Législatives
: Macron, le serpent du « Livre de la jungle »
LES
CARNETS DU DIMANCHE. À trop endormir la campagne, le président a du mal à
réveiller les siens. Au risque de déchanter dimanche prochain...
OUI MAIS
LUI IL EST LA INDEBOULONNABLE ET PEUT SE METTRE EN ROUE LIBRE JUSQU’AU 2027 !?
Le président réélu veut-il vraiment obtenir une majorité de
députés à l'Assemblée nationale ? À une semaine du premier tour des
législatives, la question mérite d'être sérieusement posée. On a dit et redit
que depuis sa victoire du 24 avril, il a tellement pris son temps
pour choisir sa Première ministre et nommer son gouvernement qu'il n'a pu
compter sur aucun élan – ne parlons pas d'un état de grâce, les chefs d'État
reconduits n'en ont pas. Mais force est de constater, en outre, qu'Emmanuel
Macron s'emploie à chloroformer la campagne et à anesthésier les siens. « Il
nous fait le coup du serpent Kaa dans Le Livre de la jungle,
qui hypnotise Mowgli en lui susurrant : aie confiance, crois-en moi… », m'a dit cette semaine un
dirigeant macroniste, avec une pointe d'agacement. Il est vrai que dans le
dessin animé de Disney, le python ensorceleur n'arrive jamais à ses fins.
Il n'empêche, la consigne partie de l'Élysée demeure : pas de
vagues, pas d'aspérité, n'offrir aux adversaires aucun angle d'attaque. D'où le
silence imposé aux ministres, qui ne résulte pas seulement de la réserve
imposée par la période électorale. « Rien n'interdirait à Bruno Le Maire
d'en faire des tonnes sur les mesures qui arrivent en faveur du pouvoir
d'achat », glisse par exemple un conseiller haut placé. Sur la réforme des
retraites, qui fut l'un des leitmotiv de la présidentielle victorieuse, le
président a provisoirement sonné… la retraite. Il avait promis un projet pour
« la fin de l'été ». Dans son interview accordée à la presse
régionale, il annonce désormais qu'elle « entrera en vigueur dès l'été
2023 ». Comme si la question du vote du Parlement ne se posait pas.
De même, on a soupçonné Macron d'avoir nommé Pap Ndiaye à
l'Éducation nationale pour flatter l'électorat de gauche et désarçonner les
mélenchonistes ; mais alors, pourquoi ne pas laisser le nouveau ministre
exposer publiquement son projet pour l'École et prendre la lumière ? Jeudi
à Marseille, c'était tout l'inverse : Pap Ndiaye n'a eu le droit que de
prononcer quelques mots articulés avec prudence, dont un compliment pour le
président – c'en était presque gênant. Macron, lui, s'affichait souriant,
confiant et en bras de chemise, mais on a vainement guetté une phrase forte qui
ressemble à un coup de clairon électoral. De fait, pas une fois depuis
le 24 avril il n'a explicitement appelé les Français à lui
donner la majorité dont il a besoin pour mettre en œuvre son programme. Dans
son interview, il espère juste qu'ils feront « le choix de la
solidité », celui « d'une majorité stable et sérieuse pour les
protéger face aux crises et pour agir pour l'avenir ». Ce n'est pas ce qui
s'appelle sonner le tocsin.
Kahn – Que
révèlent les réactions à un mégafiasco politico-sportif
Bilan provisoire à J - 7 du premier tour : le doute
s'est installé dans la majorité actuelle et les écarts se resserrent (dans les
sondages) pour la majorité future. À lire les projections des différents
instituts, la coalition du président, baptisée « Ensemble », reste
favorite pour contrôler l'Assemblée le 19 juin. Mais le parti du
président, Renaissance, ne semble pas pouvoir remporter à lui seul la moitié
des 577 sièges. Il devra donc compter sur ses alliés, le Modem de
François Bayrou et Horizons, le mouvement d'Édouard Philippe, ce qui pourrait
placer ces derniers en position d'arbitres sur certaines réformes difficiles…
comme celle des retraites. Cette perspective rend la stratégie de Macron
d'autant plus illisible qu'il a tout fait jusqu'ici pour minorer l'influence de
ces deux partenaires, et tout particulièrement celle de son ancien Premier
ministre.
« Bon sang, mais alors, je suis riche... »
Selon un rapport de l'Observatoire des inégalités, association
regroupant des économistes, des sociologues et des philosophes qui se veulent
politiquement indépendants, que Le Point a révélé, la
France compterait – tenez-vous bien – 4,5 millions de « riches », ce
qui représente un peu plus de 7 % de la population. Passé le moment
d'étonnement, difficile de savoir comment réagir avec justesse à une telle
information. L'instinct nous souffle qu'on est toujours le riche de quelqu'un,
pendant que la mémoire nous rappelle le sketch du regretté Coluche, l'un des
meilleurs politologues que notre pays ait connu : « Ça fera plaisir
aux pauvres de savoir qu'ils vivent dans un pays riche », ricanait-il il y
a quarante ans. À lire le rapport publié cette semaine par ces universitaires,
il est tentant d'adapter la formule : les pauvres seront-ils heureux
d'apprendre qu'il y a tant de riches ? Sans doute pas. Et pourtant…
Riche à partir de
3 700 euros par mois ?
Mathieu
Plane : « L'objectif de plein-emploi sera compliqué à
atteindre »
De là vient sans doute l'impression mitigée qu'inspire le rapport
de l'Observatoire des inégalités. À quoi sert-il de faire croire qu'ils sont
riches à ceux qui, objectivement, ne le sont pas ? Chacun a sa définition
de la fortune, mais point n'est besoin de savants travaux universitaires pour
comprendre que seuls ceux qui ne comptent pas à la fin du mois (les vrais
riches comptent d'ailleurs en revenu annuel), ne regardent pas à la dépense,
pourraient se dispenser de travailler pour vivre sont vraiment des nantis – et
à 3 673 euros mensuels, tel n'est évidemment pas le cas. Inversement,
à quoi bon persuader ceux dont le revenu est inférieur à cette somme qu'elle
ferait d'eux des riches ? À rien, sinon à attiser les jalousies, déjà
prospères.
Phébé – Plus
d'argent, c'est plus de bonheur
Or rien n'est plus faux que de penser qu'un pays où vivent
beaucoup de riches voit augmenter le nombre de pauvres – sous-entendu :
les premiers font leur fortune sur le dos des seconds. En réalité, c'est la
combinaison de la création de richesses et la correction des inégalités par la
fiscalité qui font reculer la misère. D'où la nécessité de valoriser le
travail, d'encourager l'investissement et de réhabiliter l'impôt en maîtrisant
les dépenses publiques, ce qui n'est pas une affaire de droite ou de gauche, mais
d'intérêt public. Au lieu de s'obséder avec le nombre de riches, on ferait donc
mieux de s'alarmer du nombre de pauvres. Sans culpabiliser les premiers ni
déresponsabiliser les seconds.
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En
soulant son auditoire qu'il essaie d'endormir par des pseudos plans et ses
multiples conseils nationaux ou autres fumeux dont il s'inspire en susurrant
indirectement ce fameux « aie confiance » pour mieux hypnotiser et
rouler les gogos de Français qui s'y laisseront prendre par ces péroraisons
soporifiques dont il a le secret !?
Car il
connait les Français dont il se moque et qu'il dédaigne « ces gens de peu »
qui ne sont pas de son monde !
Il
faudrait enfin que les Français enfin ceux qui votent encore qu'E.MACRON n'est
qu'un politicien comme les autres, issu de la même classe politique de cette
Veme république monarchique devenue médiocre depuis des décennies et ses
derniers quinquennats et les présidents qui se sont succédé !
Et qui
opportuniste en 2017 par la défection de F.HOLLANDE a saisi la balle au bond et
récidiviste en 2022 car plus malin avec une opposition lamentable et des
électeurs Français ne sachant plus voter intelligemment ayant peur du lendemain
car perdus qui l'ont réélu !
Mais il n’est
pas totalement serein sur les résultats de ces élections législatives pour
gouverner car voulant la majorité de députés RENAISSANCE nouveau nom de la REM ineptie
de changement de nom qui ne donnera rien comme changement sur sa politique médiocre
pour la France et les Français malgré les multiples problèmes non réglés déjà
depuis son 1er quinquennat !?
Mais les
Français l’ont réélu ils auront ce qu’ils méritent et pourrons toujours râler après (ce qu’ils font le mieux…)
Jdeclef 05/06/2022
16h57
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