Agir est mieux que de pérorer !

 

L’Otan compte « inviter » la Suède et la Finlande à la rejoindre

Après le lever du veto de la Turquie, l’Alliance atlantique devrait bientôt s’élargir avec l’arrivée de ces deux nouveaux pays adhérents.

( C’EST FAIT ET TANT MIEUX !)

Réunis en sommet à Madrid, les pays de l'Otan vont « inviter » officiellement mercredi la Suède et la Finlande à rejoindre l'Alliance après la levée mardi soir du veto turc à leur adhésion, a annoncé le secrétaire général de l'Otan devant la presse. « Je suis ravi d'annoncer que nous avons un accord qui ouvre la voie à l'entrée de la Finlande et de la Suède dans l'Otan » et qui répond « aux inquiétudes de la Turquie sur les exportations d'armes et sur la lutte contre le terrorisme », a ajouté Jens Stoltenberg.

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a obtenu « la pleine coopération » de la Finlande et de la Suède contre les combattants kurdes du PKK et leurs alliés, a annoncé la présidence turque mardi soir dans un communiqué. Ainsi, la Turquie a donné son accord à l'entrée dans l'Otan de ces deux pays nordiques au terme de plus de trois heures de discussions mardi à Madrid, en marge du sommet de l'Alliance atlantique.

La Turquie n'a pas fait « de demande particulière de concessions aux Américains » pour lever son opposition à l'entrée de la Finlande et de la Suède dans l'Otan, a assuré mardi un haut responsable de la Maison-Blanche. Les États-Unis n'ont « rien offert » à Ankara, a-t-il insisté lors d'un entretien avec des journalistes. L'accord conclu à Madrid entre la Turquie, la Finlande et la Suède sur l'élargissement de l'alliance militaire va donner « un élan puissant » à l'unité occidentale, a estimé ce haut responsable américain, qui n'a pas souhaité être identifié.

L'adhésion de la Finlande et de la Suède à l'Otan va rendre l'Alliance « plus forte et plus sûre », a réagi mardi soir le Premier ministre britannique, Boris Johnson. C'est « une nouvelle fantastique alors que nous commençons notre sommet de l'Otan », a-t-il dit sur Twitter.

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Et donc s’allier pour se défendre s’il y a lieu !

Car semble-t-il ce dictateur déséquilibré à tendance paranoïaque craint cet OTAN US son ennemi héréditaire et malgré les forces nucléaires de dissuasion de la FRANCE et de l'ANGLETERRE c’est insuffisant pour stopper la puissance nucléaire russe donc plus il y aura d'adhérents à cette organisation de défense atlantique celà fera peut-être réfléchir Poutine !

En plus avec une recrudescence de vague Covid avec des variants plus contagieux dont notre gouvernement en gestation qui comme l’ex ministre VERAN ex ministre de la santé avait fait preuve d’optimisme habituel trop rapide et dont on commence à reparler de ports de masques dans les transports en commun recommandé par le nouvelle ministre de la santé et la 1ere ministre BORDE et vaccination des plus faibles et plus de 60 ans !

Car ce monde politique français malade de ses mauvaises politiques politiciennes et nos dirigeants trop occupés à rechercher une majorité pour pouvoir essayer de gouverner le pays !

Ce début de quinquennat avec toutes ses reformes en standby est chaotique et incertain et ce sont encore les Français qui vont en payer les conséquences comme l’inflation qui grimpe comme la température de cette saison estivale !

Avec notre dirigeant réélu qui continue comme d’habitude à tergiverser cherchant une hypothétique solution, pauvre France et Français !

Jdeclef 29/06/2022 17h43 LP


Ce qu'elles veulent faire de leurs corps dont elles doivent en être seules propriétaires par leurs sexes ou croyances religieuses, mystiques ou autres ! Rien d'autres !?

 

Droit à l’avortement dans la Constitution : « une agitation démagogique et inutile »

ENTRETIEN. Une proposition de loi vise à inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution française. Une hérésie, selon l’avocat François-Henri Briard.

IL FAUT ARRETER DE SUIVRE LES USA EN TOUT  NOUS SOMMES ENCORE DANS UN PAYS LIBRE ?!

D'Élisabeth Badinter à Emmanuel Macron en passant par Barack Obama, les réactions d'indignation se multiplient depuis l'annonce de la décision rendue par la Cour suprême américaine le 24 juin 2022 (Dobbs vs Jackson Women's Health Organization) sur le droit à l'avortement. Cet arrêt de 213 pages, adopté à une majorité de 6 voix contre 3, renverse la jurisprudence Roe vs Wade de 1973 qui garantissait aux femmes un droit « constitutionnel » de pratiquer une IVG (interruption volontaire de grossesse) dans l'ensemble du pays.

Les juges de cette cour désormais très conservatrice estiment que le droit à l'avortement n'est pas, historiquement, et même implicitement, garanti par la Constitution, et que, depuis 1973, aucune loi fédérale n'est venue encadrer cette question. Le pouvoir de réglementer ou d'interdire l'avortement revient par conséquent au peuple et à ses représentants élus.

Plusieurs États ont déjà pris acte de la décision et sorti des tiroirs des textes prêts à l'emploi. Le procureur général du Missouri a immédiatement annoncé que son État devenait le « premier » à interdire l'avortement. L'Arkansas, l'Oklahoma et d'autres suivent, avec des lois à géométrie variable. Dans le monde, 24 États interdisent totalement l'avortement, tandis que d'autres restreignent son accès, incitant les femmes à recourir à des avortements clandestins. « 47 000 femmes meurent des suites d'un avortement clandestin, soit une femme toutes les neuf minutes », s'alarme le Haut Conseil à l'Égalité entre les hommes et les femmes (HCE). Reste que l'accès à l'avortement a connu ces 25 dernières années des avancées significatives. Selon le Center for Reproductive Rights, une cinquantaine de pays ont libéralisé leurs lois sur l'IVG, dont la Colombie ou la Thaïlande.

Droit à l'avortement : « Le processus de sécession est dans la décision »

La décision Dobbs soulève néanmoins des inquiétudes au-delà des frontières américaines : quelles pourraient être ses répercussions sur les droits et les libertés en Europe ? Faut-il graver dans le marbre de la Constitution française le droit à l'avortement ? Jusqu'où le juge et le législateur doivent-ils s'impliquer dans cette question aux dimensions éthique, morale et juridique ? Les réponses de François-Henri Briard, avocat au Conseil d'État et à la Cour de cassation, président de l'Institut Vergennes (fondé en 1993 avec Antonin Scalia, ancien juge à la Cour suprême américaine), membre de la Société historique de la Cour suprême des États-Unis.

Le Point : La décision Dobbs du 24 juin, qui émane d'un panel de juges réputés très conservateurs (dont trois ont été nommés par Donald Trump), est-elle selon vous plus « politique » que juridique ?

François-Henri Briard : Je fréquente cette juridiction depuis plus de trente ans ; j'en connais bien plusieurs membres, en particulier Stephen Breyer depuis 1993, John Roberts depuis 1997 (il était alors avocat) et Samuel Alito, auteur de la décision Dobbs, depuis 2005, année de sa nomination. J'ai suivi de nombreuses affaires sur place et j'ai eu de très nombreuses rencontres avec ces juges, au fil de 130 voyages. J'ai aussi beaucoup écrit sur la Cour et ses pratiques. Permettez-moi donc de vous dire avec fermeté et certitude : cette juridiction n'est pas politique et la décision Dobbs n'est pas une décision politique. Elle possède au contraire une architecture juridique solide et un contenu très dense, qui n'ont strictement rien à voir avec des considérations partisanes. La décision Roe vs Wade de 1973 était de ce point de vue moins structurée juridiquement. Elle procédait d'une sorte de « bricolage » autour du 14e amendement (sur les libertés personnelles et l'égalité de traitement) et, depuis l'origine, beaucoup doutaient de sa crédibilité intellectuelle. Les membres de la Cour suprême sont des juristes professionnels, et ils récusent tous cette vision simpliste entre prétendus conservateurs et présumés libéraux. Ils ne sont séparés que par des divergences sur les méthodes d'interprétation de la Constitution fédérale, les uns étant partisans d'une approche « vivante », les autres étant plus « originalistes ». Je vous renvoie sur ce point au dernier livre de Stephen Breyer qui partage ce point de vue.

Certains évoquent l'influence des chrétiens évangéliques blancs…

L'influence des Blancs évangéliques ? Je n'en vois pas la moindre trace. Vous savez, quand on commence à expliquer une décision de justice par ce genre de considérations, c'est le signe que l'on ne comprend rien à l'autorité de la chose jugée : « Ce jugement est mauvais ! Pourquoi ? Il est rendu par des conservateurs, ou par des marxistes, ou par des Noirs, ou par des Blancs... » Tout ceci relève du fantasme et de la polémique. Je rappelle à ce sujet que l'un des plus fervents soutiens de la décision Dobbs parmi les neuf membres de la Cour fut le juge Clarence Thomas, qui est noir et catholique… Balayons déjà devant notre porte en cessant de nommer au Conseil constitutionnel d'anciens politiques recyclés, parfois sans aucune formation juridique, et nous en reparlerons.

La décision Dobbs de 2022, c’est le retour à la démocratie

D'autres fustigent le « gouvernement des juges »…

Oser soutenir que cette décision manifeste le gouvernement des juges est une vaste plaisanterie : cette décision est au contraire le renoncement des juges et leur soumission à la volonté populaire ! La décision de Roe vs Wade, qui a créé de toutes pièces un droit inexistant dans la Constitution fédérale, oui c'était du gouvernement des juges. Mais la décision Dobbs de 2022, c'est le retour à la démocratie ; le peuple décidera, comme il l'a fait aux États-Unis pendant 185 ans. Si demain la Californie décide de libéraliser encore plus sa loi en permettant l'avortement jusqu'à la 36e semaine, elle sera libre de le faire. Le peuple aura décidé. N'oubliez pas que les États-Unis sont une nation fédérale régie par le principe de subsidiarité ; les compétences du gouvernement fédéral sont dites d'attribution, c'est-à-dire limitées.

Pour quelle raison le législateur fédéral n'a-t-il jamais fait voter une loi interdisant ou encadrant l'avortement depuis 50 ans ?

Dès lors que la Cour avait inventé ce principe constitutionnel du droit à l'avortement, aucun gouvernement fédéral non plus qu'aucun parlementaire n'a jamais fait aboutir un texte. Il y a eu des tentatives, notamment en 2021 avec un projet de loi sur l'avortement (HR 3 755), mais celui-ci n'a pas été adopté. La question revient bien sûr aujourd'hui sur le devant de la scène. Mais si une telle loi était votée, elle serait bien sûr déférée à la Cour suprême, qui pourrait alors faire prévaloir l'incompétence du législateur fédéral, la compétence des États fédérés et la solution Dobbs.

Les trois magistrats progressistes de la Cour suprême, qui se sont dissociés de la majorité, ont alerté sur le fait qu'une telle décision pourrait mettre en danger d'autres droits à la vie privée, comme la contraception et les mariages homosexuels. Une inquiétude justifiée selon vous ?

Je ne le pense pas. Le juge Samuel Alito l'explique d'ailleurs très bien dans la décision Dobbs. Celle-ci, encore une fois, ne statue ni sur le droit de l'embryon à naître, ni sur les droits de la femme, ni sur l'avortement lui-même, qu'elle qualifie de question essentiellement morale. La Cour dit simplement : cette question n'est pas régie par la Constitution de 1787, ni expressément ni implicitement ; c'est au peuple qu'il appartient d'en décider, et non à des juges non élus qui sont guidés par des préférences personnelles. Ce raisonnement n'a aucune incidence sur l'application qui est faite par ailleurs du 14e amendement en matière de liberté personnelle. Pour mémoire, c'est en 2015, dans une décision Obergefell, que la Cour présidée par John Roberts (qui a aussi présidé à la décision Dobbs) a protégé le mariage entre personnes du même sexe. Il n'est pas question de revenir sur cette solution.

En France, le Haut Conseil à l'égalité entre les hommes et les femmes (HCE) qualifie cette décision de « recul historique » pour les droits des femmes. Il rappelle que 26 États américains disposent d'une législation hostile à l'IVG et qu'ils sont désormais en mesure de « condamner les Américaines à ne plus disposer librement de leur corps ». Une conséquence inéluctable selon vous ?

Je suis stupéfait par l'arrogance française, qui voudrait donner des leçons au monde entier. On entend des voix s'élever qui n'ont pas la moindre connaissance de ce pays et qui n'ont jamais mis les pieds à la Cour suprême. Quelle compétence a donc ce comité Théodule français pour se prononcer sur une décision de la juridiction suprême américaine ? Imaginez-vous un comité américain mettant en cause une décision du Conseil constitutionnel français sous le prétexte qu'il serait composé d'affreux gauchistes ?

Les États-Unis d'Amérique sont une nation souveraine depuis plus de deux siècles. Nous les avons d'ailleurs beaucoup aidés à y parvenir. Ce pays a réussi à bâtir dès 1787 ce que nous n'avons pas encore été capables de construire : un pouvoir judiciaire. Ce pouvoir est lui aussi souverain et nous n'avons, nous Français, strictement rien à dire à ce sujet, ni critique ni approbation. Quant au pouvoir des États fédérés de légiférer, n'oubliez pas que ce pouvoir est celui du peuple. Tout le sens de la décision Dobbs est précisément de rendre au peuple américain ce qui lui appartient : le pouvoir de légiférer sur une question majeure de la vie sociale.

Nous possédons en France tous les instruments juridiques nécessaires pour protéger les droits de la femme

Le HCE s'alarme par ailleurs des « répercutions mondiales » de la décision qui « envoie un signal dangereux aux partisans des mouvements anti-IVG ». Pour, dit-il, « se prémunir de toute tentative d'entrave des droits des femmes », il appelle à « inscrire le droit à l'avortement dans notre Constitution française, pour le reconnaître comme un droit fondamental et humain », mais aussi, dans la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne, comme l'a proposé Emmanuel Macron le 19 juin devant les eurodéputés. Qu'est-ce que cela vous inspire ?

J'y suis personnellement très hostile. Ce serait une inversion complète des valeurs qui fondent notre civilisation. Tous les textes internationaux de protection de la personne, absolument tous, protègent la vie, et non le droit de donner la mort. Il me paraît impossible d'écrire dans une déclaration de droits et libertés le droit de porter atteinte à une vie humaine. Demandez aux survivants de la Shoah ce qu'ils pensent de ce projet et souvenez-vous des lignes de Simon Grunwald, Sans droit à la vie… L'article 2 de la Convention européenne des droits de l'homme le dit parfaitement : « Sans droit à la vie, il n'est pas possible de jouir des autres droits de l'homme. » Nous possédons par ailleurs en France tous les instruments juridiques nécessaires pour protéger les droits de la femme. Cette agitation est démagogique et inutile.

Vous êtes un spécialiste des libertés auxquelles vous avez consacré un livre, Le virus de la liberté. Partagez-vous ce commentaire d'Élisabeth Badinter : « En France, c'est bien la laïcité qui nous protège de tout ça. Dieu ne légifère pas. Les êtres humains sont ceux qui décident de leur sort. »

J'ai beaucoup de respect pour Robert et Élisabeth Badinter, qui sont deux grandes figures de la vie intellectuelle française. Et Madame Badinter est à juste titre attachée à la neutralité des pouvoirs publics en matière de religion, ainsi qu'à la neutralité de l'espace public ; elle a eu un rôle remarquable au moment du débat parlementaire sur la loi relative à la dissimulation du visage dans l'espace public. Mais s'il est vrai que les États-Unis sont un pays traditionnellement religieux, je tiens à rappeler qu'ils partagent néanmoins cette vision que nous avons de la séparation des Églises et de l'État, qui est d'ailleurs protégée sur le plan constitutionnel. En tout état de cause, la décision Dobbs n'a strictement rien à voir avec la religion, comme la décision Roe vs Wade de 1973 n'avait rien à voir avec l'athéisme.

Cette problématique de l'avortement illustre-t-elle selon vous le conflit entre les droits fondamentaux que sont notamment le droit à la vie et le droit de disposer de son corps ?

La question de l'interruption volontaire de grossesse a pendant longtemps été appréhendée dans le monde par la loi pénale, parce qu'on considérait que cet acte qui porte atteinte à une vie humaine en gestation est contraire à l'ordre public. Et elle l'est encore dans quelques pays. Mais elle l'est de moins en moins dans les pays civilisés, au profit de ses dimensions morale, philosophique et de santé publique. La loi doit à mon sens intervenir le moins possible dans ce domaine. Il est en réalité essentiel de protéger l'enfant à naître et sa mère ; les familles, les conseillers spirituels et les médecins ont dans ce domaine une mission majeure, pas les juges.

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C'est une liberté fondamentale qu'une de leurs éminentes consœurs , Mme WEIL qui s'est battue pour elles, a permis d'autoriser sans contraintes et donc a été voté par les élus de cette époque dans notre pays !

Ce n'est pas parce qu'un grand pays donneurs de leçons les USA qu'on dit le plus libre du monde, mais qui en fait ne l'est pas tant que çà, car rétrograde décrète son interdiction pour semble-t-il des consonances religieuses d'un autre âge !

Car les femmes dans bien des pays et là on en a un exemple flagrant avec les USA ne sont pas libres ni égales aux autres américains par ce machisme d'un autre âge et souvent à la merci des hommes qui en plus les martyrisent comme dans certains pays !

Même chez nous dans cette France des bienpensants et ses droits de l'homme qui oublie les femmes !

Donc s'il faut inscrire ce droit dans notre constitution pour protéger ce droit primordial des femmes à l'avortement il faut le faire ce sera un honneur pour la France !

Et surtout ne pas mettre en parallèle les religions quelles qu'elles soient car le mysticisme religieux tue bien plus d'humains femmes hommes sous prétextes de croyances rétrogrades d'un autre âge moyenâgeux en avilissant les femmes et les plus faibles !

Nous sommes soi-disant au XXIe siècle dit (des « nouvelles » lumières) alors ne retombons pas dans l'âge des ténèbres par simple bon sens !?

Ne dégradons pas notre société qui l’est déjà assez comme cela !?

Jdeclef 29/06/2022 13h35 LP


Et alors ! Qui a initié cette soi-disant politique du pire pour Effrayer les Français lambda majoritaires qui subissent celle-ci !? NOS dirigeants passés et présents que nous avons élus en plus !

 

Coignard – Commission des Finances : la politique du pire

CHRONIQUE. Un extrémiste à la tête de la commission des Finances à l’Assemblée ? Le camp présidentiel est-il prêt à en assumer la responsabilité ?

QUI SE SENT MORVEUX CE MOUCHE ET TANT PIS SI CELA SENT MAUVAIS ?!

Le vote aura lieu jeudi matin. Il est lourd de conséquences. Les 72 membres de la commission des Finances à l'Assemblée nationale éliront leur président. Le règlement exige que ce soit un élu issu d'un groupe parlementaire de l'opposition. Jusqu'alors, c'était simple : la majorité absolue ne participait pas au vote, et la présidence revenait au candidat du principal groupe d'opposition. Les LR Gilles Carrez puis Éric Woerth sous les deux dernières mandatures, les socialistes Didier Migaud puis Jérôme Cahuzac sous la présidence de Nicolas Sarkozy.

Mais aujourd'hui, ce sont le RN et LFI qui se disputent le poste, de la première importance puisqu'il permet non seulement d'effectuer des contrôles sur pièces et sur place dans tous les ministères, mais d'obtenir des informations fiscales confidentielles sur les entreprises comme sur les particuliers. Une déclaration d'Éric Woerth dans Le Figaro, la semaine dernière, a suscité un certain émoi : « Je ne préfère pas un RN à un FI, il ne faut pas me faire dire cela. Je ne suis pas un extrémiste. Je dis simplement que les Insoumis ont visiblement en tête de faire du contrôle fiscal. Ce que je n'ai pas entendu au RN. »

L'hypothèse Louwagie

Ce fatalisme affiché, qui se résume à choisir entre l'extrême gauche et l'extrême droite, semble s'imposer dans la mesure où la Première ministre Élisabeth Borne a assuré que, conformément à l'usage, les élus de la majorité présidentielle ne prendraient pas part au vote. Il est permis de se demander si cette posture est bien raisonnable, et bien responsable.

ILa commission des Finances, le nerf de la guerre

Côté RN, le prétendant, Jean-Philippe Tanguy, a un passé d'apparatchik auprès de Nicolas Dupont-Aignan puis de Marine Le Pen. Côté Nupes, une candidate s'imposait en la personne de la socialiste Valérie Rabault, rapporteure du budget entre 2014 et 2017. Mais elle a été zappée au profit du mélenchoniste Éric Coquerel, déjà membre de la commission des Finances sous la précédente législature. Celui-ci se défend – mollement – de vouloir pratiquer l'inquisition fiscale, mais déclare quand même vouloir « travailler efficacement pour comprendre comment et qui évite l'impôt ».

Pour éviter de devoir choisir entre la peste et le choléra, des personnes de bonne volonté soutiennent la candidature de la députée LR de l'Orne Véronique Louwagie, reconnue pour son sérieux et sa modération. Le calcul est simple : avec 72 votants, personne n'obtiendra la majorité absolue nécessaire aux deux premiers tours. Ensuite, chaque député de la commission devra se déterminer en son âme et conscience, au cours d'un troisième tour qui se joue à la majorité relative. Selon les décomptes disponibles ce matin, les votants se répartissent ainsi : 11 RN, 18 Nupes (dont 10 LFI), 8 LR, 21 Renaissance, 7 MoDem, 4 Horizons, 3 ou 4 autres députés.

Chez LR, « on a perdu les élections mais on n'a pas perdu l'avenir »

C'est donc la majorité présidentielle qui portera, in fine, la responsabilité de l'élection d'un représentant des extrêmes à ce poste hautement stratégique. Et de pratiquer, d'une certaine façon, la politique du pire.

Toutefois, si les députés Renaissance (ex-LREM) choisissent d'obéir à l'exécutif, ceux du MoDem et d'Horizons peuvent ne pas s'y sentir obligés. Cette indépendance les honorerait. Et à ceux qui font valoir que ce n'est pas à la majorité de choisir son opposition, il est possible de rétorquer que ladite majorité n'est pas absolue mais relative, comme l'ont seriné sur tous les tons le RN comme LFI. Cette configuration inédite change la donne. Et ne manquera pas d'agiter les esprits dans les 24 heures qui précèdent ce scrutin.

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Si ce n’est que (le ou les) pouvoirs en place dans cette V eme république obsolète et devenue en plus pseudo monarchique à l’image de l’ancien régime !?

Et ce depuis plus de trente ans et l’après MITTERRAND malgré des quinquennats qui n’ont pas amélioré cette gestion du pays en donnant en plus trop de pouvoirs aux présidents élus qui se sont pris pour des pseudo monarques discoureurs bavards s’écoutant parler gonflé de leurs égos démesurés !

Ce n’est que l’enchaînement logique d’un pays de comptables en manches de lustrine style IXX eme siècle et sa révolution industrielle lointaine perdue qui piochent dans un tiroir-caisse déjà vide et gèrent de l’argent roi virtuel d’une dette pharaonique irremboursable !?

Donc que font nos dirigeants (après leurs prédécesseurs pas meilleurs qu’eux) et surtout nos politiciens dirigeants 1ers ministres et ministres de tous bords c’est de penser à eux pour des postes si lucratifs mêmes pour les simples députés qui briguent des sièges à l’Assemble Nationale sans compter notre SENAT et ses sénateurs repus hors âge comme le cognac qu’ils boivent ou les cigares qu’ils fument en attendant leurs retraites !

Les Français (enfin) se sont peut-être rebiffés par leurs votes protestataires aux élections législatives contre le pouvoir présidentiel qui se moquait trop d’eux !?

Mais cela sent le point de non-retour et va peut-être sonner le glas de cette V eme république française qui ne convient plus aux Français avec cette démocratie kafkaïenne qui veut remplacer les vraies libertés déjà mal encadrées ou tout le monde convoite ce qu’il désire glissant vers une anarchie rampante !?

Jdeclef 29/06/2022 11h29LP


mardi 28 juin 2022

Pitoyable bataille pour ce « perchoir de poulailler » nom prédestiné irrévérencieux surtout pour les femmes, repris par les médias ! Pour notre vieux parlement !

 

Assemblée nationale : la grande bataille pour le perchoir

L’éphémère ministre des Outre-mer, Yaël Braun-Pivet, désignée par la majorité pour briguer le perchoir, est bien placée pour l’obtenir. Mais « rien n’est joué », tempère-t-on.

CHEZ NOS POLITICIENS DEPUTES DE TOUS BORDS ON PREFERE SE NOYER DANS DES SYMBOLES RETROGRADES PLUTÔT QUE DE S’OCCUPER DES FRANÇAIS QUI LES ONT ELUS ?!

C'est le poste-clé du Palais-Bourbon, celui que tous les députés s'arrachent d'ordinaire. Le président de l'Assemblée nationale – quatrième personnage de l'État – ouvre et suspend les séances, convoque et préside le bureau de l'Assemblée, fixe l'ordre du jour, peut saisir le Conseil constitutionnel avant la promulgation des lois, doit être consulté par le président de la République avant de dissoudre, etc. Mais, dans les rangs d'une majorité étriquée, les députés ne se poussent pas du col pour siéger au perchoir – l'illustre siège qui lui est réservé dans l'Hémicycle. « Personne n'a envie de gérer un tel bazar, souffle un élu Ensemble. C'est encore moins tentant quand on sait que la cocotte-minute peut exploser à tout moment… »

Marqués au fer rouge par la défaite de plusieurs piliers historiques de la majorité aux élections législatives – dont le précédent titulaire du poste, Richard Ferrand, et les patrons de groupe Christophe Castaner et Patrick Mignola –, quelques ministres ont hésité à y aller. Ainsi le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, confortablement réélu dans la 10e circonscription du Nord, a-t-il songé à briguer le poste. Avant de se rappeler la condition posée par Emmanuel Macron : en cas de défaite à l'élection, organisée mardi 28 juin à 15 heures, impossible de revenir au sein de l'exécutif. « Ça l'a bien refroidi. Ce principe, légitime, d'exclusion des battus, a traumatisé bon nombre de poids lourds du gouvernement », raconte un proche du locataire de Beauvau.

Assemblée : dans les coulisses des tractations secrètes du gouvernement

Cinq aspirants au prestigieux poste ont répondu à l'appel à candidatures : Barbara Pompili, Roland Lescure, Éric Woerth, Sophie Errante et Joël Giraud. Lescure, président de la commission des Affaires économiques durant la précédente mandature, tenait la corde, officieusement soutenu par l'Élysée. « Il est sur la ligne d'Emmanuel Macron et d'Alexis Kohler. C'est un fidèle parmi les fidèles, bosseur et pugnace », explique un conseiller de l'exécutif. C'était sans compter la candidature « surprise » de la ministre des Outre-mer Yaël Braun-Pivet, dans la soirée du mardi 21 juin.

Elle avait précisément été promue au gouvernement pour éviter qu'elle ne se présente face à Richard Ferrand, comme en 2018. « Macron et Kohler pensaient que Lescure pouvait gagner et ont bien pris soin de ne pas afficher leur soutien car ils sentaient que ça aurait pu être contre-productif. Ils ne connaissent pas très bien Braun-Pivet. Elle est perçue comme indépendante et parfois critique vis-à-vis du chef de l'État », raconte la même source.

Coup de massue

Le lendemain, « YBP » est pourtant désignée candidate d'une courte tête – 105 voix pour l'ex-présidente de la commission des Lois contre 85 pour Roland Lescure. « C'était le coup de massue pour les tenants de la ligne Lescure. Ils tiraient un peu la gueule », confie un élu Renaissance. Le scrutin à bulletin secret devrait favoriser Yaël Braun-Pivet : si au bout de deux tours, la majorité des suffrages exprimés ne s'est pas portée sur un candidat, la majorité relative suffit au troisième tour. Elle serait la première femme élue à la tête de l'Assemblée nationale dans l'histoire de la Ve République. « Elle a un potentiel de voix à nul autre pareil. Je ne vois pas l'accident, assure un habitué des couloirs du Palais-Bourbon. Si elle n'est pas élue dès le premier tour, elle finira par l'être. »

Assemblée nationale : un groupe « Utiles » à… Macron ?

« Rien n'est joué ! Annie Genevard a ses chances si elle arrive à rassembler un maximum de voix de l'opposition », tempère un macroniste historique. La candidate désignée par les Républicains, vice-présidente de l'Assemblée depuis 2017, se démène en coulisses pour obtenir le soutien d'élus de tous bords. « Elle va voir absolument tout le monde et fait la tournée des buvettes comme à chaque élection parlementaire, mais je n'ai pas l'impression que cela lui réussisse, griffe un élu LR au cœur des tractations, qui ne se fait pas d'illusions : « Le siège revient toujours à un député de la majorité. Même dans ces conditions extraordinaires, on ne l'aura pas. »

Même état d'esprit au Rassemblement national (RN). Sébastien Chenu, « mariniste » de la première heure et député de la 19e circonscription du Nord – il fait partie des rares députés RN en fonction depuis 2017 –, a logiquement été désigné lors d'un vote interne. « Il connaît bien les rouages de l'Assemblée, a une bonne expérience parlementaire, est charismatique et, surtout, s'entend bien, en off, avec les représentants de tous les autres partis politiques », loue un proche de Marine Le Pen. Et d'expliquer que « personne ne se fait d'illusions. On n'aura pas la présidence, mais on peut raisonnablement espérer obtenir au moins une vice-présidence ». Maigre consolation : le doyen de l'Assemblée, le député RN José Gonzales, présidera cette séance inaugurale de la XVIe législature.

Élisabeth Borne, Madame Pugnace

« Quoi qu'il arrive, ça va tanguer », résume un vieux routier, qui imagine déjà les nouveaux arrivants de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) rivaliser d'ingéniosité pour perturber cette première séance. « Il faudra avoir le cœur accroché. Le président de l'Assemblée va devoir faire preuve d'un sang-froid exemplaire, être ferme mais diplomate, intransigeant mais parfois conciliant. En un mot, être loyal au projet d'Emmanuel Macron sans risquer de provoquer les oppositions, chauffées à blanc », poursuit cette source. Le perchoir, réputé extrêmement inconfortable, promet de l'être encore davantage sous cette mandature.

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Désigner comme « une adjudante de compagnie » chargée de cette clique de députés qu'elle devra discipliner pour qu'ils se tiennent correctement dans cette assemblée nationale ou figure certains députés mal élevés et trublions !

Mais parité oblige dans cette classe politique hypocrite de bienpensants donneurs de leçons qu’ils n’arrivent pas à obtenir à l’Assemblée nationale !?

Le ridicule ne tue pas heureusement et par chance dans le monde professionnel ou scientifique il y a de nombreuses femmes plus éminentes que des hommes et qui dirigent entreprises que ce soit dans la finance, la santé, l'enseignement, l'industrie, la police, l'armée les transports terrestres ou aériens etc !

Dans une FRANCE politicienne arrogante encore patriarcale ou ces femmes en plus élève nos enfants et peut être des femmes qui dirigeront notre pays !?

Cette dame saura surement bien occuper ce poste honorifique car justement elle est une femme !?

Mais que ce gouvernement et nos dirigeants politiciens de tous bords sont pitoyables de condescendance supériorité bienveillante mêlée de mépris surtout dans cette assemblée nationale ou les hommes sont majoritaires, car la France donneuse de leçon a encore beaucoup de retard en ce qui concerne le droit des femmes et leur protection dans notre pays libre dit civilisé et démocratique mais souvent rétrograde comme notre justice entre autres administrations !

Jdeclef 28/06/2022 15h01


Pour changer quoi !? C’est un homme qui dirige et gouverne notre pays !? Il faut cesser enfin de ce moquer des Français !?

 

Coignard – Élisabeth Borne : une semaine pour tout changer ?

CHRONIQUE. Elle doit consulter, écouter, rallier, remanier…, tout cela en quelques jours. Et, pour elle, échouer n’est pas une option acceptable.

PAUVRE E.BORNE  UN FUSIBLE QUI S’EST PEUT ETRE FAIT AVOIR C’EST CA QUI NE SEMBLE PAS ACCEPTABLE ?!

Ils étaient partis à 245, ils se retrouvent déjà à 250, voire 252 dans cette majorité relative. Comme il est de coutume à chaque début de législature, les députés décident de leur inscription dans un groupe parlementaire, au-delà de l'étiquette qui figurait sur leurs affiches électorales et leur matériel de campagne. Ces quelques jours d'installation sont donc essentiels pour l'exécutif, puisqu'ils permettent de rallier, ici et là, quelques personnalités dont l'affiliation n'est pas déterminée à l'avance. La dernière ligne droite se dessine aujourd'hui, puisque les groupes ont jusqu'à ce mardi soir pour arrêter leur composition définitive, laquelle sera publiée au Journal officiel demain matin mercredi.

Cela dit, même les décomptes les plus optimistes laissent le camp présidentiel loin derrière la barre des 289 députés nécessaire pour imposer la majorité absolue. Emmanuel Macron, dans son allocution de mercredi dernier, a évoqué « une trentaine de députés » manquants. On est en vérité plus proche de la quarantaine.

Emmanuel Macron, la cohabitation… en pire !

Depuis, le président s'est envolé pour l'Allemagne, où se tient le sommet du G7, pour rallier mercredi et jeudi l'Espagne, où a lieu celui de l'Otan. De retour à Paris en toute fin de semaine, il ne peut guère s'attendre à voir la situation éclaircie, quels que soient les efforts déployés par sa Première ministre.

Baptême du feu

La piste d'une coalition de gouvernement semble désormais plus qu'improbable, et celle d'accords « au cas par cas », selon la formule consacrée, ne se trouvera validée qu'au moment du vote de textes, dont le plus attendu est évidemment le « paquet » promis sur le pouvoir d'achat. Des personnalités comme le communiste Fabien Roussel ou l'écologiste Yannick Jadot ont laissé entendre qu'ils n'étaient pas fermés au compromis. Reste à savoir à quelles conditions et selon quelles modalités. D'autant que leur éventuelle bonne volonté ne présume nullement de celle des leurs camarades de parti. La Première ministre va donc poursuivre, dans les jours qui viennent, ses consultations officielles et ses tentatives de persuasion plus officieuses.

 La pirouette de Macron pour gagner du temps

En parallèle, Élisabeth Borne, décidément assignée à des tâches aussi multiples que difficiles, doit former une nouvelle équipe. Un sujet qui ne peut être décorrélé du précédent. Faut-il pratiquer l'ouverture et le « dépassement », mot fétiche d'Emmanuel Macron, ou au contraire s'en tenir à un noyau dur de fidèles et de techniciens, à charge pour eux de ficeler des projets de loi cohérents, mais aussi susceptibles d'être amendés pour former des majorités de circonstance ?

C'est en tout cas le grand baptême du feu pour celle qui a voulu demeurer à Matignon envers et contre tout. Le président lui a délégué les tâches ingrates, sinon les missions impossibles, parce qu'il sait qu'un chef de gouvernement doit servir jusqu'au moment où il est déclaré hors d'usage.

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Car cette Veme république arrivée au crépuscule de sa fin usée et obsolète monarchique doit être remplacée car ces derniers quinquennats et ses dirigeants de tous bords l'ont achevé car elle leur avait donné trop de pouvoir sans que les Français s'en aperçoivent depuis plus de trente ans !

Par ces élections législatives les Français de plus en plus mécontents viennent de montrer leurs désaccords et mécontentements pour tous leurs dirigeants et partis ringards de tous bords !

On les dit frondeurs, c'est peut-être le cas, mais ils descendent de générations de révolutionnaires depuis 1789 et détestent que l'on se moque d'eux, alors ils protestent au mieux ou se révoltent en manifestant plus ou moins violemment !

Alors qu'ont trouvé nos dirigeants passés ou présents pour arrondir les angles nommer des femmes car la parité et égalité en homme et femme est loin d'être acquise en FRANCE dans de nombreux domaines mais cela fait bien dans une certaine fausse moralité de cette classe de bobos hypocrites donneurs de leçon !

Donc une femme 1ere ministre de la France elle est à plaindre on l’a dit techno rigide on en a connu d’autres dans tous pays comme Cresson l’éphémère en France ou Thatcher en GB la Dame de fer et bien sûr Merkel en RDA qui ont toutes montrées leurs failles et erreurs dont leurs pays et ressortissants ont souffert et qui s’en sont aperçu après la fin de leurs mandatures !

De plus en France la 1ere ou 1er ministre n’est qu’une collaboratrice comme avait dit un de nos anciens président car c’est lui qui décide et dirige même s’il semble un peu perdu ces derniers temps par son revers aux élections législatives et perte de sa majorité devenue relative !

Les Français sont comme un tsunami qui dort et quand il se déclenche on ne le voit pas arriver et trop tard pour le stopper !

Peut-être un peu de bon sens retrouvé chez certains électeurs !?

Jdeclef 28/06/2022 13h26


lundi 27 juin 2022

On a tout essayé en FRANCE dans cette Veme république devenue Monarchique obsolète, vieillissante ! Mais dépendre d'un seul homme pour notre pays devient inconsevable


 

Emmanuel Macron, la cohabitation… en pire !

LES CARNETS DU DIMANCHE. Une semaine après le séisme des législatives, le président temporise, négocie et prépare sa contre-attaque.

IL AVAIT DIT AGIR : « PAROLES PAROLES » NOTRE BAVARD ?!

Après une explosion, il faut attendre que la poussière retombe pour mesurer l'étendue des dégâts – donc pour envisager de reconstruire. D'évidence, c'est ce que veut faire Emmanuel Macron, quitte à donner une fois encore l'impression de tergiverser. Sa déclaration télévisée de mercredi soir, qui se voulait à la fois solennelle et optimiste (« J'ai confiance dans d'esprit de responsabilité de tous »), visait surtout à gagner du temps, avant une séquence européenne qui l'oblige à se concentrer pendant une grosse semaine sur d'autres préoccupations que la fabrication d'une majorité « élargie » à l'Assemblée nationale. Il s'agit, pour le chef de l'État, de reprendre ses esprits et de retrouver quelques forces. On le comprend : si le résultat des législatives n'est pas à proprement parler une défaite, puisque sa coalition est de loin la plus nombreuse au Palais-Bourbon, c'est néanmoins un échec cuisant, puisqu'il avait la majorité absolue, et il ne l'a plus. Au propre comme au figuré, Macron est un président diminué.

Il n'empêche, la Constitution lui réservant la prééminence sur tous les autres pouvoirs, ses opposants sont condamnés, quoi qu'ils en disent, à s'accommoder de sa présence légitime au sommet de l'État. Pour sa part, lui devra supporter le poids encombrant de ses deux principaux opposants : l'extrême droite et la gauche radicalisée. De ce double constat se déduit l'unique issue envisageable pour que le régime ne tourne ni au chaos ni à la paralysie : s'il entend conserver son autorité et gouverner le pays, Macron doit réussir à récupérer (en tout cas en partie) la droite modérée et les centristes non alignés, tout en s'efforçant de « démélenchoniser » la gauche afin de fracturer la Nupes et de ramener vers lui les socialistes et les écologistes raisonnables. Dans quel ordre, tout cela ? « En même temps », bien sûr. Par quelle méthode ? « En prenant les Français à témoin de sa volonté de résoudre leurs problèmes, et de la résistance des oppositions », m'assure crânement un ministre, sans plus de précision. « En jouant tactique, il adore ça », m'a confié de son côté un de ses proches, sans davantage de détails.

Macron a bien l’intention de rester au commandes sans céder un pousse de terrain.

De ces confidences plus ou moins autorisées, je retire le sentiment que : 1. Macron a bien l'intention de rester aux commandes sans céder un pouce de terrain. 2. Les oppositions, enfermées dans le piège de la radicalité, ne voudront pas d'une coalition qui les placerait en position de supplétif. 3. Les naïfs qui croient au rééquilibrage des pouvoirs par le parlementarisme revigoré vont être déçus : c'est le retour aux grandes manœuvres politiciennes et aux petits arrangements tactiques qui se prépare.

Assemblée : dans les coulisses des tractations secrètes du gouvernement

La cohabitation, que la France a connue à trois reprises, consistait à partager le pouvoir entre un président relégué à un rôle d'arbitre et de premier opposant, et un Premier ministre placé en situation de gouverner, car porté par une majorité à l'Assemblée. C'était une guerre en dentelles, ou disons en costume-cravate, un duel sans merci, mais durant lequel des réformes pouvaient être conduites pendant que le pays parlait d'une seule voix à l'extérieur. Et à la fin, comme on dit au football, c'est toujours le Premier ministre qui perdait : Chirac en 1988, Balladur en 1995, Jospin en 2002, se sont présentés à la présidentielle et ont été battus (le premier et le troisième par le président avec qui ils avaient cohabité).

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Avec ce rappel, on comprend pourquoi certains macronistes de haut rang en viennent à regretter « une bonne cohabitation à l'ancienne » (propos entendus ces jours-ci) : on aurait vu à l'œuvre l'un de ses adversaires et lui aurait attendu son heure, retranché à l'Élysée en distillant son venin. Dans la nouvelle configuration qui s'ouvre, Macron n'aura pas cette chance. Lui et son gouvernement auront à diriger le pays, ils seront donc comptables de ses difficultés, mais ils n'auront pas les coudées franches pour réformer, économiser, initier, tenter, secouer le cocotier tricolore qui en aurait tant besoin (la dette nationale atteint désormais 2 900 milliards d'euros, soit 114,5 % de la richesse créée, qui dit pire ?).

Le scénario noir de la Banque de France

Conclusion – un peu désespérante, j'en conviens : ce qui s'annonce est soit un retour aux « jeux, poisons et délices » de la IVe République (dixit de Gaulle en 1953), entraînant l'impéritie que l'on sait, soit l'effondrement de la Ve République par l'intérieur, à savoir la cohabitation en pire. Macron n'a pas face à lui un Premier ministre hostile, mais une Assemblée fracturée. Il paraît qu'il faut s'en satisfaire, car c'est le choix des électeurs. Admettons. On entend dire que « les Français n'ont pas voulu laisser à Macron les pleins pouvoirs ». Certes, mais si ce qui en résulte est le vide du pouvoir, ils seront bien avancés.

Non à la tyrannie des minorités

Une certaine lecture des résultats de dimanche dernier consiste à décréter que le président est désormais minoritaire, dans la mesure où le mouvement qui le soutenait n'a obtenu ni la majorité absolue des suffrages exprimés ni celle des sièges de députés à l'Assemblée nationale. En vertu de quoi les opposants s'autorisent à expliquer en chœur – et dans des termes identiques – que « son projet a été rejeté par les Français » et qu'ils entendent à présent faire appliquer le leur. On ne saurait pousser plus loin la mauvaise foi. Par quel calcul arrive-t-on à considérer qu'un parti recueillant 8 millions de voix (Ensemble) devrait s'incliner devant un autre totalisant 6,5 millions de voix (la Nupes) ou un troisième en ayant récolté 3,5 millions (le RN), sans parler de celui qui en a péniblement rassemblé 1,4 million (LR) ; le tout, huit semaines après que leurs candidats respectifs à la présidentielle ont été nettement battus. Convenons que si la question était de renforcer la démocratie en réduisant l'immensité des pouvoirs présidentiels, reléguer la majorité présidentielle derrière les minorités parlementaires aboutirait un curieux progrès. La démocratie représentative, apprend-on en faculté, se fonde sur le gouvernement de la majorité dans le respect des minorités ; la loi des minorités, elle, mène à la tyrannie.

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Illustration par l'exemple : la retraite à 65 ans était le point le plus saillant et le plus clivant du programme présidentiel de Macron ; s'il n'est pas certain que sa réélection face à Marine Le Pen valait acceptation, il est juste de conclure du vote des législatives que cette réforme n'est pas souhaitée par nos concitoyens. Pour autant, le retour à la retraite à 60 ans l'est-il davantage ? Bien sûr que non. Si aucune majorité ne se dégage sur ce point, le plus vraisemblable est donc qu'il n'y aura pas de réforme du tout. Mais est-ce vraiment ce que veulent les Français ? Pas sûr non plus. Et si l'âge de la retraite n'est pas repoussé, saura-t-on équilibrer le système et, plus encore, financer autrement la prise en charge de la dépendance, qui s'impose pour les générations futures ? On se demande bien comment. Quand la population le comprendra, espérons qu'il ne sera pas trop tard. Mesurons-le bien : le pire à craindre n'est pas le chaos à l'Assemblée, mais le surplace.

LR, le village d'Astérix sans potion magique

Jean-François Copé a raison de dire : « Les Républicains sont un parti de gouvernement, mais un parti de gouvernement qui passe quinze ans sans gouverner n'est plus un parti de gouvernement. » En l'écoutant m'expliquer, navré, les postures des différents chefs de la droite, tous persuadés qu'il « ne faut pas aider Macron » après avoir voté pour lui à la présidentielle, je me dis que cet homme talentueux, qui passait naguère pour impétueux, arriviste et toujours trop pressé, a gagné en sagesse ce qu'il a perdu en surface. Ancien ministre, président du groupe UMP à l'Assemblée sous Nicolas Sarkozy, éphémère chef du parti au temps de sa splendeur (il invoque toujours la « vague bleue » des municipales de 2014 avec un mélange de fierté et de nostalgie), il n'est plus que maire de Meaux et passablement isolé au sein de LR, mais il se sent assez fort, et surtout assez libre, pour embarrasser son camp – il dit parfois « mes amis », mais avec un sourire ironique. « Ils peuvent me menacer, mais de quoi ? » s'amuse-t-il. À la sortie du restaurant, un groupe de femmes venues fêter un anniversaire l'ont salué avec ferveur, pris des selfies avec lui. Il est reparti ragaillardi.

Son évocation des rivalités et des calculs internes de son parti, confortablement installés dans leur impasse, fait étonnamment songer à la guerre des Gaules, quand les tribus s'affrontaient sans voir la menace romaine qui s'approchait. Laurent Wauquiez croit toujours pouvoir être l'homme qui ramènera au bercail les électeurs séduits par le RN. Gérard Larcher veut avant tout conserver la présidence du Sénat, il a donc besoin d'un solide groupe, ce qui lui interdit tout compromis avec l'Élysée. Xavier Bertrand, défait à la promaire pour la présidentielle, rêve d'être celui qui négocierait pied à pied avec Macron, mais le rapport de force interne lui est défavorable ; il attend donc son heure ; Valérie Pécresse est out, François Baroin est loin, Christian Jacob est exsangue. Quant à Nicolas Sarkozy, il a perdu toute légitimité pour œuvrer à quoi que ce soit, ses fidèles eux-mêmes en conviennent. « Ces derniers mois, il a tout raté », résume méchamment l'un de ses fidèles.

« Malheureusement, tu n'as pas le choix » : Wauquiez, homme providentiel de la droite ?

L'avenir de la droite est-il dans la résistance à un président qu'ils accusent d'avoir « volé leur programme » ? Ses dirigeants sont-ils vraiment sûrs de répondre en cela au vœu de leurs électeurs ? Sur la question des retraites, de la fiscalité ou de la place de la France dans l'Europe, il est malaisé, de fait, de relever leurs dissemblances avec la ligne macroniste. Plutôt que de surjouer la différence, la situation leur offre l'occasion (inespérée, compte tenu de leurs scores à la présidentielle) de lui imposer les avancées qu'ils souhaitent en matière de sécurité, de maîtrise de l'immigration, d'éducation…

Dans les semaines ou les mois qui viennent, au plus tard à la rentrée lors de l'examen du budget, les plus réalistes et les moins sectaires devront choisir entre le soutien mesuré au gouvernement et l'adversité stérile, quitte à se prononcer « texte par texte ». Sans quoi, à terme, les macronistes apparaîtront comme le seul parti de la réforme et les lepénistes, comme la seule vraie force d'alternance. Dans le village d'Astérix, invariablement, les aventures commencent par des bagarres et finissent par un banquet. Mais ces Gaulois-là ont la potion magique. Les Républicains ont perdu la recette.

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Ou les Français qui ont voté à ses élections législatives avec une abstention de beaucoup d'autres écœurés !

Ont donné trop de pouvoir à un seul homme, quel que soit son bord politique de départ lors de son élection en 2017 (même sans vrai parti autre que celui « fantôme » inféodé à sa personne) ni de gauche ou droite, une fumisterie intellectuelle, n'a pu déboucher après sa réélection en 2022 que sur le résultat des élections législatives d'électeurs qui  en fait ont protesté en mettant en lice cette NUPES mélenchoniste de gauche extrémiste fourretout ainsi que confirmer la droite extrémiste RN de M.LE PEN qui n'en croyait pas ses yeux mais qui avait obtenu tout même 42% de voix à la présidentielle !  

Depuis les quinquennats présidentiels, on rejoue les mêmes scenarios éculés ou les Français qui ont voté à ses élections législatives avec une abstention de beaucoup d'autres écœurés en ont peut-être eu cette fois « ras le bol » et ont changé leur façon de voter en votant pour les extrêmes gauche/droite car le pouvoir en place les a divisés bien aidé par les médias et sondages orientés !

Le plus extraordinaire c’est le pouvoir présidentiel qui n’a pas vu arriver cet évènement électoral et n’a rien fait pour l’éviter et qui a ignoré qu’il y avait encore un parlement en FRANCE !?

Surtout en cette période internationale hyper tendue sous menace de guerre à nos frontières et situation économique inflationniste induite et en France notre pays difficilement gouvernable ce qui n’est pas raisonnable (relisons Victor Hugo) toujours d’actualité :

Bon appétit ! messieurs ! —
.Ô ministres intègres !

Conseillers vertueux ! Voilà votre façon
De servir, serviteurs qui pillez la maison !
Donc vous n’avez pas honte et vous choisissez l’heure,
L’heure sombre où la France agonisante pleure !
Donc vous n’avez pas ici d’autres intérêts
Que remplir votre poche et vous enfuir après !

Jdeclef 27/06/2022  14h24