Coignard –
Commission des Finances : la politique du pire
CHRONIQUE. Un
extrémiste à la tête de la commission des Finances à l’Assemblée ? Le camp
présidentiel est-il prêt à en assumer la responsabilité ?
QUI SE
SENT MORVEUX CE MOUCHE ET TANT PIS SI CELA SENT MAUVAIS ?!
Le
vote aura lieu jeudi matin. Il est lourd de conséquences.
Les 72 membres de la commission des Finances à l'Assemblée nationale
éliront leur président. Le règlement exige que ce soit un élu issu d'un groupe
parlementaire de l'opposition. Jusqu'alors, c'était simple : la majorité
absolue ne participait pas au vote, et la présidence revenait au candidat du
principal groupe d'opposition. Les LR Gilles Carrez puis Éric Woerth sous les
deux dernières mandatures, les socialistes Didier Migaud puis Jérôme Cahuzac
sous la présidence de Nicolas Sarkozy.
Mais aujourd'hui, ce sont le RN et LFI qui se disputent le poste,
de la première importance puisqu'il permet non seulement d'effectuer des
contrôles sur pièces et sur place dans tous les ministères, mais d'obtenir des
informations fiscales confidentielles sur les entreprises comme sur les
particuliers. Une déclaration d'Éric Woerth dans Le Figaro,
la semaine dernière, a suscité un certain émoi : « Je ne préfère pas
un RN à un FI, il ne faut pas me faire dire cela. Je ne suis pas un extrémiste.
Je dis simplement que les Insoumis ont visiblement en tête de faire du contrôle
fiscal. Ce que je n'ai pas entendu au RN. »
Ce fatalisme affiché, qui se résume à choisir entre l'extrême
gauche et l'extrême droite, semble s'imposer dans la mesure où la Première
ministre Élisabeth Borne a assuré que, conformément à l'usage, les élus de la
majorité présidentielle ne prendraient pas part au vote. Il est permis de se
demander si cette posture est bien raisonnable, et bien responsable.
ILa commission des Finances, le nerf de la guerre
Pour éviter de devoir choisir entre la peste et le choléra, des
personnes de bonne volonté soutiennent la candidature de la députée LR de
l'Orne Véronique Louwagie, reconnue pour son sérieux et sa modération. Le
calcul est simple : avec 72 votants, personne n'obtiendra la
majorité absolue nécessaire aux deux premiers tours. Ensuite, chaque député de
la commission devra se déterminer en son âme et conscience, au cours d'un
troisième tour qui se joue à la majorité relative. Selon les décomptes
disponibles ce matin, les votants se répartissent
ainsi : 11 RN, 18 Nupes
(dont 10 LFI), 8 LR, 21 Renaissance, 7 MoDem, 4 Horizons, 3 ou 4 autres
députés.
Chez LR, « on a perdu les élections mais on n'a
pas perdu l'avenir »
Toutefois, si les députés Renaissance (ex-LREM) choisissent
d'obéir à l'exécutif, ceux du MoDem et d'Horizons peuvent ne pas s'y sentir
obligés. Cette indépendance les honorerait. Et à ceux qui font valoir que ce
n'est pas à la majorité de choisir son opposition, il est possible de rétorquer
que ladite majorité n'est pas absolue mais relative, comme l'ont seriné sur
tous les tons le RN comme LFI. Cette configuration inédite change la donne. Et
ne manquera pas d'agiter les esprits dans les 24 heures qui précèdent ce
scrutin.
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Si ce n’est
que (le ou les) pouvoirs en place dans cette V eme république obsolète et
devenue en plus pseudo monarchique à l’image de l’ancien régime !?
Et ce
depuis plus de trente ans et l’après MITTERRAND malgré des quinquennats qui n’ont
pas amélioré cette gestion du pays en donnant en plus trop de pouvoirs aux
présidents élus qui se sont pris pour des pseudo monarques discoureurs bavards
s’écoutant parler gonflé de leurs égos démesurés !
Ce n’est
que l’enchaînement logique d’un pays de comptables en manches de lustrine style
IXX eme siècle et sa révolution industrielle lointaine perdue qui piochent dans
un tiroir-caisse déjà vide et gèrent de l’argent roi virtuel d’une dette pharaonique irremboursable
!?
Donc que
font nos dirigeants (après leurs prédécesseurs pas meilleurs qu’eux) et surtout
nos politiciens dirigeants 1ers ministres et ministres de tous bords c’est de
penser à eux pour des postes si lucratifs mêmes pour les simples députés qui
briguent des sièges à l’Assemble Nationale sans compter notre SENAT et ses sénateurs
repus hors âge comme le cognac qu’ils boivent ou les cigares qu’ils fument en
attendant leurs retraites !
Les Français
(enfin) se sont peut-être rebiffés par leurs votes protestataires aux élections
législatives contre le pouvoir présidentiel qui se moquait trop d’eux !?
Mais cela
sent le point de non-retour et va peut-être sonner le glas de cette V eme république
française qui ne convient plus aux Français avec cette démocratie kafkaïenne qui
veut remplacer les vraies libertés déjà mal encadrées ou tout le monde convoite
ce qu’il désire glissant vers une anarchie rampante !?
Jdeclef
29/06/2022 11h29LP
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