La bombe à retardement à 9 milliards d'euros de
François Hollande
L'État pourrait devoir rembourser plus
de 9 milliards d'euros à des entreprises au titre d'une taxe sur les
dividendes jugée inconstitutionnelle.
C'est le Conseil constitutionnel qui a amorcé cette bombe à retardement, vendredi 6 octobre, en déclarant inconstitutionnelle une taxe de 3 % sur les dividendes, instaurée par François Hollande en 2012.
5,4
milliards provisionnés
Cette
contribution additionnelle à l'impôt sur les sociétés (IS) avait déjà été partiellement
retoquée en mai par la Cour de justice de l'Union européenne. La CJUE avait
estimé contraire au droit européen que la France l'applique aux dividendes
qu'une société reçoit d'une filiale établie dans l'UE. Mais d'autres types de
dividendes pouvaient y rester assujettis.La décision du Conseil constitutionnel surprend par son retentissement. Dans leur jugement, les sages – saisi d'une question prioritaire de constitutionnalité – obligent en effet l'État à rembourser l'intégralité des sommes perçues depuis lors et beaucoup plus rapidement, au motif qu'une différence de situation méconnaît les « principes d'égalité devant la loi et devant les charges publiques ».
Un coup de tonnerre qui a pris de court Bercy. Le ministère des Finances n'a provisionné que 5,4 milliards d'euros pour ce contentieux fiscal, dont seulement 300 millions d'euros en 2018.
Discussion
avec les entreprises
Pour
se sortir de ce mauvais pas qui pourrait remettre en cause la sortie de la
procédure pour déficit excessif ouverte à Bruxelles si la France ne repasse pas
sous 3 %, le ministre des Finances Bruno Le Maire, veut négocier avec
les entreprises lésées dans cette affaire. Objectif, limiter la facture –
autant que faire se peut –, en l'étalant dans le temps. Mais, en cas d'impasse,
Bercy pourrait bien imposer une nouvelle taxe, pour récupérer d'une main ce
qu'il va perdre de l'autre.Avant la présentation du budget 2018, le gouvernement avait envisagé d'instaurer une taxe exceptionnelle sur les grandes entreprises, celles qui réalisent plus d'un milliard de chiffre d'affaires. Il y avait finalement renoncé. Acculé, il pourrait finalement la remettre sur la table. « Je veux en discuter avec les entreprises et éviter toute précipitation en la matière, car quand on se précipite en matière fiscale, en général ça donne de mauvais résultats », a expliqué le locataire de Bercy lundi matin sur Franceinfo, reconnaissant un « problème difficile ». Rien ne se fera donc avant le budget rectificatif de fin d'année.
Reste à savoir avec qui et comment négocier. Parmi les parties prenantes de ce dossier, figure l'Afep (l'Association française des entreprises privées qui regroupent les très grandes entreprises, principales victimes de la taxe sur les dividendes) qui pourrait encourager ses adhérents à faire preuve de compréhension, tant le dérapage du déficit de l'État n'est pas dans leur intérêt. Il pourrait en effet remettre en cause la politique de baisse programmée de l'impôt sur les sociétés. C'est tout le paradoxe.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Ce
qui prouve s’il le fallait que quand on vote pour élire un président de la
république il faut bien réfléchir la couleur politique n’est pas la seule
condition, la compétence doit être la 1ere, économique et autres de la fonction !
Quant
au résultat, car ce sera aux français encore et toujours de payer l'addition s’il
y a erreur à assumer !
Car
en plus le même F.HOLLANDE donne des conférences lucratives à l’étranger (à SEOUL en ce moment) et ce que
N.SARKOZY faisait aussi et bien sûr qu’il critiquait à l’époque, ces ex
présidents sont des politiciens qui faisaient peu de cas de l’argent des
français et les ont ruinés à petits feux sans vergogne par leurs mauvaises
gestions du pays !
Et
tous ces politiciens médiocres se critiquent à qui mieux mieux, ce même en n’ayant
plus de fonction d’état, car rejetés par une majorité de français dans les
urnes pourtant, mais tout en continuant de faire de la politique indirecte médiatique
en filigrane !
Ils
pourraient au moins se taire et nous épargner leurs diatribes ou commentaires
et il n’y a pas qu’eux ex présidents, il y a aussi certains ex ministres des
gouvernements passés bien sûr !
Comment
voulez-vous que les français aient confiance en leurs élus puisqu’ils ne sont
jamais à l’abri de mauvaises surprises de leur fait pendant leurs mandatures !?
Jdeclef
17/10/2017 13h28 LP
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire