vendredi 6 octobre 2017

Comme quoi, il faut savoir balayer devant sa porte !

- La France insoumise : les ratés des rois de la com

Raquel Garrido, le drapeau européen... Après un départ en fanfare à l'Assemblée nationale, le mouvement de Jean-Luc Mélenchon connaît quelques déboires.


Il y a urgence. Raquel Garrido pourrait-elle donner une preuve de vie à ses quelque 31 000 abonnés sur Twitter ? L'avocate et porte-parole de La France insoumise, si prompte à réagir sur les réseaux sociaux, ne s'est pas exprimée depuis plus de 24 heures. Rien sur la vétusté des stades de football, pas la moindre invective contre Manuel Valls, aucune autopromotion pour l'émission de télévision à laquelle elle participe. Pas de protestation non plus contre l'omniprésence des macronistes à la télévision, un de ses grands refrains, ni de prédiction sur le « succès » de la prochaine manifestation organisée par le mouvement auquel elle appartient, une de ses spécialités les plus appréciées. Le néant ! Est-elle malade ? En voyage dans un pays lointain privé de toute connexion avec le reste du monde ? Boude-t-elle ?
Ou s'est-elle résolue à se faire discrète après la parution du Canard enchaîné ? L'hebdomadaire révèle en effet que l'avocate a oublié pendant six ans de régler ses cotisations à la caisse de retraite de sa profession, à laquelle elle doit plus de 32 000 euros. Si elle a convenu d'un échéancier pour payer ses cotisations auprès de l'Ordre des avocats, c'est un coup dur porté au modèle de solidarité à la française, assis sur le principe de la répartition : les actifs financent non pas leurs propres pensions à venir, mais celles de leurs aînés, en temps réel.

Le renfort problématique du Front national

Les commentaires, en revanche, vont bon train sur l'amendement déposé par les députés de La France insoumise pour modifier le règlement de l'Assemblée nationale dans le but de supprimer le drapeau européen de l'hémicycle. Cette initiative a reçu le soutien de Florian Philippot : « Il faut bien sûr retirer de l'Assemblée nationale le torchon de l'oligarchie européiste, mais aussi de l'ensemble des bâtiments officiels », affirme-t-il dans un grand accès de raffinement sur Twitter.
Au Front national, Louis Aliot a été le premier à s'enthousiasmer sur LCI : « Ils ont raison […]. Nous sommes dans l'Assemblée nationale française […]. On n'en a pas encore discuté, mais je pense que c'est quelque chose que nous pouvons soutenir. » Il ne manque que Robert Ménard pour que la polyphonie soit complète ! Ce ne sont que les derniers épisodes d'une séquence difficile. Jeudi 28 septembre, sur France 2, Jean-Luc Mélenchon a troqué ses dents de loup pour des quenottes au moment de porter la contradiction au Premier ministre Édouard Philippe.
Quelques jours plus tard, le député FI François Ruffin attendait Emmanuel Macron de pied ferme à Whirlpool, dans son fief d'Amiens. Mais sa provocation annoncée a fait « pschitt ». Il est temps de passer, si ce n'est pas trop demander, à la séquence suivante, celle de l'opposition démocratique.
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« Qui se sent morveux qu’il se mouche » : l’avare acte 1 scène 3 Molière

Car le vilain « Canard enchainé, poil à gratté » des partis politiques et politiciens de tous bords a encore frappé (heureusement qu’il est là en fait, malgré ses détracteurs qu’ils gênent !)

Certains l’ont payé cher lors de la campagne présidentielle et ce n’est pas plus mal !

Alors la France Insoumise et ces diatribes et agissements tonitruants en paient indirectement les conséquences par la voix de son chef de fil J.L.MELENCHON et surtout semble-t-il par sa porte-parole et avocate de ce parti !

A trop parler et faire du cinéma médiatique ou autre, il faut assumer et ne pas craindre des éclaboussures ou retour de flamme, au moins des critiques avérées ?!


Jdeclef 06/10/2017 13h13

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