dimanche 5 juin 2022

MACRON ne parle plus et les médias s'inquiètent et alors il annonce un conseil national de plus fumeux de bavardages creux inutiles mais pas d'actions !

 

Conseil national de la refondation : Macron, quelle Histoire ?

Le Conseil national de la refondation annoncé par le chef de l’État pour préparer les réformes du quinquennat consacre un recours habile et ambigu au passé.

E.MACRON est celui des présidents de ces derniers quinquennats qui s'est le plus moqué des Français en les soulant de paroles creuses inutiles ! 

Tout serait-il question, en politique, de vocabulaire, d'étiquette, de marque ? Il serait naïf de répondre qu'on en fait l'économie. Le Conseil national de la refondation, annoncé par Emmanuel Macron dans une grande interview accordée à la presse quotidienne régionale, invite à un préambule sémantique. Après « Renaissance » – le nouveau nom de LREM –, le second quinquennat s'abrite sous les ailes d'une désinence, le « re », qui signifie au choix, selon qu'on voudrait soutenir ou tacler le gouvernement, un nouveau départ ou la répétition du même. Fini la République, fini la marche ; de LREM, il ne demeure plus qu'un RE abstrait, invoqué pour prouver une volonté, afficher une démarche, annoncer une promesse, brandie comme autant de wishful thinking : oui, pour les cinq ans à venir, nous allons renaître, nous allons refonder, tente de murmurer le président à l'inconscient des Français.

À ceux qui s'en étonneraient, rappelons qu'Emmanuel Macron dans son livre de 2017 s'était emparé sans trembler d'un des vocables sacrés et redoutés de notre Histoire, cette Révolution qui avait jusque-là pris bien d'autres acceptions. C'était un avertissement : Emmanuel Macron irait puiser où bon lui semble, sans limite, dans le grand marché dérégulé de l'Histoire. De l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace ! « Renaissance », « Refondation », gardées en réserve de la République, mais réveillées d'entre les morts, surgissent opportunément comme autant de déclinaisons d'une révolution programmatique.

Pourquoi Macron enterre LREM

Le Covid a frustré Macron de son hommage à de Gaulle en 2020. Mais il a beaucoup parlé, hors caméra, avec les derniers Compagnons de la Libération, Daniel Cordier et Hubert Germain. Assez pour se sentir, lui, le chef de l'État, légitime à recueillir leur héritage. Assez pour s'estimer, dans le mystère de leurs conversations crépusculaires, adoubé par les Anciens. Le président, sous la Ve République, n'est-il pas celui qui (dé)tient la « chaîne des temps » ?

La « pensée magique »

Lors de la relance en septembre 2020, il avait donné un avant-goût en ressuscitant ce vieux mot qui fleurait bon l'après-guerre et les Trente Glorieuses : la planification. Nul ou presque, dans l'urgence, n'avait trouvé à redire à ce Haut-Commissariat tant le dirigisme étatique du « quoi qu'il en coûte » était aveuglant. Certains crient aujourd'hui au sacrilège parce qu'il a osé toucher au « Conseil national de la Résistance » en lançant sur les rails ce Conseil national de la refondation.

Emmanuel Macron, qui a récemment cité Marx, serait-il la preuve vivante que l'Histoire revient une seconde fois sur le mode de la parodie ? On verra plutôt chez lui un adepte de la « pensée magique », chère à l'anthropologue Lévy-Bruhl : ce littéraire croit aux charges symboliques des mots qu'on pourrait s'approprier, ingérer comme autant de totems. Dans un présent déboussolé, il fait l'usage le plus pratique du passé : il se sert et s'en sert. Doit-on lui en faire le reproche ? N'est-il pas dans sa fonction ? Ajoutons qu'il aurait tort de se priver.

On est donc passé de la Convention citoyenne sur le climat, dont les membres étaient déjà tirés au sort, à un Conseil national. Il faudra revenir sur l'efficacité de cette Convention, hum hum, mais constatons que les grandes voiles ont été hissées, et au son des trompettes du 18 juin. Tous les compagnons sont morts, mais l'esprit de la Résistance vivra, affirme, grave et solennel, le président. Ce n'est plus « Entre ici, Jean Moulin ! » mais « Jean Moulin, sors de ce corps ! ».

Coignard – Comités citoyens : l'inévitable malentendu

Grosses ficelles

À gauche, beaucoup s'étranglent, car Macron veut précisément s'en prendre au système des retraites mis en place par la charte du CNR en mars 1944. Sur la forme, ils ont raison. Mais ils oublient qu'ils ont affaire à un président qui ne se drape cosmétiquement des glorieux oripeaux du passé que pour ondoyer un présent qui n'a plus rien à voir avec ce passé. À gauche, on se croit encore en 1945. Macron, lui, sait bien qu'il n'en est rien. Mais paradoxalement, à gauche, on prend pour argent comptant les paroles d'Emmanuel Macron quand il justifie cette référence en affirmant qu'il « faut changer de modèle » et que « nous sommes dans une situation de guerre ». Il agite le chiffon rouge et ils foncent.

On devine sa jubilation. La jubilation du chenapan qui pille dans la galerie « Je Farfouille », aux rayons de l'Histoire. Puisqu'il s'aventure sur ce terrain, deux précisions. Le changement de modèle sanctionné par la charte du CNR marquait un passage du libéralisme déclaré en faillite à l'État-providence, il ne concernait pas un modèle de gouvernance, comme c'est aujourd'hui la promesse. En d'autres termes, le président procède à un bel enfumage. Et la France est-elle en guerre comme elle l'était en 1944 ? On sait qu'Emmanuel Macron règle parfois mal le curseur d'une thématique militaire qui ne lui avait pas toujours réussi durant le confinement ; là encore, l'argument présidentiel est cousu de grosses ficelles. ll devrait se souvenir de ses cours de philosophie de l'histoire à Sciences Po : en histoire, comparaison n'est pas raison.

Le CNR avait pour mission, notamment, de regrouper tous les mouvements politiques de la Résistance intérieure. Ce fut un moment rare d'union nationale. On comprend – pensée magique – qu'Emmanuel Macron y aspire. Ce fut un moment éphémère. Dès 1945, la politique reprit ses droits et les divisions, leur empire. Par ailleurs, le dirigisme étatique fut vite atténué quand de Gaulle donna raison à René Pleven plutôt qu'à Pierre Mendès France en privilégiant l'inflation, la hausse des salaires, à l'austérité. Là peut-être, il y aura continuité.

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Nouveau bidule « Conseil National de la Refondation » reprenant une idée de là-dernière guerre : « Conseil National de la Résistance » Car il aime ce type d'artifice comme « le grand débat » après le long épisode des gilets jaunes, sans oublier les fameux « Conseils de Défense fumeux », issu de crise sanitaire de la COVID sorte de fourretout qui peut servir à tous problèmes qu'il n'arrive pas à régler tant il tergiverse et est indécis comme d'habitude !

Il se réfère peut-être à notre histoire contemporaine ou même ancienne qu’il copie mal en faisant le professeur je sais tout donneur de leçons qui n’a réussi qu’à diviser encore plus les Français qui l’étaient déjà avant !

Car son gouvernement provisoire de cette 1ere ministre E.BORDE une femme car cela est de bon ton dans notre pays ou l’égalité homme femme est loin d’être acquise !

Avec des ministres issus de son précèdent quinquennat qui a eu déjà quelques ennuis dans ses rangs mais provisoire selon le résultat des élections législatives à venir !?

Mais avec les Français râleurs versatiles craignant le lendemain il devrait quand même obtenir la majorité de députés à l’Assemblée nationale pour gouverner à sa guise avec son nouveau parti RENAISSANCE ex REM sans nouveauté bien que pas tranquille sur les résultats de ces élections législatives !?

À part cela les contaminations aux virus de la COVID augmentent et les menaces du dictateur RUSSE aussi, si les USA continuent à fournir des missiles multiples et armements à l’UKRAINE !

Donc pas de problèmes car les Français lambda ont réélu E.MACRON  alors il nous protégera de tout sans autres commentaires… !?

Sauf qu'on ne gouverne pas avec le passé mais avec l'avenir qui est déjà sombre !?

Notre pays est devenu un peuple de bavards comme nos dirigeants et politiciens de tous bords s'écoutant parler pour ne rien dire d'utile, mais ça ne peut suffire (sans agir!?)

JDECLEF 05/06/2022 11h14


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