Police de sécurité du quotidien : des contours bien
flous
Devant près de 500 policiers et gendarmes, Emmanuel
Macron a présenté son projet de "police du futur", une de ses
promesses de campagne.
Au fil de son discours, qui se veut « fondateur », Emmanuel Macron a annoncé qu'une vaste concertation serait lancée dès lundi par le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb avec des élus, des préfets et de « chaque policier et gendarme » pour créer cette nouvelle police. Celle-ci sera ensuite expérimentée dans quelques villes-tests, avant d'aboutir à une doctrine nationale, puis d'être généralisée courant 2018.
Considérée comme une « des grandes réformes du quinquennat », comme l'indique l'entourage proche d'Emmanuel Macron, l'instauration de cette PSQ n'en demeure pas moins floue.
Chacun
s'adaptera en fonction des besoins de son territoire
Même
si le président a assuré de « la création de 10 000 postes de
policier et gendarme sur 5 ans », les contours de cette police
de sécurité au quotidien ont encore bien du mal à se dessiner. « Il
s'agit de coller au plus près au besoin du terrain et de s'adapter aux réalités
de chaque territoire », martèle-t-on encore dans l'entourage du président
de la République.La PSQ, « ce n'est pas de jouer au foot avec les jeunes », a affirmé Macron, pour la différencier de la « police de proximité » initiée par Lionel Jospin à la fin des années 1990, puis supprimée par Nicolas Sarkozy. Elle « vise à replacer le service du citoyen au cœur du métier de gendarme et de policier », notamment pour « lutter contre les délits, les nuisances, les incivilités ressenties au quotidien », a expliqué le chef de l'État. Il s'agit de « lutter contre tout ce qui fait naître [...] les sentiments d'insécurité » et « qui donne l'image de l'impuissance publique », a-t-il souligné, appelant les forces de l'ordre à être « fortes et justes », « jamais faibles ». Pour lui, « la lutte contre la petite et moyenne délinquance » constitue « le socle » de « la lutte contre le terrorisme et la grande criminalité ».
Cette police « sur mesure » devra passer par « une très forte décentralisation des décisions ». « On donnera la main très largement à l'encadrement de terrain, assure un proche du président. Il s'agit de faire preuve de souplesse et de responsabiliser les échelons locaux. » Des « brigades de contact », déjà en place en zone gendarmerie, seront également créées dans les zones urbaines, gérées par les effectifs de police.
Mais cette expérimentation de la PSQ pourrait aussi aboutir à une refonte de la carte des secteurs gérés par la police et la gendarmerie. Une vraie révolution qui risque de faire grincer des dents dans les rangs des forces de l'ordre.
Avec la loi antiterroriste qui va se substituer à l'état d'urgence le 1er novembre, « nous vous donnons durablement les moyens d'être plus efficaces », a encore assuré Emmanuel Macron à l'adresse des forces de l'ordre. Un nouveau plan contre la radicalisation, qui dressera notamment une « liste des territoires » devant faire l'objet d'une surveillance spécifique, devrait voir le jour en décembre.
Terrorisme : treize projets d'attentats déjoués en 2017
Fréquence
radio commune
Par
ailleurs, policiers, gendarmes mais aussi agents de la sécurité civile
devraient bénéficier d'une fréquence radio commune d'ici aux Jeux olympiques de
2024.Cette réforme « en profondeur » de la police du quotidien va s'accompagner d'une réforme de la procédure pénale qui devra notamment être « allégée » pour faciliter le travail des policiers et des gendarmes de terrain. « Les violences dont les forces de l'ordre font l'objet sont inacceptables et doivent être sanctionnées sans relâche », a en outre affirmé le président, relevant que « dix gendarmes et policiers ont trouvé la mort en accomplissant leur mission » cette année.
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Faire
et défaire est hélas ce que l’on fait de mieux en France sans beaucoup de résultat,
tout comme pour notre justice qui devrait être plus associée aux forces de l’ordre !?
C'est
un peu comme pour l'éducation de nos enfants à l'école avec la kyrielle de
ministres de l'éducation nationale qui se succède sous les divers quinquennats
présidentiels et les changements stériles sans arrêt !
Tout
cela coute bien cher naturellement, mais cette institution pourtant utile en
terme d’efficacité « coure comme un
chien après sa queue » sans beaucoup d’efficacité !
Et à
part les hommes et femmes qui sont trop mis à rude épreuve avec des millions d’heures
supplémentaires non prises par manque d’effectifs ou les matériels véhicules insuffisants
et locaux vétustes de certains commissariats et autres pas assez entretenus qui
se dégradent lamentablement ce qui a d’ailleurs poussés les personnels à
protester justement !
Cela
bien sur avec l’insécurité grandissante, la délinquance violente et crimes et
trafics, délits divers en hausse, avec aussi « une cerise sur le gâteau empoisonné » la lutte contre
le terrorisme toujours bien présent !
Alors
le président MACRON par son discours a
voulu rassurer les forces de l’ordre sur une ultime réorganisation de cette « police du quotidien » par ce
nouveau nom, mais pas très précise en matière de finalité !
A
voir en 2018 pour la suite…Mais le retard est très important..!
Jdeclef
19/10/2017 13h19 LP
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