jeudi 2 juin 2022

Il a déjà trop parlé pour ne rien dire de passionnant en : Car continuant à se moquer des Français qu'ils dénigrent alors que c'est un incompétent figé perdu !

 

« On bosse, on ne dit rien » : Pourquoi Macron est si discret

Le président brille par sa discrétion et anesthésie le débat politique, au risque de donner l’impression d’une impréparation et de démobiliser ses électeurs.

 NON ! IL CONTINUE A TERGIVERSER IL A DIT AGIR MAINTES FOIS ? MAIS IL NE FAIT RIEN ATTENTISTE ALORS QUE LA SITUATION EST URGENTE POUR DES SUJETS NATIONAUX ET INTERNATIONNAUX !

Se hâter lentement. Telle pourrait être la devise de Macron II. Après avoir répété durant la campagne vouloir « agir plus vite et plus fort » dans tous les domaines, le président donne à voir un début de second mandat comme ralenti, alors que la nouvelle donne économique augure nombre de difficultés. Les priorités du chef de l'État sont connues – « écologie, santé, éducation, plein-emploi, renaissance démocratique, Europe et sécurité », telles qu'il les a formulées dans un tweet le 16 mai –, mais les modalités et le chemin de la mise en œuvre restent nébuleux. « Il y a plein de sujets sur la table, mais aucun point d'arrivée », résume un pilier de la majorité présidentielle.

La grande crise qui nous menace

L'exécutif doit boucler deux textes d'ici la fin du mois : un projet de loi de finances rectificative (PLFR) et une loi pouvoir d'achat, source d'intenses discussions au sommet de l'État. Le détail des mesures sera présenté en conseil des ministres le 29 juin pour un examen au Parlement au mois de juillet. Un texte technique sur l'état d'urgence sanitaire et un autre sur les énergies renouvelables seront également au menu de la session extraordinaire. Au sujet de la réforme des retraites, Emmanuel Macron s'était engagé à la soumettre au vote du Parlement « à la fin de l'été ». Un calendrier déjà reporté, puisque la concertation doit débuter sur ce dossier sensible à partir de la rentrée.

Dans un contexte inflationniste et à l'approche des élections législatives – les 12 et 19 juin –, le camp Macron veut mettre en avant son engagement pour protéger le portefeuille des ménages, au détriment du report de l'âge légal de départ à la retraite à 65 ans, mis en sourdine. Mardi, le locataire de l'Élysée a annoncé une « mission flash » sur la crise des urgences depuis Cherbourg, avant de se rendre jeudi dans une école à Marseille avec son nouveau Premier ministre de l'Éducation Pap Ndiaye. Il n'avait pas effectué de déplacement sur le terrain national depuis un mois.

Procès en attentisme

« On bosse, on ne dit rien, et on appuiera sur le bouton en temps voulu », fait savoir un conseiller ministériel. La discrétion du président depuis sa réélection amplifie le procès en attentisme intenté par l'opposition. Marine Le Pen parle de « vacance du pouvoir », Jean-Luc Mélenchon et sa nouvelle union sont en embuscade pour faire élire un maximum de députés d'opposition. La période de réserve contraint certes à retarder les annonces. « À l'Élysée, ils se sont rendu compte que les délais ne permettaient pas de bouger sur quoi que ce soit avant les élections. Il n'y a donc que des mots, des engagements. Emmanuel Macron tâtonne. Il n'y a pas de ligne politique, donc pas de communication. Et ça lui va bien », décrypte un stratège qui a ses entrées au Château.

Pendant ce temps-là, dit-on, le président teste sa Première ministre Élisabeth Borne et son nouveau gouvernement, qui tentent d'occuper l'espace. Il reste quelques ministères à pourvoir dans la foulée du scrutin de juin, au Tourisme, au Logement, aux Transports notamment. L'entourage du chef de l'État nie tout retard à l'allumage et évoque un « tempo de respiration et de décantation ». « Après une élection, c'est normal et sain d'avoir besoin de mettre les choses en place. Ce n'est pas parce qu'il n'est pas tous les jours en déplacement qu'il n'est pas dans l'action  », argue-t-on à l'Élysée. Interrogée par Le Point, la porte-parole du gouvernement, Olivia Grégoire, assure de son côté que « le gouvernement est au travail ».

EXCLUSIF. Élisabeth Borne : « Sortir des énergies fossiles exigera une transformation radicale »

« Les ministres bâtissent leur feuille de route en même temps qu'ils associent les parties prenantes. La nouvelle méthode, ce ne sont pas que des mots ! On nous a reproché de faire fi des corps intermédiaires, et maintenant on nous en voudrait de prendre le temps de les consulter ? Le procès en immobilisme alors qu'on a eu le procès en tournis, car ça allait trop vite : quelle mauvaise foi ! » regrette-t-elle. « Il ne faut pas basculer dans une culture de l'immédiateté et se hâter d'annoncer des choses  » au prétexte de répondre aux injonctions des chaînes d'information en continu, a de son côté défendu Christophe Béchu, délégué aux collectivités territoriales, sur le plateau de Public Sénat.

Le rythme est tout aussi ambitieux, mais avec le souci de faire respirer les gens. Le pays est encore fragile psychologiquement.Une ancienne ministre

Autour d'Emmanuel Macron, beaucoup considèrent désormais que la scansion des réformes du début du précédent quinquennat a pu être contre-productive. « C'était une bonne chose intellectuellement. Mais politiquement, ça se discute, confie une ancienne ministre. À un moment donné, on avait presque un nouveau texte à lancer par semaine en conseil des ministres. Là, le rythme est tout aussi ambitieux, mais avec le souci de faire respirer les gens. Le pays est encore fragile psychologiquement. » Dans la foulée de sa nomination à Matignon, Édouard Philippe avait à l'époque présenté les réformes pour libéraliser le marché du travail avec la ministre Muriel Pénicaud, avant les législatives. Marqué par la crise des Gilets jaunes, Emmanuel Macron avance désormais avec prudence, pétrifié à l'idée de devoir une nouvelle fois stopper son action sur la pression de la rue. « En 2017, le président a eu raison d'aller vite pour lancer les réformes du travail. Là, que ce soit sur l'école, les retraites ou la santé, il faut prendre le temps du diagnostic, faire en sorte qu'il soit partagé pour arbitrer ensuite et avoir les moyens d'agir », juge Astrid Panosyan, cofondatrice d'En marche ! et candidate aux élections législatives à Paris.

Manque de souffle

Ce début de quinquennat à pas comptés a pour conséquence d'anesthésier le débat politique et d'asphyxier totalement la campagne des élections législatives, au risque de compliquer la tâche pour les candidats de la majorité présidentielle. La dynamique nationale est à l'arrêt, la cote de confiance d'Emmanuel Macron s'érode. « C'est très inquiétant, ça manque de souffle, se lamente un candidat qui se présente pour la première fois. On devrait être trois ou quatre points au-dessus du score du président dans les intentions de vote. Il nous faudrait une ou deux mesures fortes à porter, présenter plus en détail les mesures pour le pouvoir d'achat. » Sans message politique puissant si ce n'est celui d'octroyer une majorité au président qui vient d'être élu, certains misent donc sur leur personnalité et adaptent leur campagne au cas par cas. « Ce n'est pas au président d'aller à la bataille ! On a des députés sortants, c'est à nous de faire le travail. On ne peut pas dire qu'on veut une Assemblée forte et attendre que le président vienne nous aider à nous faire élire ou réélire », objecte Jean-Baptiste Moreau, candidat à sa réélection dans la Creuse, qui appelle à relativiser les études prédisant une future majorité relative. Il n'empêche, l'angoisse gagne les conseillers politiques de l'Élysée, qui redoutent des scores importants des candidats de la Nupes, notamment à Paris et dans certains départements limitrophes, comme la Seine-et-Marne et la Seine-Saint-Denis.

« Emmanuel Macron considère que cette campagne se fait dans l'élan de son élection  », indique un proche du président. Après deux ans de crise sanitaire, le déclenchement d'une guerre, une élection présidentielle, « le pays veut souffler », observe un ministre. La campagne fantôme ou a minima serait donc pensée comme une stratégie, y compris pour déstabiliser les adversaires. « La tactique, c'est de passer sous les radars pour gagner les élections plutôt que de déclencher la foire à la saucisse  », lâche un cadre de la majorité. « Qu'est-ce que vous voulez que le président dise ? Il est sur la guerre. On ne va pas commencer à ouvrir la boîte de Pandore en annonçant des mesures. Si on dit 3,5 % de réindexation de pension des retraites, ce ne sera pas assez et Mélenchon dira 6 %… Si la campagne paraît longue, c'est à cause du calendrier, il y a soixante jours, c'est plus que d'habitude », tempère François Patriat, sénateur macroniste.

Sur la défensive

En théorisant le vide, l'ampleur des polémiques est décuplée. « Damien Abad accusé de viol, ça a tétanisé tout le monde », confie un conseiller du pouvoir. Sur le terrain ou dans les médias, les porte-voix de la majorité se retrouvent sur la défensive, interpellés depuis ce week-end sur le fiasco de la finale de la Ligue des champions au Stade de France. « On est dans une phase où le moindre sujet prend une proportion politique  », confirme Benjamin Haddad, candidat de la majorité à Paris. Dans le 16e arrondissement, certains électeurs lui ont aussi fait part de leur interrogation sur le choix de Pap Ndiaye au ministère de l'Éducation.

Autre argument mis en avant par l'entourage du chef de l'État : la volonté de laisser monter Jean-Luc Mélenchon et ses troupes. « Les Insoumis nous aident, ça mobilise ceux qui ne veulent surtout pas de Jean-Luc Mélenchon comme Premier ministre. Ceux qui sont pour un parti de gouvernement veulent une majorité présidentielle  », décrit le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, en marge d'un déplacement de campagne dans le Nord, vendredi. À l'entendre, agiter le chiffon rouge de la gauche radicale suffirait donc à mobiliser l'électorat modéré et à créer un réflexe de vote utile dans les urnes.

Le programme de Mélenchon, c’est un crédit à la consommation et on crame des milliards.

Lundi à 15 heures, lors de la réunion de coordination hebdomadaire qui se tient autour du secrétaire général de l'Élysée Alexis Kohler, consigne a donc été donnée de cogner davantage sur les porte-drapeaux de la Nupes. « Le programme de Mélenchon, c'est un crédit à la consommation et on crame des milliards. C'est 20 nouvelles taxes, 35 interdictions. Il veut une minorité qui puisse bloquer le Parlement. Or, bloquer le Parlement, c'est bloquer la France  », étrille Olivia Grégoire. Les petites mains de la majorité ont passé les propositions des Insoumis au peigne fin. Une campagne sur les réseaux sociaux a été lancée mercredi. « Rendez-vous compte, Mélenchon veut nous interdire de couper du bois chez nous », répètent en boucle les partisans d'Emmanuel Macron. « Jean-Luc Mélenchon est un Chavez gaulois », attaque dans Le Figaro Bruno Le Maire.

Mélenchon : Macron face au « péril rouge »

Au cours de cette même réunion élyséenne, les participants présents autour de la table ont compris que le chef de l'État allait s'impliquer davantage dans la campagne. Un entretien dans la presse ce samedi est à l'étude. « Emmanuel Macron est notre meilleur atout, et on va le voir de plus en plus », se convainc Benjamin Haddad. Au point d'appeler à voter et de descendre dans l'arène comme dans la dernière ligne droite de la campagne des européennes de 2019 ?

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S'écoutant parler pour ne rien dire d'utile !

Alors quand il se tait, cela fait du bien, de quoi se plaint il, il a été réélu (bien qu'il ne le méritât peut-être pas !?)

Car par défaut, comme d'autres avant lui, par des Français qui ne savent plus voter, par crainte du lendemain, ne voulant pas prendre de risque ?!

La vedette c'est la Reine d'Angleterre et son jubilé qui montre encore ce que valent encore les pays démocratiques et même des monarchies constitutionnelles qui peuvent encore s'opposer efficacement aux divers dictateurs qui poussent comme des mauvaises herbes qu'il faut couper à la racine en s’alliant contre ces maux internationaux qui grandissent dangereusement !

Car notre petit bourgeois monarque sans couronne ne semble pas armé pour nous défendre efficacement et nous protéger ainsi que son gouvernement qui patauge déjà depuis le début logiquement car c’est presque le même que l’ancien du 1er quinquennat !

La rentrée habituelle risque d’être dure en automne (si on arrive jusqu’à elle) il faut que les Français s’en rendent compte il n’est jamais trop tard pour agir ce que ne font pas nos dirigeants qui ne pensent qu’aux élections à leurs carrières politiques et leurs postes de députés godillots !

Jdeclef 02/06/2022 14h50


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