vendredi 31 décembre 2021

À part « voter pour moi » ce qu’ils disent tous et qui ne comprennent pas encore qu'ils ne seront pas élus car extrémistes de droite !?

 

Vœux de fin d’année : les candidats à la présidentielle devancent Macron

Éric Zemmour, Marine Le Pen ou encore Anne Hidalgo ont adressé leurs vœux aux Français quelques heures avant la prise de parole du chef de l’État.

 

Plusieurs candidats à la présidentielle ont devancé Emmanuel Macron en présentant dès la fin de la matinée vendredi 31 décembre leurs vœux aux Français. 2022 sera une « année cruciale » pour Marine Le Pen, celle « de la dernière chance » et d’un « Adieu Emmanuel Macron » pour Éric Zemmour. À gauche, la candidate socialiste Anne Hidalgo a proposé aux Français de suivre avec elle « le chemin du courage et de la justice », « une voie difficile », mais celle « du salut ».

Lunettes sur les yeux, un buste de Napoléon et quelques livres derrière lui, Éric Zemmour a assuré, dans une vidéo postée sur Youtube, que « l’année qui s’annonce sera une année très importante, de celle qui reste gravée à tout jamais dans l’histoire de France ». « 2022 sera l’année de la dernière chance, nous ne pouvons pas baisser les bras, nous seuls pouvons en décider, j’ai besoin de vous », a lancé le candidat d’extrême droite, sur fond d’images de ses meetings. « Adieu la faiblesse, la démission et la soumission, adieu Emmanuel Macron, bonjour la France, la reconquête commence ce soir à minuit », a-t-il assuré.

Pour Marine Le Pen aussi, « l’année 2022, année d’un grand choix politique, sera pour vous et pour nous, Français, une année cruciale ». « Je vous invite non pas à regarder ou attendre l’élection présidentielle, mais à la faire », a ajouté la candidate du RN, cadrée entre un vase de fleurs et un drapeau français, dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux. « Soyons bien tous conscients que le peuple n’a que la nation pour le défendre et la nation n’a que le peuple pour la défendre », a souligné Marine Le Pen.

Le politiquement correct face aux fêtes de fin d’année

Les appels d’Anne Hidalgo et Nicolas Dupont-Aignan

Pour Anne Hidalgo, qui veut « une France réconciliée dans la justice, une France réunie autour des valeurs de la République, une France pour tous », « il existe une alternative républicaine, sociale, écologique et de progrès ». « Tel est le but d’une gauche qui doit s’unir, comme le l’ai proposé, et comme je continuerai à le faire sans jamais me décourager », a ajouté celle qui a appelé à une primaire à gauche pour mettre un terme à l’éparpillement des candidatures.

Présidentielle : les raisons d’un « gauchemar »

Devant la réplique de la statue de la Liberté de l’Île aux Cygnes à Paris, le candidat de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan s’est présenté comme le héraut de la « liberté » et a appelé au « sursaut démocratique pour redonner le pouvoir au peuple français », dans une vidéo postée également sur Youtube. D’autres candidats à l’Élysée devaient présenter leurs vœux aux Français dans la journée, avant ceux d’Emmanuel Macron à 20 heures.

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Car les Français aiment bien les voire aboyer contre le président sortant c'est un spectacle habituel dont ils ne se lassent pas au 1er tour : M. LE PEN la récidiviste usée J.L. MÉLENCHON le vieux tribun ringard et maintenant l’outsider ZEMMOUR polémiste pour les choix qui reste de ces clowns tristes ses extrémistes !

Ce qui est pitoyable de la part des Français lambda qui font la part belle à ces types de politiciens connus, pour en finir par précaution conservatrice à élire un président sorti de nulle part qui ne leur plait pas en fait !

Alors peut être que la droite LR qui renait mieux que certains des autres partis de gauche PC/PS en mort cérébrale ou verts EELV « empêcheurs de tourner en rond » qui y croient toujours à cause d’une embellie dû à ces élections municipales tronquées par le président une erreur de plus à lui attribuer à cause de la pandémie ou ils ont remporté quelques villes importantes !

Donc la messe est à peu près dite, envers les opposants possibles contre le président qui si rien ne change la candidate LR semble la plus fiable pour autant ce n’est pas encore gagné pour elle car le facteur crise sanitaire peut encore brouiller les cartes si elle se poursuit ou diminue d’ici avril 2022 !

Jdeclef 16h13 31/12/2021


Qu'on ne dise pas que cette religion islamique n'est pas obscurantiste et moyenâgeuse puisque ces barbares s'en recommande encore !

 

« Un taliban m’a frappée si violemment que j’ai perdu mon bébé »

REPORTAGE. À Kaboul ou en province, la résistance s’organise contre les autorités intégristes et des écoles clandestines pour filles ouvrent leurs portes.

Des cris de colère résonnent dans le district de Shar-e Naw à Kaboul : « Pain ! Travail ! Liberté ! Participation politique ! » Une trentaine de femmes avancent d’un pas énergique, avec une détermination qui semble braver toute logique. Arpentant la neige fraîche de l’hiver kabouliote, elles sont parties du New City Park et prennent la direction des bureaux des Nations unies. De tels cris de protestation se font rarement entendre dans la capitale afghane tant il est dangereux pour ces femmes de défendre leurs droits. Leurs libertés régressent petit à petit depuis le retour des talibans au pouvoir le 15 août 2021.

Les manifestantes sont lucides. Elles savent que la répression talibane peut frapper à tout moment. Mais elles n’ont rien à perdre, explique l’une d’elles, Médina : « Les talibans veulent m’enlever mes droits, alors je n’ai pas peur de leur faire face ! » Durant la marche qui dure une heure, elles croisent un groupe de talibans : « L’un d’eux a pointé son fusil sur moi, s’émeut Médina, je suis sous le choc, mais d’autres manifestations sont prévues et je descendrai de nouveau dans la rue ! »

Le 26 décembre, une nouvelle restriction a été imposée : les femmes qui souhaitent se déplacer à plus de 72 kilomètres de leur domicile n’ont plus le droit de le faire qu’accompagnées d’un mahram, un homme de leur famille. Après la chute de Kaboul, le ministère des Femmes a été remplacé par le ministère du Vice et de la Vertu. Lorsque les talibans ont besoin d’une main-d’œuvre féminine, comme dans le secteur de la santé, leurs emplois sont préservés mais dans d’autres domaines, leur travail est menacé.

En novembre, les nouvelles autorités ont interdit par décret le métier d’actrice. Les sportives ne peuvent plus non plus travailler, car Ahmadullah Wasiq, le responsable de la commission culturelle talibane, a jugé que« le sport n’est pas une activité pour les femmes ». Les restrictions portent aussi sur les tenues vestimentaires. Les journalistes femmes peuvent encore travailler à la télévision, mais elles ont obligation de porter le hidjab.

BHL – Il fait nuit en Afghanistan

L’étau qui se resserre n’est pas seulement le fruit de décrets officiels. La régression se fait aussi de manière arbitraire dans une société qui reste très conservatrice. Si aucune interdiction n’a été clairement édictée, « les juges femmes, les policières et les responsables politiques ont été menacées par les talibans et beaucoup ont quitté leur emploi », note Yasmine, une militante. Les Afghanes souffrent non seulement des pressions des autorités, mais aussi des mesures prises par leurs employeurs. De nombreux chefs d’entreprise ont interdit à leurs employées de revenir au travail, parfois par adhésion à l’idéologie intégriste des talibans, mais parfois aussi par peur. Certains anticipent déjà un durcissement du régime dans les prochains mois.

« Si les talibans nous tuent »

Beaucoup d’Afghans s’autocensurent, car ils gardent en mémoire la terreur patriarcale des années 1996-2001, lors du premier gouvernement taliban. Ces vingt dernières années, sous le pouvoir pro-occidental, les femmes avaient bénéficié d’une amélioration de leur condition, surtout dans les milieux libéraux principalement concentrés à Kaboul. Sous la pression américaine et grâce à l’action de la société civile, elles avaient arraché avec difficulté de nombreux droits. Certaines avaient réussi à faire carrière, à occuper des postes à responsabilité, à adopter des modes de vie individualistes et à faire appel à la justice en cas de violences conjugales. Ces acquis s’effondrent aujourd’hui comme un château de cartes, mais certaines Afghanes refusent d’y voir une fatalité.

Non loin de Madina bazar, un marché de Kaboul, des femmes arrivent par petits groupes de deux ou trois, pour ne pas attirer l’attention. Elles toquent nerveusement à la porte d’une maison en examinant la rue avec inquiétude. Les talibans ne sont jamais loin. « On ne doit pas attirer l’attention en montrant qu’on a organisé un regroupement de femmes libérales », chuchote Zahra, 27 ans. Elle prend place dans un fauteuil du salon. Les militantes qui la rejoignent la saluent. Habillée pudiquement d’un pantalon ample et d’un large manteau, elle porte un voile bleu azur à la mode libérale afghane : une mèche de cheveux dépasse.

Zahra est à la tête du groupe féministe Unité et solidarité des femmes afghanes, dont une quinzaine de membres sont rassemblées aujourd’hui. « Nous nous sommes rencontrées durant la première manifestation, le 3 septembre », indique-t-elle. Depuis, à chaque nouvelle mesure contre les droits humains, elles sont redescendues dans la rue. La répression fut violente : « J’étais enceinte de trois mois. Un taliban m’a frappée si violemment que j’ai perdu mon bébé », raconte Khatool, la gorge serrée.

À la suite de ces violences, pendant plus d’un mois, elles se sont mobilisées dans des lieux privés, à l’intérieur. Elles se filmaient et publiaient leurs slogans sur les réseaux sociaux : « Nous voulons l’égalité ! », « N’oubliez pas les femmes afghanes ! ». À la mi-décembre, la mobilisation de rue a repris. Le mouvement compte quelque 120 femmes, principalement à Kaboul, mais « la moitié seulement se rend aux manifestations, note Zahra. Pour une raison simple : si les talibans nous tuent, il faut que d’autres femmes soient là pour continuer la lutte. »

Nous devons nous battre contre les talibans mais aussi contre nos frères et nos pères.Une militante afghane

Déjà avant l’avènement de l’Émirat islamique, ces femmes avaient développé une conscience féministe. Car même sous le gouvernement soutenu par les États-Unis et leurs alliés de l’Otan, qui s’est effondré à la suite du départ des militaires occidentaux, les inégalités hommes-femmes étaient criantes. Selon Mélissa Cornet, chercheuse en droits humains à Kaboul, « la loi afghane condamnait certes les violences liées au genre à travers la loi EVAW adoptée en 2009. Cependant, le texte adopté l’a été par décret présidentiel, sous pression de la communauté internationale, et n’a été appliqué que de manière très limitée. Tout ce qui touche à la femme, ses libertés, son corps, sa sexualité, reste sous le contrôle de la famille, c’est-à-dire des hommes de la famille. »

Le président fantôme d’Afghanistan

Une réalité confirmée par les féministes : « Nous devons nous battre contre les talibans mais aussi contre nos frères et nos pères, affirme une militante, Sakina, car dans chaque maison, un homme partage la même philosophie que les talibans. » Les femmes sont souvent assignées à résidence, condamnées aux tâches ménagères et à la procréation, et pas seulement dans les campagnes. Certaines sont contraintes par leur famille au mariage dès l’âge de 13 ans, d’autres empêchées d’étudier à l’université. Dans ce pays où l’honneur et le respect de la figure paternelle sont centraux, peu de place est laissée aux choix individuels.

« Nous ne resterons pas silencieuses »

Dans la très conservatrice Kandahar, même avant le retour des talibans, les Afghanes devaient porter la burqa ou le niqab lors de leurs rares sorties : « Les visages des femmes étaient déjà inexistants », assure Abdul, un habitant de la ville. Mais au moins, un cadre légal existait, ouvrant la voie à l’amélioration de leur condition. Des droits que les talibans remettent en cause, notamment pour l’accès à l’éducation des filles. Le 15 août, l’ensemble des écoles ont fermé. Dans les semaines suivantes, les talibans ont autorisé la réouverture du primaire pour tous les enfants, mais du secondaire seulement pour les garçons. À partir de 12 ans, âge de la puberté, les filles sont privées d’école dans la plupart des provinces.

« J’ai connu l’Émirat entre 1996 et 2001, assure Salamya, la doyenne du groupe féministe kabouliote. J’étais adolescente et je ne pouvais pas me rendre à l’école. Je refuse que mes filles vivent cela. » Certaines militantes affirment avoir été victimes de messages d’intimidation pour stopper leurs actions. La dirigeante, Zahra, dit avoir reçu des menaces de mort. « J’ai peur d’être tuée, mais je dois continuer. C’est le seul moyen pour que la communauté internationale fasse pression sur les talibans. »

Je crains le mariage forcé, le viol. Mais je n’ai pas peur de la mort.Une activiste d’Unité et solidarité

Début novembre, quatre Afghanes ont été tuées dans le nord du pays, à Mazar-i-Sharif. Parmi elles, la militante féministe Frozan Sanfi était bien connue des activistes d’Unité et solidarité. Pour Sarah, une militante du groupe, cela ne fait aucun doute : « Les meurtriers sont des talibans. » Malgré le risque, elle pense que le combat doit continuer. « Nous ne resterons pas silencieuses comme nos mères dans les années 1990. Je crains le mariage forcé, le viol. Mais je n’ai pas peur de la mort. »

Derrière les rideaux

Leur courage est d’autant plus admirable que le pays est frappé par une crise économique gravissime. Le chômage a explosé. « Mon mari ne perçoit plus de salaire, car l’État est en faillite, assure Sarah, et moi, j’ai dû rentrer à la maison, car je suis une femme. On ne peut plus nourrir la famille. » Militer contre les talibans, c’est risquer l’isolement social et une plus grande précarité. Éduquées, dotées d’un réseau à l’international, ces femmes pourraient demander asile hors d’Afghanistan. Mais elles préfèrent rester. « Même si nous sommes tuées demain, c’est notre devoir d’être le porte-voix des femmes afghanes ! » souligne Zahra.

« Les talibans demandent à MSF de prendre en charge le système de santé »

L’accès des filles à l’éducation est leur priorité. Dans un petit salon, quelque part au cœur de Kaboul, Fatmeh ferme ses lourds rideaux bruns. « Les étudiantes ne vont pas tarder », souffle-t-elle d’un air nerveux. Une quarantaine d’adolescentes débarquent, par groupes de trois. Les jambes croisées, petits voiles blancs sur la tête, elles sont assises sur les tapis rouges qui jonchent le sol du salon typique afghan. « Ouvrez vos cahiers, nous commençons la classe », lance Fatmeh. Avant le retour des talibans, cette professeure de physique enseignait à des filles dans le secondaire. Elle a perdu son travail, et à cause des nouvelles règles de non-mixité entre professeurs et élèves, elle ne peut plus enseigner aux adolescents garçons. Après la chute de Kaboul le 15 août, elle est restée en contact avec ses étudiantes : « Avec la fermeture des écoles, les filles avaient perdu espoir », dit-elle.

Les semaines suivantes, elle met en place des cours secrets à domicile pour assurer leur éducation. Officiellement, les autorités affirment qu’elles rouvriront les écoles pour les filles si les lois de la charia (notamment la non-mixité et la pudeur vestimentaire) sont respectées. Pour Fatmeh, c’est un leurre destiné à rassurer la communauté internationale : « Les écoles ne rouvriront pas. Entre 1996 et 2001, lorsqu’ils étaient au pouvoir, les talibans les avaient fermées pendant cinq ans ! »

Plusieurs classes clandestines comme celle de Fatmeh ont vu le jour. La pratique étant illégale, impossible de savoir combien. Mais le phénomène semble répandu dans les milieux libéraux. L’enseignement est favorisé par l’accès à Internet. C’est la grande différence avec l’Émirat de 1996-2001 : les Afghanes peuvent s’informer en ligne. Et quand ils le peuvent, certains professeurs enseignent discrètement à domicile, surtout dans des lieux sûrs, des quartiers où le voisinage est antitaliban.

Pour les femmes afghanes, la vie s’arrête

C’est principalement le cas dans les quartiers de la minorité hazara, majoritairement chiite. Les Hazaras sont souvent plus progressistes que le reste de la société afghane. Dans le quartier Dachte Barchi, les passants défilent devant des petites échoppes aux airs de souk. Entre deux magasins, un couloir sombre s’enfonce dans un bâtiment. Une quinzaine d’adolescentes y pénètrent et s’installent dans une salle au mobilier modeste. Aucune fenêtre n’ouvre sur la rue, aucun panneau n’indique l’existence de ce cours.

Les filles ont toutes entre 15 et 18 ans : « Je suis ici pour apprendre la littérature et partager mes idées avec mes camarades, car notre école a fermé après la chute de Kaboul », déclare Tahera, une étudiante de 17 ans. Les élèves sont encadrées par trois enseignants volontaires, deux hommes et une femme, Mones. Cette jeune Afghane de 20 ans, étudiante en photographie, aide les filles à « garder une certaine motivation ».

Traumatisme

Mones a tenté de couvrir plusieurs manifestations féministes comme photographe, « mais les talibans ne laissent pas les journalistes afghans travailler », dit-elle en baissant les yeux. Elle s’est reportée sur les écoles clandestines. Les élèves de son cours « ont été victimes d’une attaque terroriste en mai dernier dans leur école, car elles sont chiites. Une cinquantaine de filles ont été tuées », indique Mones. L’État islamique (Daech) ou les talibans ? L’enquête n’a jamais été conclusive. « Elles ont souffert de ce traumatisme, puis leur école a fermé… Écrire les rendra plus fortes. Malgré les risques, nous devons les aider. »

Farima, 16 ans, est adossée au mur du bâtiment. Elle voit la vie kabouliote défiler sous ses yeux. « Ils nous disent : votre place est dans la cuisine. Mais je suis un être humain, j’ai le droit de travailler ! » Elle soupire en regardant ses camarades partir : « Même s’ils maintiennent l’interdiction d’étudier, nous trouverons toujours un moyen de braver le pouvoir taliban. »

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Les AFGHANS hélas pour eux ont toujours été des assistés par leurs cultures moyenâgeuses !

Les occidentaux bienpensant donneur de leçons ont voulu leurs inculquer la démocratie occidentale c’était une erreur même partant de bonnes intentions car  les Talibans ces barbares religieux d’un autres âges étaient implantés depuis longtemps en AFGHANISTAN et ils ont été repoussé en dehors de ce pays par la force mais pas éliminés et quand les américains derniers protecteurs de cette démocratie sont partis très vite sans se retourner ils les ont abandonnés à leur tristes sorts les afghans on recommencé à baisser la tête comme asservi  comme dans toute société féodale moyenâgeuse et subir ceux qui étaient fait les maitres de retour !

Alors ces individus religieux illuminés appliquent leurs dogmes obscurantistes moyenâgeux et extrémistes et martyrisent les femmes et sont dangereux et utilisent en plus le terrorisme islamique on le voit chez nous avec ce procès des attentats de 2015 qui traine par suite de contaminations au Covid de certains accusés !?

On ne dirait pas que nous occidentaux avons fait la guerre dans ce Moyen-Orient pendant 20 ans car ses islamistes s’infiltrent toujours chez nous en U.E et partout !?

Mais avec nos bienpensants donneurs de leçon qui nous gouvernent « tout le monde est beau et gentil » tant pis si on n’est plus en totale sécurité quotidienne !?

Jdeclef 31/12/2021 14h10

Le culot c'est certain et un orgueil démesuré de cette personne inutile trublionne qui se dit bien élevée !?

 

Cotta – Taubira, la confiance et le culot

CHRONIQUE. L’éventuelle candidature de l’ancienne ministre à la présidentielle ne semble pas déclencher l’enthousiasme à gauche. Un coup pour rien ?

Quand un problème est compliqué, on peut toujours le compliquer davantage. Ainsi Christiane Taubira entretient-elle aujourd’hui, autour de sa candidature, un feu constant. À la mi-décembre, elle laissait entendre qu’elle « envisageait » de faire acte de candidature à la présidentielle. Avant-hier, elle publiait dans Le Monde, dans le style à la fois romantique et imagé qui est le sien – que de mots, pour si peu de nouvelles idées –, une tribune pour évoquer des pistes de rassemblement, dont naturellement le retour de l’ISF, pour une gauche éparpillée. Rassemblement autour d’elle, cela va sans dire.

Nous voici donc dans l’attente ardente de la décision que va prendre l’ancienne garde des Sceaux de François Hollande. Elle avait sauté, il y a trois semaines, sur la proposition soudaine d’Anne Hidalgo d’une primaire rapidement organisée pour départager les déjà multiples candidats, que Christiane Taubira s’apprête à rejoindre dans quelques jours. Une primaire ? En principe, on aurait dû commencer par cela. Mais finir par une primaire ? Alors que chacun des leaders de la gauche est déjà lancé dans sa campagne, que chacun a assez de mal pour déterminer son pré carré, il faut à Christiane Taubira beaucoup de confiance en elle, ou beaucoup de culot, pour vouloir se lancer dans l’aventure.

Coignard – Le merveilleux Noël de Christiane Taubira

Coup de pied dans la fourmilière de gauche

De la confiance en elle, elle n’en manque pas : oratrice née, elle n’a jamais caché son amour pour les défis politiques, comme lorsqu’elle se présenta, en numéro 4, sur la liste européenne Énergie radicale de Bernard Tapie, pour atteindre 12,03 % des suffrages (juste assez pour faire battre Michel Rocard, alors n° 1 du PS) ou, plus tard, lorsque, déposant sa candidature au dernier moment à la présidentielle de 2002 au nom du Parti radical de gauche, elle permit tout juste, avec 2,32 % des voix, à Jean-Marie Le Pen de dépasser d’un poil Lionel Jospin. On n’oublie pas, non plus, sa démission, à un moment difficile, du gouvernement Valls après avoir plus ou moins sciemment mené François Hollande en bateau.

Présidentielle : Taubira, l’éternel retour

De culot, elle en a aussi à en revendre, et d’ailleurs non sans un début de succès, puisque les premiers sondages prenant en compte sa candidature encore hypothétique lui attribuent plus de suffrages qu’à Yannick Jadot ou à Anne Hidalgo. Mais enfin, avouons qu’il en faut pour donner un coup de pied dans la fourmilière de la gauche, en tentant de s’installer elle-même comme la reine des fourmis. Un instant, elle a semblé envisager, comme Anne Hidalgo d’ailleurs, de s’en remettre à la « primaire populaire », une instance auto-proclamée de « citoyens » – ils sont aujourd’hui 300 000 à peu près – pour désigner leur candidat de gauche préféré parmi tous ceux qui sont déjà en piste. Mais Yannick Jadot a dit non, tout de suite, à l’idée d’être soumis à un tel jury, et Jean-Luc Mélenchon n’a pas même levé le sourcil. Dans ces conditions, nous voici retournés au point de départ. Un trop-plein de candidats de gauche. Et une de plus !

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Et qui devrait balayer devant sa porte cette ex militante indépendantiste qui veux donner des leçons comme ces politiciens élus médiocres qui ont un pouvoir éphémère, et qui comme elle qui a semé le souk comme ministre de la Justice !?

Et qui a l’impudence de candidater à la présidence de la république Française parce qu’un président de cette gauche PS moribond a commis l’erreur de la nommer ministre ce président ex secrétaire du PS pleutre pas fait pour être chef d’état qui parmi ses erreurs multiples n’a pas osé se représenter et préférer fuir plutôt que de se battre pour sa réélection une honte pour la France qui montre le manque de simple amour propre de certains de ces politiciens de tous bords avec leurs partis et leaders que les français avaient rejetés, mais qui ont commis l’erreur de croire avoir trouvé un président jeune nouveau qui en fait est sorti du même moule de cette classe politique sclérosée !

Les Français votent mal depuis 40 ans, mais s’ils n’étaient pas si versatiles et partisans du chacun pour soi, ils réfléchiraient mieux, ils doivent être encore trop gâtés et la crise sanitaire ne change rien à l’affaire on comprend mieux l’abstention en augmentation constante !

Bonne année à tous (tout de même)

Jdeclef 31/12/2021 12h57LP

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jeudi 30 décembre 2021

Au bout de 5 ans de cette macronnie dont beaucoup de français croyaient au miracle oui ils sont au minimum fatigués ! ( En fait ils en ont ras le bol on verra comment ils voterons en 2022 !?)

 

Fatigués, les Français sont en proie au doute

La deuxième édition du baromètre ViaVoice France-Émotions dessine le tableau d’une société française usée. La présidentielle ne semble même pas les réveiller.

Un an après, ça ne va pas mieux. Le moral des Français tient à peu près bon, puisque 53 % des Français le jugent positif, soit un petit point de moins que l’an dernier. En revanche, leur corps flanche. Interrogés pour la deuxième fois par l’institut ViaVoice pour son baromètre France-Émotions (1), réalisé pour Le Point et la Fondation Jean-Jaurès, plus de la moitié d’entre eux (57 %) se disent fatigués. La pandémie, les confinements successifs, la dilution des rapports sociaux, les annonces anxiogènes, tout ça pèse dans leur état physique. Une majorité d’entre eux se dit d’ailleurs plus fatiguée qu’avant la crise sanitaire, et près d’un sur deux se sent « plus sensible et plus émotif » qu’aux premiers jours du Covid.

Le moral, s’il résiste, en prend forcément un coup. Alors que la rentrée s’annonçait plutôt bien, avec une épidémie en reflux et une reprise des activités, les semaines suivantes ont plombé les esprits, d’autant que les vagues de virus se succèdent désormais. On n’espère plus grand-chose, on doute. Après la fatigue, les émotions les plus couramment ressenties sont l’incompréhension face à la période, suivie par l’espoir – tout de même –, mais aussi la colère, la tristesse et la peur… L’état d’esprit est du même acabit ou presque. Interrogés, les Français mettent en avant, d’abord, l’incertitude.

Macron, la cinquième vague et la présidentielle

Comment retrouver de l’entrain ? L’idéal est, pour les Français, de se blottir en famille. Les émotions associées au cercle familial sont largement positives : sérénité (38 %), joie (29 %), confiance (28 %). Vient ensuite la fatigue, sans doute liée à quelques enfants turbulents… Malgré tout, la famille redevient un abri contre les vicissitudes de la vie extérieure, notamment en période de fêtes. Le couple aussi. La vie amoureuse apporte aux Français, en cette période inquiétante, confiance (29 %), sérénité (27 %) et joie (27 %). En revanche, la thérapie par le travail est à écarter. S’il procure de la confiance, de l’espoir et de la sérénité, il est surtout vecteur, là encore, de fatigue. Les amis ? Pas mieux. Abîmée par les confinements, la vie sociale est devenue, en majorité, synonyme d’ennui et de tristesse.

Curieusement, la période présidentielle devrait revigorer la vie en société. C’est un moment où l’on s’intéresse à la chose publique, donc aussi à l’autre. En 2021, c’est râpé. Les émotions véhiculées par cette campagne naissante sont largement négatives : le trio de tête, c’est « indifférence », « espoir » – ouf ! – puis « incompréhension » ! Arrivent ensuite la colère, puis l’ennui…

Comment enthousiasmer des foules anémiées ?

Autrement dit, cette campagne n’emballe pas les foules. D’abord, les thèmes essentiels aux yeux des Français sont anxiogènes. Ce sont, dans l’ordre, la santé, le pouvoir d’achat et la sécurité. Ensuite, les postulants à l’Élysée eux-mêmes ne provoquent aucun enthousiasme. Emmanuel Macron (probable candidat) est associé d’abord à la colère puis au dégoût, Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen et Éric Zemmour au dégoût puis à la honte, alors que Yannick Jadot, Anne Hidalgo et Valérie Pécresse suscitent avant tout de l’indifférence. On notera toutefois que le deuxième sentiment que provoquent la candidate LR et son concurrent écologiste, c’est l’espoir… La maire de Paris, elle, ne fait qu’additionner des sentiments négatifs : indifférence, donc, puis dégoût et honte !

En croisant les émotions des électeurs avec leur choix électoral, ViaVoice a dessiné trois grandes familles. Il y a d’abord le camp de la colère, incarné par Marine Le Pen et Éric Zemmour. Vient ensuite le camp de la fatigue : curieusement, ces électeurs usés par la crise et emplis d’incertitudes se retrouvent dans la candidature de Valérie Pécresse. Il y a enfin le camp plus optimiste, porté sur l’espoir et l’enthousiasme ; ces électeurs penchent vers Emmanuel Macron.

Le boom du chocolat, rempart à la morosité

La réélection de ce dernier ne provoque pourtant rien de très positif. Les Français interrogés avouent que cette perspective déclencherait, d’abord, de la colère (18 %), puis du dégoût (15 %) et du désespoir (15 %). L’élection de Marine Le Pen, sans surprise, est encore plus rejetée. Les émotions suscitées seraient à égalité le dégoût, la honte et la peur (22 %).

Le cocktail entre l’usure du pays et l’indifférence face à la campagne électorale n’est évidemment pas très porteur pour les candidats. Comment enthousiasmer des foules anémiées ? On notera tout de même un petit coin de ciel bleu, pour les prétendants à l’Élysée comme pour le pays. Quand on leur demande leur sentiment pour les prochains mois, les Français répondent d’abord « espoir ». Mais, puisque le moral est décidément dans les chaussettes, ce maigre espoir est à égalité avec la peur, et juste suivi par l’incompréhension, la colère et, encore une fois, la… fatigue.

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Car croyant élire un nouveau jeune président dynamique et rénovateur qui est simplement une copie des prédécesseurs connus qu’ils croyaient ne plus voir qui se prend comme les autres pour un monarque sans couronne à qui ils ont donné trop de pouvoir !?

Qui a commis ses erreurs ou mauvais choix depuis 2018 il n’a pas trainé ce président bienpensant donneurs de leçons en plus moralisateur à ces heures et qui n’a pas compris les Français lambda qui ne sont pas de son monde bourgeois !

Et que l’on revoit en rangs serrés pour le remplacer par une floppée de ces politiciens médiocres habituels dans cette campagne électorale déplorable, ils sont plutôt dégoutés, voire révoltés pour certains !

Avec bien sur la crise sanitaire et cette lutte contre ses virus multiples de cette Covid il n’a pas mieux réussi vite dépassé prenant de mauvaises décisions quand il en a prise pour en modifier certaines trop tôt pour les pauvres mesures de protections et bien sur la vaccination miracle bâclée dont on se demande ce que vaut l’efficacité des vaccins si nombreux et ou on en est maintenant à bien plus des 208000 contaminations et plus de 122000 décès dont le nombre augmente aussi vite que la dette de la France !?

Mr MACRON ne dit rien, il attend peut-être les vœux de fin d’année tant pis et s’il pouvait se taire cela n’en serait que mieux en se contentant de faire des paris avec sa boule de cristal sur la fin de cette pandémie « omicronienne » sans mauvais jeu de mots car coïncidence ou il suffirait de changer de lettre dans le nom de ce nouveau virus et nous dire peut-être qu’il faudra s’habituer à vivre avec !?

Jdeclef 30/12/2021 16h56


C'est surtout un arriviste poisson pilote opportuniste qui fait feu de tout bois et : Rien !

 

Gabriel Attal, un sniper si bien élevé

Le porte-parole du gouvernement, malgré ses faux airs d’enfant sage, est déjà un roué crocodile avec lequel il faut désormais compter.

« La première carte, à gauche, symbolise ton énergie », dévoile Marlène Schiappa, devant le jeu de tarot étalé en face d'eux. Un Cavalier d'épée, c'est un heureux présage. En ce dernier mois de juillet du quinquennat qui voit les ministres trépigner à l'idée d'un hypothétique remaniement, Gabriel Attal piaffe d'impatience, dans l'attente de savoir s'il va bénéficier d'une ultime promotion et gravir encore les échelons avant la présidentielle. En attendant la fumée blanche élyséenne, son amie et collègue ministre chargée de la Citoyenneté, experte à ses heures perdues en divination, consent à lui tirer les cartes pour l'aider à éclairer l'avenir.

Sous les yeux du jeune homme s'affichent quatre figurines, indéchiffrables. « Celle de droite, c'est ta réponse », poursuit-elle en désignant l'Étoile, figure bienfaisante, signe de bonne fortune. Au centre, deux femmes censées représenter les influences extérieures veillant sur sa destinée, dont la carte de l'Impératrice, annonciatrice de projets prometteurs. « En gros, il faut que je devienne une femme pour avoir une promo ! » s'esclaffe Gabriel Attal, lucide sur les effets collatéraux de la parité pour la gent masculine.

Marlène Schiappa rectifie : « Non, tu as une femme de pouvoir plus âgée qui est positive pour toi. Ce n'est pas Brigitte, qui sort avec la carte de la Papesse chez moi. À mon sens c'est une ministre, ancienne ministre ou future ministre, qui soit va te coopter, soit avec qui tu vas bosser, soit dont tu vas prendre la place. » Qui est donc cette mystérieuse intrigante qui doit donner un tour nouveau à sa fulgurante carrière ? Le porte-parole l'ignore encore à ce jour…

Nuits blanches

La scène dit tout de l'ambition, plus aiguisée qu'il ne veut bien l'admettre, du plus jeune ministre de la Ve République, nommé à l'automne 2018 à 29 ans pour piloter le Service national universel (SNU), promesse d'Emmanuel Macron, avant de devenir, au poste de porte-parole, le visage du pouvoir macroniste, l'incarnation de ce gouvernement dont nul n'est capable de citer plus de dix membres, au mieux. Depuis qu'il a gagné la confiance du président, c'est lui qui annonce aux Français la plupart des mises en garde et restrictions sanitaires. Jusqu'à avoir été privé cette année de vacances de Noël, hormis deux jours en famille en Bretagne, pour cause de menace Omicron.

Depuis un an et demi, il est de toutes les réunions stratégiques à l'Élysée et Matignon, petite souris qui consigne tout sur de précieux carnets Moleskine convoités par des éditeurs prêts à lui faire un pont d'or. À la faveur de la crise du Covid-19, sa parole a pris du poids, de conférences de presse en journaux télévisés, du plateau de Pascal Praud aux colonnes de Valeurs actuelles, avec une aisance qui n'est que feinte, lui qui ne s'était jamais exprimé devant une caméra avant 2017 et quelques séances de média training avec Laurent Fontaine, animateur vedette des deuxièmes parties de soirée de TF1 dans les années 2000. Immense stressé, capable de perdre brutalement plusieurs kilos à force d'anxiété, la cigarette électronique toujours à portée de main, il confesse avoir connu des nuits blanches avant ses passages chez Jean-Jacques Bourdin.

Gabriel Attal, avec, à sa gauche, Louis Jublin, son conseiller chargé de la communication et de la presse, et, à sa droite, Fanny Anor, sa directrice de cabinet. Et, au bout de la table : Maxime Cordier, son chef de cabinet et conseiller spécial.

Trop pressé, Gabriel Attal ? Il s'en défend, tout en égrenant les derniers sondages qui le classent parmi les ministres les mieux notés. « Quand on est jeune et qu'on a des responsabilités, on est vu comme ambitieux. Je ne serais pas là si je ne l'étais pas, ce n'est pas un gros mot. Ce que je veux éviter, c'est le côté arrogant. Après, je ne vise rien, je n'ai pas de plan. » Voire. Il y a peu, son collègue de la Santé, Olivier Véran, qui l'apprécie, lui a rappelé ces propos de 2017 : « Je nous revois quand on venait d'être élus députés. Tu m'avais dit : "Je vais être dans la commission parlementaire chargée du SNU, puis je serai nommé au gouvernement pour m'en occuper." Je m'étais dit : "Il rêve." »

Rive gauche

Le trentenaire est l'enfant chéri de la macronie. En apparence, tout fut facile, au point que les mauvaises langues ont parlé à son propos de « promotion copinage et canapé ». La réalité est plus abrasive. Enfance dorée sur la Rive gauche de Paris, études à l'École alsacienne, celle de l'élite dans le 6e arrondissement, famille aimante malgré le divorce : un père, Yves Attal, avocat et producteur de cinéma à qui l'on doit Talons aiguilles d'Almodovar et Beauté volée de Bertolucci ; une mère d'origine russe qui lui a transmis sa foi orthodoxe - édifiant pour celui qui se fait traiter de « sale juif » sur les réseaux sociaux ; trois sœurs et un petit frère adoré adopté sur le tard, qu'une cousine avait eu seule avant de périr dans un accident de voiture à 16 ans. « J'ai eu une enfance heureuse, je n'ai jamais manqué de rien », raconte-t-il.

Il a toujours des copains d'enfance et sa bande d'élus fidèles, qu'il reçoit dans la demeure familiale de l'île aux Moines, dans le Morbihan. Il sourit : « La blague au lycée, parce que je parlais tout le temps de politique, c'était de m'appeler "Président". » Dans le « Year Book » réalisé en fin de terminale, des amis ont créé un photomontage de lui inspiré du portrait officiel de Georges Pompidou dans la bibliothèque de l'Élysée. En novembre 2015, le bonheur se déchire. Yves Attal est terrassé en quelques jours par un cancer foudroyant. « Je ne comprenais pas avant, quand on disait de quelqu'un : "Il a disparu." Je trouvais ça ridicule », souffle-t-il.

C'est son père, électeur du PS et lecteur de Libération, qui l'a poussé en politique. Il est parti trop tôt pour assister à son ascension. Pas un jour ne passe sans que Gabriel Attal y songe. Quand il est devenu secrétaire d'État à la Jeunesse, il a fait venir au ministère le bureau sur lequel travaillait son père. La violence du job fait depuis toujours frémir sa mère. Aujourd'hui encore, elle tremble devant les menaces de mort et les attaques, homophobes et antisémites, qu'il subit. Un jour qu'on le traitait sur Instagram de « fils de p… », elle a vertement répondu depuis son compte personnel : « Je suis la maman de Gabriel Attal, je ne vous permets pas ! »

La main trop heureuse en politique

En politique aussi, on l'a suspecté d'avoir la main trop heureuse, ignorant que derrière ce beau jeune homme aux faux airs d'enfant sage se cachait un roué crocodile. Certes, il a bénéficié d'un stage au Parlement auprès de Marisol Touraine parce qu'il était un camarade de classe de sa fille à l'Alsacienne. Mais c'est parce qu'elle appréciait sa vivacité qu'elle l'a recruté, une fois devenue ministre de la Santé de François Hollande, dans son cabinet - il détient la palme du plus jeune conseiller ministériel, à 23 ans - pour seconder un certain Benjamin Griveaux. « Je l'ai connu tout petit », se souvient-elle.

Ils ont en commun d'avoir connu l'école Strauss-Kahn au PS, auquel Attal a adhéré à l'âge de 17 ans. En 2007, pourtant, il a voté Ségolène Royal. Un de ses premiers émois politiques est d'avoir assisté au grand meeting de la candidate socialiste à Villepinte. Il peut réciter de tête, le poing sur le cœur, sa tirade fameuse sur les mômes de banlieue : « Cette ferme volonté, je l'ai là, chevillée au corps ! » Clin d'œil de l'histoire, il a rencontré Royal aux obsèques de Jacques Chirac. L'ex-ministre, attachée aux valeurs patriotiques et séduite par le SNU, lui avait lancé, en désignant le cercueil de l'ancien président dans l'église Saint-Sulpice (Paris 6e) : « C'est étrange de le dire ici, mais quelle bêtise il a faite de supprimer le service militaire ! »

Avec Emmanuel Macron, sur les Champs-Élysées, le 14 juillet 2019.

On a également accusé Attal d'avoir gravi les marches du pouvoir grâce à son union avec l'ancien conseiller du président Stéphane Séjourné, devenu chef des eurodéputés centristes. C'est mépriser le fait qu'ils n'ont jamais joué au « power couple », déclinant les propositions de Paris Match de leur offrir la couverture. « On a chacun notre parcours », insiste Attal, si réservé sur sa vie personnelle qu'il n'existe qu'une photo d'eux lors d'une cérémonie officielle.

Fans de… Morano

Ceux qui le prennent pour un enfant gâté omettent que le « gamin » a du pif politique. Il y a deux mois, il a parié que la primaire LR se solderait par un second tour entre Valérie Pécresse et Éric Ciotti, se trompant simplement sur l'ordre d'arrivée, là où tout LREM misait sur Michel Barnier ou Xavier Bertrand. En témoignent aussi ses affinités politiques, parfois improbables. Tout sauf sectaire, il a recruté dans son cabinet des anciens sarkozystes et copéistes. Et voue une affection particulière à Nadine Morano. Ils se voient régulièrement et se tiennent en haute estime. « Elle est loyale et courageuse, ça force l'admiration. Je suis diamétralement opposé à certaines de ses idées, mais je la trouve sympa, on se marre bien, elle a du recul sur elle-même et moi aussi », salue-t-il. Cette sarkozyste historique le lui rend bien : « C'est un garçon qui a un vrai talent, il bosse beaucoup ses dossiers. C'est un adversaire politique, je le combats mais, d'un point de vue humain, il est extrêmement chaleureux, il a une vraie force intérieure. Il n'est pas de ma famille politique, mais il faut savoir reconnaître les gens qui ont des valeurs. »

De même échange-t-il souvent avec le sénateur centriste Hervé Marseille, élu des Hauts-de-Seine comme lui. Un « Tonton flingueur » à l'ancienne, expérimenté et truculent, qui a vite compris que derrière le jeune geek qui passe ses coups de fil juché sur un hoverboard et dévore des McDo se cachait un politique avisé, bien éloigné des clones de la « start-up nation », qui n'ont jamais croisé un électeur. Nicolas Sarkozy ne s'y est pas trompé. « Il se débrouille bien », reconnaît l'ancien chef de l'État, rarement tendre avec les Marcheurs. Il le lui a dit de vive voix début octobre. Alors qu'ils grimpaient côte à côte l'escalier de la questure de l'Assemblée pour remettre la Légion d'honneur à l'ex-ministre Nora Berra, il lui a confié : « Le président Macron dit beaucoup de bien de vous. Et pourtant, il dit beaucoup de mal des gens ! »

« Bromance »

Gabriel Attal a mis du temps à intégrer le premier cercle présidentiel. Il n'était pas un intime des Macron, pas plus qu'il ne participait aux dîners politiques à l'Élysée. Le poste de porte-parole lui a permis d'accéder au Graal. Depuis, avec son compagnon, il lui arrive de déjeuner avec la première dame, qu'il tutoie. Parfois, il lui ramène du vin et des friandises de ses déplacements, comme ces brioches aux pralines de la chocolaterie Pralus de Roanne, venues agrémenter un matin le petit déjeuner du couple présidentiel. Délicate attention. Signe qu'il est tout sauf blasé par les dorures du pouvoir, il arbore au poignet un bracelet brésilien tricolore que seuls reconnaissent les initiés : un cordon de menu en tissu, souvenir d'un repas de gala au palais présidentiel. Emmanuel Macron, avec qui il échange plusieurs fois par semaine désormais, a appris à se reposer sur celui qu'il surnomme « Attalian » pour le chambrer. Non qu'il ait des origines arméniennes, mais parce que sa « circo », qui fut celle d'André Santini, abrite une importante communauté.

Peu après sa nomination comme porte-drapeau de l'équipe Castex, Attal s'est brièvement laissé enivrer, fasciné que sa parole se traduise par des dépêches inscrites en rouge « urgent » sur le fil AFP. « Une erreur, un mot de travers, ça peut faire dévisser un cours de Bourse, provoquer une crise diplomatique », s'étonne-t-il alors. Rapidement, il dégrise. S'il dit aujourd'hui vivre une « bromance »[contraction de brother, frère en anglais, et romance, NDLR] avec Jean Castex - « mon pote ! » ose-t-il -, il feint d'oublier que le Premier ministre lui a fait vivre deux expériences cuisantes.

Lorsque Castex, d'abord, s'est fait attraper avec ce mot griffonné de sa main dans le vestibule de l'Élysée : « Finalement, on a trouvé un os supplémentaire à ronger pour le jeune Gabriel ? » Condescendant. Le rouge lui est monté aux joues de se voir ainsi traiter en capricieux. Puis lorsque Matignon l'a contredit sèchement parce qu'il avait annoncé trop tôt un couvre-feu dans la capitale, au risque de fâcher Castex avec Anne Hidalgo. Avec le recul, il relativise : « C'est ma cicatrice à moi. Ça fait le cuir. » Il sourit même du glorieux surnom que certains ont donné à son poste, réputé casse-gueule : « La station d'épuration. »

Avec ses frères et sœurs : Nikolaï, Iris et Fanny.
Gabriel Attal quand il n’était encore qu’un petit garçon choyé.

Porte-flingues. Dans la campagne présidentielle qui se profile, il sera « à fond » aux avant-postes. Il se verrait bien coordonner la riposte, sniper en chef à la tête d'une armée de porte-flingues, tout en conservant son poste au gouvernement. Déjà, le président lui a passé consigne de tirer à vue sur Valérie Pécresse, Éric Zemmour et Marine Le Pen. Contrairement à certains Marcheurs, il ne croit pas la victoire acquise. Élu sur une vague « dégagiste », il sait qu'il peut en être à son tour victime. « Je n'ai jamais considéré que la présidentielle c'était : on se met sur les skis, sur le tire-fesses et on attend ! » observe-t-il. Si Emmanuel Macron était reconduit, il aimerait prolonger l'aventure au gouvernement. Ses amis le rêvent dans un poste régalien ou au Budget. « Un truc de grande personne », insiste l'un, qui considère qu'il a largement fait ses preuves. Dans le parc de l'hôtel particulier de Rothelin-Charolais (Paris, 7e), qu'il occupe, Gabriel Attal regarde « Doudou » clopiner. Offerte par Édouard Philippe à Christophe Castaner, la poule obèse au plumage sombre se traîne péniblement. Facétieux, il joue à se faire peur en imaginant la passation de pouvoirs avec Jordan Bardella, 26 ans, si le RN accédait au pouvoir : « Je prie pour qu'il ne batte pas mon record d'âge… Je serais capable de faire des blagues : "La poule est noire, ne lui faites pas de mal !" » Il le niera mordicus et répétera qu'il peut travailler dans le privé, monter sa boîte, lui qui a fait de la politique toute sa vie, mais il n'a qu'une crainte : que tout s'arrête net.

Quand Attal attaque

«  Valérie Pécresse, c’est le retour de la rente en politique. Elle collectionne les mandats comme une carte de fidélité. Elle cumule trente-quatre ans de mandats locaux et nationaux superposés… » 

« Le Parisien », le 5 décembre 

«  Zemmour, c’est le triomphe de l’esprit de défaite, le culte de la nostalgie, le renoncement à toutes les ambitions pour se concentrer sur la désolation. » 

« Le Parisien », le 18 juillet 

La vaccination, « un grand pas pour l’immunité » .

Nouvelobs.com, le 8 juillet 

«  LR est en train de devenir l’école des fans du RN. » 

« Libération », le 11 juin 

Marine Le Pen « reste un danger absolu. Lui faire confiance, c’est jouer à la roulette russe » .

« Les Échos », le 16 avril 

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Qui s'accroche au requin qui l'a mis là, où il faut, pour rapporter la parole de cet autre opportuniste qui lui est arrivé en 2017 à leurrer les Français ce qui n'est pas si dur en fait !

Et qui répète ce que son maitre lui dit de dire en se trompant quelque fois, mais qui sait retomber sur ces pattes comme un chat à griffes acérées !

Bien meilleur que les autres portes paroles passés avant lui de plus présentant bien et élevant la voix quand il le faut pour que l'on croit mieux ces contres rendus gouvernementaux macronien !

Il y a tellement de gogos chez les Français lambda qui gobent tout, il faut seulement que le choix fait par nos dirigeants soit un collaborateur servile aussi hypocrite qu’eux, cela semble le cas, car il est toujours là !

Mais comme les Français sont bons publics et aiment les bavards ça marche, tout en étant les plus mauvais électeurs, niais de l’Union Européenne c’est dommage de l’admettre quand on est français comme moi attaché à son pays mais ce confirme depuis au moins 40 ans !?

(Un bonheur pour tous nos politiciens de tous bords sans amour propre) mais le malheur pour la France et des Français qui ont perdu tout bon sens !

Jdeclef 30/12/2021 13h27LP


Ces abrutis de politiciens (élus en plus) divers par leur intransigeance bornée n'ont rien à faire des Français ! (Petits esprits égoïstes orgueilleux pathologiques qui ne méritent pas d'être élus !)

 

Les candidats divisés sur l’application des jauges dans leurs meetings

À quatre mois de la présidentielle, la majorité appelle à un « esprit de responsabilité » tandis que plusieurs candidats fustigent les jauges anti-Covid.

Hors de question pour Éric Zemmour, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, tandis que la majorité appelle à un « esprit de responsabilité » : les candidats à la présidentielle sont divisés sur l’application dans leurs meetings de campagne des nouvelles jauges anti-Covid.

En annonçant lundi 27 décembre des limitations pour les rassemblements – 2 000 personnes maximum en intérieur et 5 000 en extérieur – le Premier ministre Jean Castex avait rappelé que la Constitution française ne permettait pas de fixer des jauges, ni d’imposer de pass sanitaire, aux réunions politiques et aux lieux de culte.

Cela « a soulevé, et je le comprends, une vague de contestation assez forte », a reconnu le ministre de la Santé Olivier Véran mercredi en commission à l’Assemblée nationale. Mais, a-t-il ajouté, « je redis qu’il n’y a pas de volonté du gouvernement de faire du deux poids deux mesures ». Pas de grands concerts mais des meetings parfois tout aussi remplis, cette perspective a ulcéré les artistes. Certains ont ironisé en se déclarant candidats à l’élection pour pouvoir maintenir leurs « meetings ».

Présidentielle : en plein Covid-19, faut-il interdire les meetings ?

Olivier Véran espère la présentation du pass vaccinal lors des meetings

Face au début de polémique, le parti présidentiel LREM s’est empressé d’annoncer qu’il allait bien, dans un « esprit de responsabilité », appliquer les jauges dans ses futurs meetings. Mercredi, Olivier Véran s’est par ailleurs déclaré « favorable », mais « avec une incertitude sur l’aspect juridique », à un amendement du député LR Guillaume Larrivé donnant possibilité aux organisateurs de grands rassemblements politiques d’exiger un pass vaccinal et de fixer une jauge.

Faire campagne en pleine vague Covid : l’exemple américain

À l’issue de vifs échanges, l’amendement a été adopté dans la soirée, mais sans sa partie sur les jauges, une concertation étant en cours entre le ministre de l’Intérieur et les formations politiques. Plusieurs prétendants à l’Élysée n’ont pas l’intention d’en appliquer.

« Nous n’allons rien changer à notre agenda des quatre prochains mois et nous ferons des meetings de toutes les tailles », explique à l’Agence France-Presse Olivier Ubéda, directeur national des événements du candidat d’extrême droite Éric Zemmour (Reconquête !).

Éric Zemmour : la stratégie du spectacle

« Le Conseil constitutionnel a été très clair là-dessus : masque obligatoire et pass sanitaire recommandé. […] Ensuite, chaque candidat fait comme il veut », rappelle-t-il. « Plus il y a de monde, mieux ce sera » sur le plan électoral, ajoute Olivier Ubéda, qui souligne que « pas un cluster n’a été détecté à la suite du meeting de Villepinte » qui avait réuni 13 000 personnes le 5 décembre.

Les Insoumis et le Rassemblement national également hostiles aux jauges

Le Rassemblement national suivra cette ligne d’Éric Zemmour en refusant les jauges gouvernementales. « La question ne se pose pas », a évacué mercredi sur Europe 1 le député et porte-parole du RN Sébastien Chenu. « Cela n’empêche pas de prendre un certain nombre de dispositions » comme les gestes barrières ou la distanciation sociale, a-t-il néanmoins précisé alors que Marine Le Pen doit lancer officiellement sa campagne les 15 et 16 janvier par une « convention présidentielle » à Reims, dans la Marne.

L’exécutif dans la tornade du variant Omicron

« Il serait problématique d’instaurer une jauge » pour les meetings de Jean-Luc Mélenchon, a abondé sur RMC le député LFI Éric Coquerel, annonçant que le candidat insoumis, qui doit tenir un meeting le 16 janvier au parc-expo de la Beaujoire à Nantes, n’appliquerait pas les « mesures liberticides » du gouvernement.

La gauche compte limiter les risques de contaminations

À droite, Valérie Pécresse souhaite trouver « le bon équilibre entre exigences démocratiques et contraintes sanitaires », indique à l’Agence France Presse Geoffroy Didier, directeur de la communication de la candidate LR. Le 11 décembre, quelques jours après son investiture, Valérie Pécresse avait annulé une grande réunion publique à la Porte de Versailles au profit d’un rassemblement plus modeste, réunissant uniquement les cadres des Républicains à la Mutualité, à Paris.

Coignard – Stratégie anti-Covid : pile, je gagne, face, tu perds !

« Nous avons toujours respecté les règles sanitaires et continuerons de le faire », ajoute Geoffroy Didier tout en rappelant toutefois que « la crise ne doit pas mettre le débat sous cloche pendant l’élection présidentielle ». Cette position est aussi tenue par Anne Hidalgo. La candidate PS, qui demandait déjà le pass sanitaire dans ses précédents meetings, suivra « les recommandations du gouvernement » et attendra « l’évolution de la pandémie », d’après une source proche.

« Les partis de gauche ont déçu »

De leur côté, les écologistes assurent avoir prévu des « événements plus petits, en extérieur, plutôt dans des jauges réduites ou dans des formats numériques », a expliqué mercredi sur RTL Marine Tondelier, porte-parole du candidat EELV Yannick Jadot. La candidate « envisagée » Christiane Taubira enfin veut être « irréprochable », selon une source proche à l’Agence France-Presse, excluant de tenir des réunions publiques en intérieur avant au moins la « mi-janvier ».

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Leurs comportements de mauvais garnements mal élevés montrent ce qu’ils valent de pauvres élus (hélas) aboyeurs de foire qui ne respectent pas les Français en cette période de crise sanitaire et ses nombreuses contaminations en progression de ces virus de cette Covid !

Et s’ils ne respectent pas ces conditions de mesures de protection par des jauges et passe outre devrait être interdit de meetings ou rassemblements quel qu’ils soient !

D’ailleurs le gouvernement pleutre comme notre président incapable de prendre des décisions fermes aurait dû les interdire tout simplement par précaution car il leur reste encore leurs plateaux télés et émissions politiques diverses qui occupe toutes les chaines de télévisions nombreuses voire les réseaux sociaux poubelles et médias divers pour essayer de convaincre les électeurs !

Car on n’est pas dans un spectacle il vaut mieux prévenir que guérir ni aux jeux du cirque de l’empire romain « avec du pain et des jeux » on est au XXI ème siècle qui se dégrade déjà assez, comme ce vieil empire !?

Il faut faire comme pour « ses footeux » supporters de football qui sèment le désordre interrompre les matchs et faire évacuer les stades !

Il serait temps chez nos politiciens de tous bords qu’ils se comportent en adultes et respectent les Français qui les élisent en plus !

Jdeclef 30/12/2021 11h09