Loi de
programmation militaire : Macron va-t-il cramer la caisse ?
À
Villepinte, le président de la République a insisté sur la nécessité de
réévaluer le budget militaire, afin d’adapter la France au contexte
géopolitique.
AVEC
MACRON IL EST PLUS FACILE DE PARLER POUR NE RIEN DIRE QUE D’AGIR OU FAIRE DES
CHEQUES EN BLANC SANS PROVISION ?!
Lundi
à Villepinte, en inaugurant le salon de l'armement terrestre Eurosatory,
Emmanuel Macron a pris acte des effets de la guerre en Ukraine sur la défense française.
Évoquant « une économie de guerre dans laquelle nous allons
durablement devoir nous organiser », il en précise les contraintes
pour l'industrie : « il faudra aller plus vite, réfléchir
différemment sur les rythmes, les montées en charge, les marges, pour pouvoir
reconstituer plus rapidement ce qui est indispensable pour nos forces armées,
pour nos alliés et pour celles et ceux que nous voulons aider. Une économie
dans laquelle nous ne pouvons plus vivre au rythme et avec la grammaire d'il y
a même un an. Tout a changé ».
On le sait depuis bien avant la guerre en Ukraine : la France
a financé sa défense au cours des dernières années en puisant des ressources
budgétaires dans la réduction des stocks, la vente de son patrimoine foncier et
immobilier, en achetant des équipements modernes mais en quantités réduites, en
baissant ses effectifs tout en continuant ses opérations extérieures. Nos
voisins allemands ont décidé de doter leurs armées de cent milliards d'euros
supplémentaires. Avec des différences de taille par rapport à la
France : ils n'interviennent hors de leurs frontières que de façon
marginale et surtout, ne disposent pas de l'arme nucléaire. À ce stade, le
président de la République et chef des armées se contente d'annoncer un effort
à venir. Et précise : « J'ai demandé au ministre [des Armées,
Sébastien Le cornu, NDLR] et au chef d'état-major des Armées [le général
Thierry Burckhard, NDLR] de pouvoir mener dans les semaines qui viennent une
réévaluation de cette loi de programmation militaire à l'aune du contexte
géopolitique. » Il appelle de ses vœux « un investissement dans la
durée, clair et fort, de la nation ». Sans avancer le moindre chiffre
sur le montant de cet investissement. Et sans évoquer non plus d'augmentation
du budget.
Cour des
comptes : ce qui cloche avec la programmation militaire
Courbe cohérente
Emmanuel Macron va devoir jouer serré sur le budget de la défense,
qui doit cohabiter avec les autres, dont ceux de la santé, de l'éducation, de
la justice, etc. La loi de programmation militaire LPM 2019-2025
prévoyait, comme c'est classique, une « bosse » budgétaire pour les trois
dernières années de son exécution. Le budget 2022 de
40,9 milliards d'euros (hors pensions) devra être abondé de
3 milliards d'euros en 2023, et ainsi de suite jusqu'en 2025, pour
atteindre 50 milliards d'euros. Il faudra d'abord que ces futurs budgets
soient votés, sachant que l'affectation des sommes nouvelles est déjà
décidée : il s'agira pour l'essentiel de financer la modernisation de la
force de dissuasion nucléaire, notamment des quatre futurs sous-marins
nucléaires lance-engins de troisième génération (SNLE 3G).
La phase de réalisation de ce programme a été lancée en février
2019, pour une mise en chantier prévue l'an prochain et une entrée en service
du premier bâtiment en 2035. Le dernier doit être opérationnel en 2050. On a un
peu oublié que cette question budgétaire était au cœur des protestations du
chef d'état-major des armées démissionnaire en 2017, le général Pierre
de Villiers. Il avait réclamé sans succès une augmentation régulière des
budgets et avait vivement regretté de ne pas avoir été entendu. Il avait
déclaré après son départ : « Si cette courbe cohérente n'était pas
tenue, on se présenterait en 2022 avec la nécessité d'une érection brutale
pour y arriver en 2025. On ne fait pas la guerre sans équipement, sans munitions,
sans logistique, sans personnel instruit, formé et entraîné. » On y est…
Général de
Villiers : sa première interview depuis son limogeage
Pas bien partis
Le président de la République a beau se prévaloir d'avoir augmenté
le budget des armées durant son premier quinquennat, son niveau n'est pas en
adéquation avec les ambitions stratégiques de la France, qui entend continuer à
jouer un rôle important dans les affaires du monde. Ce n'est pas si simple et
on le voit bien avec l'Ukraine : le soutien de Paris existe certes, avec
une publicité minimale et l'espérance d'un financement via la Facilité
européenne pour la paix, mais c'est le Royaume-Uni que vante Kiev pour la
qualité de son appui.
Paris, qui réclame à cor et à cri une défense européenne
renforcée, a bien du mal à se faire entendre. Emmanuel Macron préside aux
destinées d'un pays où 200 000 personnes sont employées dans les
industries d'armement, et qui vend bien ses équipements militaires à
l'exportation, mais pas en Europe. Pour autant, le président français regrette
que pour ses équipements les plus sophistiqués, notamment l'aviation de combat,
les Européens préfèrent se tourner vers les États-Unis : « Nous avons
besoin de renforcer une industrie et une base industrielle et technologique de
défense européenne beaucoup plus forte et beaucoup plus exigeante, sinon nous
construirons les dépendances de demain (…) J'aime construire les
partenariats que je choisis, j'aime moins les dépendances que nous avons
massivement et méthodiquement parfois préparées. » Sauf que les projets à
ossature franco-allemande comme le système de combat aérien du futur
(Scaf) et le futur char de combat (Main Ground Combat System –
MGCS) ne sont pas bien partis.
Les difficultés qui s'annoncent ne sont pas minces. Se préparer
aux combats de haute intensité que la France a négligés depuis la fin de la
Guerre froide exige un changement de pied. Financer un effort sérieux de
reconstitution des stocks de matériels et de munitions – que, pour certaines,
la France ne fabrique plus – exigera des ressources non prévues à ce stade. Il
en va de même pour les personnels, qu'il faut sans relâche recruter, former et
entraîner dans un marché de l'emploi tendu. Emmanuel Macron ne l'ignore pas,
quand il déclare : « Notre monde est en désordre. Il faut donc être
plus fort pour tenir la paix, tenir l'Europe et tenir notre pays. »
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Le
monde et l'Europe occidentale depuis les après-guerres mondiales, la chute du
mur de BERLIN et la fin de la guerre froide se sont dotés de dirigeants
Bisounours donneurs de leçons surtout pour la France depuis les derniers
quinquennats et même avant depuis 2001 avec aux USA et ces attentats
catastrophiques a NEW YORK avec la montée du terrorisme islamique et les
résultats d'attentats induits après en 2015 en France Europe et USA dont nous
terminons pour la FRANCE un procès fleuve dont seul notre pays a le secret et
sa justice filandreuse inefficace voir laxiste montre les résultats dont les
auteurs (ceux que l'on a pu arrêter se fiche car fanatisés par des doctrines
religieuses obscurantistes et moyenâgeuses) et dont nous subissons encore d’autres
attentas isolés périodiquement !
Et
maintenant vient de se greffer sur ces évènements dangereux, la folie
expansionniste de ce dictateur russe Poutine éminemment dangereux car dérangé
qui menace de la 3 eme guerre mais nucléaire par nostalgie de son ancien empire
russe perdu s’en prenant à l’Ukraine qui voudrait se rapprocher de l’Europe et
être protéger par l’OTAN !
Maintenant
E.MACRON voudrait rehausser le budget militaire de notre pays à la traine avec
un sorte « de quoi qu’il en coute » militaire pour rattraper un
retard car accumulé depuis des années de décennies et qui ne s’intéresse pas au
régalien préférant peut-être verser de larmes de crocodiles sur les corps ou
victimes de soldats ce qu’il sait bien faire ou civils ayant subi des
drames !
Car la
situation internationale l’exige la guerre en UKRAINE et autres pays en
ébullition l’exige en RUSSIE ASIE avec la CHINE, TAYWAN la COREE DU NORD etc.
Auquel il
faut prévoir un changement de gouvernement aux USA avec J. BIDEN fragilisé et
D.TRUMP qui tape a la porte pour sa réélection aux élections à mi-mandat
en novembre 2022 !?
Notre président
n’est qu’un des nombreux diplomates passés qui ont privilégié en beaux parleurs
le profit l’argent roi et la mondialisation à tout va qui leur revient dans la face
et en 2008 on a eu en Europe et USA une vraie alerte économique mais on n’en a
pas assez tenu compte comme d’habitude !
Alors « pour
préserver la paix il faut préparer la guerre et ne pas dire que cela sent
mauvais quand on a le nez dedans » car on revient sans s’en rendre compte
75 ans en arrière !
Les
Français ont réélu le même président qui ne nous protègera pas mieux mais les Français
avaient peu de choix avec la kyrielle de politiciens médiocres de tous bords
déjà trop connus !?
Jdeclef
14/06/2022 13h03
Quand on énonce de simples faits logiques et vérifiés sur les éventuelles décisions d'E.MACRON quand il se risque à en faire on est automatiquement censuré par les modérateurs du Point bornés et excités car le seul nom de MACRON est le mot ou nom déclencheur de leur logiciel de censure débile initiée par leur rédaction pro macronienne bien que nous soyons dans un pays libre ou la liberté d'expression est inscrite dans notre constitution et que notre président ne peut être réélu en 2027 car ayant fait deux mandats autorisé et peut faire ce qu'il veut pendant ce dernier quinquennat pitoyable réaction d'un hebdo d'information rétrograde !
RépondreSupprimer