samedi 18 juin 2022

Parce que Mr MACRON avait perdu sa « niaque » ce président tournant en rond ? Par ce qu'il en avait une de " NIAQUE" ça se saurait, pauvre biquet ..!?

 

Le blues d’Emmanuel Macron

LES CARNETS DES LÉGISLATIVES. À quelques jours du second tour des législatives, le chef de l’État semble avoir perdu la niaque. Vraiment ?

NIAQUE :Terme utilisé pour qualifier l'état d'esprit d'un individu très motivé, compétitif et combatif, qui possède un entrain supplémentaire il ne semble pas que cela ne le concerne pas ce bavard !?

Plusieurs témoins qui l'ont approché récemment l'assurent : Emmanuel Macron a le blues. Depuis sa réélection, « et même un peu avant », m'a soufflé l'un de ses confidents, le président paraît nostalgique, comme s'il mesurait que, avec le second mandat qui commence, « il est plus près de la fin que du début ». De fait, entendre qu'il ne pourra pas se représenter en 2027 (la Constitution interdit plus de deux mandats consécutifs) lui est pénible : « Sa mâchoire se crispe, ses sourcils se froncent et il est capable d'interrompre sèchement celui qui dit ça. » Or, les résultats médiocres du premier tour ont remis en première ligne l'homme dont la popularité l'insupporte, Édouard Philippe, et rouvert prématurément les spéculations sur l'après. On imagine son ire. En outre, il vit mal la perte – annoncée ou déjà effective – de plusieurs membres importants de son équipe rapprochée, qu'il a du mal à remplacer.

Responsable de la communication à l'Élysée puis « conseiller spécial », Clément Léonarduzzi, qui a piloté la campagne présidentielle à ses côtés, est reparti chez Publicis sans qu'un successeur lui ait été trouvé. Jonathan Guémas, le « speechwriter » (chargé de l'écriture des discours), s'apprête à l'y rejoindre. Et Emmanuel Bonne, le chef de la cellule diplomatique, va s'éloigner pour des raisons de santé. Trois piliers du système Macron vont ainsi disparaître de son environnement immédiat. Sans compter que sa conseillère pour la culture, Rima Abdul-Malak, avec laquelle il avait de fréquentes conversations « de haut vol » (dixit un habitué de la présidence), est devenue ministre et que Thierry Solère, ci-devant député (il ne se représente pas) devenu l'homme des négociations politiques secrètes, pourrait céder à l'appel du privé et consacrer moins de temps à la présidence.

Il est en train de perdre sa bande.

Ce n'est pas tant la fuite des cerveaux que redoute le chef de l'État, mais le changement de ses habitudes qui se profile. « Macron exerce le pouvoir seul avec [Alexis] Kohler mais il aime avoir une bande avec lui, pour échanger en confiance, monter des coups, se marrer, et il est en train de la perdre », analyse un ministre. Si d'aventure il devait, par-dessus le marché, perdre la majorité parlementaire, le malaise pourrait s'accentuer – surtout si l'Assemblée nouvelle devait porter au perchoir quelqu'un d'autre que Richard Ferrand, le seul vrai compagnon d'un président encore plus solitaire qu'on ne le croit. Un spleen s'ajoutant à un autre, ce serait pour Macron… la double peine.

En 1997, après sa dissolution ratée et la victoire du PS aux législatives, Chirac s'était laissé gagner par la déprime et avait mis plusieurs mois à remonter la pente. Avant lui (et face à lui), Mitterrand était entré dans la cohabitation en 1986 avec la volonté farouche de ne pas se laisser dépouiller. Dans les deux cas, c'est la cohabitation et les tensions qu'elle engendre qui ont sorti le président de la torpeur. Macron n'aura sans doute pas cette chance : le scénario d'une Nupes majoritaire à l'Assemblée est plus qu'improbable. Il devra trouver d'autres moyens pour se galvaniser. Dimanche dernier, après l'annonce des premiers chiffres, il se montrait « tranquille, pas inquiet du tout », alors qu'Élisabeth Borne « ressemblait à un lapin dans les phares d'une voiture », raconte un témoin qui ne partage pas l'assurance présidentielle.

« Si on a la majorité, c'est reparti pour un tour, m'a murmuré le ministre cité plus haut. Sinon, je me demande comment tout ça va se terminer… » Un autre habitué de l'Élysée, moins pessimiste, formule cette hypothèse : « Ne sous-estimez pas le goût de Macron pour les politicailleries. Si l'Assemblée devient le grand bazar, il se régalera à bricoler des majorités de circonstances… » On passerait alors de la présidence jupitérienne à la présidence machiavélique ? On a hâte de voir ça. Ou pas.

Mélenchon : « Y en a quand même qui ont raison d'avoir peur ! »

Jean-Luc Mélenchon vaut mieux que sa caricature, mais, allez savoir pourquoi, il a tendance à contribuer à sa mauvaise réputation. Parfois brutal et emporté, c'est aussi un homme fin et cultivé capable de délicatesse, affable et drôle, tant qu'on ne le contredit pas, capable même d'autodérision (si, si, je vous assure). Mercredi soir, je l'ai croisé devant le studio de RTL où il venait de répondre à une interview. Face à une douzaine de journalistes de la station groupés en demi-cercle, il poursuivait son numéro de funambulisme politique, hilare, jouant avec la crainte qu'inspirent nombre de propositions contenues dans le programme de la Nupes, s'imaginant déjà à Matignon en train de dicter ses conditions à Macron, jubilant à l'idée de terroriser « les bourgeois ». Pour qui le connaît de longue date, son sourire semblait pourtant un peu forcé et ses yeux luisaient de fatigue et d'exaltation. « Vous vous rappelez ? On nous refait le coup de 1981, les chars russes qui vont débouler sur les Champs-Élysées ; vous allez voir, ça va bien se passer », rigolait-il, avant de lancer en s'esclaffant : « Mais bon, y en a quand même qui ont raison d'avoir peur ! » Il est vrai que ledit programme prévoit une augmentation des dépenses publiques de 250 milliards d'euros par an et (au moins) 160 milliards d'euros supplémentaires, dont 50 milliards pour les ménages…

Coignard – Impôt sur le revenu : la petite astuce de LFI

Une phrase m'a dérouté, j'en conviens : « En fait, c'est vous, les journalistes, qui êtes les plus favorables à une cohabitation, a-t-il dit. Parce que vous y avez intérêt. Sinon, il ne se passe rien et ça n'intéresse plus personne. » Pour une fois qu'il se préoccupe de ce que pensent les journalistes, voilà que Mélenchon leur prête des arrière-pensées tacticiennes qui l'arrangent. Après le slogan « Élisez-moi Premier ministre ! », juridiquement absurde mais politiquement génial, c'est une nouvelle version de l'antique « Du pain et des jeux » : du pouvoir d'achat pour le peuple et du spectacle pour la presse. Drôle de vision du débat public, mais passons.

Jean-Luc ira à la télé, il donnera des interviews, fera des discours, on entendra sa voix.

Reste cependant un mystère : pourquoi ce politicien chevronné (ce n'est pas péjoratif), orateur hors pair et redoutable stratège, auteur d'une double campagne remarquable jusqu'à faire passer une gauche plombée pour une alliance en or, a-t-il renoncé à se représenter dans sa circonscription de Marseille ? Je lui ai posé la question, sa réponse m'a laissé sceptique. « À 70 ans et sept mandats, il faut passer à autre chose et laisser la place aux jeunes. » Il est vrai que son bras droit (ou gauche, s'il préfère), Manuel Bompard, devrait être élu dans un fauteuil pour lui succéder et que lui-même prône la retraite à 60 ans, ce qui le place largement en position de regagner ses foyers. Mais qui croira vraiment que ce Mélenchon-là, au moment pile de jouer enfin les premiers rôles, face-à-face avec le président, un quart de siècle qu'il en rêve, lui qui se voit en héritier de Jaurès, Blum et Gambetta, renoncerait à la tribune de l'Assemblée et laisserait à d'autres le champ libre pour ferrailler contre le pouvoir ?

Disons-le clairement : Mélenchon sait bien qu'il faudrait un miracle pour qu'il arrive à Matignon, et il ne croit pas aux interventions divines. Il a donc choisi de prendre le pays à témoin d'un pari qu'il ne pense pas gagner. Quelle figure feront ses partisans à l'issue du scrutin ? Au Palais-Bourbon, demain, le RN va prendre ses quartiers et Marine Le Pen, ses aises. En l'absence du chef de LFI, c'est elle qui sera la principale opposante dans l'Hémicycle. « Jean-Luc ira à la télé, il donnera des interviews, fera des discours, on entendra sa voix », assurent ses proches. Certes. Mais qui l'écoutera, quand la France entrera dans une période sans élection jusqu'aux européennes de 2024 ? Je me demande si, à rebours de ses proclamations, cet homme tourmenté et inconstant n'a pas choisi, ne serait-ce inconsciemment, de s'arrêter au sommet de sa gloire pour rester à jamais ce leader maximo à la française : celui qui, ayant réuni vaille que vaille des troupes irréconciliables, aura fait trembler le pouvoir et redonné l'espoir à la gauche. Il n'empêche, la désillusion risque d'être au rendez-vous.

Demain, ou dans quelques mois, les alliés de la Nupes se détacheront les uns des autres et leurs désaccords de fond referont surface – sur l'Europe, la défense, l'économie de marché, la fiscalité, le nucléaire, les effectifs de la fonction publique et tant de sujets si dérisoires… Que restera-t-il alors des incantations d'aujourd'hui ? En Ukraine, ceux qui déplorent que le président français soit plus vaillant dans les mots que dans les actes ont inventé le verbe « macroner » pour qualifier cet activisme des mots. Après les législatives, peut-être dira-t-on « mélenchoner »...

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En n'arrivant pas à se décider et prenant des décisions quand il en prend à retardement et quelquefois se terminant en erreurs !?

Créant des heurts et manifestations importantes de colère chez ces Français lambda qu'il dédaigne qui se sont révolter dès 2018 !

Soulant son auditoire du peuple de discours alambiqués s’écoutant parler que certains ne comprenaient pas toujours car trop loin de leurs soucis quotidiens!

Bien sûr il a été réélu par défaut par crainte du lendemain de certains Français et comme d'autres avant lui et pourra finir en rond Tergiversant sans cesse en roue  libre car ne pouvant être réélu ayant fait les 2 mandats autorisés par notre constitution !e

Mais là sans s’en rendre compte il vient peut-être de s’apercevoir que beaucoup de ces Français en avait peut-être marre de sa politique bourgeoise qui n’était pas de leur monde ce qui a mis MELENCHON en lice et ces extrêmes gauche LFI et NUPES fourre-tout de partis d’opposition moribonds ou marginaux et aussi extrême droite de M. LEPEN qui peut avoir un groupe de députés à l’Assemblé nationale !

Car en fait il n’a rien compris ce président donneur de leçon croyant que les Français ne se réveilleraient pas trop bêtes ou niais une erreur de plus à son débit quel que soit le résultat de ses législatives !?

C’est lui qui recevra une leçon méritée et il aura un quinquennat bien plus difficile si le résultat attendu ne lui permet qu’une majorité relative à l’Assemblée nationale voire pire !

Car les présidents dans l’histoire politique française réélus n’ont jamais réussi leur deuxième mandat mais malheureusement c’est les Français qui en pâtissent à chaque fois (ainsi que la France qui décline !)

Jdeclef 18/06/2022 17h17


1 commentaire:

  1. Il ne faut surtout pas critiquer E.MACRON sur le Point sans quoi on est censuré par les modérateurs du point mais la rédaction elle a le droit de dire que le président n'a plus n'a plus " la niaque" terme irrévérencieux car employé dans ce sens contraire par l'hebdo dans son article qui se piège lui même par ses censures arbitraires politiciennes de bas étage Bravo Messieurs mais çà vole bas !

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