samedi 4 juin 2022

Le président est là indéboulonnable jusqu'en 2027 car réélu par des Français pleutres qui craignent le lendemain : Et cette Vème république pseudo monarchique !

 

Cotta – Législatives : mais où est donc passé Macron ?

CHRONIQUE. À quelques semaines des législatives, la discrétion d’Emmanuel Macron n’est peut-être pas la meilleure solution face à la montée des polémiques.

IL EST VRAI QUE QUAND ON N’A RIEN À DIRE CA EVITE DE DIRE DES PROMESSES OU FAIRE DES PLANS QUE L’ON NE POURRA PAS TENIR ?!

C'est simple comme bonjour : lorsque le pouvoir se tait, l'opposition occupe l'espace. Ces derniers jours viennent encore d'en donner l'évidente démonstration. Revenons quelques jours en arrière : Emmanuel Macron vient d'être réélu. Depuis François Mitterrand, aucun président en exercice n'a réussi à être désigné une deuxième fois par le corps électoral. Certes, il lui faut à la fois éviter de triompher trop fort, car Marine Le Pen, quoique largement battue, a réalisé le score le plus élevé obtenu en France par la droite radicale et que la gauche n'est finalement pas en si mauvaise posture que cela. D'autant que quelques jours après l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon a réussi le casse du siècle, en attirant à lui tous ceux qui se déchiraient huit jours auparavant. Autrement dit, les élections législatives qui viennent ne sont pas une promenade de santé pour LREM et ses alliés, dont la majorité n'est pas assurée dans l'Assemblée future.

Or, que se passe-t-il ? Un discours vite prononcé, presque bâclé, du président réélu sous la tour Eiffel, où le public est de surcroît clairsemé. La tour Eiffel de 2022, trop calme, n'est pas la pyramide du Louvre enthousiaste de 2017. Suit l'annonce, bien laborieuse, bien longue, d'un gouvernement somme toute assez banal. Une Première ministre, certes, deuxième femme à ce poste – et première polytechnicienne – dans l'histoire de la Ve République, connue pour ses compétences mais pas pour son charisme. Et une équipe gouvernementale sans grande surprise, comprenant autant de « technos » que la précédente, d'où émergent seules les deux personnalités d'Éric Dupond-Moretti, maintenu à son poste au nez et à la barbe des magistrats, et le nouveau ministre de l'Éducation nationale, l'historien Pap Ndiaye, homme de gauche affirmé, défenseur reconnu de la condition noire en lutte contre les discriminations raciales, dont la figure et le parcours sont à l'opposé de ceux de Jean-Michel Blanquer, auquel il succède.

« On bosse, on ne dit rien » : pourquoi Macron est si discret

Suivent aussi quelques phrases de la Première ministre, devant le perron de l'hôtel Matignon, plus souriante que prévu après avoir réuni pour la première fois son gouvernement, pour parler de méthode et d'efficacité. Et puis… plus rien ! Plus rien pendant de longues journées. Le président ne communique plus sur l'Ukraine, qui lui prend pourtant une bonne partie de son temps, il médite devant la Méditerranée, à Brégançon, sans sembler porter son attention sur les législatives. Veut-il gagner du temps, ne pas immédiatement déclencher, parce que la date en est tardive, la bataille législative ? En tout cas, il n'émet, plus de six jours durant, aucun signal.

Deux affaires coup sur coup

Silence immédiatement brisé par l'opposition. Coup sur coup, deux affaires, loin d'être anodines, défraient la chronique. La première est la mise en cause de Damien Abad, ex-président du groupe parlementaire des Républicains, tout juste rallié à Emmanuel Macron et immédiatement propulsé au gouvernement. Le voici accusé d'avoir drogué une jeune femme à laquelle il faisait la cour pour obtenir d'elle des faveurs qu'il n'a, précisons-le, pas obtenues et d'en avoir violé une autre. Polémique pesante, douteuse, qui oblige le nouveau ministre, de préciser qu'avec son handicap, il ne peut pas faire ce qu'on lui reproche d'avoir voulu faire.

Mais la polémique, largement nourrie par les Républicains qu'il vient de quitter pour rejoindre le camp présidentiel, fait descendre dans la rue, des représentantes des mouvements féministes, en lutte contre les violences faites aux femmes et les viols trop souvent perpétrés, et restés impunis. Le parquet, finalement, n'ouvrira pas d'enquête, après qu'un des dossiers eut été classé sans suite, « faute d'élément permettant d'identifier la victime des faits dénoncés, et, dès lors, faute de la possibilité de procéder à son audition circonstanciée ». Bref, une accumulation, de détails glauques, étayés de soupçons sur le degré de connaissance de ces actes par les dirigeants d'En marche !, auxquels le classement sans suite de la justice ne met pas vraiment fin.

À Marseille, Emmanuel Macron repart en campagne

À peine les accusations contre Damien Abad déclinent-elles que la finale de la Ligue des champions entre Liverpool et le Real de Madrid nourrit une nouvelle polémique. Il faut dire que les images de chaos enregistrées aux abords du grand stade de Saint-Denis, et diffusées dans le monde entier, coupent le souffle : des spectateurs pratiquement étouffés à distance du stade, violences, gaz lacrymogènes, abondance de faux billets et de supporteurs de Liverpool escaladant les barrières, c'est assez en effet pour que le ministre de l'Intérieur et le préfet de police s'entendent reprocher, pour le moins, la gestion de l'affaire.

Première grosse colère

Le président et la Première ministre ont, en coulisses, paraît-il, piqué tous deux, mais séparément, une grosse colère. La première pour Élisabeth Borne depuis depuis sa nomination et on a appris, à l'occasion, qu'elle était parfois plus éruptive qu'il n'y paraît. Quelles que soient les conclusions des enquêteurs – et des sénateurs qui se sont saisis du dossier –, le mal est fait. Marine Le Pen, pourtant restée quelques jours elle aussi muette, a sauté sur l'occasion à quelques jours des législatives, pour à la fois défendre les partisans de Liverpool montrés du doigt par le ministre de l'Intérieur, accuser les jeunes migrants et SDF de Saint-Denis, sans aller jusqu'à parler comme Éric Zemmour de « racaille ». Du pain bénit pour l'extrême droite voyant tout à la fois dans ce monumental ratage la preuve de l'inefficacité de la police française, de la nuisance des banlieues, du laxisme de la justice et, pour couronner le tout, de l'incapacité du gouvernement.

Kahn – Que révèlent les réactions à un mégafiasco politico-sportif

On ne sait pas quelle sera la traduction dans les urnes d'une telle atmosphère, on ne sait même pas s'il y en aura une, mais on sait en tout cas que le président ne peut pas rester absent de la sarabande. Hier et avant-hier, Emmanuel Macron a repris son tour de France. C'est à lui, et personne d'autre, pas même à la Première ministre, de mener la campagne et de tout faire pour trouver une majorité pour sa politique. Mais quelle politique ? Il faudrait soulever, entraîner, enthousiasmer les électeurs au moment où ils se demandent même s'ils iront voter. Il faudrait désigner une voie, porter une nouvelle parole, même si le président croit l'avoir fait suffisamment au cours de sa propre campagne.

« Il faudrait, disait hier un pilier de la majorité macroniste à un autre pilier, plus inquiet, un grand discours du président, un grand Verdun-sur-le-Doubs » – allusion au discours de Valéry Giscard d'Estaing avant la campagne législative de 1978, qu'il gagna, dans lequel le président demandait aux Français, on s'en souvient encore, de faire « le bon choix ».

Il faudrait alors que le président se dépêche. Quelques jours seulement le séparent d'un premier tour qui voit la Nupes, hétéroclite mais habile, faire monter la pression, et la droite exploiter, comme le fait le Rassemblement national, le chaos du grand stade.

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Bien que ce soit lui ou un autre ne changerait pas grand-chose dans une France si mal gouvernée depuis des décennies avec un chef d'état sans imagination et avec des indécisions floues et qui tergiverse comme à son habitude ce qui favorise une opposition extrémiste déjà plus que médiocre comme cette "NUPES" ou autres marginales !

Là, est le principal défaut de cette Veme république obsolète devenue monarchique rétrograde qui a donnée trop de pouvoir à un seul homme !?

(Sans que les Français niais s'en soient aperçus surtout depuis les derniers quinquennats car votant déjà mal depuis 40 ans !?)

Le président va donc continuer à jouer au petit roitelet bon chic bon genre en faisant que ce qu’il veut en se moquant des français « d’en bas, gens de peu » et ne sera pas être empêché puisque ne pouvant être réélu en 2027 par justement notre constitution n’autorisant que deux mandats !

Car ces mêmes Français (encore) trop gâtés ont la tête déjà au soleil et congés d’été mais la rentrée automnale va être très certainement plus dure que les précédentes par la situation économique, pouvoir d’achat, inflation et situations internationales préoccupantes qui va mettre les Français et le pays dans une situation d’austérité dont ils avaient perdu l’habitude car tous les voyants déjà au jaune vont passer au rouge dans le dernier trimestre 2022 !

JDECLEF 04/06/2022 12H27


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