lundi 23 octobre 2017

Une mauvaise foi à ce point-là, c’est inconcevable et presque malhonnête !

Nouailhac - Hollande et Sapin : c'est le monde à l'envers !

Ils sont coresponsables d'un budget 2017 "insincère" et d'un énorme contentieux fiscal, mais cela ne les empêche pas de critiquer leurs successeurs.

On n'avait encore jamais vu un tel cynisme de la part d'un ancien président, tellement discrédité qu'il lui était devenu impossible de se représenter, et de la part de son ministre et ami, tous deux coresponsables de véritables délires fiscaux dont une bombe à retardement de près de 10 milliards d'euros, sans compter des manœuvres insincères révélées par la Cour des comptes et représentant une méchante facture de 7 milliards dans leur dernier budget de 2017.
Les deux compères, très proches depuis l'ENA et qui continuent de travailler ensemble, bénéficiant du budget généreusement alloué aux anciens présidents de la République tout en profitant d'un cumul de retraites somptueuses attribuées aux seuls anciens élus issus de la haute fonction publique, ces deux politiciens madrés et manipulateurs viennent de montrer leur vrai visage à des Français quelque peu interloqués !
François Hollande d'abord, depuis la Corée du Sud où il a accepté de faire un discours fort bien rémunéré alors qu'il avait souvent fait savoir qu'il ne s'abaisserait pas à ce genre d'activité mercantile, laissant cela à son prédécesseur Nicolas Sarkozy. À Séoul donc, dimanche dernier, depuis une capitale étrangère ce qui représente déjà une faute de goût abrasive et inélégante, l'ancien président s'est permis de critiquer en public la suppression de l'ISF et les choix fiscaux de son successeur en déclarant lors de sa prestation payante : « Si, dans un pays, l'idée s'installe qu'il y a finalement une fiscalité allégée pour les riches et alourdie pour les plus modestes ou pour les classes moyennes, alors c'est la productivité globale du pays, c'est la capacité qu'il a à se mobiliser pour son avenir qui se trouvent mises en cause. »

Un ex-président ne devrait pas dire ça

Un Scud bien vicieux et bien alambiqué comme il aime souvent les touiller, et d'autant plus injustifié venant de la part d'un président qui a montré le mauvais exemple en bastonnant justement ces fameuses classes moyennes d'un coup de massue fiscal de quelque 50 milliards d'euros d'impôts. Un ex-président ne devrait pas dire ça… et encore moins depuis un pays étranger !
Michel Sapin ensuite, qui a atteint pour sa part les sommets de la désinvolture dans une interview au quotidien Libération deux jours après le discours de son ami à Séoul : le voici qui somme le gouvernement de publier le coût de la suppression de l'ISF pour les 100 personnes les plus riches de France. Et quand le journaliste lui demande pourquoi cette demande, la réponse de l'ancien ministre de l'Économie et des Finances vaut les applaudissements des plus grands spécialistes mondiaux en matière de cynisme et de manipulation de l'opinion : « Pour des raisons de clarté, de démocratie et de justice », a osé répondre l'ancien ministre !
Michel Sapin, un modèle de clarté et de justice, vraiment, lui qui se serait plutôt fait remarquer lors de son passage à Bercy pour ses vantardises outrancières et son autosatisfaction permanente, allant jusqu'à affirmer avoir baissé les impôts avant l'arrivée d'Emmanuel Macron à l'Élysée ? Lui qui a même ajouté avoir laissé à ses successeurs un pays dynamique et créateur d'emploi ? Un ex-ministre des Finances ne devrait pas se complaire dans de pareilles billevesées… surtout quand il a été pris la main dans le sac par la Cour des comptes, laquelle a qualifié d'« insincère » son dernier budget de Bercy pour 2017 avec un déficit supplémentaire de 7 milliards d'euros, augmenté depuis lors par cette bombe à retardement de près de 10 milliards que va constituer le remboursement de la taxe « additionnelle » de 3 % appliquée abusivement depuis 2012 sur les dividendes.
Un peu d’élégance en politique ne fait jamais de mal
Deux mots là-dessus : en pleine période de folie fiscale en début de mandat et pour accompagner sa taxe exorbitante de 75 % sur les « très hauts revenus », François Hollande avait décidé de surtaxer de 3 % les dividendes distribués aux actionnaires par les grandes entreprises, malgré certaines règles européennes qui s'y opposent et des risques élevés de contentieux juridiques en France. La Cour de justice de l'Union européenne avait effectivement épinglé la France et notre Conseil constitutionnel s'en était mêlé en censurant cette mesure discriminatoire et en alourdissant la facture de l'État, y ajoutant des intérêts moratoires.
Dans de pareilles circonstances, la simple raison, pour ne pas dire la simple honnêteté, aurait consisté à respecter une certaine période de silence médiatique dans le climat apaisé d'une humilité retrouvée. Nos deux complices à qui rien ne fait peur, pas même un dépassement global de 17 milliards d'euros de dépenses par rapport à leurs prévisions budgétaires officielles, et tellement imbus d'eux-mêmes au point d'en perdre toute lucidité, en ont jugé autrement, se rengorgeant de leurs réussites, niant leurs échecs pourtant évidents et donnant au surplus des leçons de morale et de maintien à leurs successeurs, comme encore ce dernier dimanche, Michel Sapin déclarant au JDD à propos du président Macron suspecté de les critiquer : « Un peu d'élégance en politique ne fait jamais de mal. » C'est vraiment le monde à l'envers !
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Nos ex dirigeants F.HOLLANDE et sa clique d'ex ministres médiocres ne manquent pas d'air, mais on le savait déjà et cela ce confirme !

Mais là, le trop c’est trop, et F.HOLLANDE voudrait semble-t-il ne pas abandonner la politique, alors qu'il n'a commis que des erreurs énormes à tout point de de vue !

Notamment l'invalidation par le conseil d'état de ces 10 milliards de taxes sur les entreprises à rembourser (encore) par les français !

Et son budget insincère relevé par la cour des comptes !

C'est une honte, car l'ex président F.HOLLANDE continue à pérorer et ce permet de critiquer le nouveau président et son gouvernement qui débute, alors qu'il faut lui laisser le temps de redresser les dégâts de son prédécesseur et se taise ?!

C'est en effet le monde à l'envers !

Alors F.HOLLANDE, qu'il balaie devant sa porte et fasse profil bas en profitant de sa retraite que les français lui paie en plus !


Jdeclef 23/10/2017 07h58 LP

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