mardi 31 octobre 2017

Mais qui çà peut intéresser, ces exclusions du parti LR, les politiciens de droite ?!

Les Républicains : les cinq exclusions confirmées ce mardi ?

Un nouveau bureau politique du parti, programmé ce mardi soir, devrait entériner l'exclusion d'Édouard Philippe et des quatre autres membres pro-Macron.


Lors d'un nouveau bureau politique, les cinq ministres et responsables Constructifs pro-Macron, à commencer par Édouard Philippe, devraient être finalement exclus mardi du parti Les Républicains. Le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin, le secrétaire d'État à la Transition écologique Sébastien Lecornu, le président du groupe UDI-Constructifs à l'Assemblée Franck Riester et le député du même groupe, Thierry Solère, sont visés par la procédure. Subtilité langagière, s'agissant du Premier ministre Édouard Philippe, le bureau politique avait mardi dernier « pris acte » de son « départ ».
« C'est une réunion purement formelle. La décision politique a été prise la semaine dernière à une large majorité. Pour des raisons de forme juridique, il faut une décision de pur formalisme administratif », a voulu relativiser mardi matin le secrétaire général de LR, Bernard Accoyer. La décision d'exclure avait tourné à l'Arlésienne, ces dernières semaines, avec en point d'orgue la tenue la semaine dernière d'un premier bureau politique qui, faute de quorum, n'avait pu statuer. Lors de ce deuxième bureau de mardi soir, un nombre minimum de participants n'est plus requis.

Thierry Solère ironise

Parmi les reproches de Les Républicains aux pro-Macron, « leur ralliement individuel à la majorité présidentielle », à certains d'entre eux, d'avoir « soutenu des candidats contre les candidats » LR aux législatives, ou, à l'instar de M. Darmanin, de s'être présenté sur des listes La République en marche aux sénatoriales. « Pas banal, quand même, l'idée qu'un parti de gouvernement, celui de la droite française, exclut le bras droit de Nicolas Sarkozy à la primaire, Gérald Darmanin, le bras droit d'Alain Juppé, Édouard Philippe, le plus jeune président d'un département de France, Sébastien Lecornu, et moi-même qui ai organisé les primaires », a ironisé mardi Thierry Solère, déplorant une « dérive de la droite française ».
Lors du bureau du 24 octobre, une large majorité des participants s'était prononcée pour l'exclusion. « Ceux qui nourrissent le FN, ce sont ceux qui entretiennent la confusion entre la droite et la gauche », avait notamment fustigé Bernard Accoyer, tandis que le favori pour prendre la présidence de Les Républicains, Laurent Wauquiez, considérait que « le feuilleton [avait] assez duré ». L'un de ses concurrents à la future élection interne du parti, Maël de Calan, a suggéré mardi une idée médiane : acter que les LR qui sont entrés au gouvernement « ont quitté de facto » le parti, mais faire « une distinction avec les députés constructifs, dont il est partisan de les garder dans le parti ».

Lecornu ne veut pas se « faire virer comme un malpropre »

Autre reproche des Républicains contre les pro-Macron : avoir annoncé « la création imminente d'un nouveau parti politique, après avoir créé un groupe dissident à l'Assemblée nationale ». Allusion à Franck Riester, président du groupe Constructifs à l'Assemblée, qui avait annoncé la semaine dernière « la création, à court terme, d'un nouveau parti de droite, libéral, social, européen, réformiste et humaniste ». Interrogé mardi matin par L'Opinion, Thierry Solère s'est montré moins affirmatif. « Il y a une offre politique à offrir », a-t-il dit. « Après est-ce que la forme habituelle d'un parti avec des fédérations, c'est exactement ce que les gens veulent, je ne suis pas certain. »
S'ils sont exclus mardi soir, les cinq pro-Macron n'excluent pas de former des recours : « J'ai pas envie de me faire virer comme un malpropre », a indiqué mardi matin Sébastien Lecornu, qui a estimé que « sur le terrain juridique, [Les Républicains] n'ont pas d'argument ». « J'ai demandé mon dossier : dedans , il n'y a rien », a-t-il encore affirmé. « Le but, c'est de les emmerder », s'est montré davantage décidé l'un des cinq. Ironie de l'histoire : la commission de recours compte parmi ses membres deux des futurs exclus, Gérald Darmanin et Sébastien Lecornu.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Même pas !

Cela représente bien cette ancienne politique politicienne de vieux partis ringards qui ont pris un rejet d’une bonne partie des électeurs de tous bords y compris au plus haut de leurs leaders !

Quant aux exclus, ils savaient bien ce qu’ils faisaient et risquaient en ne gardant pas la ligne obéissante bornée le doigt sur la couture du pantalon de leur parti LR !

Ils ont choisi, à eux d’assumer leur décision, on est encore en démocratie en France !

Pour le reste pour les français lambda dans leur vie courante, c’est un non événement que ces partis politiques qu’ils ont laminés lors des dernières élections !

Et ça, ces partis quels qu’ils soient gauche/droite/écolos et extrêmes n’ont pas encore compris cela !

Seul un malin, sorti de nulle part et président maintenant E.MACRON l’avait compris en opportuniste et a saisi la balle au bond !


Jdeclef 31/10/2017 14h28 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire