mercredi 15 juin 2022

Si MACRON n'obtient qu'une majorité relative c'est qu'il l'a bien cherché et mérité ! Et peut être que les français pourront dire ce qu'ils pensent mais ne rêvons pas trop

 

(Pas content notre président car croyant enfoncer une porte ouverte ?)

Christine Clerc – Et si Macron payait en fait son mépris du Parlement

CHRONIQUE. La coalition Ensemble (Renaissance, le MoDem, Horizons) voit sa majorité absolue menacée après les résultats du premier tour des législatives.

MAIS EN FAIT S’IL MEPRISE LE PARLEMENT REPRESENTANT DU PEUPLE  C’EST LES FRANÇAIS « CES GENS DE PEU » DONT IL A PEUR QU’IL DEDAIGNE SE COMPORTANT COMME UN MONARQUE DE L’ANCIEN REGIME !?

Vous chantiez sans les élus ? J'en suis fort aise. Eh bien, dansez tout seul, maintenant ! » C'est peut-être ainsi que La Fontaine aurait traduit le message envoyé à Emmanuel Macron par l'abstention record de ce premier tour de législatives. On a beaucoup parlé de lassitude ou d'indifférence des électeurs, contraints de retourner aux urnes un beau dimanche de juin, deux mois seulement après avoir voté à la présidentielle.

Mais si leur choix massif d'aller pêcher à la ligne plutôt que de se rendre dans les bureaux de vote était aussi – était d'abord – une forme de réplique lancée à un président de la République si peu respectueux du Parlement ? Depuis cinq ans, Macron n'a-t-il pas montré maintes fois son désir de réduire le rôle des députés et sénateurs en confiant leurs tâches à des « assemblées de citoyens », voire à des « comités Théodule » désignés par lui ? On se souvient du « grand débat » lancé de janvier à mars 2019 à travers toute la France dans l'espoir de conjurer le mouvement des Gilets jaunes : pas moins de 10 134 « réunions d'initiative locale » organisées dans plusieurs centaines de communes pour un coût total de 12 millions d'euros.

« Il y a un message clair » : Macron et le risque d'une cohabitation « light »

Combien de députés furent humiliés de n'y être pas conviés ou eurent l'audace de s'y inviter ceints de leur écharpe tricolore et de devoir alors braver le service d'ordre ? Rares furent ceux qui osèrent le faire, ainsi Aurélien Pradié, aujourd'hui secrétaire général des Républicains et quasi réélu député (il est arrivé en tête dimanche dans la première circonscription du Lot, avec 45,46 % des voix contre la candidate Nupes). Mais nombreux sont ceux qui s'en souviennent avec amertume ou colère et qui en énumèrent les faibles résultats : « Assouplissement du référendum d'initiative partagée ? Point mort. Droit de pétition locale ? Point mort. Réduction du nombre de parlementaires ? Point mort. Suppression de l'ENA ? En cours… mais était-ce le plus urgent ? » Tout ça pour ça !

Pourquoi inviter nos concitoyens à se rendre aux urnes ?

Or, le président a manifesté de nouveau son mépris de la représentation parlementaire, et cela dès le début de la campagne législative. À peine avait-il reçu, le 6 mai en guise de réconciliation, le président de la Haute Assemblée, Gérard Larcher, troisième personnage de l'État, boudé durant un an et demi par l'Élysée à la suite de l'affaire Benalla sur laquelle les sénateurs avaient eu l'audace d'enquêter, que Macron repartait en campagne. En négligeant ostensiblement les élus !

C'était criant, le 31 mai à Cherbourg lors de sa visite du centre hospitalier et d'un discours sur le manque de médecins dont souffrent les habitants du Cotentin et de tant d'autres régions de France. Des parlementaires s'étonnant de n'avoir pas été invités, le préfet leur répondit qu'il s'agissait là d'une visite « technique »… Entre-temps, le président avait lancé son grand projet d'un « Conseil national de la refondation ». Il s'agissait de ranimer le souvenir du « Conseil national de la Résistance » créé par le général de Gaulle en 1943 et confié à Jean Moulin pour rassembler toute la Résistance – des communistes à la droite catholique en passant par les socialistes, les radicaux et les centristes. Le septième successeur à l'Élysée du fondateur de la Ve République l'avait-il donc oublié ? En ces années 1940, l'Assemblée nationale s'était déshonorée en votant les pleins pouvoirs au maréchal Pétain.

Le pouvoir sans majorité : la petite bêtise qui monte, qui monte…

Dernier affront au Parlement, et non des moindres : alors qu'une commission sénatoriale venait, après des mois d'enquête et d'un sérieux travail de rédaction, de remettre son rapport sur les urgences hospitalières, le maître de l'Élysée confiait une « mission flash » à un médecin-chef de service au CHR de Metz-Nancy, le Pr François Braun, président du Samu des urgences de France. C'était le 1er juin, à onze jours du premier tour. Des sénateurs ont réagi. Mais si le président du groupe LR Bruno Retailleau avait réagi vivement, qualifiant de « nouveau machin macronien » et « bidule au service d'une politique bidon » le projet de « Conseil national de la refondation », ce sont plutôt des socialistes qui, cette fois, sont montés au front : « Pourquoi inviter nos concitoyens à se rendre aux urnes, s'interroge le très respecté Jean-Pierre Sueur, ancien président de la commission des Lois, si les sujets les plus importants sont confiés à des institutions ad hoc ? »

On peut s'étonner que la droite n'ait pas repris crescendo cette question. « C'est que nous sommes dans une situation complexe, explique un sénateur LR que l'on connut beaucoup plus offensif. Entre deux forces qui apparaissent dangereuses ( la Nupes de Jean-Luc Mélenchon et le RN de Marine Le Pen ), il nous faut limiter les dégâts. Et tenter de nous refaire une santé. » À quoi l'un de ses collègues ajoute : « Pour se refaire une santé, Macron, lui, va tenter de nous mouiller… »

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Il a divisé les Français qui ne veulent plus que l'on leur impose lois ou directives sans qu'ils puissent s'y opposer ou simplement dire ce qu'ils en pensent venant essentiellement du pouvoir en place dirigé par un petit bourgeois pseudo monarque sans couronne qui semblait ignorer le parlement qui appartient aux Français qui votent pour leurs députés pour les représenter!

Car il dédaigne le peuple de toutes conditions « gens de peu » classe moyenne bourgeoisie ou autres encore majoritaire et retraités qui par leur travail ont fait la FRANCE et mêmes jusqu’aux riches qui sont insatisfaits de sa gestion du pays lors de son 1er quinquennat !

Bien sur réélu par défaut par les Français qui avaient peu de choix et craignant le lendemain instable par cette situation internationale devenant de plus en plus dangereuse au fil des mois avec cette guerre à nos frontières européennes !

Il a cru pouvoir se dispenser de campagnes électorales présidentielles et législatives à 2 tours et débats pourtant réclamés par les Français dont il ne faut pas trop se moquer en les prenant pour des niais versatiles et de fait qui a mis en lice les extrémistes de tous bords gauche/droite et autres similaires !

Il avait oublié le vieux tribun MELENCHON (LFI) politicien chevronné qui a réussi à unir même si c’est virtuel une bonne partie de Français mécontents sous sa bannière « NUPES » !

Attendons-le 19/6 et ce 2eme tour pour avoir des députés autres que cet « ENSEMBLE » fantomatique ex REM majoritaire !

Car on a trop d’exemple de pays connus qui ont basculé dans des démocratures totalitaires sans s’en apercevoir avec des dirigeants qui deviennent fous dans le monde, préservons nos libertés égalité fraternité de notre peuple inscrit sur le fronton de nos édifices publics car cette Vème république vieillissante obsolète devenue monarchique donne trop de pouvoir à un seul homme car lui est là jusqu’en 2027 !?

Jdeclef 15/06/2022 13h53

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