lundi 30 octobre 2017

Parler un jargon que personne ne comprend pour les ados les différencie des adultes qui ne peuvent pas les comprendre ?!

"C'est le seum", "c'est la hesse"... Parlez-vous l'ado ?

Chaque génération crée son "dialecte" et ses éléments de langage, mais il est plus facile de les inventer que de tenter péniblement de les décoder.

"C'est ennuyant", soupire votre fille de 12 ans à propos d'un livre qui lui tombe des mains. Vous corrigez : « On dit c'est ennuyeux. » Ses frères s'esclaffent comme si la locution était moyenâgeuse : « D'où tu sors ce mot, maman ? Tout le monde dit ennuyant... » Sûre de votre fait, vous sortez l'arme fatale : le Petit Robert. « Ennuyeux : qui cause des soucis, de l'ennui », triomphez-vous à haute voix, avant de blêmir : le laid « ennuyant » figure aussi, version belge ou québécoise de l'adjectif ennuyeux. Par quels chemins tortueux cette version québécoise s'est-elle imposée dans les cours de récré françaises ? Mystère.
Vous vous étiez péniblement faite à « bolosse » (abruti), « c'est le seum » (c'est la rage) ou « c'est la hesse » (c'est la lose), « despee » (vite fait), vous êtes désormais accoutumée à ces « wesh », à ces « trop », à ces « genre » et à ces « j'avoue » qu'emploient vos enfants à tout bout de champ, mais vous sursautez tout de même lorsqu'ils saluent la maisonnée d'un très mélenchoniste « bonjour, les gens », et vous ne saisissez toujours pas bien ce que le fameux « staïve » (ou « c'est ta vie », ou « arrête de raconter ta vie, on s'en fout ») signifie réellement. Bien sûr, vous comprenez le poétique « c'est malaisant » (c'est gênant) qu'emploie votre fille lorsqu'elle se « prend un vent » (qu'on ne lui répond pas). Mais le « il est frais, ton pull » dont vous a gratifié votre fils vous a laissée songeuse sur la nature de son compliment...
Il y a trente ans, votre parler « branché » laissait parfois vos parents perplexes. C'est à votre tour, maintenant, d'avoir besoin d'un dico pour « darons ». C'est ennuyant.
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Ou un langage incorrect employé par quelqu'un qui a une connaissance imparfaite,ou approximative d'une langue !

Alors, ils en créer une autre très approximative que seul les initiés peuvent comprendre, un peu comme l’argot parisien et de banlieue que nous parlions dans notre jeunesse, comme  moi qui suis vieux maintenant !

Mais là c’était une vraie langue dans les années 50 « parler de Paname » cher à Michel Audiard qui était nettement plus drôle et imagée employé par une certaine pègre ou petits truands des quartiers populaires !

Car maintenant ce nouveau langage employé par une certaine jeunesse est insipide sans vouloir se montrer nostalgique du passé et incompréhensible !


Jdeclef 30/10/2017 11h30

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