Les candidats divisés sur
l’application des jauges dans leurs meetings
À quatre mois de la présidentielle, la majorité appelle à un « esprit de responsabilité » tandis que plusieurs candidats fustigent les jauges anti-Covid.
Hors
de question pour Éric Zemmour, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, tandis que
la majorité appelle à un « esprit de responsabilité » : les
candidats à la présidentielle sont divisés sur l’application dans leurs
meetings de campagne des nouvelles jauges anti-Covid.
En annonçant lundi 27 décembre des limitations pour les
rassemblements – 2 000 personnes maximum en intérieur et 5 000 en
extérieur – le Premier ministre Jean Castex avait rappelé que la Constitution
française ne permettait pas de fixer des jauges, ni d’imposer de pass
sanitaire, aux réunions politiques et aux lieux de culte.
Présidentielle : en plein Covid-19, faut-il interdire
les meetings ?
Face au début de polémique, le parti présidentiel LREM s’est
empressé d’annoncer qu’il allait bien, dans un « esprit de
responsabilité », appliquer les jauges dans ses futurs meetings. Mercredi,
Olivier Véran s’est par ailleurs déclaré « favorable », mais
« avec une incertitude sur l’aspect juridique », à un amendement du
député LR Guillaume Larrivé donnant possibilité aux organisateurs de grands
rassemblements politiques d’exiger un pass vaccinal et de fixer une jauge.
Faire campagne en pleine vague Covid : l’exemple
américain
À l’issue de vifs échanges, l’amendement a été adopté dans la
soirée, mais sans sa partie sur les jauges, une concertation étant en cours
entre le ministre de l’Intérieur et les formations politiques. Plusieurs
prétendants à l’Élysée n’ont pas l’intention d’en appliquer.
Éric Zemmour : la stratégie du spectacle
« Le Conseil constitutionnel a été très clair
là-dessus : masque obligatoire et pass sanitaire recommandé. […] Ensuite,
chaque candidat fait comme il veut », rappelle-t-il. « Plus il y a de
monde, mieux ce sera » sur le plan électoral, ajoute Olivier Ubéda,
qui souligne que « pas un cluster n’a été détecté à la suite du meeting de
Villepinte » qui avait réuni 13 000 personnes le 5 décembre.
Le Rassemblement national suivra cette ligne d’Éric Zemmour en
refusant les jauges gouvernementales. « La question ne se pose pas »,
a évacué mercredi sur Europe 1 le député et porte-parole du RN
Sébastien Chenu. « Cela n’empêche pas de prendre un certain nombre de
dispositions » comme les gestes barrières ou la distanciation sociale,
a-t-il néanmoins précisé alors que Marine Le Pen doit lancer officiellement sa
campagne les 15 et 16 janvier par une « convention
présidentielle » à Reims, dans la Marne.
L’exécutif dans la tornade du variant Omicron
« Il serait problématique d’instaurer une jauge » pour
les meetings de Jean-Luc Mélenchon, a abondé sur RMC le député LFI Éric Coquerel,
annonçant que le candidat insoumis, qui doit tenir un meeting le
16 janvier au parc-expo de la Beaujoire à Nantes, n’appliquerait pas les
« mesures liberticides » du gouvernement.
La gauche compte limiter les risques de contaminations
À droite, Valérie Pécresse souhaite trouver « le bon
équilibre entre exigences démocratiques et contraintes sanitaires »,
indique à l’Agence France Presse Geoffroy Didier, directeur de la
communication de la candidate LR. Le 11 décembre, quelques jours après son
investiture, Valérie Pécresse avait annulé une grande réunion publique à
la Porte de Versailles au profit d’un rassemblement plus modeste, réunissant
uniquement les cadres des Républicains à la Mutualité, à Paris.
Coignard – Stratégie anti-Covid : pile, je gagne,
face, tu perds !
« Nous avons toujours respecté les règles sanitaires et continuerons
de le faire », ajoute Geoffroy Didier tout en rappelant toutefois que
« la crise ne doit pas mettre le débat sous cloche pendant l’élection
présidentielle ». Cette position est aussi tenue par Anne Hidalgo. La
candidate PS, qui demandait déjà le pass sanitaire dans ses précédents
meetings, suivra « les recommandations du gouvernement » et attendra
« l’évolution de la pandémie », d’après une source proche.
« Les partis de gauche ont déçu »
De leur côté, les écologistes assurent avoir prévu des
« événements plus petits, en extérieur, plutôt dans des jauges réduites ou
dans des formats numériques », a expliqué mercredi sur RTL Marine
Tondelier, porte-parole du candidat EELV Yannick Jadot. La candidate
« envisagée » Christiane Taubira enfin veut être
« irréprochable », selon une source proche à l’Agence France-Presse,
excluant de tenir des réunions publiques en intérieur avant au moins la
« mi-janvier ».
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Leurs comportements de mauvais garnements mal élevés montrent
ce qu’ils valent de pauvres élus (hélas) aboyeurs de foire qui ne respectent pas
les Français en cette période de crise sanitaire et ses nombreuses
contaminations en progression de ces virus de cette Covid !
Et s’ils ne respectent pas ces conditions de mesures de protection
par des jauges et passe outre devrait être interdit de meetings ou
rassemblements quel qu’ils soient !
D’ailleurs le gouvernement pleutre comme notre président incapable
de prendre des décisions fermes aurait dû les interdire tout simplement par précaution
car il leur reste encore leurs plateaux télés et émissions politiques diverses
qui occupe toutes les chaines de télévisions nombreuses voire les réseaux
sociaux poubelles et médias divers pour essayer de convaincre les électeurs !
Car on n’est pas dans un spectacle il vaut mieux prévenir que
guérir ni aux jeux du cirque de l’empire romain « avec du pain et des jeux »
on est au XXI ème siècle qui se dégrade déjà assez, comme ce vieil empire !?
Il faut faire comme pour « ses footeux »
supporters de football qui sèment le désordre interrompre les matchs et faire évacuer
les stades !
Il serait temps chez nos politiciens de tous bords qu’ils
se comportent en adultes et respectent les Français qui les élisent en plus !
Jdeclef 30/12/2021 11h09
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