mardi 31 octobre 2017

Mais qui çà peut intéresser, ces exclusions du parti LR, les politiciens de droite ?!

Les Républicains : les cinq exclusions confirmées ce mardi ?

Un nouveau bureau politique du parti, programmé ce mardi soir, devrait entériner l'exclusion d'Édouard Philippe et des quatre autres membres pro-Macron.


Lors d'un nouveau bureau politique, les cinq ministres et responsables Constructifs pro-Macron, à commencer par Édouard Philippe, devraient être finalement exclus mardi du parti Les Républicains. Le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin, le secrétaire d'État à la Transition écologique Sébastien Lecornu, le président du groupe UDI-Constructifs à l'Assemblée Franck Riester et le député du même groupe, Thierry Solère, sont visés par la procédure. Subtilité langagière, s'agissant du Premier ministre Édouard Philippe, le bureau politique avait mardi dernier « pris acte » de son « départ ».
« C'est une réunion purement formelle. La décision politique a été prise la semaine dernière à une large majorité. Pour des raisons de forme juridique, il faut une décision de pur formalisme administratif », a voulu relativiser mardi matin le secrétaire général de LR, Bernard Accoyer. La décision d'exclure avait tourné à l'Arlésienne, ces dernières semaines, avec en point d'orgue la tenue la semaine dernière d'un premier bureau politique qui, faute de quorum, n'avait pu statuer. Lors de ce deuxième bureau de mardi soir, un nombre minimum de participants n'est plus requis.

Thierry Solère ironise

Parmi les reproches de Les Républicains aux pro-Macron, « leur ralliement individuel à la majorité présidentielle », à certains d'entre eux, d'avoir « soutenu des candidats contre les candidats » LR aux législatives, ou, à l'instar de M. Darmanin, de s'être présenté sur des listes La République en marche aux sénatoriales. « Pas banal, quand même, l'idée qu'un parti de gouvernement, celui de la droite française, exclut le bras droit de Nicolas Sarkozy à la primaire, Gérald Darmanin, le bras droit d'Alain Juppé, Édouard Philippe, le plus jeune président d'un département de France, Sébastien Lecornu, et moi-même qui ai organisé les primaires », a ironisé mardi Thierry Solère, déplorant une « dérive de la droite française ».
Lors du bureau du 24 octobre, une large majorité des participants s'était prononcée pour l'exclusion. « Ceux qui nourrissent le FN, ce sont ceux qui entretiennent la confusion entre la droite et la gauche », avait notamment fustigé Bernard Accoyer, tandis que le favori pour prendre la présidence de Les Républicains, Laurent Wauquiez, considérait que « le feuilleton [avait] assez duré ». L'un de ses concurrents à la future élection interne du parti, Maël de Calan, a suggéré mardi une idée médiane : acter que les LR qui sont entrés au gouvernement « ont quitté de facto » le parti, mais faire « une distinction avec les députés constructifs, dont il est partisan de les garder dans le parti ».

Lecornu ne veut pas se « faire virer comme un malpropre »

Autre reproche des Républicains contre les pro-Macron : avoir annoncé « la création imminente d'un nouveau parti politique, après avoir créé un groupe dissident à l'Assemblée nationale ». Allusion à Franck Riester, président du groupe Constructifs à l'Assemblée, qui avait annoncé la semaine dernière « la création, à court terme, d'un nouveau parti de droite, libéral, social, européen, réformiste et humaniste ». Interrogé mardi matin par L'Opinion, Thierry Solère s'est montré moins affirmatif. « Il y a une offre politique à offrir », a-t-il dit. « Après est-ce que la forme habituelle d'un parti avec des fédérations, c'est exactement ce que les gens veulent, je ne suis pas certain. »
S'ils sont exclus mardi soir, les cinq pro-Macron n'excluent pas de former des recours : « J'ai pas envie de me faire virer comme un malpropre », a indiqué mardi matin Sébastien Lecornu, qui a estimé que « sur le terrain juridique, [Les Républicains] n'ont pas d'argument ». « J'ai demandé mon dossier : dedans , il n'y a rien », a-t-il encore affirmé. « Le but, c'est de les emmerder », s'est montré davantage décidé l'un des cinq. Ironie de l'histoire : la commission de recours compte parmi ses membres deux des futurs exclus, Gérald Darmanin et Sébastien Lecornu.
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Même pas !

Cela représente bien cette ancienne politique politicienne de vieux partis ringards qui ont pris un rejet d’une bonne partie des électeurs de tous bords y compris au plus haut de leurs leaders !

Quant aux exclus, ils savaient bien ce qu’ils faisaient et risquaient en ne gardant pas la ligne obéissante bornée le doigt sur la couture du pantalon de leur parti LR !

Ils ont choisi, à eux d’assumer leur décision, on est encore en démocratie en France !

Pour le reste pour les français lambda dans leur vie courante, c’est un non événement que ces partis politiques qu’ils ont laminés lors des dernières élections !

Et ça, ces partis quels qu’ils soient gauche/droite/écolos et extrêmes n’ont pas encore compris cela !

Seul un malin, sorti de nulle part et président maintenant E.MACRON l’avait compris en opportuniste et a saisi la balle au bond !


Jdeclef 31/10/2017 14h28 

Puisque les professeurs mal formés parlent ou écrivent mal notre langue, alors qu'ils sont là en principe pour apprendre le français à nos enfants (le mieux possible ?!)



"On a décrété qu'il ne fallait plus parler à l'école le français des bourgeois"


Les professeurs ne maîtriseraient plus la langue française, s'inquiète Virginie Subias Konofal. De quoi expliquer le faible niveau des élèves. 

doute des années 90. Cela correspond aux réformes Jospin. Les futurs enseignants qui ont moins de 30 ans aujourd'hui ont, pour la plupart, déjà subi la méthode globale et les nouvelles réformes grammaticales. Beaucoup de jeunes enseignants ne sont eux-mêmes pas très à l'aise avec les règles syntaxiques, donc ils sont limités dans leur enseignement. Aujourd'hui, le subjonctif n'est enseigné qu'en cinquième, donc avant cela, on est censé dire encore : « Il faut que je fais pipi ! »... Et on n'apprend plus le passé simple qu'à la troisième personne du singulier et du pluriel, les plus fréquentes dans les livres. On entérine un état de fait : plus personne ne maîtrise ça, donc on efface !
N'est-ce pas aussi la langue qui évolue ?
Aujourd'hui, tout le monde parle un langage populaire, comme à la télé. C'est devenu une sorte de norme, même chez de nombreux professeurs. Un jour, une collègue vacataire de mon lycée nous a demandé pourquoi ses élèves la reprenaient quand elle disait « comme si que… » Vu le faible nombre de candidats aux concours de recrutement, on est descendu à 5/20 au Capes de maths, et on recrute dans certaines académies des professeurs des écoles en mettant la barre d'admissibilité à 4/20... On ne peut pas leur demander de bien écrire !
Vous expliquez également cette baisse du langage par l'idéologie des « pédagogistes »...
Pour des raisons d'égalitarisme et pour ne pas braquer les enfants des classes populaires, on a décrété qu'il ne fallait plus parler à l'école le français des bourgeois… On n'est toujours pas sorti des errements Meirieu-Bourdieu des années 70… Avant, l'école était un lieu d'élévation, aujourd'hui, c'est un lieu communautaire où l'on baisse le seuil pour être sûr que tout le monde l'atteigne. Mais quand on ne nourrit pas les élèves, on les perd…
Chez les jeunes de moins de 30 ans, en revanche, on a du mal à avoir une copie sans faute
Vous enseignez à l'Institut libre de formation des maîtres (ILFM), les futurs enseignants du privé souffrent-ils des mêmes lacunes ?
Oui, malheureusement. Les candidats en reconversion, plus âgés donc, ont un niveau d'orthographe correct bien qu'ils viennent de divers métiers (banquiers, assureurs…). Chez les jeunes de moins de 30 ans, en revanche, on a du mal à avoir une copie sans faute. En dehors des accords au pluriel oubliés, il y a aussi la syntaxe : parfois, leurs phrases ne veulent rien dire et ils s'en rendent compte. On les voit aussi peiner en grammaire… On leur redonne une formation académique mais, pour eux, ce ne sont pas toujours des révisions, c'est souvent un apprentissage !
Comment expliquez-vous cela ?
Concernant l'orthographe, la plupart des enseignants n'ont pas réellement pénalisé les élèves pendant longtemps. On n'avait sans doute pas pris la mesure du problème. Mais aujourd'hui, cela continue : de nombreux collègues, même en lettres, ne corrigent pas les fautes dans les copies de leurs élèves au lycée et ne retirent aucune pénalité pour les fautes de langue, alors que c'est la seule chose qui motive vraiment un élève. Avec la crise du recrutement, tout le monde a une ou deux classes en plus, et il est vrai que corriger l'expression prend beaucoup de temps. Moi, j'entoure toutes les fautes et je demande aux élèves de les corriger puis de me rendre à nouveau leur copie, que je vérifie ; on me prend pour une folle ! Mes collègues répondent que ce n'est pas leur travail, que cela prend trop de temps et que cela aurait dû être fait avant, au collège. Et au collège, on dit que cela aurait dû être fait au primaire… Résultat : l'accord du participe passé, plus personne ne le fait, pour le verbe avoir au subjonctif, on ne sait plus si on met un « t » ou un « e » quand on ne l'écrit pas « est » …
Quelle serait la solution, selon vous ?
On est l'un des seuls pays d'Europe du Nord où les professeurs ne reçoivent aucune formation académique au cours de leur carrière. On ne revalide à aucune moment leurs connaissances. C'est comme pour le permis, quand on voit des conducteurs qui l'ont passé à l'époque où les ronds-points n'existaient pas… Il devrait y avoir des petites sessions de formation académique tous les dix ans, pour revoir certaines choses et ouvrir de nouvelles perspectives.
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Le fameux « mammouth » ministère de l’éducation dite nationale qui coûte si cher va édulcorer encore la langue française et l’apprentissage du français pour soit disant la rendre plus compréhensible et surtout plus facile à comprendre et à écrire en nivelant aussi l’orthographe, la grammaire et la syntaxe, ce qui est déjà le cas !

Il faut dire qu’avec l’immigration galopante et certaines classes majoritairement peuplées d’enfants issus de celle-ci, cela devient une nécessité si on veut qu’ils s’assimilent à notre culture et façon de vivre (on en va même dans certaines à enseigner en plus la langue de leur pays d’origine pour qu’ils ne l’oublient pas ces petits français pas tout à fait comme les autres…)

Notre France républicaine laïque dérape, sans s’en rendre compte et moi qui suis vieux et qui est vu mon pays changer et encore plus dernièrement, je suis content d’être en fin de vie pour ne pas voir la suite qui se profile insidieusement !

Car nos dirigeants ne prennent pas la mesure des problèmes et croient qu’en mettant plus d’argent dans l’éducation nationale cela améliorera les choses, mais hélas on fait cela depuis des décennies tout en changeant les ministres de l’enseignement de tous les gouvernements quel que soit leurs bords politiques sans résultat probant !


Jdeclef 31/10/2017 11h18 LP

lundi 30 octobre 2017

Là est bien le problème, on a trop délaissé l'enseignement du français depuis ces dernières décennies au profit des mathématiques !

Les profs (aussi) font des fautes

Tabou. Ils sont aujourd'hui moins bien formés en français et le niveau exigé est en chute libre. Ils transmettent donc leurs erreurs aux élèves


C'était à Sarcelles, il y a quelques années, dans une école classée en réseau d'éducation prioritaire. L'instituteur de CM2 avait eu l'idée de monter un atelier sur la maîtrise de la langue. Il s'était creusé la tête pour inventer les règles d'un jeu de société, avait consciencieusement choisi les verbes, découpé et plastifié ses cartes... Mais voilà, deux ou trois erreurs s'étaient glissées dans son jeu. Des coquilles ? En tout cas, ce jour-là, les élèves de sa classe apprirent qu'au passé simple la troisième personne du singulier du verbe répondre se conjuguait ainsi : « Il/elle réponda. » La langue des enseignants est-elle en train de décliner ? On pointe souvent du doigt les élèves, dont le niveau en français devient alarmant, sans vraiment s'intéresser à ceux qui les forment. Il n'existe pas d'étude sur le sujet, mais les parents d'élèves se sont déjà fait leur idée. « Je passe mon temps à corriger les fautes de la maîtresse jusque dans les intitulés d'exercice ! » s'agace cette mère d'un élève de CM2. « Mon fils traque les fautes dans son carnet de correspondance, de mon côté je n'ose pas les corriger... » dit celle-ci. « Ma fille reprend ses profs qui oublient souvent de mettre un s au pluriel », témoigne la mère d'une élève de 3e.
« Ah ! misère de misère ! s'exclame ce membre de la direction d'un collège de banlieue parisienne quand on évoque le sujet. Les enseignants m'envoient des mails truffés de fautes malgré leur correcteur d'orthographe. Ils ont du mal avec l'infinitif, les accords, la ponctuation... » D'après ses observations, les « bonnets d'âne » de la langue française reviendraient aux profs de maths, de sciences, de technologie et d'EPS. Et les lacunes en orthographe, grammaire et syntaxe seraient encore plus criantes chez les enseignants de moins de 30 ans issus de grandes métropoles. « Ce laisser-aller langagier se traduit aussi à l'oral avec des profs qui parlent comme leurs élèves, qui se considèrent comme leurs potes, note-t-il. Le drame, c'est que bon nombre d'entre eux ne lisent plus. L'autre jour, une jeune prof de lettres, niveau bac + 5 donc, me disait qu'elle était trop fatiguée le soir pour lire et que, l'été, elle se contentait de Marc Levy ou de Guillaume Musso ! »

Sensation du passé simple

« Ce n'est pas le niveau des profs qui baisse, veut croire Isabelle Dignocourt (1), qui enseigne le français et le latin dans le Nord depuis vingt-cinq ans. C'est le niveau d'exigence de l'Éducation nationale qui dégringole ! Les élèves sortent du lycée avec moins de connaissances et ceux qui deviennent profs reviennent dans le système avec ces mêmes lacunes. » En cause, pour cette enseignante décrite par ses pairs comme « réac » : la fin des lignes d'écriture et des dictées, l'indulgence des correcteurs pour les fautes d'orthographe, la grammaire simplifiée, les pédagogies constructivistes où l'enfant doit trouver le savoir par lui-même... « Je me demande si toutes ces aberrations pédagogiques ne sont pas mises en place pour combler un déficit des profs : ce n'est pas qu'ils ne veulent pas faire d'exercices de grammaire, c'est qu'ils ne le peuvent plus ! On réforme à tout-va pour cacher la misère... » Lors d'une formation en lettres, on a expliqué à cette enseignante que le passé simple était devenu « un truc de vieux profs », qu'il ne fallait pas perdre de temps à l'enseigner puisque plus personne ne l'utilisait. Un inspecteur pédagogique lillois est même allé jusqu'à théoriser l'idée en inventant cette délicate expression : « La sensation du passé simple. » Si « l'apprenant » (l'élève, dans le jargon de l'Éducation nationale) écrit « je mangis » ou « il réponda », ce n'est donc pas une faute. Pourvu qu'il ait eu « la sensation du passé simple »...
« Avec les nouveaux programmes, on a voulu mettre le maître au niveau de l'élève, là on y est ! ironise Virginie Subias Konofal (2), agrégée de lettres classiques, membre de la Fondation pour l'école (classée à droite). Beaucoup de profs ne sont eux-mêmes pas très à l'aise avec les règles syntaxiques, donc ils sont limités dans leur enseignement. » De son expérience de formatrice à l'Institut libre de formation des maîtres, elle tire un constat implacable : « Il est rare d'avoir une copie sans faute, sans compter les erreurs de syntaxe : parfois, leurs phrases ne veulent rien dire et ils s'en rendent compte. On les voit aussi peiner en grammaire... On leur redonne une formation académique, mais, pour eux, ce ne sont pas toujours des révisions, c'est souvent un apprentissage ! »
La crise du recrutement est tellement forte, notamment dans des zones tendues comme l'académie de Créteil ou de Versailles, que l'urgence est de mettre des profs dans les classes. « Les critères de recrutement doivent absolument changer, quand on voit qu'au Capes de lettres on peut être admissible avec 3/20 ! s'étrangle Anne-Sophie Nogaret, prof de philo (3). Cette baisse de niveau se répercute à tous les échelons. »

Code de la route

De nombreux enseignants passionnés se lamentent d'avoir vu les heures de français diminuer d'année en année (au profit de cours d'initiation aux TIC, d'éducation à la santé, au Code de la route, à la citoyenneté ou encore à la sensibilisation au tri) au primaire, au secondaire... et même dans la formation des maîtres. Exemple, mis en avant par le Snesup-FSU, à l'École supérieure du professorat et de l'éducation (Espe) de Paris : il y a dix ans, les futurs professeurs des écoles bénéficiaient de 212 heures de français sur deux années de formation (ex-IUFM). Aujourd'hui, c'est au mieux 126 heures sur deux ans, au pire 35 heures pour ceux qui n'ont pas fait la première année d'Espe, soit plus de la moitié des lauréats du concours ! Le volume de la formation en français a donc diminué de 41 % à Paris et de 45 % à Bordeaux.
Quant à l'apprentissage des méthodes de lecture, elle est réduite à peau de chagrin. À l'Espe de Poitiers, sur les 20 heures de didactique du français, seulement 5 sont consacrées à la lecture en master 2. Formatrice dans cet établissement, Muriel Coret (Snes) se plaint d'avoir également perdu 70 heures de remise à niveau en français et en maths depuis la réforme de 2013. « Il pouvait y avoir de la remédiation en grammaire, précise-t-elle. Par exemple, qu'est-ce qu'une catégorie grammaticale ? » Un rattrapage de choses vues en 4e-3e qui n'aurait pas fait de mal à certains...
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Mais le socle de base de l’enseignement est un tout à l’école primaire pour éviter le décrochage scolaire au collège !

Donc cela se ressent sur la formation des professeurs, dont la qualité baisse et l’on retrouve le déficit en orthographe et grammaire partout dans toutes les professions après qui utilise bien sur notre langue dans notre vie courante !

Car nos enfants pour certains ne possèdent pas correctement notre langue, pour l’écrire et la parler au mieux, quand ils arrivent à l’entrée en 6eme des collèges et quelque fois pire encore !

C’est inadmissible pour un ministère qui a le plus gros budget de l’état !
Cela parait logique, si les enseignants eux-mêmes pas assez formés n’arrivent pas à enseigner correctement le français et ont des lacunes eux-mêmes !

Le nombre de professeurs est importants, c’est un fait, mais ce n’est pas suffisant, car faut-il qu’ils soient de bonne qualité professionnelle !


Jdeclef 30/10/2017 13h17 LP

Ce personnage est un type peu recommandable !

Henda Ayari : "Tariq Ramadan utilise l'islam pour assouvir ses pulsions sexuelles"

Première femme à avoir porté plainte contre l'islamologue, Henda Ayari maintient sa version. Tariq Ramadan a dénoncé une campagne de calomnie.


Tariq Ramadan est visé par une enquête à Paris pour « viol, agression sexuelle, violences et menaces de mort », et fait l'objet de plaintes de deux femmes qui dénoncent des faits similaires. Henda Ayari, la première à avoir porté plainte, s'insurge contre le comportement de l'islamologue dans un entretien publié lundi par Le Parisien et assure que pour Tariq Ramadan, « soit vous êtes voilée, soit vous êtes violée ».
L'ancienne salafiste, devenue militante féministe et laïque, avait raconté dans un livre sa rencontre avec Tariq Ramadan, mais sans le nommer. « C'est la campagne #BalanceTonPorc qui m'a poussée à dévoiler son nom », explique la jeune femme dans Le Parisien, où elle raconte qu'elle était « sous l'emprise mentale » de Tariq Ramadan et que celui-ci l'avait « menacée de représailles » ou de « s'en prendre à ses enfants ».
Vilipendée sur les réseaux sociaux par les partisans de l'intellectuel islamiste qui lui reprochent de s'attaquer à l'islam, la jeune femme dit être « fière » d'être « une musulmane qui respecte les lois de la République » et refuse de se « taire parce que Tariq Ramadan utilise l'islam pour assouvir ses pulsions sexuelles ». L'avocat de l'islamologue a annoncé avoir porté plainte lundi dernier pour « dénonciation calomnieuse » et Tariq Ramadan lui-même a affirmé qu'une « nouvelle plainte sera déposée dans les prochains jours ».

D'autres témoignages sur le comportement violent de Ramadan

Selon Libération qui consacre un papier à l'affaire, « d'autres témoignages [mais qui n'avaient pas filtré] étaient parvenus, selon les intéressés, à l'essayiste Caroline Fourest et au journaliste Ian Hamel, basé en Suisse, auteurs l'un et l'autre de livres d'enquête sur le théologien. Ils faisaient état de comportements violents de la part de Ramadan ».
Pour sa part, Tariq Ramadan a dénoncé samedi sur sa page Facebook une « campagne de calomnie » enclenchée par ses « ennemis de toujours ». Âgé de 55 ans, petit-fils du fondateur de la confrérie égyptienne islamiste des Frères musulmans, il bénéficie d'une forte popularité dans les milieux musulmans conservateurs. Il est aussi très contesté, notamment dans les sphères laïques, qui voient en lui le tenant d'un islam politique.
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Ce soit disant intellectuel islamiste trublion et champion du prosélytisme agressif !

Si le comportement violent de Ramadan est avéré, cela permettra de ne plus l’entendre si possible !



Jdeclef 30/10/2017 12h07

Parler un jargon que personne ne comprend pour les ados les différencie des adultes qui ne peuvent pas les comprendre ?!

"C'est le seum", "c'est la hesse"... Parlez-vous l'ado ?

Chaque génération crée son "dialecte" et ses éléments de langage, mais il est plus facile de les inventer que de tenter péniblement de les décoder.

"C'est ennuyant", soupire votre fille de 12 ans à propos d'un livre qui lui tombe des mains. Vous corrigez : « On dit c'est ennuyeux. » Ses frères s'esclaffent comme si la locution était moyenâgeuse : « D'où tu sors ce mot, maman ? Tout le monde dit ennuyant... » Sûre de votre fait, vous sortez l'arme fatale : le Petit Robert. « Ennuyeux : qui cause des soucis, de l'ennui », triomphez-vous à haute voix, avant de blêmir : le laid « ennuyant » figure aussi, version belge ou québécoise de l'adjectif ennuyeux. Par quels chemins tortueux cette version québécoise s'est-elle imposée dans les cours de récré françaises ? Mystère.
Vous vous étiez péniblement faite à « bolosse » (abruti), « c'est le seum » (c'est la rage) ou « c'est la hesse » (c'est la lose), « despee » (vite fait), vous êtes désormais accoutumée à ces « wesh », à ces « trop », à ces « genre » et à ces « j'avoue » qu'emploient vos enfants à tout bout de champ, mais vous sursautez tout de même lorsqu'ils saluent la maisonnée d'un très mélenchoniste « bonjour, les gens », et vous ne saisissez toujours pas bien ce que le fameux « staïve » (ou « c'est ta vie », ou « arrête de raconter ta vie, on s'en fout ») signifie réellement. Bien sûr, vous comprenez le poétique « c'est malaisant » (c'est gênant) qu'emploie votre fille lorsqu'elle se « prend un vent » (qu'on ne lui répond pas). Mais le « il est frais, ton pull » dont vous a gratifié votre fils vous a laissée songeuse sur la nature de son compliment...
Il y a trente ans, votre parler « branché » laissait parfois vos parents perplexes. C'est à votre tour, maintenant, d'avoir besoin d'un dico pour « darons ». C'est ennuyant.
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Ou un langage incorrect employé par quelqu'un qui a une connaissance imparfaite,ou approximative d'une langue !

Alors, ils en créer une autre très approximative que seul les initiés peuvent comprendre, un peu comme l’argot parisien et de banlieue que nous parlions dans notre jeunesse, comme  moi qui suis vieux maintenant !

Mais là c’était une vraie langue dans les années 50 « parler de Paname » cher à Michel Audiard qui était nettement plus drôle et imagée employé par une certaine pègre ou petits truands des quartiers populaires !

Car maintenant ce nouveau langage employé par une certaine jeunesse est insipide sans vouloir se montrer nostalgique du passé et incompréhensible !


Jdeclef 30/10/2017 11h30

Logique les USA par la voix de DRUMP n'a pas voulu entériner les accords signés

L'Iran ne renoncera pas à ses missiles balistiques

Le président Hassan Rohani a confirmé dimanche que son pays poursuivra son programme d'armement alors que Washington prépare de nouvelles sanctions.


L'Iran compte se défendre coûte que coûte, peu importe les pressions exercées par les États-Unis. C'est en somme ce qu'a déclaré Hassan Rohani dimanche, alors que le Congrès américain est en train de préparer de nouvelles sanctions contre le programme de missiles du pays. « Pour défendre notre nation et notre intégrité territoriale, nous construirons toutes les armes dont nous aurons besoin », a ainsi déclaré le président iranien lors d'un discours au Parlement diffusé par la télévision d'État.
« Nous avons construit des missiles, nous en construisons et nous allons en construire, car cela ne viole aucune règle internationale pas même la résolution 2231 du Conseil de sécurité des Nations unies », a ajouté le chef d'État. Adoptée en juillet 2015, cette résolution a entériné l'accord sur le nucléaire iranien conclu entre l'Iran et le groupe des six grandes puissances (Allemagne, Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie). Cet accord a permis la levée des sanctions économiques onusiennes et occidentales imposées à l'Iran à cause de son programme nucléaire. En échange, l'Iran a accepté de brider celui-ci afin d'apporter la garantie qu'il ne cherche pas à se doter de l'arme atomique.

Plusieurs tirs d'essai réalisés

Sur la question des missiles, la résolution 2231 enjoint à l'Iran « de ne mener aucune activité liée aux missiles balistiques conçus pour pouvoir emporter des armes nucléaires, y compris les tirs recourant à la technologie des missiles balistiques » pendant huit ans au plus. Depuis lors, l'Iran a réalisé plusieurs tirs d'essai de missiles balistiques. Téhéran justifie ces tirs en affirmant que la République islamique ne cherchant pas à produire des armes nucléaires, aucun de ses missiles n'est conçu pour porter de telles armes.
Mais pour plusieurs membres du groupe des Six, notamment la France et les États-Unis, ces tirs ne sont pas conformes à la résolution 2231. Le 26 octobre, la Chambre des représentants américaine a adopté en première lecture un projet de loi visant à imposer « des sanctions contre les entités du gouvernement iranien impliquées dans le développement du programme balistique » du pays. Dans un discours virulent contre la République islamique, qu'il a accusée de semer le chaos au Moyen-Orient, le président américain Donald Trump a menacé mi-octobre de sortir les États-Unis de l'accord nucléaire « à tout moment » et a demandé au Congrès de prévoir de nouvelles sanctions économiques contre Téhéran.
Pour Téhéran, les nouvelles sanctions américaines et les déclarations hostiles de Donald Trump constituent une violation de l'accord nucléaire de 2015. Devant les députés, le président iranien a accusé une nouvelle fois les États-Unis d'être responsables de l'« insécurité » au Moyen-Orient.
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Alors l'IRAN grand pays et puissance dans cette région islamique instable ne va pas perdre la face envers les USA et surtout avec ce président matamore menaçant à tout va vindicatif, voulant jouer les gendarmes du monde au détriment d'une paix fragile dans un  monde assit sur une poudrière !

Et l'Iran de toute façon doit se protéger de l'Arabie saoudite son ennemi allié des américains !

Et hélas on voit bien comment D.TRUMP a pratiqué dans la crise NORD CORÉENNE avec son dictateur qui continue ses essais nucléaires et envoie de missiles !

Car il n'y a pas vraiment de solution pérenne envers ces pays dangereux et dirigeants instables qui veulent s'armer de missiles pouvant transporter des charges nucléaire !

La négociation pouvait (peut-être) calmer ces pays vindicatifs et sur la défensive, mais faire le contraire en menaçant ne peut qu'exacerber leurs désirs d'armements puissants non conventionnels !


Jdeclef 30/10/2017 10h19

dimanche 29 octobre 2017

Mais entre nous, qui çà peut intéresser, ce que fait la femme du président MACRON?

Mais que fait Brigitte Macron ?

Elle se dit "dotée d'un certain talent pour le bonheur" et veut le faire entrer au palais. Courrier, déjeuners, concerts... Plongée dans un agenda maîtrisé.


Au rez-de-chaussée de l'aile orientale du palais de l'Élysée, le salon des Fougères, dont les tentures s'y jouent tant du vert tendre des motifs qu'il se fait aussi appeler salon Bleu, est une pièce lumineuse, ses fenêtres s'ouvrant sur les compositions de buis, de lavande et de bruyère du jardin privé de la présidence. Peu avant 9 heures, empruntant l'escalier qui dessert les appartements privés, Brigitte Macron s'installe à sa table de travail, un meuble de Matali Crasset mis à disposition par le Mobilier national. Dans l'ancien bureau du président René Coty, aucune photographie personnelle, quatre fauteuils et canapés en cuir retourné, ainsi que deux tables basses en verre fumé. Lorsque Brigitte Macron lève les yeux de la pile des 150 lettres qui lui parviennent chaque jour, elle peut admirer à loisir des toiles d'Hubert Robert, peintre paysagiste du XVIIIe auquel fut confié l'aménagement du hameau de la Reine au Trianon et dont une œuvre décore également le pavillon de la Lanterne, la résidence de villégiature que les Macron rejoignent volontiers.
L'épouse du chef de l'État lit son courrier « la moitié de la journée » et fait des piles. Les lettres traitées par son cabinet (un directeur, un chef de cabinet et un secrétariat, comme l'indique la charte de transparence relative au statut du conjoint du chef de l'État publiée le 21 août), celles auxquelles elle répond personnellement et celles, enfin, qui demandent bien plus que son paraphe. « Quand vous découvrez un problème dont vous ignorez l'existence, il faut vous en occuper », répète-t-elle à son équipe, et légion sont ces lettres révélant par leurs mots désabusés les angles morts de la protection sociale.
Ainsi ces deux missives, rédigées par deux femmes se déplaçant en fauteuil roulant. Elles ne se connaissent pas, habitent chacune à un bout du pays, mais toutes deux racontent leur impossibilité à passer une mammographie. Brigitte Macron demande qu'on lui fournisse des explications. Pas de mammographie en fauteuil roulant, est-ce parce que les appareils de radio ne peuvent s'abaisser à la hauteur du fauteuil ? Est-ce faute d'une rampe d'accès dans les cabinets de radiologie ? Existe-t-il en France des endroits où ces examens sont possibles ? L'enquête est en cours.
Sollicitée pour son supposé pouvoir thaumaturge, Brigitte Macron ne saurait guérir les écrouelles, mais « les demandes désespérées de personnes qui ne trouvent pas les bonnes portes, ou bien pour lesquelles les portes n'existent pas, retiennent toute son attention. Elle agit sur ces zones floues », commente son cabinet. D'ailleurs, la femme du chef de l'État, contrairement à ce qui se disait pendant l'été, ne créera pas de fondation, elle « ne s'enfermera pas dans une cause ». Pourquoi en privilégier une, si importante soit-elle, alors que les requêtes, humbles et parfois tragiques, déferlent chaque matin sur sa table blanche ?





« Non négociable »

Si la masse de courrier servait à mesurer la popularité, Brigitte Macron ferait exploser les compteurs d'opinions favorables. Jamais une conjointe de président n'a autant plu. Une sympathie qui doit en partie à son image, travaillée, dont l'historienne Joëlle Chevé recense ainsi les lignes de force : « Maturité des traits et jeunesse de la silhouette, modernité du look et classicisme des matières. » Va pour le look. Mais l'explication n'est pas à chercher uniquement du côté des vestes bleues à col de cuir et jeans slim. L'épouse du président présente aux observateurs un spectacle inédit. Depuis près de trente ans, l'hôtel particulier de la marquise de Pompadour ne bruit en effet que de scènes de ménage, divorces, ruptures, tromperies, répudiation, scandales et règlements de compte tapuscrits. Rompant avec cette malédiction ombreuse et ces tristes vaudevilles, le couple Macron affiche sa santé amoureuse, ne cessant, depuis qu'il prend la lumière, de répéter combien il est indissociable, « non négociable ». S'ajoute à la solidité revendiquée du duo la personnalité solaire de l'ancienne enseignante, dont la maîtrise de lettres modernes fut consacrée à une exploration de l'amour courtois et qui clame être dotée d'« un certain talent pour le bonheur », un talent leibnizien, précise-t-elle en référence à l'optimiste philosophe allemand. Les Français apprécient le changement de registre, soulagés d'apprendre qu'être la compagne du chef de l'État est autre chose que le martyre sacrificiel dont se plaignirent tant d'autres avant elle. Bien joué.
Quand elle n'accompagne pas un voyage officiel, Brigitte Macron reçoit. Marc Lavoine, le grand rabbin Haïm Korsia, Anna Wintour - patronne du magazine américain Vogue -, Martine Brousse - présidente de l'association La Voix de l'enfant -, deux psychiatres et quatre jeunes patientes de la clinique Saint-Vincent-de-Paul à Lyon, établissement soignant les formes graves d'anorexie, ou, fin septembre, Bernadette Chirac et sa fille Claude. Une attention dont l'épouse de Jacques Chirac, ayant régné douze ans à l'Élysée, fut si touchée qu'elle remercia son hôtesse en lui apportant un bouquet le lendemain.
Jean-Marc Dumontet, producteur de théâtre et propriétaire de salles parisiennes, était, lui, convié le 21 septembre, une erreur d'agenda, semble-t-il, puisque Brigitte Macron était à New York alors qu'il pensait la retrouver pour déjeuner. Il lui envoie un texto. Réponse immédiate, malgré l'heure très matinale aux États-Unis, qui propose une date un vendredi début octobre au palais. Car, rançon de la notoriété, elle ne peut pas sortir. Ou si peu. Durant l'été, elle y réussit encore, se faufilant, accompagnée de ses deux officiers de sécurité. Désormais, l'expédition impose trop de contraintes. Elle aurait souhaité voir la pièce du rappeur Kery James, A vif - l'affrontement de deux avocats s'interrogeant sur la responsabilité de l'État dans le malaise des banlieues, un texte vigoureux monté au Rond-Point, propriété de Dumontet -, mais il a fallu renoncer. À défaut, l'homme de spectacle lui a apporté des articles commentant la pièce, dont ils ont discuté.
L'équipe de la première dame est toutefois parvenue à organiser deux soirées. L'une pour aller voir le Bouvard et Pécuchet de Jérôme Deschamps au Théâtre de la Ville, une seconde pour admirer Michel Bouquet dans Le Tartuffe au Théâtre de la Porte-Saint-Martin. Cinq minutes avant le début de la pièce, l'Élysée avertit l'établissement, qui, alors que la salle est plongée dans le noir, dirige le couple Macron dans une loge discrète, dont il s'éclipse pendant les saluts finaux. La même opération n'a pas été possible au cinéma, au grand dam de Brigitte Macron, qui voulait voir l'hilarant Le Sens de la fête. Or, contrairement à François Hollande, qui, soutenu par Julie Gayet, organisait des séances privées dans la salle de projection du palais, le couple Macron s'y refuse. Pas de films donc avec une copie spécialement mise à disposition.
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Sans nous montrer irrévérencieux bien sûr !

A part les journaux people !

A 64 ans elle est déjà en retraite, quelle profite et ce montre discrète, c’est tout ce qu’on lui demande !

Les ex compagnes ou épouses des précédents présidents ont assez fait parler d’elles pour rien, si ce n’est pour certaines que choquer quelque fois  par leurs attitudes ?!

Et puis que l’on arrête de les appeler « 1ere dame » suite à ce titre galvaudé par la volonté d’un ex président féru de culture US, on est en France!

Jdeclef 29/10/2017 13h06

Pour reprendre une expression du président, N.HULOT, il croit au Père Noel !

Nicolas Hulot : "Je me donne un an"

Dans "Le Monde" samedi, le ministre a réaffirmé sa volonté d'être utile et jugera de son action pour déterminer si oui ou non il restera au gouvernement.


Il avait dit non à Jacques Chirac, à Nicolas Sarkozy et à François Hollande. En mai dernier, il disait oui à Emmanuel Macron. Nicolas Hulot entrait au gouvernement, premier mandat politique d'un militant passionné et portant depuis toujours la cause écologiste. Dans un entretien au Monde qui paraît samedi, le ministre de la Transition écologique réaffirme une nouvelle fois qu'il souhaite être jugé sur son bilan, un bilan qui déterminera s'il reste ou non au sein du gouvernement d'Édouard Philippe. « Je suis là pour être utile », dit-il, « je sais aussi que je ne peux pas faire de miracle du jour au lendemain ».
L'ancien présentateur d'Ushuaïa affirme qu'il ne s'est pas « fixé de date pour un bilan », mais qu'il a déjà en tête une échéance. « Je me donne un an pour voir si je suis utile, si j'ai réussi à créer des convergences, à insuffler une forme de cohérence dans l'action du gouvernement en faveur de la transition écologique », annonce-t-il dans les colonnes du quotidien. Dans l'agro-écologie comme dans les énergies renouvelables et l'économie sociale et solidaire, Nicolas Hulot entend faire de l'exception la nouvelle norme pour les années à venir.
Le ministre se fixe des lignes rouges, mais ne se « donne pas des limites tous les jours, contrairement à la petite musique ambiante », lance-t-il. Il dit être prêt à s'adapter pour être « plus efficace », mais sur certains sujets, « notamment ceux touchant à la santé », il assure avoir « moins d'indulgence ». « Car je sais d'expérience que la justice et l'histoire se sont pas amnésiques ». Un sujet qui lui tient particulièrement à cœur et qui fera partie de son bilan est l'interdiction du glyphosate : « Je le redis, il faut que l'on se fixe l'objectif de sortir du glyphosate durant ce quinquennat. »
Nous venons de planètes différentes
Agriculture, Ceta, hydrocarbures... Nicolas Hulot affirme porter des transformations « sociétales, culturelles, profondes ». « Si l'on veut qu'elles aboutissent, il faut les organiser et ne pas les mener de manière brutale. » D'où son accord pour la prolongation du permis de recherche d'hydrocarbures en Guyane, malgré son projet de loi prévoyant la fin de la production d'hydrocarbures en France d'ici 2040, « parce que c'était un droit acquis (...), nous ne pouvions pas revenir en arrière ».
Sur le fait d'être ministre, Nicolas Hulot reconnaît la difficulté de l'exercice : « Que de longues discussions soient nécessaires, c'est normal », explique-t-il. Ses relations avec Édouard Philippe et Emmanuel Macron ne sont pas particulièrement conflictuelles, laisse-t-il entendre, mais il avoue que tous les trois viennent « de planètes différentes ». Pour autant, affirme Nicolas Hulot, « j'ai toujours dit au président de la République et au Premier ministre que si tout doit se faire au forceps, c'est qu'il y a un malentendu entre nous ». « Par moment, il faut que je monte au front, que je revienne à la charge (…), mais tout cela est très classique », explique le ministre de la Transition écologique. Tout n'est pas rose donc, mais il l'assure : « J'avance. »
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E.MACRON a fait comme ses prédécesseurs, il a prit un écologiste dans son gouvernement, mais lui a été plus malin, il en a choisi un médiatique qui plaisait au peuple lambda !

Ce qui a calmé le jeu des « écologistes empêcheurs de tourner en rond illuminés et utopiques » !

Or N.HULOT qui n’est pas stupide, mais s’est fait piéger comme d’autres qui ont plébiscité le nouveau président et son parti la REM !

Donc maintenant, ce ministre écolo vedette de télévision commence à redescendre sur terre, car croyant enfoncer une porte ouverte avec trop d’idées utopiques, se rend compte que l’écologie à tout va, en bousculant tout trop vite et la politique ne font pas  bon ménage !

Et il se donne 1 an, mais à quoi ?!

Qu’il cesse de rêver, et pas sûr qu’il tienne jusque-là, il s’en ira, ou le président le démissionnera lors d’un remaniement ministériel sous-jacent en le remerciant hypocritement du bon travail qu’il a fait !

Car le temps de la révolution écologique utopique n’est pas encore arrivé !


Jdeclef 29/10/2017 11h15 LP

L'EUROPE (union européenne) ne mettra pas son grain de sel dans cette crise de la

Catalogne : l'Union européenne à la croisée des chemins

Pour le moment, l'UE ne compte pas intervenir dans la crise. Il n'est pas question d'ouvrir la boîte de pandore des indépendantismes européens. Jusqu'à quand ?


 Pour l'Union européenne, cela ne change rien », a déclaré le président du Conseil européen Donald Tusk, au nom des 28, quelques minutes après la déclaration d'indépendance des parlementaires catalans. À Bruxelles, le ton est donné. Les dirigeants européens soutiennent Madrid et se réfugient du côté du droit. Aucun État-membre n'a reconnu cette déclaration.
En principe, la Catalogne reste donc en Espagne et donc membre de l'Union européenne. Et il n'est pas question d'intervenir. Ce serait ouvrir la boîte de Pandore des indépendantismes en Europe, et remettre en cause la souveraineté espagnole. Voire mettre en difficulté son président conservateur Mariano Rajoy, certes minoritaire dans son gouvernement, mais qui bénéficie d'un réel regain de popularité avec la crise catalane.

Conciliation belge

Si Paris et Berlin ont également fait front commun, la Belgique a marqué, elle, une légère dissonance. Le Premier ministre belge Charles Michel est apparu moins ferme, plus conciliant vis-à-vis de la Catalogne. « Il faut trouver une solution pacifique dans le respect de l'ordre juridique national et international », a-t-il publié sur Twitter. Ce qui lui a valu une réponse directe du dirigeant catalan, Carles Puigdemont, qui l'assurait du « pacifisme de sa position ».
Cette attitude peu hostile du gouvernement belge n'est pas nouvelle. Le 1er octobre déjà, Charles Michel était l'un des rares à avoir dénoncé les violences policières en Catalogne. Il avait écopé lors du dernier sommet européen de remontrances de la part du gouvernement de Mariano Rajoy. Un diplomate espagnol avait même menacé la Belgique de ne pas soutenir sa candidature à la direction de l'agence policière européenne, Europol. Un geste symbolique, mais suffisamment fort pour refroidir sérieusement les relations entre Bruxelles et Madrid.
Paradoxalement, Charles Michel est très exposé à l'ouverture de cette fameuse boîte de pandore des indépendantismes. Il est à la tête d'un gouvernement dont trois ministres importants sont membres du Parti indépendantiste flamand : la N-VA, le premier parti belge, qui revendique l'indépendance de la région de Flandre. Dans cette crise, la N-VA est loin d'être inactive et scrute de près les actions et décisions des dirigeants européens, tout en poussant pour une médiation européenne à la crise.

Crédibilité européenne

Et pourtant, ce discours n'est pas à l'apanage des indépendantistes flamands. À Bruxelles, ils sont plusieurs à dénoncer l'inaction des dirigeants européens, et surtout le manque d'anticipation. Le politologue belge Pascal Delwit critique ainsi l'interview de Jean-Claude Juncker, dans laquelle il a déclaré voir « la plus grande menace » dans « le nationalisme », sans même imaginer qu'il puisse y avoir deux nationalismes, l'un catalan l'autre espagnol. « Le rôle des autorités européennes, c'est de tout faire pour arrêter la dynamique centrifuge », affirme-t-il.
Pour l'eurodéputé vert Philippe Lamberts, ce serait une grave erreur d'en rester là. « Quand on laisse ce genre de situation dégénérer, cela entame la crédibilité du projet européen. Surtout quand l'Union européenne reste imprudemment au balcon. » Si l'Espagne va jusqu'à faire appel à son armée pour régler la situation en Catalogne, une autre histoire pourrait se jouer, celle d'un scénario catastrophe pour une Union européenne qui, il faut le rappeler, avait reçu le prix Nobel de la paix en 2012.
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Catalogne province espagnole d'un pays souverain l'Espagne, elle a raison !

Et c'est pleinement logique, car sans cela l'Europe qui est déjà désunie sombrerait et éclaterait, car d’autres régions à désir d’indépendance se feraient connaitre officiellement et l’union EUROPÉENNE éclaterait, alors qu’elle est déjà trop importante avec ses 28 membres !

Et pour une fois que ces 28 pays sont d'accords pour ne pas accepter cette scission catalane, c'est à souligner car, ce n'est pas si souvent !

C'est en effet au peuple espagnol à régler ce problème avec son gouvernement espagnol pour sa province frondeuse !

(A noter cependant que le brexit anglais ait donné des idées d’indépendances à d'autres indirectement !)


Jdeclef 29/10/2017 08h47 LP

MICROSOFT toujours à la pointe (du progrès si on veut ?!) Pour engranger plus de profit !

Numérique : le logiciel Word se met lui aussi à l'écriture inclusive

Outil Microsoft, le logiciel de traitement de texte comprend dans sa toute dernière mise à jour une option "langage inclusif", rapporte Le Figaro.


L'écriture inclusive se fait petit à petit sa place dans le monde, y compris informatique. Comme le note Le Figaro, le logiciel Word, outil de traitement de texte de la suite Office de Microsoft, a été adapté afin de répondre aux évolutions sociétales. Depuis sa dernière mise à jour, le logiciel intègre, dans ses différents paramètres de grammaire, une option « langage inclusif ». Sur son site, Microsoft explique que cette nouvelle fonctionnalité permet de « cibler le langage genré qui serait à même d'exclure, de rejeter ou de stéréotyper ». Et d'indiquer ainsi que le terme « policiers » (« policemen » en anglais) sera désormais corrigé en « officiers de police » (« police officers »).
L'écriture inclusive, qui consiste à utiliser une graphie non sexiste, suscite un débat depuis maintenant plusieurs semaines en France, et n'est plus l'apanage des mouvements féministes. Un manuel scolaire avait d'ailleurs attiré l'attention récemment, pour avoir appliqué les recommandations du Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes datant de 2015. Celles-ci indiquaient que l'écriture inclusive, par sa neutralité (« ami.e.s », « commerçant.e.s », etc.), pourrait permettre une plus grande égalité. Le logiciel Word, note Le Figaro, ne propose pas de reprendre la graphie « à points », mais de remplacer, sur proposition, un terme par un autre, moins genré.

Pas de « nègre » ni d'« aveugle »

Des suggestions qui ne se limitent d'ailleurs pas au genre, masculin ou féminin, mais également aux minorités, afin d'éviter toute discrimination. Sur Twitter, le magazine Canard PC Hardware note ainsi que « Microsoft […] invite à ne plus écrire indien d'Amérique (racialement sensible) ».
Sur le réseau social, plusieurs captures d'écran des suggestions nouvellement proposées par le logiciel Word circulent, relayées entre autres par l'écrivain Clément Bénech. Le Figaro indique avoir réussi à retrouver la personne à l'origine de ces captures d'écran. « Je me suis aperçu de cette modification alors que j'effectuais un résumé de L'Éducation sentimentale. Flaubert évoque deux statues nègres et le correcteur a souligné le mot », explique l'individu. De la même façon, le correcteur automatique propose de remplacer le terme « aveugle » par « personne à déficience visuelle ».
En suggérant l'utilisation d'un nouveau langage plutôt que d'avoir recours à la graphie du point tant décriée sur les réseaux sociaux, Microsoft suit les indications de l'Académie française qui, dans un communiqué cette semaine, alertait contre le « péril mortel » du recours au point médian, élément « de complexité » qui aboutirait à l'avènement d'une « langue désunie, disparate dans son expression ».
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Et ce même, si cela abêti des français lambda qui perdent leur langue au profit de facilité (comme par exemple ces logiciels et les correcteurs d’orthographe ou de grammaire et syntaxe de la langue française si belle, que l’on n’apprend plus correctement dès l’entrée à l’école pour nos jeunes enfants !)

Et tout cela parce que des groupes de bobos féministes excités revendiquent l’égalité homme/femme, qui sont des êtres différents physiquement déjà, ce qui est normal !

Tout le monde civilisé hormis les religions extrémistes obscurantistes est d’accord pour cette égalité entre les sexes des humains dans bien des domaines, mais pas au niveau du langage avec ce type de mesures débiles bornées qui n’apportent rien sinon que compliquer une langue !

Dans notre société française on ne sait pas quoi inventer par ses bien-pensants divers hypocrites qui se regardent le nombril pour compliquer les choses, alors qu’il y a bien plus de chose à faire, pour améliorer et diminuer l’inégalité en homme et femme qui soit vraiment utile !


Jdeclef 29/10/2017 08h19 LP

samedi 28 octobre 2017

Que ne ferait-on pas pour plaire aux bobos bien-pensants qui nous soûlent !

Françoise Nyssen : "Défendre le français, cela commence par le parler"

Fervente avocate de la parité dans le langage parlé, contemptrice de l'écriture inclusive, la ministre de la Culture veut combattre le sexisme.


Le Point : Dois-je vous appeler Madame le Ministre ou Madame la Ministre ?
Françoise Nyssen : Madame la Ministre, bien sûr.
Madame la Ministre, le Prix Nobel de littérature Svetlana Aleksievitch, que vous avez publiée avant d'être ministre, est-elle un écrivain, une écrivain ou une écrivaine ? Ou peut-être une autrice ?
Je suis favorable à la féminisation des titres et des fonctions. Je rappelle d'ailleurs que ce n'est en rien l'effet de mode que dénoncent certains, mais un usage ancien. « Autrice », par exemple, n'est pas un néologisme, mais le terme que l'on employait jusqu'au XVIIe siècle. En l'occurrence, le féminin n'est pas stabilisé : on peut dire autrice ou écrivaine.
Même si certains écrivains, notamment des femmes, soulignent que dans « écrivaine », hélas, on entend « vaine » ? Même si l'Académie française est contre cette féminisation ?
Il y a des femmes et des hommes qui exercent ce métier : c'est la façon la plus élémentaire de le reconnaître et de l'encourager. De la même manière que l'on dit « boulangère » ou « chirurgienne », on peut dire « écrivaine ».
Nous vivons dans un pays – et c'est peut-être tout à notre honneur – dont les habitants sont capables de se déchirer pour un point de langage. En ce moment, c'est l'écriture inclusive. Pensez-vous que les stéréotypes sexistes se combattent en remaniant l'orthographe ?
Ce sont les attitudes, les comportements qu'il faut changer. L'affaire Weinstein nous rappelle l'urgence de la situation : derrière ce cas particulier, il y en a des milliers d'autres, et donc des milliers de femmes qui continuent de souffrir dans le silence et l'anonymat. Pour changer la réalité, il faut des actions concrètes, et nous allons nous mobiliser au ministère de la Culture. Je vais demander à l'ensemble des établissements nationaux d'enseignement supérieur qui forment à la diversité des métiers des arts et de la culture de mener des campagnes de sensibilisation contre le harcèlement sexuel. Toutes les directrices et tous les directeurs seront chargés de délivrer un message clair et fort sur le sujet. Je me rendrai prochainement moi-même dans une école supérieure pour porter ce message.
En même temps, cette mobilisation ne commence-t-elle pas par les mots dont on use ? Et la façon dont on les accorde ? En français, il n'y a pas de neutre : un mot est féminin ou masculin. Alors, est-il juste que « le masculin l'emporte » ? Emmanuel Macron lui-même dit « celles et ceux » et non plus seulement « ceux »...
Emmanuel Macron emploie la formule la plus juste : ne pas faire primer l'un sur l'autre, mais faire apparaître les deux côte à côte, comme le voudrait l'égalité dans notre société. Il le fait à l'oral, simplement, sans discours théoriques, et cela a du sens. C'est par le son que le cerveau apprend le plus efficacement. Récemment, en prononçant un discours, j'ai commencé par dire « Mesdames », puis, au moment de dire « Messieurs », je me suis arrêtée et j'ai répété « Mesdames ?... Mesdames ?". L'assemblée a souri : tout le monde était conscient que les hommes étaient surreprésentés. Le gouvernement a valeur d'exemple à cet égard : je rappelle que le président de la République et le Premier ministre ont fait le choix de la parité. Mon cabinet compte plus de femmes que d'hommes. Les mots peuvent aider à faire évoluer les mentalités, mais c'est par les actes qu'on transforme le réel.
Je n’écrirai pas « les électeur·rice·s », mais « les électrices et les électeurs », en mentionnant les femmes et les hommes.
Vous faites bien de le préciser. Le Haut Conseil à l'égalité entre les hommes et les femmes préconise en effet d'insérer un point médian à l'intérieur d'un mot qu'on prononce pour « inclure » les deux genres dans le mot. C'est l'un des piliers de la désormais fameuse « écriture inclusive ». On est ainsi prié d'écrire « les électeur·rice·s » pour parler des électeurs en général, hommes et femmes confondus, ou « les citoyen·ne·s ». Pour Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationale, c'est une « façon d'abîmer notre langue » . Qu'en pense la ministre de la Culture ?
Je suis chargée d'animer et de coordonner la politique linguistique du gouvernement ; le débat sur l'écriture inclusive est donc de ma responsabilité. Je rappelle que le Haut Conseil, qui réalise par ailleurs un travail remarquable, n'a pas de compétence en matière linguistique. Le point médian soulève d'importantes difficultés linguistiques : il remet en question le fonctionnement de notre langue, nuit fortement à la lisibilité des textes et, finalement, au partage d'une langue commune, qui est l'un des ciments de notre pays. Je n'écrirai pas « les électeur·rice·s », mais « les électrices et les électeurs », en mentionnant les femmes et les hommes. Comment cette écriture serait-elle compréhensible par des enfants en difficulté d'apprentissage, comme les enfants dyslexiques ? C'est une position que partagent mes collègues Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationale, et Marlène Schiappa, secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes.
L'éditeur du premier manuel en écriture inclusive, Hatier, justifie sa démarche en avançant que « les manuels scolaires sont le reflet de la société et de ses évolutions ». Plus généralement, ne pensez-vous pas qu'on est en train d'entrer dans une sorte d'« ère du soupçon » vis-à-vis du langage ? Comme si toute conversation était implicitement chargée d'agressions potentielles contre son interlocuteur... et son interlocutrice, évidemment !
Je ne pense pas que l'école soit le lieu où introduire en priorité les débats de cet ordre. Sa vocation première est l'apprentissage des fondamentaux et l'acquisition de repères simples : on y apprend d'abord les codes le plus largement partagés, pour se construire soi-même et trouver sa place dans la société. Ces débats autour de notre langue sont le reflet de débats plus larges autour de notre culture. Nous ne sommes pas dans l'ère du « soupçon », mais dans un moment de profondes transformations sociales, économiques, géopolitiques, qui a des conséquences sur le plan culturel.
Le contexte social, en ce moment, est au débat sur la domination, voire la prédation, des hommes sur les femmes. Vous évoquiez l'affaire Weinstein. Faudra-t-il donc renoncer aux « droits de l'homme » pour les « droits de la personne », comme on l'a fait au Québec, par exemple, parce que les droits de l'« homme » excluraient les droits de la « femme » ?
Cette question est légitime, mais cela ne me paraît pas être au cœur du débat, aujourd'hui, en France. Dans le cadre de cette déclaration solennelle, le mot « Homme », avec un grand H, a vocation à désigner l'humanité tout entière et donc à inclure sans ambiguïté les droits des femmes. Je respecte évidemment la décision du Québec, mais, dans le cas de la France, une telle décision pourrait nourrir une polémique et ne servirait pas nécessairement la cause. Or je cherche à être constructive.
Que pensez-vous de la tendance actuelle, notamment dans le monde de l'entreprise, qui consiste à utiliser de plus en plus une nouvelle langue, une « novlangue », dirait Orwell, le plus souvent d'inspiration anglo-saxonne ? On parle ainsi de « brainstormer » pour dire « réfléchir » ou de « se faire un call » pour « se téléphoner » ?
La langue française est suffisamment riche pour ne pas avoir à recourir aux anglicismes. Ces emprunts sont le reflet de notre ouverture, en France, sur le monde et sur les autres cultures : il ne s'agit donc pas de les condamner d'un bloc, mais nous devons veiller à ce qu'ils n'affaiblissent pas notre propre langue. Défendre le français, cela commence par le parler. Édouard Glissant distinguait la mondialité et la mondialisation : là où la mondialisation laisse entendre l'uniformisation, notamment la domination d'une langue sur les autres, Édouard Glissant défendait, avec la mondialité, l'idée de diversité, dont la pluralité linguistique. Notre langue est une grande ressource. C'est un lien décisif au sein même de notre pays, mais c'est aussi un lien fort que nous entretenons avec des pays du monde entier : il y aura bientôt 300 millions de francophones dans le monde, répartis sur tous les continents. C'est une ressource, mais aussi une responsabilité.
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Tout cela pour une crise épidermique identitaire et féministe, bien sûr qu’il faut plus d’égalité en homme et femme, c’est normal et logique, mais il ne faut pas tomber dans la bêtise bornée comme des suffragettes pour le droit de vote des femmes tout aussi normal !

Regardez, par exemple dans l’administration on a supprimé le joli terme de « demoiselle » pour désigner de jeunes filles ou jeunes femmes célibataires, la bêtise du fonctionnarisme obtus d’état n’a pas de limite !

En France on ne sait que « compliquer pour faire simple » avec cette classe poussiéreuse de pseudos intellectuels qui veulent tout changer pour faire parler d’eux, mais qui ne font que se regarder le nombril, car ils ne trouvent rien d’autre de plus utile à faire !

La seule chose que l’on peut reconnaître à la ministre, c’est de dire je la cite :

"Défendre le français, cela commence par le parler" !

Oui ! Mais bien le parler correctement et le bien l’écrire aussi, ce qui n’est plus le cas hélas !



Jdeclef 28/10/2017 13h55