Écoutes : le parquet veut un procès pour Nicolas Sarkozy
Le parquet national financier requiert le renvoi devant un
tribunal correctionnel de l'ancien chef de l'État et de l'un de ses avocats
selon "Le Parisien".
Joint par l'Agence France Presse, le PNF n'a souhaité faire aucun commentaire. "Je n'ai pas été avisé" de ce réquisitoire, s'est étonné un avocat des mis en examen interrogé par l'Agence France Presse. Sollicités, les autres avocats n'avaient pas répondu. Nicolas Sarkozy, déjà renvoyé devant le tribunal dans une autre affaire, est soupçonné dans ce dossier d'avoir tenté d'obtenir en 2014, via son avocat Thierry Herzog, des informations secrètes auprès d'un haut magistrat de la Cour de cassation, Gilbert Azibert, dans une procédure où il demandait la restitution de ses agendas saisis dans l'affaire Bettencourt. Une affaire qui s'est soldée pour lui par un non-lieu en 2013.
Le financement de sa campagne
présidentielle 2007 en question
À l'origine de l'affaire, des
écoutes téléphoniques de l'ancien président ordonnées dans une autre enquête,
celle sur les accusations de financement libyen de sa campagne de 2007. Dans
les conversations avec son avocat, Nicolas Sarkozy semble s'engager à
intervenir en faveur du magistrat pour qu'il obtienne un poste de prestige à Monaco. Mais après avoir répété
le 25 février qu'il fera cette démarche, il explique le lendemain à
Thierry Herzog qu'il a finalement renoncé.
Pour
les enquêteurs, ce revirement peut s'expliquer par le fait que les deux hommes
viennent d'apprendre que leurs téléphones non officiels, dont celui ouvert sous
le nom de Paul Bismuth, avaient été placés sur écoute. Les deux magistrates
chargées de cette instruction avaient notifié la fin de leur enquête en octobre
2016, après une longue bataille judiciaire. Nicolas Sarkozy a été renvoyé début
février devant le tribunal pour le financement illégal de sa campagne
électorale de 2012, avec treize autres protagonistes de l'affaire Bygmalion. La date de leur procès n'a pas encore été
fixée, des recours ayant été déposés contre l'ordonnance de renvoi qu'un seul
des deux juges d'instruction à signé
Et
il a été président de notre république tout de même, serait-il intouchable ?!
Avec
ses cachotteries puériles de Mr BISMUTH !
De
toute façon depuis la primaire LR, les français en le rejetant l’ont déjà
jugé !
Et
cela suffit ces atermoiements et lenteur de cette justice pour ces politiciens
de tous bords qui se croient protégés et au-dessus des lois pourtant bien
aménagées pour eux à la différence des français lambda !
Jdeclef
07/10/2017 09h17
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