mardi 28 juin 2022

Pitoyable bataille pour ce « perchoir de poulailler » nom prédestiné irrévérencieux surtout pour les femmes, repris par les médias ! Pour notre vieux parlement !

 

Assemblée nationale : la grande bataille pour le perchoir

L’éphémère ministre des Outre-mer, Yaël Braun-Pivet, désignée par la majorité pour briguer le perchoir, est bien placée pour l’obtenir. Mais « rien n’est joué », tempère-t-on.

CHEZ NOS POLITICIENS DEPUTES DE TOUS BORDS ON PREFERE SE NOYER DANS DES SYMBOLES RETROGRADES PLUTÔT QUE DE S’OCCUPER DES FRANÇAIS QUI LES ONT ELUS ?!

C'est le poste-clé du Palais-Bourbon, celui que tous les députés s'arrachent d'ordinaire. Le président de l'Assemblée nationale – quatrième personnage de l'État – ouvre et suspend les séances, convoque et préside le bureau de l'Assemblée, fixe l'ordre du jour, peut saisir le Conseil constitutionnel avant la promulgation des lois, doit être consulté par le président de la République avant de dissoudre, etc. Mais, dans les rangs d'une majorité étriquée, les députés ne se poussent pas du col pour siéger au perchoir – l'illustre siège qui lui est réservé dans l'Hémicycle. « Personne n'a envie de gérer un tel bazar, souffle un élu Ensemble. C'est encore moins tentant quand on sait que la cocotte-minute peut exploser à tout moment… »

Marqués au fer rouge par la défaite de plusieurs piliers historiques de la majorité aux élections législatives – dont le précédent titulaire du poste, Richard Ferrand, et les patrons de groupe Christophe Castaner et Patrick Mignola –, quelques ministres ont hésité à y aller. Ainsi le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, confortablement réélu dans la 10e circonscription du Nord, a-t-il songé à briguer le poste. Avant de se rappeler la condition posée par Emmanuel Macron : en cas de défaite à l'élection, organisée mardi 28 juin à 15 heures, impossible de revenir au sein de l'exécutif. « Ça l'a bien refroidi. Ce principe, légitime, d'exclusion des battus, a traumatisé bon nombre de poids lourds du gouvernement », raconte un proche du locataire de Beauvau.

Assemblée : dans les coulisses des tractations secrètes du gouvernement

Cinq aspirants au prestigieux poste ont répondu à l'appel à candidatures : Barbara Pompili, Roland Lescure, Éric Woerth, Sophie Errante et Joël Giraud. Lescure, président de la commission des Affaires économiques durant la précédente mandature, tenait la corde, officieusement soutenu par l'Élysée. « Il est sur la ligne d'Emmanuel Macron et d'Alexis Kohler. C'est un fidèle parmi les fidèles, bosseur et pugnace », explique un conseiller de l'exécutif. C'était sans compter la candidature « surprise » de la ministre des Outre-mer Yaël Braun-Pivet, dans la soirée du mardi 21 juin.

Elle avait précisément été promue au gouvernement pour éviter qu'elle ne se présente face à Richard Ferrand, comme en 2018. « Macron et Kohler pensaient que Lescure pouvait gagner et ont bien pris soin de ne pas afficher leur soutien car ils sentaient que ça aurait pu être contre-productif. Ils ne connaissent pas très bien Braun-Pivet. Elle est perçue comme indépendante et parfois critique vis-à-vis du chef de l'État », raconte la même source.

Coup de massue

Le lendemain, « YBP » est pourtant désignée candidate d'une courte tête – 105 voix pour l'ex-présidente de la commission des Lois contre 85 pour Roland Lescure. « C'était le coup de massue pour les tenants de la ligne Lescure. Ils tiraient un peu la gueule », confie un élu Renaissance. Le scrutin à bulletin secret devrait favoriser Yaël Braun-Pivet : si au bout de deux tours, la majorité des suffrages exprimés ne s'est pas portée sur un candidat, la majorité relative suffit au troisième tour. Elle serait la première femme élue à la tête de l'Assemblée nationale dans l'histoire de la Ve République. « Elle a un potentiel de voix à nul autre pareil. Je ne vois pas l'accident, assure un habitué des couloirs du Palais-Bourbon. Si elle n'est pas élue dès le premier tour, elle finira par l'être. »

Assemblée nationale : un groupe « Utiles » à… Macron ?

« Rien n'est joué ! Annie Genevard a ses chances si elle arrive à rassembler un maximum de voix de l'opposition », tempère un macroniste historique. La candidate désignée par les Républicains, vice-présidente de l'Assemblée depuis 2017, se démène en coulisses pour obtenir le soutien d'élus de tous bords. « Elle va voir absolument tout le monde et fait la tournée des buvettes comme à chaque élection parlementaire, mais je n'ai pas l'impression que cela lui réussisse, griffe un élu LR au cœur des tractations, qui ne se fait pas d'illusions : « Le siège revient toujours à un député de la majorité. Même dans ces conditions extraordinaires, on ne l'aura pas. »

Même état d'esprit au Rassemblement national (RN). Sébastien Chenu, « mariniste » de la première heure et député de la 19e circonscription du Nord – il fait partie des rares députés RN en fonction depuis 2017 –, a logiquement été désigné lors d'un vote interne. « Il connaît bien les rouages de l'Assemblée, a une bonne expérience parlementaire, est charismatique et, surtout, s'entend bien, en off, avec les représentants de tous les autres partis politiques », loue un proche de Marine Le Pen. Et d'expliquer que « personne ne se fait d'illusions. On n'aura pas la présidence, mais on peut raisonnablement espérer obtenir au moins une vice-présidence ». Maigre consolation : le doyen de l'Assemblée, le député RN José Gonzales, présidera cette séance inaugurale de la XVIe législature.

Élisabeth Borne, Madame Pugnace

« Quoi qu'il arrive, ça va tanguer », résume un vieux routier, qui imagine déjà les nouveaux arrivants de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) rivaliser d'ingéniosité pour perturber cette première séance. « Il faudra avoir le cœur accroché. Le président de l'Assemblée va devoir faire preuve d'un sang-froid exemplaire, être ferme mais diplomate, intransigeant mais parfois conciliant. En un mot, être loyal au projet d'Emmanuel Macron sans risquer de provoquer les oppositions, chauffées à blanc », poursuit cette source. Le perchoir, réputé extrêmement inconfortable, promet de l'être encore davantage sous cette mandature.

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Désigner comme « une adjudante de compagnie » chargée de cette clique de députés qu'elle devra discipliner pour qu'ils se tiennent correctement dans cette assemblée nationale ou figure certains députés mal élevés et trublions !

Mais parité oblige dans cette classe politique hypocrite de bienpensants donneurs de leçons qu’ils n’arrivent pas à obtenir à l’Assemblée nationale !?

Le ridicule ne tue pas heureusement et par chance dans le monde professionnel ou scientifique il y a de nombreuses femmes plus éminentes que des hommes et qui dirigent entreprises que ce soit dans la finance, la santé, l'enseignement, l'industrie, la police, l'armée les transports terrestres ou aériens etc !

Dans une FRANCE politicienne arrogante encore patriarcale ou ces femmes en plus élève nos enfants et peut être des femmes qui dirigeront notre pays !?

Cette dame saura surement bien occuper ce poste honorifique car justement elle est une femme !?

Mais que ce gouvernement et nos dirigeants politiciens de tous bords sont pitoyables de condescendance supériorité bienveillante mêlée de mépris surtout dans cette assemblée nationale ou les hommes sont majoritaires, car la France donneuse de leçon a encore beaucoup de retard en ce qui concerne le droit des femmes et leur protection dans notre pays libre dit civilisé et démocratique mais souvent rétrograde comme notre justice entre autres administrations !

Jdeclef 28/06/2022 15h01


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