dimanche 15 octobre 2017

La seule question pour l'ancien président "magouilleur chanceux " qui se pose :

Écoutes : les juges taclent les méthodes de "délinquant chevronné" de Sarkozy

"Le Monde" rapporte samedi le contenu du réquisitoire élaboré par le Parquet national financier contre l'ancien président de la République dans l'affaire des écoutes.


Le Parquet national financier (PNF) ne mâche pas ses mots contre Nicolas Sarkozy. Ses magistrats ont demandé la semaine dernière son renvoi devant le tribunal correctionnel pour l'affaire des écoutes dans lequel l'ancien président de la République est mis en examen. Selon le réquisitoire du PNF contre Nicolas Sarkozy, publié le 4 octobre et auquel Le Monde a pu avoir accès, l'ancien chef de l'État et son avocat Thierry Herzog, ou tout du moins leurs méthodes, sont comparées à celles de « délinquants chevronnés ».
Nicolas Sarkozy est soupçonné d'avoir tenté d'obtenir, par le biais de Thierry Herzog, des informations confidentielles auprès du magistrat de la Cour de cassation Gilbert Azibert, au sujet des agendas de l'ancien président de la République, saisis par la justice dans le cadre de l'affaire Bettencourt et dont l'ancien président demandait la restitution. Au vu de ces conversations interceptées par les enquêteurs, Nicolas Sarkozy avait été mis en examen en 2014 pour « corruption active », « trafic d'influence », et « recel de violation du secret professionnel ».

Une première ligne secrète

Dans le document consulté par Le Monde, le PNF retrace chaque étape de l'affaire ayant conduit à cette mise en examen. Elle remonte à la découverte de communications entre Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog via des téléphones portables secrets, acquis sous l'identité d'un certain Paul Bismuth, et mises sur écoutes dès lors par la justice. Ces lignes « occultes », écrit le PNF, sont apparues aux yeux des autorités alors qu'une enquête était en cours sur l'affaire du financement supposé de la campagne de Nicolas Sarkozy par le régime libyen de Muammar Kadhafi. « Les deux téléphones, achetés en janvier 2014 sous l'identité de Paul Bismuth, puis utilisés selon un mode opératoire le plus souvent utilisé par des délinquants chevronnés cherchant à déjouer les surveillances judiciaires, n'étaient pas les premiers », écrit le PNF. Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog avaient par la suite appris que ces deux téléphones avaient été placés sur écoutes.
Dans son réquisitoire, l'institution judiciaire confirme par ailleurs une information publiée mercredi par Le Canard enchaîné selon laquelle, Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog avaient ouvert une première ligne « occulte » avant l'activation de la ligne Paul Bismuth. Ils avaient alors utilisé l'identité de Gilda Atlan. Le document consulté par Le Monde fait état d'un premier téléphone « clandestin », principalement utilisé par l'ancien chef de l'État « pour converser en toute sécurité avec Thierry Herzog, des appels en direction du Qatar, des États-Unis et d'autres en France [qui] ont été identifiés par les enquêteurs ».

Procès en perspective

Au terme de ces 79 pages, l'institution judiciaire estime qu'il « existe des charges suffisantes à l'encontre de Nicolas Sarkozy et de Thierry Herzog d'avoir commis les faits de corruption et de trafic d'influence actifs pour lesquels ils ont été mis en examen ». Le PNF préconise cependant d'abandonner les poursuites contre les deux hommes pour « recel de violation du secret professionnel », estimant que l'enquête n'a pas réussi à déterminer qui les avaient alertés sur la mise sur écoutes de leurs téléphones non officiels.
La perspective d'un procès pour l'ancien locataire de l'Élysée paraît donc de plus en plus vraisemblable. Le Monde affirme que les deux juges d'instruction en charge du dossier, Patricia Simon et Claire Thépaut, pourraient signer l'ordonnance de renvoi en correctionnelle d'ici la fin de l'année 2017. L'ancien président a toujours nié les faits qui lui étaient reprochés et les accusations dont il a fait l'objet. Or, pour le PNF, « en dépit des dénégations des intéressés, les éléments à charge sont multiples et concordants ».
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Va-t ‘il, une fois de plus passer entre les gouttes ? Si il y a procès ?!

Ce "Mr Paul BISMUT" comme il se faisait appeler, la ficelle est un peu grosse et montre qu'il voulait cacher ses attitudes pas nettes !

Là en fait c'est un test pour voir ce que notre justice vaut envers nos politiciens de tous bords !

Pour le reste les français ne lui ont pas permis d’être à nouveau président par ce que son quinquennat était médiocre, mais surtout pour les histoires douteuses qu'il traînait avec d'autres de sa clique dont certains ont déjà été condamnés !


Jdeclef 15/10/2017 14h50 LP

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