jeudi 5 octobre 2017

L'utopie écologique dans toute sa splendeur de Mr HULOT qui admet lui-même qu'elle est symbolique sa loi ?!

Loi Hulot, beaucoup de bruit pour pas grand-chose

L'article 1 de la loi Hulot, qui organise la fin du pétrole en France, a été voté. Il ne changera pas grand-chose à la situation, sauf symboliquement.


Le slogan était en partie faux, mais il va devenir complètement vrai. « En France, on n'a pas de pétrole mais on a des idées », claironnait la pub dans les années 1980, anticipant de quelques décennies ce qui adviendra en 2040 : à cette date, depuis le vote de l'article 1 de la loi Hulot, hier, on ne pourra plus exploiter d'hydrocarbures sur le territoire national (mis à part le gaz de soufre à Lacq). Bref, la France n'aura vraiment plus de pétrole. Certes, la production française est minime, mais contrairement à ce qui disait le slogan elle existe depuis la fin des années cinquante, lorsque fut mis en exploitation le gisement de Lacq, en Aquitaine. En 2015, selon l'Union française des industries pétrolières, la production nationale de pétrole s'est élevée à 0,8 million de tonnes, soit... 0,1 % de celle du premier producteur mondial, l'Arabie saoudite.
Le ministre de la Transition écologique ne s'en est d'ailleurs pas caché : sa loi a une valeur essentiellement symbolique. « L'État doit être responsable. Il ne peut plus promettre tout et son contraire, prétendre qu'il est possible de continuer dans notre addiction aux énergies fossiles, délivrer des permis tout en assumant son rôle de chef de file de la lutte contre le dérèglement climatique », a observé, devant les députés, Nicolas Hulot. Les 64 gisements en exploitation aujourd'hui (dont 65 % dans le bassin parisien) iront donc à leur terme d'ici 2040. Aucun permis d'explorer – l'exploration est la phase préalable à l'exploitation – ne sera délivré après la promulgation de la loi, sans doute à la fin de l'année.

Effets outre-mer

Selon les experts, cette interdiction ne changera pas grand-chose à la production nationale brute. « Tous les gisements exploités sont en phase de déclin, et s'il y avait d'autres grands gisements en métropole on le saurait », explique Francis Perrin, spécialiste de la question. Les principales sociétés pétrolières ne comptent plus trop sur l'Hexagone pour trouver de l'or noir en abondance ; elles connaissent déjà bien le sous-sol métropolitain, depuis des décennies qu'elles le sondent. De même, le gaz et le pétrole de schiste, sans doute présents en quantité dans certaines régions comme la Drôme, sont d'ores et déjà sortis du jeu : depuis 2011, il est interdit de procéder à l'exploration du sous-sol pour y rechercher ces hydrocarbures non conventionnels.
En revanche, l'interdiction édictée par l'article 1er de la loi Hulot produira des effets potentiellement importants outre-mer. C'est là, comme en Guyane, que les sociétés pétrolières espéraient trouver des gisements économiquement rentables. Elles peuvent remballer leurs puits. Seul Total, dont le permis d'exploration au large de la Guyane, en eaux profondes, a été reconduit en septembre, peut continuer à forer pour évaluer l'intérêt de ce gisement off-shore. Si c'est le cas, la major française disposera d'une vingtaine d'années, jusqu'en 2040 donc, pour l'exploiter.

Compenser la perte de production

Mais, si la production française d'hydrocarbures est minime, elle couvre tout de même 1 % de la consommation du pays. Il faudra donc la compenser en important ces quelque 800 000 tonnes de pétrole consommées annuellement, ce qui risque d'augmenter la pollution puisque cet or noir sera transporté par bateau, pour l'essentiel... Seule solution pour éviter que l'arrêt du brut hexagonal ne soit contre-productif : diminuer d'autant la consommation, notamment par l'isolation des bâtiments.
Par cette loi, Nicolas Hulot entend montrer l'exemple, et espérer que d'autres pays suivront la France. Mais l'effort français — passer de 1 % de notre consommation à 0 % grâce au brut français — est minime. « Ce n'est pas encore la révolution, observe Francis Perrin. Ça ne va pas changer la face du monde ! » Et le pétrole est encore abondant hors de nos frontières. Comme l'a dit Patrick Pouyanné, le patron de Total : « Si je ne peux pas explorer en France, j'explore ailleurs. »

Alors pourquoi en faire une ?

Cela montre l’utopie débile de ces écologistes politiques « empêcheurs de tourner en rond »!

Alors pourquoi faire une loi, il y en a bien assez comme cela, surtout qu'en fait cela se termine toujours par des taxes nouvelles dont on ne sait pas la finalité et ou l'argent va!

Ces écologistes comme ce ministre à sourire béat satisfait de lui-même ne servent à rien comme d'autres avant lui !

Et il y en a qui rit de lui, mais il fait plutôt pleurer ce personnage télévisuel pitoyable !

Démolir ce qui a été fait avant est loin d’être la bonne solution, quand on ne sait pas par quoi le remplacer efficacement et rapidement !

Nous n'avons pas  de chance en France dans tous nos gouvernements passés et présents de quelque bords qu'ils soient on se traine des boulets lourds à traîner à chaque fois !


Jdeclef 05/10/2017 05h35

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