mardi 24 octobre 2017

Un « pétard mouillé » que cette soit disant victoire de notre président !

Travailleurs détachés : "une victoire pour l'Europe", selon Macron

Le dossier était crucial pour la France. Les ministres du Travail se sont accordés sur la durée du détachement, avec une limite fixée à 12 mois


Les ministres du Travail de l'UE ont trouvé lundi soir un accord sur la réforme de la directive du travail détaché, un dossier crucial pour Paris qui avait bataillé dur face aux pays d'Europe centrale et orientale, Pologne en tête. « Je voulais vous faire part de mes félicitations pour l'accord obtenu. Nous sommes parvenus à un accord équilibré », a déclaré la commissaire aux Affaires sociales, Marianne Thyssen, à la fin d'une réunion marathon des 28 ministres du Travail à Luxembourg.
Parmi les ministres qui se sont opposés à cet accord : la Pologne, la Hongrie, la Lettonie et la Lituanie. Trois se sont abstenus : le Royaume-Uni, l'Irlande et la Croatie. Le reste des ministres s'est montré favorable au texte, a précisé l'Estonie, qui assure actuellement la présidence tournante de l'Union européenne. Après plus de onze heures de discussions, les ministres du Travail de l'Union se sont accordés sur la durée du détachement : une limite fixée à douze mois - ce qu'avait réclamé la France -, mais avec un gros bémol puisque cette limite est prolongeable pour une durée de six mois à la demande de l'entreprise.

Transport routier

La France a dû aussi lâcher du lest sur le secteur du transport routier, un point particulièrement délicat, car les pays de Visegrad (Pologne, Hongrie, Républiques tchèque et slovaque), mais aussi l'Espagne et le Portugal s'inquiétaient des conséquences négatives de la réforme sur leurs chauffeurs. Selon l'accord conclu tard lundi soir, il est désormais prévu de continuer à appliquer aux chauffeurs routiers l'ancienne directive du travail détaché de 1996 (et non la nouvelle révisée), jusqu'à ce qu'entre en application une autre réforme d'une directive européenne consacrée spécifiquement au transport routier qui stipule les règles pour ce secteur.
Cette réunion était un test pour la méthode de négociation au sein de l'UE du président français Emmanuel Macron, qui avait fait de ce dossier l'une de ses priorités. Le travail détaché, qui permet à des Européens de travailler en France en cotisant dans leur pays d'origine, était un sujet emblématique de la campagne présidentielle, opposant europhiles et eurosceptiques. À peine élu, Emmanuel Macron avait réclamé un durcissement de la réforme du travail détaché, persuadant l'Allemagne, les pays du Benelux et l'Autriche de le suivre. L'Élysée s'est félicité lundi de l'accord sur la réforme de la directive du travail détaché au sein de l'Union européenne, y voyant « une victoire pour l'Europe ». « C'est une étape essentielle pour recréer la confiance européenne », a réagi l'Élysée après cet accord.

« Salaire égal à travail égal sur un même lieu de travail »

L'objectif majeur de la réforme de la directive est d'avoir un « salaire égal à travail égal sur un même lieu de travail ». En effet, dans la directive initiale, qui date de 1996, il est simplement spécifié que les travailleurs détachés doivent toucher le salaire minimum du pays d'accueil. Or l'élargissement de l'UE à l'Est en 2004, avec l'arrivée de dix nouveaux pays, aux niveaux de vie et salaires plus bas, a bouleversé la donne, engendrant une concurrence déloyale entre entreprises et du dumping social. En révisant la directive, l'exécutif européen veut désormais que toutes les règles valables pour les travailleurs locaux s'appliquent aux détachés : ainsi, si le pays d'accueil prévoit une prime de froid, de pénibilité, d'ancienneté, un treizième mois, ces bonus devront aussi leur être versés.
Il y a une semaine, une première étape avait été franchie pour la révision de la directive, avec l'adoption par la commission de l'Emploi et des Affaires sociales du Parlement européen d'un texte un peu plus dur que celui de la Commission européenne. « L'accord trouvé par les ministres européens du Travail sur la révision de la directive sur les travailleurs détachés est une bonne chose », s'est félicitée Élisabeth Morin-Chartier, corapporteur sur le sujet au Parlement européen. Désormais vont en effet pouvoir commencer les négociations entre eurodéputés et ministres sur un texte définitif.
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De l'auto satisfaction pour E.MACRON  d'une mesure qui ne sera pas effective tout de suite loin de là, à vérifier ?!

Enfin en France on palabre beaucoup, ce que l'on sait faire de mieux, pour pas grand-chose pour se faire entendre et montrer que la petite France existe ?!

Et puis en France, on se contente de peu, c’est mieux que rien, diront certains...

Alors si tout le monde est content..?!


Jdeclef 24/10/2017 10h38 LP

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