jeudi 9 décembre 2021

La prudence le recommande car en fait ils ne servent à rien sinon à : Appâter les gogos qui ne manque pas chez trop de français lambda !?

 

Présidentielle : en plein Covid-19, faut-il interdire les meetings ?

Le contexte sanitaire se prête peu aux grands rassemblements traditionnels d’une campagne électorale, mais certains candidats tiennent à les organiser.

Des salles bondées sans contrôle du pass sanitaire. Des masques sous le menton. Des militants galvanisés qui crient et chantent. En pleine cinquième vague, les meetings d’Éric Zemmour à Villepinte et de Jean-Luc Mélenchon à La Défense, qui ont rassemblé respectivement 10 000 et 5 000 personnes dimanche 5 décembre, ont de quoi donner des sueurs froides aux épidémiologistes. « C’est une machine à cluster ! » s’étrangle le lendemain, sur France Info, Gilles Pialoux, chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Tenon à Paris.

C’est surtout un véritable casse-tête pour les équipes des candidats. Comment faire campagne au milieu d’une pandémie sans faire prendre de risques à ses militants ? Certes, les politiques commencent à être rodés. « On a l’expérience, aux régionales [en juin dernier, NDLR], d’une campagne sous Covid », rappelle Mounir Satouri, directeur de campagne de l’écologiste Yannick Jadot. Mais, pour l’élection suprême, prévue les 10 et 24 avril prochains, difficile d’imaginer se passer des traditionnels meetings et des images fortes qu’ils offrent aux médias. « Une campagne, c’est aussi des rencontres, avec les citoyens, avec les militants… Si, demain la pandémie remet tout cela en cause, ce ne sera pas la même campagne… »

Éric Zemmour et le « serment de Villepinte »

Annuler ou maintenir ?

Chez Les Républicains, on n’a pourtant pas hésité à sacrifier le premier meeting, prévu samedi 11 décembre à Paris, de la candidate fraîchement investie. Un « crève-cœur », regrette Valérie Pécresse sur France Inter lundi 6 décembre, mais la seule décision « responsable ». « Je ne peux pas prendre de risques avec la santé de nos sympathisants », explique la candidate, qui tacle les meetings de ses concurrents : « Ce n’est pas une démonstration de force que de contaminer les Français. »

« Dans le contexte sanitaire actuel, il faudrait éviter ce type d’événements qui rassemblent énormément de personnes dans des lieux clos et où peu de gens portent le masque », reconnaît Jonathan Roux, épidémiologiste à l’École des hautes études en santé publique de Rennes. « Ce sont des lieux où les gens chantent, crient, expriment leur joie… Et donc produisent des aérosols qui augmentent les risques de transmission du virus. »

Il est encore envisageable de faire un meeting, mais il faut mettre en place un vrai protocole sanitaire.Jonathan Roux, épidémiologiste

D’autant que le pass sanitaire n’est pas exigé pour accéder à un rassemblement politique. Ainsi en a décidé le Conseil constitutionnel le 9 novembre, garantissant le « droit d’expression collective des idées et des opinions ». Les candidats peuvent le demander s’ils le souhaitent, mais ce n’est pas obligatoire. Ce sera le cas lors du meeting d’Anne Hidalgo. La candidate socialiste a maintenu son rassemblement prévu dimanche 12 décembre à Perpignan, mais le millier de sympathisants attendu devra présenter son QR code à l’entrée.

Pour le premier rassemblement public de Yannick Jadot, organisé samedi 11 décembre à Laon, sa ville d’enfance, le pass sanitaire n’était pas prévu… Mais pourrait l’être, précise Marine Tondelier, porte-parole du candidat. « La décision n’est pas encore prise car la réglementation est un peu floue. Pour nos journées d’été, on nous avait interdit de le demander. Notre esprit, c’est de suivre la règle, rien que la règle. » Loin des foules à Villepinte ou à La Défense, ce premier meeting, organisé dans un gymnase de la petite ville de l’Aisne, ne rassemblera que 350 sympathisants en présentiel – la jauge a été réduite de moitié –, le port du masque y sera obligatoire et des autotests seront proposés à l’entrée.

Coignard – Stratégie anti-Covid : pile, je gagne, face, tu perds !

Campagne présentielle

Si ces événements comportent des risques sur le plan épidémique, il n’est pas forcément nécessaire de les bannir, nuance d’ailleurs Jonathan Roux. « Il est encore envisageable de faire un meeting, rassure l’épidémiologiste, mais il faut mettre en place un vrai protocole sanitaire. » Port du masque bien respecté, bonne aération de la salle, gestes barrières… « Plus on cumule les gestes barrières, plus on réduit le risque. Le concert test à Bercy a montré que, lorsque l’on est rigoureux, il n’y a pas plus de risques de contamination. »

Même en pleine pandémie, « on peut donc faire une campagne présidentielle en gardant du présentiel », assure Jonathan Roux. Pour les plus frileux, à défaut de meeting, restent le tractage en extérieur ou le porte-à-porte, certes moins spectaculaires. « C’est dans ces situations qu’il est le plus simple de maintenir les gestes barrières. Mais il ne faut pas venir à 20 ou entrer boire le café. »

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Et exciter pas mal de trublions comme on n'en a vu lors du rassemblement de ZEMMOUR cet aboyeur de foire dont on a trop en France dans cette classe politique médiocre !

Surtout avec les plateaux télés nombreux sur différentes chaines de télévision et notamment celles en continu !

Et dans les médias les afflux de sondages jusqu’à l’indigestion des médias orientés par ceux-ci sans compter les JT qui relayent la progression des candidats dans l’opinion des Français lambda et çà à 5 mois de l’élection et même déjà avant pour certains !

LR a annulé provisoirement le rassemblement de V. PECRESSE pour cause de progression de la pandémie et des contaminations, bien que certains grincheux disent que c’est une manœuvre politique plutôt que de bon sens mais cela semble logique et prudent !

Car ces jeux du cirque stupides de ces meetings à l’américaine qui plaisent temps à certains ne sont que de la poudre aux yeux de ceux qui croient à ce spectacle et aux paroles des candidats et leurs promesses surévaluées à grand bruit que font ces tribuns qui harangue les gogos trop nombreux qui râleront après pendant 5 ans si leur candidat n’est pas élu !?

S’ils se laissent enfumer par ces candidats de tous bords lors de ces spectacles de music-hall, ils oublient qu’ils occultent leur avenir, car le candidat ne pense qu’à lui et çà c’est un fait immuable !

Jdeclef 09/12/2021 10h04


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