dimanche 29 octobre 2017

L'EUROPE (union européenne) ne mettra pas son grain de sel dans cette crise de la

Catalogne : l'Union européenne à la croisée des chemins

Pour le moment, l'UE ne compte pas intervenir dans la crise. Il n'est pas question d'ouvrir la boîte de pandore des indépendantismes européens. Jusqu'à quand ?


 Pour l'Union européenne, cela ne change rien », a déclaré le président du Conseil européen Donald Tusk, au nom des 28, quelques minutes après la déclaration d'indépendance des parlementaires catalans. À Bruxelles, le ton est donné. Les dirigeants européens soutiennent Madrid et se réfugient du côté du droit. Aucun État-membre n'a reconnu cette déclaration.
En principe, la Catalogne reste donc en Espagne et donc membre de l'Union européenne. Et il n'est pas question d'intervenir. Ce serait ouvrir la boîte de Pandore des indépendantismes en Europe, et remettre en cause la souveraineté espagnole. Voire mettre en difficulté son président conservateur Mariano Rajoy, certes minoritaire dans son gouvernement, mais qui bénéficie d'un réel regain de popularité avec la crise catalane.

Conciliation belge

Si Paris et Berlin ont également fait front commun, la Belgique a marqué, elle, une légère dissonance. Le Premier ministre belge Charles Michel est apparu moins ferme, plus conciliant vis-à-vis de la Catalogne. « Il faut trouver une solution pacifique dans le respect de l'ordre juridique national et international », a-t-il publié sur Twitter. Ce qui lui a valu une réponse directe du dirigeant catalan, Carles Puigdemont, qui l'assurait du « pacifisme de sa position ».
Cette attitude peu hostile du gouvernement belge n'est pas nouvelle. Le 1er octobre déjà, Charles Michel était l'un des rares à avoir dénoncé les violences policières en Catalogne. Il avait écopé lors du dernier sommet européen de remontrances de la part du gouvernement de Mariano Rajoy. Un diplomate espagnol avait même menacé la Belgique de ne pas soutenir sa candidature à la direction de l'agence policière européenne, Europol. Un geste symbolique, mais suffisamment fort pour refroidir sérieusement les relations entre Bruxelles et Madrid.
Paradoxalement, Charles Michel est très exposé à l'ouverture de cette fameuse boîte de pandore des indépendantismes. Il est à la tête d'un gouvernement dont trois ministres importants sont membres du Parti indépendantiste flamand : la N-VA, le premier parti belge, qui revendique l'indépendance de la région de Flandre. Dans cette crise, la N-VA est loin d'être inactive et scrute de près les actions et décisions des dirigeants européens, tout en poussant pour une médiation européenne à la crise.

Crédibilité européenne

Et pourtant, ce discours n'est pas à l'apanage des indépendantistes flamands. À Bruxelles, ils sont plusieurs à dénoncer l'inaction des dirigeants européens, et surtout le manque d'anticipation. Le politologue belge Pascal Delwit critique ainsi l'interview de Jean-Claude Juncker, dans laquelle il a déclaré voir « la plus grande menace » dans « le nationalisme », sans même imaginer qu'il puisse y avoir deux nationalismes, l'un catalan l'autre espagnol. « Le rôle des autorités européennes, c'est de tout faire pour arrêter la dynamique centrifuge », affirme-t-il.
Pour l'eurodéputé vert Philippe Lamberts, ce serait une grave erreur d'en rester là. « Quand on laisse ce genre de situation dégénérer, cela entame la crédibilité du projet européen. Surtout quand l'Union européenne reste imprudemment au balcon. » Si l'Espagne va jusqu'à faire appel à son armée pour régler la situation en Catalogne, une autre histoire pourrait se jouer, celle d'un scénario catastrophe pour une Union européenne qui, il faut le rappeler, avait reçu le prix Nobel de la paix en 2012.
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Catalogne province espagnole d'un pays souverain l'Espagne, elle a raison !

Et c'est pleinement logique, car sans cela l'Europe qui est déjà désunie sombrerait et éclaterait, car d’autres régions à désir d’indépendance se feraient connaitre officiellement et l’union EUROPÉENNE éclaterait, alors qu’elle est déjà trop importante avec ses 28 membres !

Et pour une fois que ces 28 pays sont d'accords pour ne pas accepter cette scission catalane, c'est à souligner car, ce n'est pas si souvent !

C'est en effet au peuple espagnol à régler ce problème avec son gouvernement espagnol pour sa province frondeuse !

(A noter cependant que le brexit anglais ait donné des idées d’indépendances à d'autres indirectement !)


Jdeclef 29/10/2017 08h47 LP

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