Drapeau européen : France insoumise ou "France
moisie" ?
La formation de Jean-Luc Mélenchon s'acharne contre le
drapeau européen. Une étrange priorité portée par des références historiques
tronquées.
Depuis, le combat contre le drapeau de l'Union européenne se poursuit sous d'autres formes. Un premier amendement demandant sa suppression a été rejeté en commission. Mais, mardi 10 octobre 2017, lors d'un débat sur l'avenir de l'Europe à Francfort, Emmanuel Macron a annoncé qu'il ferait lors du prochain conseil européen « la déclaration solennelle que la France reconnaît le statut de l'hymne et du drapeau européens, ce qui ne permettra pas à certains de retirer le drapeau de l'hémicycle ». Jean-Luc Mélenchon a réagi au quart de tour par un communiqué : « Monsieur le Président, vous n'avez pas le droit d'imposer à la France un emblème européen confessionnel. Il n'est pas le sien et la France a voté contre son adoption sans ambiguïté. »
Un
symbole… « marital » ?
Mercredi 11 octobre,
Alexis Corbière défend son amendement en séance. Au nom de la laïcité.
« C'est sur l'origine symbolique de ce drapeau que je voudrais insister.
Son créateur, M. Arthur Heitz, l'a toujours assumé, c'est un symbole religieux.
Cette symbolique du fond bleu et de ses douze étoiles est directement inspirée
de la médaille pieuse dédiée à la vierge Marie que M. Heitz portait autour du
cou, médaille provenant de la chapelle Notre-Dame de la Médaille miraculeuse.
C'est un symbole marital »… Hum, hum, cette bourde suscite quelques
quolibets dans l'hémicycle et Alexis Corbière se reprend : « Marial,
merci. » Oui, marial (de dévotion à Marie, NDLR), c'est plus juste, en
effet.Plus sérieusement, cette fixation sur le drapeau européen et son caractère religieux occulte une grande partie de l'histoire, que raconte dans le détail Robert Bichet, président du Comité ad hoc pour un emblème européen, dans un texte publié en 1985. Les débats commencent dès la fin des années 1940 alors que l'emblème utilisé, le drapeau fédéraliste utilisé par le Mouvement international européen, est un grand E vert sur fond blanc qui ne fait pas l'unanimité, comme l'atteste cette réflexion de l'ancien président du Conseil Paul Reynaud : « Vous n'allez pas adopter le E vert ? On dirait un caleçon blanc qui sèche sur un pré vert. »
Plus de cent projets sont examinés par une commission réunie à Londres en juillet 1951. Parmi les emblèmes qui reviennent le plus fréquemment, il en est un qui aurait provoqué un malaise immédiat chez Jean-Luc Mélenchon et Alexis Corbière : la croix, symbole de la civilisation chrétienne, présente sur plusieurs drapeaux des pays européens (Grèce, Irlande, Danemark, Suède, Norvège, Royaume-Uni…) C'est finalement, à la suite de diverses péripéties, la proposition d'Arthur Heitz qui est retenue, pour des raisons qui n'ont rien de religieux, comme le raconte dans le détail Robert Bichet. Alexis Corbière aurait pu prendre le temps de lire le document de 33 pages rédigé par ce témoin des plus crédibles avant de se lancer dans ses diatribes...
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N'y-a-t‘il
pas plus important pour les français que de voir le drapeau européen dans l'hémicycle
de l'assemblée nationale !?
Les
sujets ne manquent pas pourtant contre la politique macronienne, s'il veut la critiquer
!
Ce
vieux politicien glisse vraiment vers une extrême gauche populiste désuète, et
il manque d’imagination !
Donc,
qu’il passe la main, il a l’âge de la retraite, au lieu de se faire mousser régulièrement
pour que l’on parle de lui et ne leurre pas les français gogos qu’il entraîne dans
son sillage par ses diatribes creuses de tribun !
Jdeclef
12/10/2017 14h09
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