dimanche 5 juin 2022

Très bon article qui se réfère à cette belle histoire du livre de la jungle : Qui fait la partie belle au président réélu en se moquant encore des Français !

 

Législatives : Macron, le serpent du « Livre de la jungle »

LES CARNETS DU DIMANCHE. À trop endormir la campagne, le président a du mal à réveiller les siens. Au risque de déchanter dimanche prochain...

OUI MAIS LUI IL EST LA INDEBOULONNABLE ET PEUT SE METTRE EN ROUE LIBRE JUSQU’AU 2027 !?

Le président réélu veut-il vraiment obtenir une majorité de députés à l'Assemblée nationale ? À une semaine du premier tour des législatives, la question mérite d'être sérieusement posée. On a dit et redit que depuis sa victoire du 24 avril, il a tellement pris son temps pour choisir sa Première ministre et nommer son gouvernement qu'il n'a pu compter sur aucun élan – ne parlons pas d'un état de grâce, les chefs d'État reconduits n'en ont pas. Mais force est de constater, en outre, qu'Emmanuel Macron s'emploie à chloroformer la campagne et à anesthésier les siens. « Il nous fait le coup du serpent Kaa dans Le Livre de la jungle, qui hypnotise Mowgli en lui susurrant : aie confiance, crois-en moi…  », m'a dit cette semaine un dirigeant macroniste, avec une pointe d'agacement. Il est vrai que dans le dessin animé de Disney, le python ensorceleur n'arrive jamais à ses fins.

Il n'empêche, la consigne partie de l'Élysée demeure : pas de vagues, pas d'aspérité, n'offrir aux adversaires aucun angle d'attaque. D'où le silence imposé aux ministres, qui ne résulte pas seulement de la réserve imposée par la période électorale. « Rien n'interdirait à Bruno Le Maire d'en faire des tonnes sur les mesures qui arrivent en faveur du pouvoir d'achat », glisse par exemple un conseiller haut placé. Sur la réforme des retraites, qui fut l'un des leitmotiv de la présidentielle victorieuse, le président a provisoirement sonné… la retraite. Il avait promis un projet pour « la fin de l'été ». Dans son interview accordée à la presse régionale, il annonce désormais qu'elle « entrera en vigueur dès l'été 2023 ». Comme si la question du vote du Parlement ne se posait pas.

Je ne sais pas si l’organisation du match de foot a vraiment été un fiasco, mais la gestion politique de l’affaire, c’est certain.

De même, on a soupçonné Macron d'avoir nommé Pap Ndiaye à l'Éducation nationale pour flatter l'électorat de gauche et désarçonner les mélenchonistes ; mais alors, pourquoi ne pas laisser le nouveau ministre exposer publiquement son projet pour l'École et prendre la lumière ? Jeudi à Marseille, c'était tout l'inverse : Pap Ndiaye n'a eu le droit que de prononcer quelques mots articulés avec prudence, dont un compliment pour le président – c'en était presque gênant. Macron, lui, s'affichait souriant, confiant et en bras de chemise, mais on a vainement guetté une phrase forte qui ressemble à un coup de clairon électoral. De fait, pas une fois depuis le 24 avril il n'a explicitement appelé les Français à lui donner la majorité dont il a besoin pour mettre en œuvre son programme. Dans son interview, il espère juste qu'ils feront « le choix de la solidité », celui « d'une majorité stable et sérieuse pour les protéger face aux crises et pour agir pour l'avenir ». Ce n'est pas ce qui s'appelle sonner le tocsin.

Tout cela vaudrait à peine d'être relevé si, dans le même temps, les opposants n'engrangeaient pas les points. À force de ne vouloir donner à la campagne ni rythme ni enjeu, le débat s'organise autour de polémiques qui affaiblissent le gouvernement, de l'affaire Damien Abad (scandale d'État la semaine dernière, déjà quasiment oubliée) au grand bazar du Stade de France, qui n'a pas fait bonne impression. La droite, inaudible depuis la déroute de Valérie Pécresse, a sauté sur ces occasions pour redonner de la voix, dans l'espoir d'en regagner quelques-unes. Marine Le Pen, qui se cantonnait à une campagne discrète, s'est sentie obligée d'attaquer. Quant à Jean-Luc Mélenchon, il savoure un désordre qu'il n'a même pas contribué à causer. « Je ne sais pas si l'organisation du match de foot a vraiment été un fiasco, mais la gestion politique de l'affaire, c'est certain », confiait jeudi un député macroniste en campagne.

Kahn – Que révèlent les réactions à un mégafiasco politico-sportif

Bilan provisoire à J - 7 du premier tour : le doute s'est installé dans la majorité actuelle et les écarts se resserrent (dans les sondages) pour la majorité future. À lire les projections des différents instituts, la coalition du président, baptisée « Ensemble », reste favorite pour contrôler l'Assemblée le 19 juin. Mais le parti du président, Renaissance, ne semble pas pouvoir remporter à lui seul la moitié des 577 sièges. Il devra donc compter sur ses alliés, le Modem de François Bayrou et Horizons, le mouvement d'Édouard Philippe, ce qui pourrait placer ces derniers en position d'arbitres sur certaines réformes difficiles… comme celle des retraites. Cette perspective rend la stratégie de Macron d'autant plus illisible qu'il a tout fait jusqu'ici pour minorer l'influence de ces deux partenaires, et tout particulièrement celle de son ancien Premier ministre. 

En 1988, François Mitterrand, victorieux de Jacques Chirac après une rude cohabitation, n'avait pas obtenu la majorité absolue au Palais-Bourbon, mais ce n'était pas pour lui déplaire : « Il n'est pas sain qu'un seul parti gouverne », avait-il insinué en pleine campagne. Mais c'était pour mieux nuire à Michel Rocard, qu'il allait bientôt installer à Matignon. En privant Élisabeth Borne de l'aide puissante dont elle aurait besoin pour réussir ses débuts et disposer d'une large majorité, ce n'est pas à elle que Macron risque de porter préjudice, mais à lui-même. 

« Bon sang, mais alors, je suis riche... »

Selon un rapport de l'Observatoire des inégalités, association regroupant des économistes, des sociologues et des philosophes qui se veulent politiquement indépendants, que Le Point a révélé, la France compterait – tenez-vous bien – 4,5 millions de « riches », ce qui représente un peu plus de 7 % de la population. Passé le moment d'étonnement, difficile de savoir comment réagir avec justesse à une telle information. L'instinct nous souffle qu'on est toujours le riche de quelqu'un, pendant que la mémoire nous rappelle le sketch du regretté Coluche, l'un des meilleurs politologues que notre pays ait connu : « Ça fera plaisir aux pauvres de savoir qu'ils vivent dans un pays riche », ricanait-il il y a quarante ans. À lire le rapport publié cette semaine par ces universitaires, il est tentant d'adapter la formule : les pauvres seront-ils heureux d'apprendre qu'il y a tant de riches ? Sans doute pas. Et pourtant…

Riche à partir de 3 700 euros par mois ?

Le mode d'emploi pour dénombrer les nantis est ainsi expliqué par ses concepteurs : le « seuil de richesse » est arbitrairement fixé au double du salaire médian (à ne pas confondre avec le salaire moyen). Compte tenu des revenus de référence, il s'établit à 3 673 euros par mois (nets d'impôt) pour un adulte seul, à 5 511 euros pour un couple et à 7 713 euros pour une famille avec deux jeunes enfants. À ce stade de votre lecture, bon nombre d'entre vous écarquillent les yeux en se disant : « Bon sang, mais alors, je suis riche... » Seulement, comme l'époque n'est plus aux ambitions sociales assumées, voire encouragées par Guizot (« enrichissez-vous ! »), le malaise survient aussitôt. Être riche, en France, c'est être un peu suspect. C'est avoir plus que les autres, qu'importe comment cet argent est gagné ; c'est peut-être plus qu'on ne le mérite, sûrement plus qu'il n'en faut. C'est aussi être exposé à une fiscalité musclée, en vertu de notre modèle redistributif – l'un des plus efficaces au monde, quoi qu'on en dise : être taxé de riche, c'est être taxé tout court. Mais le fait est que, si 3 673 euros mensuels suffisent à entrer dans le club des riches, il n'y a ni de quoi se réjouir de sa bonne fortune ni beaucoup à redistribuer. 

Mathieu Plane : « L'objectif de plein-emploi sera compliqué à atteindre »

De là vient sans doute l'impression mitigée qu'inspire le rapport de l'Observatoire des inégalités. À quoi sert-il de faire croire qu'ils sont riches à ceux qui, objectivement, ne le sont pas ? Chacun a sa définition de la fortune, mais point n'est besoin de savants travaux universitaires pour comprendre que seuls ceux qui ne comptent pas à la fin du mois (les vrais riches comptent d'ailleurs en revenu annuel), ne regardent pas à la dépense, pourraient se dispenser de travailler pour vivre sont vraiment des nantis – et à 3 673 euros mensuels, tel n'est évidemment pas le cas. Inversement, à quoi bon persuader ceux dont le revenu est inférieur à cette somme qu'elle ferait d'eux des riches ? À rien, sinon à attiser les jalousies, déjà prospères. 

Phébé – Plus d'argent, c'est plus de bonheur

Or rien n'est plus faux que de penser qu'un pays où vivent beaucoup de riches voit augmenter le nombre de pauvres – sous-entendu : les premiers font leur fortune sur le dos des seconds. En réalité, c'est la combinaison de la création de richesses et la correction des inégalités par la fiscalité qui font reculer la misère. D'où la nécessité de valoriser le travail, d'encourager l'investissement et de réhabiliter l'impôt en maîtrisant les dépenses publiques, ce qui n'est pas une affaire de droite ou de gauche, mais d'intérêt public. Au lieu de s'obséder avec le nombre de riches, on ferait donc mieux de s'alarmer du nombre de pauvres. Sans culpabiliser les premiers ni déresponsabiliser les seconds.

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En soulant son auditoire qu'il essaie d'endormir par des pseudos plans et ses multiples conseils nationaux ou autres fumeux dont il s'inspire en susurrant indirectement ce fameux « aie confiance » pour mieux hypnotiser et rouler les gogos de Français qui s'y laisseront prendre par ces péroraisons soporifiques dont il a le secret !?

Car il connait les Français dont il se moque et qu'il dédaigne « ces gens de peu » qui ne sont pas de son monde !

Il faudrait enfin que les Français enfin ceux qui votent encore qu'E.MACRON n'est qu'un politicien comme les autres, issu de la même classe politique de cette Veme république monarchique devenue médiocre depuis des décennies et ses derniers quinquennats et les présidents qui se sont succédé !

Et qui opportuniste en 2017 par la défection de F.HOLLANDE a saisi la balle au bond et récidiviste en 2022 car plus malin avec une opposition lamentable et des électeurs Français ne sachant plus voter intelligemment ayant peur du lendemain car perdus qui l'ont réélu !

Mais il n’est pas totalement serein sur les résultats de ces élections législatives pour gouverner car voulant la majorité de députés RENAISSANCE nouveau nom de la REM ineptie de changement de nom qui ne donnera rien comme changement sur sa politique médiocre pour la France et les Français malgré les multiples problèmes non réglés déjà depuis son 1er quinquennat !?

Mais les Français l’ont réélu ils auront ce qu’ils méritent et pourrons toujours râler après (ce qu’ils font le mieux…)  

Jdeclef 05/06/2022 16h57


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