mercredi 22 juin 2022

Cela souligne une fois de plus qu'il faut changer cette Veme république devenue : Ingérable et aux piliers de bars du café du commerce devant une biere de refaire la France !?

 

Assemblée : dans les coulisses des tractations secrètes du gouvernement

Lundi soir, le départ d’Élisabeth Borne était sur la table. Confortée pour le moment, la Première ministre se démène pour éviter le blocage total du Parlement.

IL N’Y A RIEN DE VRAIMENT SECRET AVEC UN PRESIDENT QUI A PERDU SA BOUSSOLE ET TERGIVERSE TOUJOURS ?!

Quarante-quatre. Il manque quarante-quatre députés à Emmanuel Macron pour atteindre le seuil de la majorité absolue nécessaire pour faire passer ses réformes à l'Assemblée. Depuis le revers électoral de dimanche soir, le président et ses plus proches conseillers travaillent d'arrache-pied pour tenter de convaincre des parlementaires de l'opposition de s'allier avec la majorité. « C'est jouable », lui ont promis ses collaborateurs. Le chef de l'État a donc pris le taureau par les cornes en conviant un à un à l'Élysée les responsables politiques du Palais-Bourbon pour discuter. Il a aussi mandaté sa Première ministre Élisabeth Borne de former « une majorité d'action ».

Les téléphones chauffent dans tous les sens, les lieutenants macronistes ont sorti les calculatrices. Tout le monde s'y met. Le ministre des Relations avec le Parlement Olivier Véran ne ménage pas ses efforts, son collègue de l'Intérieur Gérald Darmanin donne un coup de main. Subitement en cour à l'Élysée, l'ancien Premier ministre Édouard Philippe passe lui aussi des coups de fil. Par la voix de leur chef de file Christian Jacob, Les Républicains font de la résistance, refusant tout accord de coalition. Il faut donc aller chercher une par une les éventuelles bonnes volontés, bâtir des compromis. Sauf que le temps presse : les mesures en faveur du pouvoir d'achat ont été promises aux Français pour cet été. « La ristourne sur le carburant prend fin, il va nous falloir une majorité pour protéger le portefeuille des ménages. Nous avons adressé une main tendue, c'est désormais à l'opposition de faire preuve de responsabilité », assène une éminence grise du Château. L'air de dire : en cas de paralysie, ce sera la faute de la droite et de la gauche qui jouent l'obstruction.

Législatives : « Macron, ce sera Chirac II en moins bien »

C’est la IVe République sous la Ve, la cohabitation sans cohabitant !

« À ce stade, rien n'est fait, mais beaucoup de députés contactés nous disent qu'ils ne veulent pas bloquer le pays, qu'il faut faire tourner la boutique », rapporte un ministre au fait des tractations. « Work in progress. » Des élus préféreraient ainsi toper avec le gouvernement plutôt que prendre le risque d'une dissolution précipitée, surtout ceux qui viennent d'être élus de justesse. « En excluant les élus Insoumis et Rassemblement national, avec qui on ne veut pas travailler, ça donne un vivier possible de 400 députés. C'est la IVe République sous la Ve, la cohabitation sans cohabitant ! » fait observer un membre du gouvernement.

« Un enfer ! » Quand Huchon eut à gérer la majorité relative de Rocard

L'exécutif revendiquait mardi vingt à vingt-cinq prises de contact fructueuses parmi la droite modérée et la gauche modérée. Soit, au total, quarante à cinquante potentiels alliés. « On leur dit : “quelles sont les réformes prioritaires et les moins clivantes qu'on peut mener en bonne intelligence ? N'est-ce pas dans l'intérêt supérieur du pays de travailler ensemble ? Vous pouvez venir comme vous êtes !” », narre un protagoniste. Élisabeth Borne et son équipe auraient donc bon espoir d'aboutir à un accord d'un genre nouveau, qui ne soit ni une coalition strico sensu ni une majorité à bâtir texte par texte. Et pour mieux ferrer ces élus constructifs, l'idée serait de formaliser leur soutien par une signature. « À la fin, ça revient à ce que tout le monde mette de l'eau dans son vin. Ce qui correspond assez bien au signal envoyé par les Français et à la logique de dépassement. » Objectif : rassurer le pays, montrer que la démocratie fonctionne. Certains Marcheurs, d'humeur philosophe, prétendent même que le contexte permettrait de revenir aux sources du macronisme, de rassembler au-delà des clivages et de convaincre des politiques aux antipodes ! Comme du temps de la loi Macron…

La bataille du perchoir

Sauf que des personnalités de la majorité se sont pris les pieds dans le tapis, allant jusqu'à assumer, une semaine après les polémiques sur la consigne de vote en cas de duel RN/Nupes, d'aller négocier avec les troupes de Marine Le Pen… « Contrairement à ce que tout le monde pense, le RN sera plus malin que les autres. Ils vont voter avec nous quand ça ira dans leur bon sens. C'est un piège pour nous, parce qu'on ne pourra pas dire qu'on ne veut pas de leurs voix ! » prédit un conseiller du pouvoir.

En parallèle des négociations, il faut reconstituer de A à Z le casting de la majorité à l'Assemblée. L'ex-président Richard Ferrand, les patrons de groupe Christophe Castaner et Patrick Mignola, cadres respectés et installés dans le dispositif, ont été balayés aux législatives, il faut leur trouver des remplaçants. Faut-il envoyer des poids lourds du gouvernement aux manettes d'une chambre promise aux turbulences ? Gérald Darmanin, réélu député dimanche, s'est posé la question de briguer le perchoir. Mais le président a posé une condition : en cas de défaite à l'élection, impossible de revenir au sein de l'exécutif. Le binôme de parlementaires expérimentés Roland Lescure, pour la présidence de l'Assemblée, et Aurore Bergé, pour la tête du groupe des Marcheurs, semble avoir les faveurs du gouvernement. Emmanuel Macron sonde en direct ses députés pour trouver la meilleure option.

En fin de journée mardi, la ministre des Outre-mer Yaël Braun-Pivet s'est lancée dans la course. Ironie du sort : le président l'avait promue au gouvernement pour justement éviter qu'elle ne brigue le perchoir face à Richard Ferrand… L'élection, prévue le 28, sera particulièrement disputée : au sein d'Ensemble, le député de l'Oise Éric Woerth est candidat, comme les ex-ministres Barbara Pompili et Joël Giraud. La désignation pour la présidence des groupes majoritaires a lieu dès mercredi. Concernant la très stratégique présidence de la commission des Finances, poste qui revient traditionnellement à un membre de l'opposition, l'exécutif espère encore qu'il puisse échoir à un élu LR, plutôt que RN ou LFI.

On est passé à un cheveu d’un président qui part à l’étranger à partir de jeudi, un Premier ministre et un gouvernement démissionnaire. Si j’étais gilet jaune, j’aurais sorti la pique !

Dans une situation aussi inédite, Élisabeth Borne peut-elle rester à Matignon ? La question est posée avec d'autant plus d'acuité que, lundi, l'hypothèse de son départ était sur la table. Selon nos informations, Emmanuel Macron a envisagé sa démission, et donc celle du gouvernement. Il l'aurait ensuite renommée, pour assurer la gestion des affaires courantes en attendant un successeur. « On est passé à un cheveu d'un président qui part à l'étranger à partir de jeudi, un Premier ministre et un gouvernement démissionnaire. Si j'étais Gilet jaune, j'aurais sorti la pique ! » hallucine un conseiller.

La « combativité » de Borne

Mardi, lors d'une réunion des directeurs de cabinet à Matignon, Aurélien Rousseau le bras droit d'Élisabeth Borne a eu ce lapsus qui en dit long. « Le président a renouvelé sa confiance à la Première ministre, on ne sait pas pour combien de temps »… Le fait que le chef de l'État ne l'associe pas à ses consultations a tout de suite été perçu comme le signe d'un départ imminent. L'intéressée a réuni le gouvernement mardi pour donner à voir un exécutif à la tâche. « Elle fait preuve de combativité », loue un ministre. Mais s'il faut élargir, et si Matignon fait partie du panier de la mariée pour négocier, elle devra sans doute partir. Un député de l'opposition a d'ailleurs posé cette condition préalable avant d'accepter toute discussion avec le gouvernement. L'autre scénario, plus pervers, consiste à attendre la déclaration de politique générale, fixée pour l'instant au 5 juillet, et miser sur la motion de censure des oppositions pour qu'Élisabeth Borne soit destituée… Selon un membre du premier cercle du président, son sort serait en tout cas scellé. Un vaste remaniement serait dans les cartons. « La situation impose que le président reprenne la main. Il va reconstruire largement », confie-t-on.

Alors, qui pour diriger un nouveau dispositif politique, une « union nationale » telle que l'ont évoqué François Bayrou et le communiste Fabien Roussel ? Est-ce le moment Bruno Le Maire ? Son nom circule, le ministre de l'Économie s'y verrait bien. Mais il « est considéré comme un traître en chef pour LR », rappelle un stratège du président. Et si Élisabeth Borne doit partir, il faudra la remplacer par une femme, plaide un autre. Christine Lagarde ? La présidente de la BCE a le mérite de n'avoir aucun contentieux avec la droite parlementaire. Nicolas Sarkozy plaide pour elle depuis longtemps. Sur BFMTV, Édouard Philippe a lui appelé à la désignation d'un « profil nouveau ».

Succession de Macron : la guerre est déclarée

L'ordre du jour du Parlement se retrouve naturellement chamboulé par les événements. La loi sécurité de Gérald Darmanin pourrait intervenir avant le texte sur les énergies renouvelables. Le moment est jugé inopportun pour un texte budgétaire, ce qui compromet l'examen d'un projet de loi de finances rectificatives, pourtant en préparation. Le quinquennat repart en quelque sorte de zéro, d'une feuille blanche. L'occasion d'un examen de conscience pour de nombreux cadres macronistes, encore sonnés par la défaite. « Le choix d'une campagne de signal faible n'était pas le bon, il s'est confronté à un calendrier trop long avant les législatives. On n'a pas anticipé la présence de Jean-Luc Mélenchon en face, alors que ça a percolé. On a trop joué la campagne de premier quinquennat, sauf qu'on était sortants et que les gens nous ont trop vus, ils ne veulent plus voter Macron », analyse froidement un ministre qui a pourtant réussi à se faire élire. « On n'a pas donné suffisamment envie. Les gens se lassent de nous, c'est l'effet de la continuité », développe l'un de ses collègues.

Intervention mercredi ?

Certains députés, qu'ils soient battus ou élus, en veulent carrément à Emmanuel Macron. Pour la première fois depuis 2017, les critiques depuis dimanche visent directement le président. Comme si ses troupes, fidèles et disciplinées jusqu'ici, commençaient déjà à le lâcher. « Il est urgent que chacun d'entre nous ne se retourne pas contre celui qui nous a fait. C'est ce qui a tué le PS », exhorte un ministre venu de la gauche. L'intéressé n'a pas encore pris la parole pour livrer son analyse des résultats de dimanche. Il pourrait intervenir mercredi, à l'issue des échanges qu'il aura eus avec les dirigeants politiques, ou bien à la fin de la semaine. Lors de la soirée électorale, « il était impénétrable, impassible », tentant de sauver les apparences, décrivent les convives présents à l'Élysée. Il s'est isolé de longs moments avec sa Première ministre dans son bureau. Édouard Philippe était « grave », François Bayrou « très remonté et affecté », rapportent des invités. Le patron du MoDem, en croisade depuis des années pour une réforme des institutions et l'instauration de la proportionnelle, avait senti venir la catastrophe. Emmanuel Macron a aussi téléphoné à Richard Ferrand dès 20 heures, vivant la défaite de son fidèle allié dans le Finistère comme une blessure personnelle. Alors qu'il prépare une réorganisation de l'Élysée, certains imaginent que l'ex-président de l'Assemblée et Christophe Castaner reviennent auprès du chef de l'État pour muscler son dispositif politique. « Il aura besoin de parlementaires aguerris autour de lui. Or, on en manque cruellement au Château », argue un proche.

Au fond, conclut un historique, « j'ai senti le président libéré ». « Il est enfin décidé à aller au fond des choses. »

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Indirectement monarchique est obsolète, usée avec un président pseudo monarque à qui elle a donné trop de pouvoir (comme à d'autres avant lui pendant les quinquennats précédents !)

Au point que malgré avoir été réélu par des Français craignant le lendemain pour certains, croyait enfoncer une porte ouverte qui lui est revenue en pleine figure !

Ces mêmes Français ont par ces élections législatives sanctionnés vertement le président en lui refusant une majorité absolue et plus grave peut être en mettant en lice au parlement qu’il dédaignait  car inutile selon lui comme bien des Français lambda « ces gens de peu d’en bas » qui ont mis en lice les extrémismes de tous bords avec cette NUPES fumeuse fourretout des ces gauches hétéroclites avec ce vieux chef de file tribun aboyeur de foire faisant beaucoup de bruit  et désordre comme MELENCHON et sa LFI qui se venge en se faisant plaisir car ne pensant qu’à lui et aussi entrainant par rebond l’extrémisme RN de droite de M.LE PEN  qu’il dit rejeter !?

C’est bien de sa faute à ce président s’il subit cette défaite car même lors de ce premier choix de cette ex députée Catherine VAUTRIN LR comme 1ere ministre il ne l’a pas retenue car subissant un tollé de politiciens ou de ces conseillers pas étonnant car il ne sait pas décider fermement rapidement et ne fait que tergiverser !

Alors il a fait contre mauvaise fortune bon cœur et a choisi et piégé Mme BORNE comme 1ere ministre ballotté sur un siège éjectable car pour faire plaisir aux français il fallait semble-t-il une femme qui risque de faire un passage éphémère comme 1ere ministre qui elle ne méritait pas cela !?

Le deuxième quinquennat avec ce chemin semé de pierres et d’embuches sera d’une difficulté sans nom et là il faudra qu’il mouille sa chemise s’il veut s’en sortir car bien diffèrent du 1er qui l’avait épargné bien que médiocre !

Le résultat c’est que ce sont toujours les Français qui paient les mauvaises additions de nos dirigeants !

Jdeclef 22/06/2022 11h00


1 commentaire:

  1. Cela devient soulant et débile de voire les modérateurs du POINT inféodés à leur rédaction bornée de censurer inutilement tout commentaire critiquant le président alors qu'il y a matière à le faire suite aux résultats médiocres pour son camp qui a perdu la majorité à l'Assemblée pour ne pas lui permettre de gouverner seul car la France et les français viennent de retrouver leur parlement et la couronne de ce pseudo monarque vient de tomber de sa tête par la volonté du peuple qu'il dédaignait

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