jeudi 16 juin 2022

Un président qui a divisé les FRANCAIS et une politique intérieure qui change : Caméléon qui change de couleurs au fils des évènements intérieurs creux présidentiels

 

Législatives : la France, un pays qui ne s’aime pas

CHRONIQUE. Vainqueur ou vaincu aux élections législatives, Jean-Luc Mélenchon laissera derrière lui un pays clivé, divisé et remonté contre les siens.

QUAND ON A UN PRESIDENT QUI N’EST PAS CAPABLE DE FEDERER SON PEUPLE QUI L’A ELU CELA DONNE CA LES FRANÇAIS FONT CE QU’IL PEUVENT POUR REPRENDRE LE POUVOIR AU PARLEMENT MAIS IL NE FAUT PAS SE MOQUER D’EUX !?

Foules qui débordent rue du Faubourg-Saint-Honoré, barrières à terre, CRS dispersés, cris et banderoles, cagoules et fumigènes : l'Élysée est envahi vers 17 heures 1 minute après des jours de siège. Un homme grimé en Viking y pose dans le salon doré, pieds sur le bureau, des restes d'un jardin en arrière-plan…. Probable ? Non, juste possible.

Vue d'ailleurs, la France est aujourd'hui soumise à l'effet « populiste » mondial et y a droit malgré elle. C'est le tour de France. Mouvements de contestation adossés à la démission électorale généralisée, à l'abstention, au crétinisme numérique, à la colère, à la rage et à l'envie de changer mais par des pierres, le besoin du neuf mais par le saccage. Un houleux et stérile « Je casse, donc je suis ».

Étrange spectacle pour un possible historien des grandes ères : on redoutait depuis toujours pour l'Occident une fin par les invasions extérieures. Il s'avère que les invasions barbares sont surtout internes. Le « barbare », c'est-à-dire l'insoumis, le colérique, la victime ou l'exclu, le broyé ou le refuznik social, n'est plus le « sauvage d'ailleurs » que l'exotisme grime ou repousse, mais le citoyen de son propre pays, fabriqué par la viralité d'Internet, la sous-information ou le mépris des castes, la rente sociale ou le sentiment d'en être exclu. Le « barbare » est aujourd'hui le manifestant armé, le leader populiste colérique, l'indolent qui ne vit que de scroller. L'envahisseur vient de chez soi, pas des limes et des déserts rocailleux.

L'extrême droite, l'extrême gauche et les terrasses

La France a donc fini par accoucher de son populisme clivant. Elle est divisée en deux, ou en trois pour être précis : l'extrême droite, l'extrême gauche et les terrasses. L'effet d'érosion des réseaux sociaux a fini par l'atteindre et transformer profondément sa vie politique bâtie sur le messianisme gaullien.

De loin, le pays offre une image de colère qui, si elle semble parfois « juste », est souvent tellement disproportionnée au vu de la qualité de vie française qu'on peine à lui trouver une explication rationnelle. Ici, dans la France d'aujourd'hui, il faut imaginer Descartes déraisonnable, hystérique, préférant en venir aux mains qu'aux idées.

FOG – La Nupes, cette nouvelle France rance

D'où vient que ce pays donne tant de haine en spectacle ? On a peine aussi à se l'expliquer (quand on y est étranger) par le pouvoir d'achat, les désastres de la politique des castes, les difficultés de la vie ou l'habitude de décapiter ses rois. Un espace vide, sidéral, s'étend entre les visages calmes immortalisés par le marbre d'illustres figures de l'histoire de ce pays, accrochés aux places publiques ou dans les musées, et les visages haineux de Mélenchon et de ses jumeaux politiques, lèvres retroussées sur l'insulte à venir, ego démesurés, poings levés et échafaud portatif à la main, traits ravagés par l'emportement monotone. Que se passe-t-il alors en France pour un observateur étranger ?

Envie d'extases barbares

Pour y guérir le mal, on s'imagine le pire. Par exemple, on ne s'y croit insoumis qu'en imaginant la soumission des autres ; on n'y rêve de décapiter un roi qu'en proposant de lui substituer une monarchie de l'ego plus absolue, on n'y propose la justice qu'en s'y refusant en premier. Haine formidable, sans mesure, qui outrepasse sa possible raison, prend l'ampleur d'une vieille histoire secrète de familles, d'un inconscient qui rejaillit.

Pourquoi les Français sont révolutionnaires

À force, on conclut à des « motifs passionnels », comme on le dit d'un meurtre : on sait que la France va mal et qu'elle fait partie d'un monde qui va mal, mais il s'y joue une scène perpétuellement œdipienne, une rancune qui outrepasse la concurrence politique. Une envie de saccage, une détestation de soi ou des siens qui autorise à croire qu'on n'est plus dans la politique, mais dans la vengeance, le suicide ou dans l'envie d'extases barbares. Fascinant pour un pays qui inventa la raison et qui aujourd'hui renouvelle son contraire hystérique.

Et pour être concret dans cette chronique, vainqueur ou vaincu, Mélenchon laissera derrière lui un pays clivé, qu'il a voulu divisé et remonté contre les siens. Une passion s'y perpétuera longtemps après lui : celle de ne pas s'aimer. Et, au-delà des joutes politiques calendaires, c'est ce qui s'avérera le plus catastrophique.

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De couleurs politique ou fil des événements à cause de politiciens usés médiocres et partis politiques ringards devenus inutiles et opposition qui se dispersait :

C'est hélas la FRANCE d'aujourd'hui car oui on peut dire que les Français ne s’aiment plus, mais il faut les comprendre et çà le président n’a jamais su le faire jetant de l’huile sur le feu des mécontents dont il n’avait rien à faire !

Car il a voulu créer un système batard de parti ni droite ni gauche avec ce parti politique fantôme la REM dont il a changé le nom pour faire croire à un changement puéril totalement inféodé novice comme des godillots troués à sa personne de pseudo monarque mais qui les dédaigne ces « gens de peu » sauf (qu’ils votent mal peut être) mais l’on fait lors de ses législatives !

Dire d’abord tous contre M.LE PEN et son RN et ensuite tous contre MELENCNON et son LFI mais politicien chevronné rodé qui a eut l’idée de regrouper sous une même appellation  « NUPES » a réussi à fédérer une opposition politicienne de partis avec des politiciens nuls en déconfiture prêt  à disparaitre  que l’on ne croyait pas cela possible !

Attendons néanmoins les résultats le 19/6 de ses législatives et des votes des Français (si versatiles et partisans du chacun pour soi) ou abstentionnistes craignant le lendemain et ceux qui leur ont promis le chaos mélenchoniste par peur des extrémistes de tous bords que notre président a mis en lice indirectement (beau gâchis !)

Car même si le président n’a qu’une majorité relative il ne pourra pas gouverner seul et ne pas décider de tout ce qu’il fait si mal car tergiversant sans cesse (et comme font certains autres dirigeants de grands pays qui ont aussi de parlements sans pouvoir) car on en voit le résultat après !

Car il est là jusqu’en 2027 mais on peut espérer que ces élections sans campagnes électorales ni débats utiles lui serviront de leçon mais que temps perdu pour la France et son peuple !?

Le monde politique mondial occidental va mal car glissant sans s’en rendre compte pour ceux encore libres vers des autocraties !

Jdeclef 16/06/2022 11h03


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