vendredi 3 décembre 2021

E.CIOTTI n'est pas un imbécile loin de là et si les Français ou conservateurs bornés arrivent à réfléchir et surtout à ne pas être pleutres en ayant peur de leur ombre !

 

Comment Éric Ciotti s’est rendu incontournable

Surprenant premier après une campagne maîtrisée, mais esseulé en vue du second tour, le député des Alpes-Maritimes espère peser dans les prochains mois.

(Il vaut mieux être seul que mal accompagné !?)

« Ce congrès, ça l’a libéré. » Ils étaient peu nombreux à croire aux chances de « l’enfant du haut pays niçois » en cette fin d’été marquée par un relâchement des précautions sanitaires. La droite était alors en proie aux doutes, le candidat naturel Xavier Bertrand – aujourd’hui défait dans les urnes – n’avait pas encore rejoint la compétition. Michel Barnier portait beau sous le soleil du mois d’août à Lourmarin, dans le Vaucluse, quand Valérie Pécresse paradait, encore auréolée des lauriers de sa victoire aux élections régionales de juin.

Originaire de Saint-Martin-Vésubie, l’ancien collaborateur de Christian Estrosi à la mairie de Nice, longtemps resté dans l’ombre de son ex-mentor, jamais ministre, hésitait alors à se lancer contre les poids lourds de son camp. « On lui a dit d’y aller, qu’il était tout aussi légitime que les autres » se rappelle Bertrand Gasiglia, son ami et maire de Tourrette-Levens, dans les Alpes-Maritimes. Ce dernier a toujours cru aux chances de son candidat. Quatre mois plus tard, pari plus que gagnant – avec un quart des suffrages récoltés – pour celui qui a su s’adresser au cœur des militants.

Entrée en campagne 

« L’énergie de Nicolas Sarkozy ». Sur son site, le député des Alpes-Maritimes n’hésite pas à mettre en avant son activisme aux yeux des militants. Quelque 17 000 kilomètres parcourus, 50 réunions publiques partout en France. Dans son département des Alpes-Maritimes – l’un des mieux dotés en nombre d’adhérents –, il a battu le rappel des troupes en vue du scrutin, et fait réaliser des cartes à foison… De l’avis de nombreux membres du parti, Éric Ciotti a été le professionnel de cette élection. « Le type m’explique qu’il fait 15 meetings en trois jours, je ne sais pas comment il tient physiquement », reconnaît son soutien, le député du Vaucluse Julien Aubert.

Moins connu des Français que ses concurrents mais très apprécié des militants, l’ancien président de conseil général comprend peut-être le premier que cette élection, réservée aux seuls encartés de LR, sera sa chance. D’autant que l’autre homme fort du parti, Laurent Wauquiez, renonce à se présenter, libérant l’espace pour une droite décomplexée, quelques jours seulement après sa déclaration de candidature. Se sont-ils parlé ? Éric Ciotti jure à l’époque que sa décision était déjà prise, quels que soient les candidats en piste.

Il ne faudrait pas que j’aie l’air ridicule comme Bruno Le Maire en 2016.

« Il se questionnait un peu », nuance un soutien présent lors des réunions pour décider d’une éventuelle candidature. « "Il ne faudrait pas que j’aie l’air ridicule comme Bruno Le Maire en 2016", nous disait-il. C’est là que quelqu’un lui a répondu : "Le Maire, il est l’un des ministres les plus importants du quinquennat aujourd’hui." » Convaincu d'avoir une carte à jouer, Éric Ciotti y va alors pour gagner, revendiquant régulièrement le fait d’être le seul des cinq prétendants à ne pas avoir voté pour Emmanuel Macron au second tour en 2017, ancrant son discours dans un grand récit national, entre exaltation du général de Gaulle et défense d’un mode de vie français. Slogan de campagne à l’appui : « Pour que la France reste la France ».

Éric Ciotti : « J’ai le projet le plus ambitieux et le plus abouti »

Instruit du passé – il a été directeur de campagne de François Fillon lors des guerres fratricides de l’UMP en 2012 –, ce tenant de la loi et l’ordre cible volontairement le cœur des militants : permis migratoire à points, retour de la double peine, fin du regroupement familial, droit du sang… « Le duel Copé-Fillon a été très violent pour toute la droite. Elle en a sans doute payé les conséquences en 2017. Tout cela l’a conforté dans son sentiment que le parti et les adhérents étaient très importants », admet un soutien qui se remémore une campagne de terrain.

Des échanges avec Wauquiez, Fillon et Sarkozy

Méthodique, rigoureux, ce fils d’institutrice, dont certains notent l’exercice solitaire du pouvoir – « C’est un enfant unique habitué à être au centre de l’attention » –, se révèle lors des débats. Mis en cause pour sa proximité avec Éric Zemmour, le candidat reprend habilement les constats du polémiste sans adhérer au déclinisme de ses solutions. « Éric Ciotti, je le connais depuis trente ans. Il a pu s’épanouir dans cette campagne parce qu’il était le plus libre », relève Franck Louvrier, maire de La Baule et ancien conseiller de Nicolas Sarkozy. « Il a joué sur le cœur militant en expliquant qu’il fallait redonner sa fierté au parti, salue a posteriori le sénateur des Hauts-de-Seine, Roger Karoutchi. Il a fait une belle campagne. » Ce soutien de Valérie Pécresse aurait préféré que le Niçois se désiste finalement en faveur de la patronne de la région Île-de-France. « Breaking News : Éric Ciotti ne se retire pas », ironisait son proche entourage peu après l’annonce des résultats. « Je suis le seul à pouvoir faire un rassemblement des électeurs de droite [...], je peux faire revenir vers nous ceux qui partagent le constat d'Éric Zemmour. », a clamé le finaliste, invité de la chaîne CNews en ce début de soirée. 

Barnier, Bertrand, Ciotti, Juvin, Pécresse : dans les secrets de la grande bataille

Peu importe son résultat final, Éric Ciotti peut escompter peser lors de la future campagne présidentielle. Ses thèmes de prédilection – immigration, sécurité, identité – auront durablement marqué cette élection militante, voire le débat national. « Les militants veulent imposer une ligne de droite », regrette-t-on dans l’équipe de Michel Barnier, battu malgré quelques appels du pied sur l'immigration, notamment sur le moratoire. Loin d'appeler à un recentrage, le candidat veut prouver, à l'instar de Jean-François Copé en son temps, que la droite l'emporte lorsqu'elle reste fidèle à elle-même. Selon son entourage, il s'est même entretenu successivement avec Laurent Wauquiez, François Fillon et, surprise du chef, Nicolas Sarkozy. 

Le candidat qui s’est fait le chantre d’une droite assumée a longtemps rêvé d’un maroquin ministériel, celui de premier flic de France. « La difficulté, c’est que, même s’il était reconnu pour sa compétence, le ministère de l’Intérieur est très convoité à droite », témoigne Franck Louvrier. D’ici à avril prochain, Éric Ciotti aura à cœur de montrer qu’il est le plus légitime à occuper le bureau de la place Beauvau en cas de victoire de son camp. Comme un certain Nicolas Sarkozy avant lui, il y a 20 ans. 

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Où du lendemain qui de toute façon avec MACRON ne changera pas et qui continuera à parler pour ne rien dire !

E. CIOTTI n’a pas eu de mal à convaincre les électeurs de sa région, ou il est solidement implanté et où il martèle depuis des années le même programme sur un sujet qui intéressent tous les Français et qu’il dit semble-t-il vouloir avoir la volonté de mettre en place !

C’est peut-être la seule chance pour ce vieux parti usé de droite LR pour renaitre et diriger le pays ce député des Alpes maritimes n’est pas un novice !

Alors si les Français lambda râleurs invétérés veulent du changement ils peuvent l’obtenir avec cet homme dans la force de l’âge à 53 ans avec une expérience de député LR depuis 2007, président du conseil départemental des Alpes-Maritimes de 2008 à 2017 et questeur de l'Assemblée nationale depuis 2018.

Pas un président gamin parvenu materné par son épouse, sorti de nulle part, arrivé comme les cheveux dans la soupe bourgeoise de bienpensant donneurs de leçons qui soulent les Français depuis trop longtemps !

De plus 5 ans ce n’est pas si long que cela et pas pire que de supporter E.MACRON et sa « macronie » de députés novices inféodés et subir encore un gouvernement de plus de  pattes cassées !

Mme V. PECRESSE est sympathique et dynamique mais n’a pas peut être les épaules assez larges pour affronter E. MACRON malgré ses qualités évidentes mais pas assez suffisantes pour désarçonner le président !?

Nous allons voir ce que valent les votes des sympathisants encartés LR et les adhérents venus pour cette primaire piégeuse comme prévu !?

Jdeclef 03/12/2021 14h17CLP


1 commentaire:

  1. les MODERATEURS DE CET EBDO LE POINT SONT TOTALEMENT INFEODES A E.MACRON et donc logiquement ont censuré ce commentaire se fichant totalement de la liberté d'expression rien que pour cela à cause de médias orientés qui font du mauvais journalisme d'information ce président bien pensant hypocrite ne mérite que d'être battu !
    Car bien qu'il se prenne pour un monarque il n'en pas un tout juste un petit bourgeois qui a raté son quinquennat mais qui a besoin de ces Français lambda qu'il a dénié avec arrogance pour être réélu !

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