jeudi 9 juin 2022

Si les médias et leurs sondages orientés arrêtaient de faire : des prédictions creuses !

 

Macron et la menace d’une majorité relative

Le camp du président pourrait obtenir moins de 289 sièges. Dans ce cas de figure, il devra composer avec une partie des députés de l’opposition.

Le Parlement va-t-il hanter les nuits d'Emmanuel Macron et paralyser son quinquennat ? Le chef de l'État n'avait pas vu venir l'alliance à gauche sous le patronage de Jean-Luc Mélenchon et sa Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), dans la foulée de l'élection présidentielle. À quatre jours du premier tour des élections législatives, et alors que les sondages prédisent une forte percée des Insoumis et de leurs nouveaux amis socialistes, écologistes et communistes, le patron des Marcheurs part au combat pour tenter de mobiliser son électorat. « On a besoin de lui. Si ce n'est pas lui qui sort, il n'y a rien qui accroche », implore un pilier de la majorité menacé par une candidature Nupes dans sa circonscription.

Après un entretien dans la presse régionale vendredi, le président était mercredi à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), où Jean-Luc Mélenchon a récolté plus de 60 % des voix le 10 avril. L'occasion de sortir la sulfateuse sur son nouvel opposant n° 1, le renvoyant dos à dos avec Marine Le Pen. « Quand je regarde les projets de Nupes et du Rassemblement national, ce sont des projets de sortie de l'Europe, des projets incohérents sur l'écologie, des projets d'alliance avec la Russie, et c'est un projet d'interdiction et de taxation concernant Nupes. […]. Ce n'est pas un bon projet pour le pays », a-t-il dénoncé.

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Jeudi, Emmanuel Macron a choisi le Tarn et plus précisément deux communes qui ont placé le porte-voix de la gauche radicale en tête du premier tour de la présidentielle pour un déplacement consacré à la sécurité en zone rurale (Gaillac et Puycelsi). Et c'est depuis Puycelsi, petit village de moins de 500 habitants qui a voté majoritairement pour Marine Le Pen au second tour, qu'il prendra la parole. Les poids lourds du gouvernement se déploient quant à eux dans les médias et dans les réunions publiques pour dire tout le mal qu'ils pensent de Jean-Luc Mélenchon. Même Jean Castex est sorti de sa relative réserve d'ancien Premier ministre pour fustiger son « discours de régression extrêmement dangereux ». « Ce serait la ruine et la déchéance de la France », a-t-il dramatisé, mercredi soir, au cours d'un rassemblement de soutien au ministre Gabriel Attal, candidat à sa réélection dans les Hauts-de-Seine.

« On est dans le brouillard de guerre. »

Mais beaucoup de lieutenants d'Emmanuel Macron en campagne le déplorent : ils ont du mal à convaincre sur le terrain. La réélection du premier des Marcheurs n'a suscité aucun élan, les débuts du second mandat sont marqués par une succession de polémiques. La macronie n'a pas su installer un contre-récit à celui imposé par Jean-Luc Mélenchon, si ce n'est celui d'agiter le « péril rouge » façon muleta. « J'ai fait 35 réunions publiques. Le vote est enkysté. Les “bobos” veulent rééquilibrer le pouvoir, les Nupes vont faire un score élevé », s'est inquiété le ministre Olivier Véran, mardi matin, lors du petit-déjeuner hebdomadaire des responsables de la majorité à Matignon. « Aujourd'hui, tout fait flop, le soufflé est retombé », constate un pilier du groupe MoDem à l'Assemblée. « On est dans le brouillard de guerre. »

On espère que ces résultats ainsi que les sondages servent de '“wake-up call” à notre électorat.Un conseiller de l’exécutif

Depuis le début de la campagne des élections législatives, le camp du président perd en effet du terrain dans les enquêtes. Plusieurs projections font état d'une dynamique Nupes et de 200 sièges dans la future Assemblée, contre une majorité relative pour les représentants d'Emmanuel Macron. La coalition de gauche est au coude-à-coude avec celle d'Ensemble, rassemblant la majorité présidentielle, laissant présager de nombreux duels entre ces deux blocs. Les résultats du premier tour dans les circonscriptions des Français de l'étranger ont donné un premier aperçu, avec dix duels Nupes/Ensemble au second tour sur un total de onze scrutins, et un recul des candidats Marcheurs par rapport à 2017. « On espère que ces résultats ainsi que les sondages servent de “wake-up call” à notre électorat », commente un conseiller de l'exécutif.

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Les stratèges de la majorité misent sur une « remontada » dans l'entre-deux-tours en captant le vote utile anti-Mélenchon et ainsi bénéficier d'un effet de correction dans les urnes. « Si la semaine d'entre-deux-tours porte sur des sujets du quotidien, on aura la majorité absolue », veut croire un cadre de la majorité, selon qui les candidats macronistes pourront profiter du report des voix de la droite face à la gauche Nupes.

Seule inconnue : la porosité entre l'électorat du Rassemblement national et celui des Insoumis, dans un réflexe anti-Macron. Malgré les difficultés, plusieurs figures de la majorité, telles que Richard Ferrand, Christophe Castaner et François Patriat, seraient « sereines » quant à l'obtention d'une majorité absolue. « On sera entre 290 et 320. Ça va se jouer dans trente circonscriptions », prédit un bon connaisseur de la carte électorale. « La Nupes sera au second tour partout, mais Macron mettra en avant le vote de raison avant le second tour  », s'avance un observateur.

Composition oblige…

Une chose est sûre, le chef de l'État a fait une croix sur son objectif d'une majorité absolue avec les seuls députés du groupe Renaissance, nouveau nom de La République en marche. Emmanuel Macron devra donc composer avec le groupe MoDem et celui des députés Horizons, le parti d'Édouard Philippe. Et si ces trois formations obtiennent moins de 289 sièges, le chef de l'État court alors le risque d'être totalement empêché dans l'adoption de ses réformes. « Dans ce cas, il se retrouvera obligé de composer avec les députés Les Républicains, parti qui deviendrait le vainqueur paradoxal de ce scrutin. Édouard Philippe pourrait alors en profiter pour attirer à lui des élus de droite, ce qui rendra compliquée la tâche d'Emmanuel Macron. Xavier Bertrand pourrait le faire aussi  », analyse un ancien dirigeant de premier plan.

Autre obstacle : en cas de blocage au Parlement, Emmanuel Macron ne pourra pas user du 49.3 autant de fois qu'a pu le faire Michel Rocard lorsqu'il était Premier ministre de François Mitterrand et contraint par une majorité relative. Depuis la réforme constitutionnelle de 2008, l'adoption sans vote d'une loi ne peut être sollicitée qu'une seule fois au cours d'une même session parlementaire, hors projets de loi de finances ou de financement de la Sécurité sociale. Il ne restera alors plus que l'arme ultime du chef de l'État pour se libérer d'une Assemblée récalcitrante : la dissolution.

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Des extrapolations débiles habituelles sur les résultats de ces élections législatives ou ils sont incapables de donner des résultats fiables et où ils font des erreurs car pour prédire, il leur faut une boule de cristal !?

Ces médias et leurs sondages débiles ne sont que la plaie des élections et cela marche encore moins pour ces élections pour désigner les députés qui siègeront à l'Assemblée nationale en plus à deux tours avec une dose de proportionnelle usine à gaz que peu de français comprennent et qui de ce fait ne s'y intéressent peu ce qui augmente l'abstention !

Ce qui démontre que cette Vème république devenue monarchique est vraiment obsolète comme ses institutions et ce trop de pouvoir à un seul homme se comportant comme un monarque mais totalement dépassé par des évènements internationaux et nationaux après des campagnes électorales insipides et partis politiques ringards et leurs leaders en dessous de tout !

Car il est temps de changer cette Veme république vieillissante et usée de 64 ans bonne pour la retraite que nos dirigeants veulent mettre au même âge avec ces institutions kafkaïennes filandreuses !

Mais les Français sont trop bornés et encore trop gâtés (ce qui ne va pas durer et quand ils vont assurément souffrir dans peu de temps) en automne ils ne comprendront pas car c’est à eux de le demander et faire ce changement qu’ils demandent depuis 40 ans ce ne sont pas nos dirigeants actuels et politiciens médiocres de tous bords qui en sont incapables car perdus !

Va leur faire comprendre cela c’est mission impossible !?

Car la France continue à glisser vers le fond…

Jdeclef 09/06/2022 13h17

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