dimanche 29 octobre 2017

Pour reprendre une expression du président, N.HULOT, il croit au Père Noel !

Nicolas Hulot : "Je me donne un an"

Dans "Le Monde" samedi, le ministre a réaffirmé sa volonté d'être utile et jugera de son action pour déterminer si oui ou non il restera au gouvernement.


Il avait dit non à Jacques Chirac, à Nicolas Sarkozy et à François Hollande. En mai dernier, il disait oui à Emmanuel Macron. Nicolas Hulot entrait au gouvernement, premier mandat politique d'un militant passionné et portant depuis toujours la cause écologiste. Dans un entretien au Monde qui paraît samedi, le ministre de la Transition écologique réaffirme une nouvelle fois qu'il souhaite être jugé sur son bilan, un bilan qui déterminera s'il reste ou non au sein du gouvernement d'Édouard Philippe. « Je suis là pour être utile », dit-il, « je sais aussi que je ne peux pas faire de miracle du jour au lendemain ».
L'ancien présentateur d'Ushuaïa affirme qu'il ne s'est pas « fixé de date pour un bilan », mais qu'il a déjà en tête une échéance. « Je me donne un an pour voir si je suis utile, si j'ai réussi à créer des convergences, à insuffler une forme de cohérence dans l'action du gouvernement en faveur de la transition écologique », annonce-t-il dans les colonnes du quotidien. Dans l'agro-écologie comme dans les énergies renouvelables et l'économie sociale et solidaire, Nicolas Hulot entend faire de l'exception la nouvelle norme pour les années à venir.
Le ministre se fixe des lignes rouges, mais ne se « donne pas des limites tous les jours, contrairement à la petite musique ambiante », lance-t-il. Il dit être prêt à s'adapter pour être « plus efficace », mais sur certains sujets, « notamment ceux touchant à la santé », il assure avoir « moins d'indulgence ». « Car je sais d'expérience que la justice et l'histoire se sont pas amnésiques ». Un sujet qui lui tient particulièrement à cœur et qui fera partie de son bilan est l'interdiction du glyphosate : « Je le redis, il faut que l'on se fixe l'objectif de sortir du glyphosate durant ce quinquennat. »
Nous venons de planètes différentes
Agriculture, Ceta, hydrocarbures... Nicolas Hulot affirme porter des transformations « sociétales, culturelles, profondes ». « Si l'on veut qu'elles aboutissent, il faut les organiser et ne pas les mener de manière brutale. » D'où son accord pour la prolongation du permis de recherche d'hydrocarbures en Guyane, malgré son projet de loi prévoyant la fin de la production d'hydrocarbures en France d'ici 2040, « parce que c'était un droit acquis (...), nous ne pouvions pas revenir en arrière ».
Sur le fait d'être ministre, Nicolas Hulot reconnaît la difficulté de l'exercice : « Que de longues discussions soient nécessaires, c'est normal », explique-t-il. Ses relations avec Édouard Philippe et Emmanuel Macron ne sont pas particulièrement conflictuelles, laisse-t-il entendre, mais il avoue que tous les trois viennent « de planètes différentes ». Pour autant, affirme Nicolas Hulot, « j'ai toujours dit au président de la République et au Premier ministre que si tout doit se faire au forceps, c'est qu'il y a un malentendu entre nous ». « Par moment, il faut que je monte au front, que je revienne à la charge (…), mais tout cela est très classique », explique le ministre de la Transition écologique. Tout n'est pas rose donc, mais il l'assure : « J'avance. »
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E.MACRON a fait comme ses prédécesseurs, il a prit un écologiste dans son gouvernement, mais lui a été plus malin, il en a choisi un médiatique qui plaisait au peuple lambda !

Ce qui a calmé le jeu des « écologistes empêcheurs de tourner en rond illuminés et utopiques » !

Or N.HULOT qui n’est pas stupide, mais s’est fait piéger comme d’autres qui ont plébiscité le nouveau président et son parti la REM !

Donc maintenant, ce ministre écolo vedette de télévision commence à redescendre sur terre, car croyant enfoncer une porte ouverte avec trop d’idées utopiques, se rend compte que l’écologie à tout va, en bousculant tout trop vite et la politique ne font pas  bon ménage !

Et il se donne 1 an, mais à quoi ?!

Qu’il cesse de rêver, et pas sûr qu’il tienne jusque-là, il s’en ira, ou le président le démissionnera lors d’un remaniement ministériel sous-jacent en le remerciant hypocritement du bon travail qu’il a fait !

Car le temps de la révolution écologique utopique n’est pas encore arrivé !


Jdeclef 29/10/2017 11h15 LP

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