Nicolas Hulot : "Je me donne un an"
Dans "Le Monde" samedi, le ministre a réaffirmé sa
volonté d'être utile et jugera de son action pour déterminer si oui ou non il
restera au gouvernement.
L'ancien présentateur d'Ushuaïa affirme qu'il ne s'est pas « fixé de date pour un bilan », mais qu'il a déjà en tête une échéance. « Je me donne un an pour voir si je suis utile, si j'ai réussi à créer des convergences, à insuffler une forme de cohérence dans l'action du gouvernement en faveur de la transition écologique », annonce-t-il dans les colonnes du quotidien. Dans l'agro-écologie comme dans les énergies renouvelables et l'économie sociale et solidaire, Nicolas Hulot entend faire de l'exception la nouvelle norme pour les années à venir.
Le ministre se fixe des lignes rouges, mais ne se « donne pas des limites tous les jours, contrairement à la petite musique ambiante », lance-t-il. Il dit être prêt à s'adapter pour être « plus efficace », mais sur certains sujets, « notamment ceux touchant à la santé », il assure avoir « moins d'indulgence ». « Car je sais d'expérience que la justice et l'histoire se sont pas amnésiques ». Un sujet qui lui tient particulièrement à cœur et qui fera partie de son bilan est l'interdiction du glyphosate : « Je le redis, il faut que l'on se fixe l'objectif de sortir du glyphosate durant ce quinquennat. »
Nous venons de planètes différentes
Agriculture,
Ceta, hydrocarbures... Nicolas Hulot affirme porter des transformations
« sociétales, culturelles, profondes ». « Si l'on veut qu'elles
aboutissent, il faut les organiser et ne pas les mener de manière
brutale. » D'où son accord pour la prolongation du permis de recherche
d'hydrocarbures en Guyane, malgré son projet de loi prévoyant la fin de la production
d'hydrocarbures en France d'ici 2040, « parce que c'était un droit
acquis (...), nous ne pouvions pas revenir en arrière ».Sur le fait d'être ministre, Nicolas Hulot reconnaît la difficulté de l'exercice : « Que de longues discussions soient nécessaires, c'est normal », explique-t-il. Ses relations avec Édouard Philippe et Emmanuel Macron ne sont pas particulièrement conflictuelles, laisse-t-il entendre, mais il avoue que tous les trois viennent « de planètes différentes ». Pour autant, affirme Nicolas Hulot, « j'ai toujours dit au président de la République et au Premier ministre que si tout doit se faire au forceps, c'est qu'il y a un malentendu entre nous ». « Par moment, il faut que je monte au front, que je revienne à la charge (…), mais tout cela est très classique », explique le ministre de la Transition écologique. Tout n'est pas rose donc, mais il l'assure : « J'avance. »
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E.MACRON
a fait comme ses prédécesseurs, il a prit un écologiste dans son gouvernement,
mais lui a été plus malin, il en a choisi un médiatique qui plaisait au peuple
lambda !
Ce
qui a calmé le jeu des « écologistes
empêcheurs de tourner en rond illuminés et utopiques » !
Or N.HULOT
qui n’est pas stupide, mais s’est fait piéger comme d’autres qui ont plébiscité
le nouveau président et son parti la REM !
Donc
maintenant, ce ministre écolo vedette de télévision commence à redescendre sur
terre, car croyant enfoncer une porte ouverte avec trop d’idées utopiques, se
rend compte que l’écologie à tout va, en bousculant tout trop vite et la politique
ne font pas bon ménage !
Et
il se donne 1 an, mais à quoi ?!
Qu’il
cesse de rêver, et pas sûr qu’il tienne jusque-là, il s’en ira, ou le
président le démissionnera lors d’un remaniement ministériel sous-jacent en le
remerciant hypocritement du bon travail qu’il a fait !
Car
le temps de la révolution écologique utopique n’est pas encore arrivé !
Jdeclef
29/10/2017 11h15 LP
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