lundi 13 juin 2022

Le message le plus clair : c'est que le président ne pourra peut-être pas faire ce qu'il veut facilement !?

 


« Il y a un message clair » : Macron et le risque d’une cohabitation « light »

Obtenir la majorité absolue se complique pour le président qui, dans le scénario le plus favorable, devra composer avec ses propres alliés.

QUI SE SENT MORVEUX SE MOUCHE !?

Des figures de la macronie en difficulté dans leur propre circonscription (Richard Ferrand, Christophe Castaner), des ministres menacés de perdre leur élection et donc leur poste au sein de l'exécutif (Amélie de Montchalin, Clément Beaune, Stanislas Guerini), d'anciens poids lourds du gouvernement balayés dès le premier tour (Jean-Michel Blanquer, Emmanuelle Wargon)… L'annonce au compte-gouttes des résultats du premier tour des élections législatives dimanche soir avait des airs de supplice chinois pour Emmanuel Macron.

Au terme d'une campagne de premier tour sans élan, sa coalition Ensemble se retrouve au coude-à-coude avec l'alliance Nupes de Jean-Luc Mélenchon, en tête d'une courte avance de seulement 21 000 voix. Un avertissement pour le président, sept semaines après sa réélection face au Rassemblement national. L'intéressé, qui a réuni une poignée de fidèles à l'Élysée pour suivre la soirée électorale, a bien dû reconnaître que ces résultats n'étaient pas satisfaisants. « Les Français n'ont pas envie de lui donner une majorité, parce qu'ils n'ont pas envie de vivre le même quinquennat. Il y a un message clair », constate, d'une voix blanche, un stratège du pouvoir.

Législatives : Macron condamné à la dissolution ?

Selon les projections, grâce au mode de scrutin majoritaire, le camp du président obtiendrait le plus grand nombre de sièges, entre 255 et 310 députés au soir du second tour. Emmanuel Macron n'est toutefois pas assuré d'obtenir une majorité absolue, soit un minimum de 289 sièges sur 577. Face à la percée des Insoumis et de leurs alliés, les Marcheurs vont devoir muscler leur jeu. La Première ministre Élisabeth Borne a déjà commencé à dramatiser l'élection. « Nous ne pouvons prendre le risque de l'instabilité […] nos valeurs sont en jeu, la liberté la fraternité, la laïcité  », a-t-elle argué dimanche soir.

S’il nous manque dix connards pour avoir la majorité, on va devoir aller les chercher à droiteUn conseiller de l’exécutif

Contraint à une majorité relative, Emmanuel Macron ? Pendant la campagne présidentielle, le chef des Marcheurs caressait pourtant l'espoir de gouverner avec une majorité large, espérant même pouvoir se passer de l'appui des députés Horizons et MoDem. Pour la première fois depuis Michel Rocard en 1988, le voilà qui pourrait se retrouver contraint de passer des accords avec des élus de l'opposition pour espérer faire passer ses textes. D'autant que, contrairement à l'époque du second septennat de François Mitterrand, le recours au 49-3 est désormais strictement limité. « S'il nous manque dix types pour avoir la majorité, on va devoir aller les chercher à droite », se lamentait un conseiller de l'exécutif, dimanche soir. « Une situation à la Rocard, voilà qui peut être très intéressant ! » se réjouissait un autre, considérant que la majorité relative avait finalement contribué, de 1988 à 1993, à rééquilibrer les pouvoirs exécutifs et législatifs.

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Les macronistes ont sorti leur calculatrice dimanche soir et ont dû se rendre à l'évidence : même en cas de majorité absolue, celle-ci sera très fragile. « D'autant plus que le roi n'est pas rééligible », appuie une source gouvernementale. Dès cet été, Emmanuel Macron et ses proches s'attendent à ce que l'Assemblée devienne le terrain de jeu des futurs présidentiables. « Les députés ont le sentiment que le président s'en fout de l'Assemblée. Il y a donc un risque que le moment de vouloir se distinguer arrive plus tôt que prévu », prédit un fin connaisseur des arcanes du pouvoir. « La vie parlementaire va être un enfer pour le chef de l'État, qui dépend des scorpions François Bayrou et Édouard Philippe », abonde un fidèle du président. Lequel Philippe, d'ailleurs, est un admirateur de Michel Rocard. L'ancien Premier ministre avait abondamment rendu hommage à son prédécesseur lors de son discours de politique générale, le 4 juillet 2017. Il considère que la majorité relative a pu avoir des vertus, notamment celle de chercher à bâtir des compromis pour faire passer les réformes…

Dans tous les cas de figure, dimanche soir, Emmanuel Macron se retrouvera donc en situation de cohabitation, même si Jean-Luc Mélenchon, lui, ne sera pas à Matignon. Une forme de cohabitation « light », c'est-à-dire au sein de son propre camp, où les appétits et la logique d'écurie se feront de plus en plus pressants au cours du quinquennat. Faire le plein des voix au sein de sa majorité sera déjà un premier défi. Et en cas de blocage total à l'Assemblée, il lui restera alors l'arme de la dissolution.

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Gouverner seul si sa majorité est étriquée à l’Assemblée nationale de son parti fantôme, la REM qui a changé de nom fumisterie mais sans efficacité, de ces députés godillots inféodés qui obéissent servilement à leur patron et son gouvernement actuel inchangé !?

Le chef d'état paie ses tergiversations ses lenteurs pour décider ou faire ces campagnes électorales qui ne semblait pas l’intéresser croyant peut-être enfoncer une porte ouverte qui vient de lui claquer au nez et son manque de programme comme ce CNR flou utopique pour l’instant !

Car peut être trop sûr de lui mais qui vient d’oublier simplement les français qui l’ont élu par défaut qu’il dédaigne « ces gens de peu » faute d’une opposition de politiciens usés et médiocres de tous bords mais qui viennent indirectement de lui dire qu’il faudra apprendre à compter sur eux et cesser de se comporter comme un petit monarque sans couronne de l’ancien régime ou comme d’autres dirigeants dans certaines démocrature car le parlement existe en France et il faut qu’il fasse avec !

Mais souligne le fait que cette V EME REPUBLIQUE obsolète donne trop de pouvoir à un seul homme président qui érode la démocratie comme dans d’autres grands pays libres occidentaux !

Ce qui le forcerait peut-être à dissoudre l’Assemblée mais là confirmerait son échec mérité car c’est lui qui a le mieux divisé les Français alors maintenant il s’ingénie à faire peur aux français lambda en mettant en avant le possible chaos extrémiste Mélenchoniste si les électeurs confirmaient leurs votes pour cette « NUPES » fourretout de ces gauches ou mécontents divers !

Il aurait ce qu’il mérite, mais les Français avec sans compter la France qui glisse vers le bas !?

Comme quoi l’abstention est aussi pernicieuse !

Jdeclef 13/06/2022 16h36

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