mercredi 18 octobre 2017

Un pays qui a à sa tête un président qui se prend pour un sultan Ottoman et qui est un président totalitaire :

Conseil européen : Merkel remet la question turque sur la table

 La chancelière allemande réaffirme que la Turquie d'Erdogan n'a pas sa place dans l'Europe. Mais les Européens oseront-ils être à l'origine de la rupture ? 


Le très long feuilleton diplomatique de l'adhésion ou non de la Turquie sera au centre des discussions, jeudi soir, lors du dîner du Conseil européen à Bruxelles. Un point de l'ordre du jour réclamé par l'Allemagne. En effet, le 3 septembre, lors du débat précédant les élections législatives, Angela Merkel s'était dite favorable à un arrêt des négociations d'adhésion avec la Turquie, en raison des dérives antidémocratiques du régime. «  Il est clair que la Turquie ne doit pas devenir membre de l'Union européenne  », avait-elle affirmé, tout en relevant que «  les négociations d'adhésion de la Turquie à l'UE sont pour l'instant inexistantes  ». En vérité, ce n'est pas véritablement l'enjeu. Il est inimaginable que le régime turc actuel puisse adhérer à l'Union européenne. La question est plutôt de savoir qui de la Turquie ou de l'Union européenne «  fermerait la porte le premier  », comme l'avait relevé très justement la chancelière.
La position actuelle des Européens consiste précisément à éviter d'être à l'origine de la rupture des négociations. «  Notre fermeture serait aussitôt exploitée par les nationalistes turcs, et Erdogan au premier chef, au détriment des Turcs qui, de bonne foi, s'appuie sur cette perspective pour tenter de moderniser le pays. Si on laisse Erdogan décréter la fin de la procédure d'adhésion, il y aura des contestations en interne et il y aura un débat en Turquie  », explique un diplomate européen. Et puis l'Europe n'aura pas sur le cœur l'abandon des démocrates turcs...

Facture élevée 

Jusqu'ici, les Européens ont tenu sur cette position toute en retenue. L'Autriche est, à ce jour, le seul pays qui n'était pas dans cette ligne. Surtout depuis le référendum turc d'avril 2017 par lequel le président Erdogan a renforcé ses pouvoirs à la suite d'une campagne électorale que les observateurs européens ont jugé inéquitable. «  Après le référendum turc, nous ne pouvons pas simplement revenir aux affaires courantes. Il faut faire preuve de franchise s'agissant des relations Turquie-UE », avait tweeté Sebastian Kurz, à l'époque chef de la diplomatie autrichienne et qui est pressenti pour devenir le chancelier autrichien après la victoire de son parti aux législatives anticipées du 15 octobre.
Merkel va-t-elle camper, jeudi soir, sur sa position et entraîner à sa suite d'autres pays européens ? Pour l'instant, la France a adopté une ligne classique : laissez Erdogan assumer la rupture. Mais la question financière se pose trivialement. L'Union européenne consacre des fonds européens à la procédure de pré-adhésion de la Turquie (6,7 milliards d'euros entre 2007 et 2017, et un prévisionnel de 1,9 milliard entre 2018 et 2020). La Turquie bénéficie aussi des prêts de la BEI (Banque européenne d'investissement) à hauteur de 2,3 milliards en 2015 ou de la Berd (Banque européenne pour la reconstruction et le développement).
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Et qui dirige une démocrature qui glisse vers une dictature islamique n'a pas sa place dans une Europe démocratique et libre !

Mme MERKEL a raison la TURQUIE n’est plus fréquentable, mais n’oublions pas le deal qu’elle avait initiée, en la payant plusieurs milliards pour arrêter la colonne de réfugiés en déplacement sauvage sur le sol de l'UE !

Et surtout il faut convaincre certains états de l’U.E. pleutres qui ne veulent pas prendre la décision de lui fermer la porte de l’Europe en s’en lavant les mains comme Ponce Pilate  ou comme la France qui veut laisser le président turc assumer la rupture et puis cette adhésion est un gouffre sans fond qui coûte à l’Union Européenne pour un pays qui n’est pays européen en fait !

Il y a bien sur la participation de ce pays à L’OTAN qui pose aussi problème à régler !

Mais dans le contexte actuel, il ne faut surement pas continuer vers l’adhésion de ce pays instable de par l’attitude de son président qui fait fi des droits de l’homme à l’UE !


Jdeclef 18/10/2017 13h00

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