jeudi 26 octobre 2017

Qui sont les bobos dans cette polémique, cela ne serait-il pas plutôt les bordelais eux-mêmes?

"Parisien, rentre chez toi" : Alain Juppé monte au créneau

Depuis plusieurs semaines, des autocollants anti-Parisiens voient le jour un peu partout dans la ville, ce qui déplaît fortement aux élus locaux.


La querelle s'envenime à Bordeaux. Depuis plusieurs semaines, des autocollants anti-Parisiens ont vu le jour un peu partout dans la ville, où la flambée des prix de l'immobilier et la gentrification de quartiers populaires attisent la grogne, ce qui n'est pas du goût des élus locaux. «  Les attaques anti-nouveaux arrivants à Bordeaux sont une honte. J'envisage de saisir la justice. Notre ville est accueillante et le restera  », a tweeté mercredi matin Alain Juppé (LR). Le maire de la capitale girondine, à deux heures de Paris depuis l'entrée en service de la LGV début juillet, réagissait à plusieurs articles de presse faisant état de la présence dans la métropole d'autocollants représentant un TGV et sur lesquels on peut lire «  Parisien, rentre chez toi  ». Dans le quartier populaire et récemment rénové de Saint-Michel, dans le centre historique, plusieurs graffiti ont été revendiqués par un collectif se présentant comme «  anti-bobo  » : «  Parlez pas de mixité quand vous gentrifiez  », «  Saint Mich' nique les riches  » ont été tagués, rapporte le quotidien Sud-Ouest. «  Cette manière de faire prospérer la ville déplaît à certains... Nous n'avons pas l'intention de caler  », a répliqué l'adjoint au maire à la vie urbaine, Jean-Louis David, sur France 3 Aquitaine.
Avec humour, le «  Front de libération bordeluche (parler populaire de Bordeaux) face au parisianisme  », animé sur Facebook par deux Bordelais et qui revendique près de 6 000 abonnés, pointe les contradictions de cette «  grosse ville du Sud-Ouest français, un peu bourgeois, mais aussi un peu plouc  », qui s'est «  drapée dans une tenue de gala extrêmement sexy  ». Mercredi, l'opposition municipale a embrayé : «  Alain Juppé n'a pas eu de politique foncière permettant de réduire l'augmentation des prix, ce qui réduit beaucoup l'attractivité de la ville  », a tweeté l'ex-ministre et ancienne députée (PS) Michèle Delaunay. En 2016, Bordeaux est la ville où le mètre carré a le plus augmenté, + 15 % sur un an, et + 23 % sur cinq ans, selon le baromètre immobilier des notaires.

3e ville de France pour les bouchons

Parallèlement, selon l'Observatoire Airbnb à Bordeaux, lancé en 2016 par le chef de file des élus PS au conseil municipal, Matthieu Rouveyre, le nombre d'offres sur les sites de location saisonnière a explosé ces derniers mois (+ 62 % entre mars et septembre), avec plus de 10 000 biens proposés. Une réglementation municipale, votée en juillet et prévoyant inscription en mairie et limitation de la location à 120 jours, doit toutefois entrer en vigueur début 2018. Comme d'autres grandes villes avant elle, Bordeaux (250 000 habitants, 760 000 pour la métropole) connaît depuis deux à trois ans des problèmes de logement. Le syndicat étudiant Unef a d'ailleurs lancé mercredi un «  appel à la solidarité  » des propriétaires et habitants pour aider près d'un millier d'étudiants sans hébergement plus d'un mois après la rentrée. «  En trois ans, il y a eu une accélération du phénomène Airbnb, rendant la situation très urgente et très violente pour les étudiants », déplore Élisa Révillon, vice-présidente de l'Unef, qui dénonce le cas «  d'étudiants logés chez des camarades de promo  », qui «  dorment dans leur voiture  » ou «  organisent un dortoir pour six dans 30 mètres carrés  ». Autre mécontentement, les engorgements routiers récurrents dans la métropole, troisième agglomération de France la plus congestionnée, après Marseille et Paris, selon le baromètre annuel TomTom Traffic Index. Portion de l'autoroute vers l'Espagne et vers Toulouse, la rocade bordelaise est empruntée quotidiennement par 130 000 véhicules, dont 20 000 camions. Une réflexion est en cours pour taxer les poids lourds et interdire leur circulation aux heures de pointe.


Cet « anti parisianisme » provincial montre les limites de la bêtise de certains ?!

Car Les bordelais se prennent pour qui (ils ont des complexes ..?!)

On se le demande, ils devraient demander l’autonomie pour leur ville, pendant qu’ils y sont, (lol) car cela ne concerne que leur ville et même peut être pas tous ses habitants d’ailleurs ?!

Ils n’ont rien de particulier, si ce n’est qu’être imbus de leurs personnes et se croire meilleur ou de classe supérieure plus que d’autres (un peu comme les habitants des beaux quartiers des arrondissements de PARIS) quand on les côtoie et n’hésitent pas à le faire sentir aux non bordelais !

Alors ce TGV dont ils profitent d’ailleurs dans cette pseudo bourgeoisie bornée provinciale leur monte à la tête, car la venue d’autres étrangers pourtant français comme eux gênent leurs petites habitudes poussiéreuses qui pourtant leur rapportera et fera marcher le commerce !

Même A.JUPPE  Mr le maire qui a rénové cette ville et qui lui est landais originaire de Mont de Marsan s’insurge sur ces attitudes pitoyables de certains de ses administrés et il a raison !


Jdeclef 26/10/2017 08h48 LP

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire