Marine Le Pen - Gérald Darmanin : le choc des poids
moyens
L'oral de rattrapage du débat présidentiel dans
"L'Émission politique" n'a pas tenu ses promesses. Le Pen peine à
devenir la principale opposante à Macron.
Le choix du contradicteur y était pour beaucoup. S'il a fait ses classes auprès de Xavier Bertrand et de Nicolas Sarkozy, le jeune et ambitieux ministre LR des Comptes publics n'est pas encore une personnalité politique de premier plan. Avant de se tourner vers « Darmalin », comme le surnomme le député LR du Vaucluse Julien Aubert, les journalistes de L'Émission politique avaient invité des politiciens plus connus pour donner à ce débat un petit goût d'affrontement présidentiel. Mais, soucieux de ne pas réhabiliter la patronne du FN, Laurent Wauquiez, Bruno Le Maire et Manuel Valls ont décliné la proposition. Résultat : à la place d'un duel entre candidats, les téléspectateurs ont assisté à une prise de bec entre un ministre en quête de notoriété et une candidate déchue en quête de réhabilitation cathodique. Le combat de poids lourds annoncé s'est transformé en bagarre de poids moyens.
« Président
des riches »
Darmanin,
qui a travaillé d'arrache-pied ces dernières semaines pour apprivoiser l'aride
langue de Bercy, a essayé de maintenir Marine Le Pen dans les
cordes en l'enlisant dans une bataille de chiffres et en mettant en avant les
mesures « sociales » du gouvernement, comme la hausse de la CSG, la
réforme de la taxe d'habitation ou les aides en faveur des handicapés. C'est
donc paradoxalement un ministre Républicain chargé de la mesure symboliquement
la plus à droite qui était chargé de dissiper l'image de « président des
riches » d'Emmanuel Macron. Il en a profité au passage pour glisser un
tacle sévère à Laurent Wauquiez, le futur président de sa famille politique,
bien décidé à se débarrasser de lui : « Quand madame Salamé
m'invitera, peut-être un jour dans son émission, vous ou monsieur Wauquiez me
poserez des questions, il n'y aura aucun problème », a-t-il lancé. Une
manière de renvoyer dos à dos le Républicain, régulièrement accusé par ses
détracteurs de faire le jeu du FN, et Marine Le Pen.
Lunettes noires sur le nez, Marine Le
Pen, en quête de crédibilité sur les sujets économiques et fiscaux, a tenté de
démonter ces arguments point par point. Pour s'extraire d'un débat qui
s'embourbait dans un registre très technique, la patronne du FN a tout de même
fini par attaquer la « philosophie » de la politique du gouvernement
et du président. La députée a notamment critiqué la suppression d'une partie de
l'ISF et la baisse de 5 euros des APL pour souligner une politique en
faveur des riches et au détriment des plus démunis. Pendant ce temps-là, son
ancien bras gauche Florian Philippot et ses amis Patriotes démontaient ses
arguments point par point sur Twitter.
Certes, la patronne du FN a satisfait
ses partisans : selon un sondage réalisé en fin d'émission, 90 %
des électeurs du FN ont été convaincus par sa prestation. C'est déjà beaucoup
tant le moral des militants FN est bas depuis qu'ils ont assisté au suicide
politique de leur chef pendant le débat face à Macron. Et 41 % des
téléspectateurs l'ont trouvée convaincante, ce qui est honorable. Par contre,
ils n'étaient que 31 % à considérer que la présidente du FN avait une
stature de candidate à la fonction suprême. Marine Le Pen est-elle devenue une
politique comme les autres ? Quoi qu'il en soit, son objectif de redevenir
la principale opposante à Emmanuel Macron est encore loin d'être atteint.
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Avec
un mea-culpa ridicule de la leader frontiste qui avait perdu de sa morgue
habituelle !
Elle
a encore pataugé dans les problèmes économiques, l’euro ou elle a bottée en
touche et le social !
Là,
on ne la voit pas en stature de présidente du pays loin de là, elle ne s’est
pas encore remise de l’affrontement avec E.MACRON lors de la campagne
présidentielle qui lui a valu sa déconfiture à l’élection finale !
Le
tout entouré par une équipe médiocre de FR 2 avec Léa SALAME, hélas insipide
comme d’habitude qui n’est pas à sa place pour ce type d’émission
politique !
Tout
cette émission était sans couleur ni saveur et pas passionnante à l’image
des invités !
Jdeclef
20/10/2017 13h23
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire