Coignard –
Emmanuel Macron : le discours « anti-magouilles »
CHRONIQUE.
Une petite musique commençait à monter sur les « magouilles » de
l’exécutif. Emmanuel Macron a tenté de l’arrêter. Pas sûr qu’il ait réussi.
QUI SE
SENT MORVEUX CE MOUCHE REPONSE DES FRANÇAIS !
Il
fallait qu'il s'exprime. Mais jamais Emmanuel Macron n'a prononcé une
allocution si courte (8 minutes) et si vide. Il prend acte « des fractures
et des divisions profondes qui traversent le pays ». C'est bien le moins.
Il comprend qu'il faut « apprendre à gouverner et à légiférer
autrement ». C'est un peu tard. Il assure avoir été élu, le 24 avril,
sur un « projet clair » dont il tire une « légitimité
claire ». Sur le projet, c'est contestable. Il renvoie la balle dans le
camp des chefs des oppositions, qui doivent « dire en toute transparence
jusqu'où ils sont prêts à aller ». C'est pour le moins osé, voire
maladroit, de rejeter ainsi la responsabilité de la crise sur les autres. Huit
minutes, donc, pour simplement s'acheter un peu de temps, quand la situation
exige, au contraire, de montrer de la hauteur et de désigner un cap ? Le
président se résout tout de même à ne pas inviter seulement les autres à
prendre leurs responsabilités : « J'entends et je suis décidé à
prendre en compte la volonté de changement que le pays a clairement
demandée », afin de pouvoir « bâtir des compromis à ciel ouvert ».
De Jupiter à René Coty
Au terme de l'exercice, il apparaît que les termes
« clair », clairement », « à ciel ouvert », « en
toute transparence » se sont accumulés. Et si c'était, finalement, l'un
des objectifs, sinon le principal, de cette prise de parole : dissiper le
soupçon de tractations de bas étage qui commence à être distillé çà et
là ?
Le président de LR, Christian Jacob, a tiré très fort dans ce sens
sur France Inter mardi matin : « La réponse ne sera pas dans les
combines et dans les magouilles. » Pour ceux qui n'auraient pas compris,
il ajoute, sur le choix d'un Premier ministre : « C'est la manip,
c'est les combines, c'est des magouilles. » Et puis cette phrase terrible
sur les calculs politiciens du chef de l'État : « Il est prêt à
tout. »
Sans compter Marine Le Pen qui donne le sentiment de faire son
marché, prête à échanger une certaine bienveillance de la part de son groupe
parlementaire contre des postes prestigieux à l'Assemblée nationale.
Depuis 48 heures, en outre, les commentaires vont bon train
sur le retour de la IVe République et de la France du président
Coty, qui comme Emmanuel Macron recevait les chefs de parti pour tenter de
construire des majorités parlementaires.
Passer de Jupiter à René Coty ne doit pas plaire à Emmanuel
Macron. Il revendique donc la clarté et la transparence. Après des années de
débauchages individuels au nom du dépassement des clivages, c'est une
volte-face audacieuse.
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Comme un
coq de combat qui aurait perdu ses ergots !
Depuis
son 1er quinquennat et depuis l'affaire Benala il s'est moqué des Français en
les insultant et les dédaignant, ces Français lambda qu'il qualifie « d'en
bas ou gens de peu » et autres
expressions irrévérencieuses de non-respect à un peuple qui l'a élu croyant
avoir un changement en 2017 par la défection de son prédécesseur et à sa jeunesse
en fait un politicien pur jus français sorti du même moule de cette classe
politique sclérosée depuis 40 ans!
C e
discours habituel assez court ce qui change dont il nous a fait cadeau pour essayer
de justifier son échec relatif ne lui a servi qu’à demander de l’aide à ces
Français qui pour une fois ont voté comme ils le pensaient pour une majorité d’entre
eux et l’ont désarçonné car après des campagnes électorales déplorables et inexistantes
que ce soit pour la présidentielle ou législatives qu’il a ignorée comme il a
fait pour les électeurs qui ont votés de deux façons différentes :
Pour la présidentielle
en le réélisant confortablement (car des électeurs n’avaient que peu de choix pour
le remplacer par des politiciens de tous bords médiocres et craignant la peur
du lendemain !)
Pour les
législatives c’est tout diffèrent car ces mêmes électeurs cela ne leur a servi qu’à
le sanctionner par son pouvoir trop important absolu « jupitérien » mais
Jupiter mangeait ses enfants dans la mythologie !
Maintenant
il appelle au secours les Français en essayant de les effrayer ?!
Alors que
par sa faute ces français qu’il a divisé se sont réveillés ce qui n’a eu comme résultat
que de mettre en lice les extrémistes de gauche et de droite à l’Assemblée nationale
!
Le mal
est fait et son quinquennat ne va pas être un fleuve tranquille ni pour le
Français qui paient toujours les erreurs de leurs dirigeants mais qu’ils
élisent ! Car nous sommes encore en démocratie ?
Jdeclef 23/06/2022
11h02 CLP
Comme d'habitude les modérateurs bornés du point et leur rédaction dont on connait les idées orientées pas impartiales ne respectant pas la liberté d'expression en FRANCE (je suis abonné au POINT DEPUIS + DE 15ANS) c'est inadmissible et il suffit d'écrire ou simplement mettre le nom de E.MACRON pour être censuré heureusement qu'il reste encore des journalistes comme Mme Coignard à cet hebdo qui publie des articles intéressants sans quoi cet hebdo ne serait qu'une officine politicienne du pouvoir en place qui utilise des censures moyenâgeuses inutiles étant donné que ce commentaire peut être lu car diffusé sur d'autres médias plus importants
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