La loi antiterroriste fait sortir Bernard Cazeneuve de sa
réserve
L'ancien ministre de l'Intérieur demande à Emmanuel Macron de
faire passer le projet de loi controversé par le Conseil constitutionnel, comme
le raconte "Le Monde".
C'est lors de la « nuit du droit » organisée par le Conseil constitutionnel, le 4 octobre, que Bernard Cazeneuve a donné son opinion sur le texte destiné à faire entrer dans le cadre du droit commun une grande partie des mesures incluses dans l'état d'urgence, en vigueur en France depuis le 14 novembre 2015, au lendemain des attentats de Paris et de Saint-Denis. L'ancien ministre de l'Intérieur pointe notamment du doigt l'article 10 du projet de loi, qui prévoit l'élargissement du périmètre dans lequel la police est autorisée à procéder à des contrôles d'identité sans l'aval de la justice.
Une
loi que l'exécutif veut promulguer rapidement
Bernard
Cazeneuve incite ainsi le chef de l'État à « déférer le projet de loi au
Conseil constitutionnel afin de trancher immédiatement le débat sur la
constitutionnalité de certaines mesures », faisant également part de ses
craintes au sujet de dérives potentielles, conséquences du vote de cet
article 10 qui, selon lui, fait le lien entre l'immigration illégale
et le terrorisme. Le Monde
révèle également que le Conseil constitutionnel, présidé par Laurent Fabius,
s'est justement mis en situation d'alerte depuis quelques semaines pour être en
mesure de se prononcer rapidement s'il était saisi.Bernard Cazeneuve, qui s'exprimait lors de cette « nuit du droit » aux côtés de Robert Badinter et de Guido Raimondi, président de la Cour européenne des droits de l'homme, n'a également pas résisté à l'envie d'envoyer une pique à l'encontre du gouvernement actuel, précisant que les textes sécuritaires du quinquennat Hollande avaient été portés à la fois par les ministères de la Justice et de l'Intérieur. Ce projet, lui, est principalement soutenu par Gérard Collomb, locataire de la Place Beauvau. Le gouvernement souhaite promulguer la loi avant la sortie prévue de l'état d'urgence, le 1er novembre.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Certains
bien-pensants hypocrites brandissent les fameuses atteintes aux libertés alors qu’en
fait, que ce soit l’état d’urgence que l’on va supprimer ou cette nouvelle loi
cela ne dérange pas les français lambda qui n’ont rien à se reprocher ?!
C’est
décevant, car on se noie dans des arguties constitutionnelles qui quelques fois
freinent des lois ou évolutions utiles sur ce sujet et d’autres si important !
Mais
surtout que cette question vienne à l’initiative de B.CAZENEUVE ex ministre de
l’intérieur et 1er ministre en intérim du gouvernement de F.HOLLANDE
est décevant pour ne pas dire autre chose !
Mr
CAZENEUVE que l’on croyait un homme au-dessus de çà, car il en est réduit de
faire de la politique politicienne, tout cela parce que c’est le gouvernement d’E.MACRON
qui veut faire évoluer les dispositions juridiques pour lutter contre le
terrorisme islamique !
Je
veux croire que cet ex 1er ministre ne pense pas que c’est assez
suffisant le nombre de victimes tombées sous ces attentats qui perdure jusqu’à aujourd’hui et ceux que l’on a déjoué !?
Quelque
fois on se demande pourquoi la France végète, il ne faut pas chercher si loin !
Car là
il s’agit de la sécurité des français et même indirectement contre une violence
en augmentation, car pas assez réprimée !
Jdeclef
07/10/2017 10h04 LP
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire