vendredi 29 mars 2019

On se plaint souvent de nos gouvernants en France, mais en Angleterre, ils ne sont pas mieux lotis, c'est même pire !


Brexit : troisième et dernière chance pour l'accord de Theresa May

Pour convaincre, l'accord rejeté à deux reprises peut compter sur le poids de la décision de Theresa May, qui se retirera s'il est accepté par le Parlement.


Ce devait être le jour du Brexit, ce sera au mieux le jour de la sortie de l'impasse. Ce vendredi, les députés britanniques sont appelés à voter pour la troisième fois sur l'accord de divorce avec l'Union européenne. Le texte, conclu entre Londres et Bruxelles en novembre à l'issue de 17 mois de négociations fastidieuses, a déjà été rejeté à la Chambre des communes à deux reprises, en janvier puis en mars.
Pour amener les rebelles de sa majorité à changer d'avis, la Première ministre Theresa May a promis mercredi de céder sa place en cas de résultat favorable. Ce geste dramatique a convaincu certains brexiters de rentrer dans le rang. Son rival et ancien ministre des Affaires étrangères, Boris Johnson, a annoncé son intention de soutenir le texte, de crainte qu'un nouveau rejet n'aboutisse finalement à l'annulation du Brexit. Il devrait notamment être imité par son collègue Jacob Rees-Mogg, l'influent chef de file du European Research Group, qui regroupe entre 60 et 85 députés.
Pour autant, la partie est loin d'être gagnée pour la dirigeante conservatrice, arrivée à la tête du gouvernement britannique au lendemain du référendum de juin 2016 qui avait décidé du Brexit. Son allié au Parlement, le petit parti nord-irlandais DUP, qui, lui, assure une majorité, a répété jeudi soir son opposition à l'accord.
« Nous ne pouvons être d'accord avec un texte qui pose un risque stratégique à l'union » de l'Irlande du Nord et du Royaume-Uni, a déclaré la cheffe du DUP Arlene Foster dans une vidéo publiée sur Twitter. En cause, les dispositions relatives au « backstop », ou filet de sécurité, qui prévoient, en l'absence d'autre solution, le maintien du Royaume-Uni dans une union douanière avec l'UE et un alignement plus poussé de Belfast sur les normes européennes, afin d'éviter le retour d'une frontière physique sur l'île d'Irlande.

Un Brexit « à l'aveugle » pour que l'accord puisse être présenté une troisième fois ?

Les dirigeants européens avaient accepté la semaine dernière la requête de Theresa May d'un court report du Brexit, prévu initialement le 29 mars, dans l'espoir qu'elle arrive à rassembler une majorité, et lui avaient offert deux options.
Selon la première, l'accord était adopté cette semaine et la date du retrait britannique reportée jusqu'au 22 mai, la veille des élections européennes. Si l'accord est rejeté, Londres aura jusqu'au 12 avril pour présenter une alternative et demander un nouveau report s'il veut éviter une sortie brutale, sans accord, cauchemar des milieux économiques.
Mais dans ce cas, le Royaume-Uni devra sans doute prendre part aux élections européennes fin mai, une éventualité que Theresa May souhaite absolument éviter. Contrairement aux deux précédents votes, le gouvernement a décidé de ne présenter qu'une partie de l'accord, le traité de retrait – qui règle les questions de la frontière irlandaise, des droits des citoyens expatriés et la facture à régler par Londres – et d'en exclure la déclaration politique sur la future relation avec l'UE.
Cette astuce lui permet de contourner la règle soulevée par le président de la Chambre des communes, John Bercow, qui interdit de présenter une nouvelle fois au cours de la même session parlementaire un texte déjà rejeté. Ainsi amputée, « la motion est nouvelle, substantiellement différente, et en conformité avec les conditions posées », a estimé le « speaker ».
Mais l'opposition a condamné la manœuvre. « Vous ne pouvez pas séparer ces documents à moins de vous engager dans un Brexit à l'aveugle », a dénoncé le leader du Parti travailliste, Jeremy Corbyn.
La loi britannique impose que la déclaration politique soit également adoptée à la Chambre des communes pour que l'accord soit valable. Alors que les députés ne devaient pas siéger vendredi, le gouvernement a convoqué une session d'urgence qui doit démarrer à 9 h 30 avec un vote prévu à 14 h 30 (heure locale)
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Un si vieux grand empire perdu et dont la nostalgie et la puissance leur colle à la peau avec une royauté constitutionnelle et une vielle reine sans pouvoir élément de façade de cette grandeur déchue !

Quant à l'Europe et son union de façade, cela souligne son inefficacité par ses désaccords constants noyés dans des arguties filandreuses technocratiques bruxelloises et son parlement d'états européens qui n'arrivera pas à être uni et retombera dans ces erreurs du passé !

Ce brexit anglais en est un exemple kafkaïen qui montre qu'un pays peut bloquer la mécanique de l'U.E.!

Avec la Grèce et sa déconfiture on avait déjà eu les prémices d'une sortie de l'Europe mais ce pays était trop petit alors l'U.E à mis la main à la poche et voté des mesures drastiques pour ruiner la majorité des grecs et éviter cela, on aurait dû retenir la leçon!

Mais il a fallu qu'une partie du peuple anglais nationaliste (ou peut être royaliste désuet) mais surtout individualiste dans l’âme ait voulu sortir de l'Europe qu'ils détestaient, car pensaient-ils responsable de tous leurs maux !

Et cerise sur le gâteau, car poussé par leurs gouvernants et leur politique politicienne de partis, au départ de cette aventure au référendum ont réfléchi après depuis cet acte funeste, car ils ont compris qu'ils avaient plus à perdre qu'à gagner !

Alors maintenant l’Angleterre spécialiste des empêcheurs de tourner en rond fait durer en pensant peut être faire annuler ce brexit ou faire plier l’U.E. à leur exigences (tout comme cela ait été lors de l’entrée des britanniques dans cette Europe avec ses dérogations multiples) ce que l’on n’aurait pas dû faire, mais on ne refait pas l’histoire...

Jdeclef 29/03/2019 09h38

jeudi 28 mars 2019

On a déjà donné, un peu de mémoire, pourquoi pas la loi martiale pendant qu'on y est !?


EXCLUSIF. En cas de nouveaux attentats, un Français sur deux serait favorable à un militaire à la tête du pays

Un sondage Odoxa confirme la montée en puissance de la popularité d'un recours aux militaires et aux mesures d'exception. Inquiétant.


Face au risque terroriste, 55 % de nos compatriotes sont favorables à de nouvelles mesures d'exception « pour mieux assurer la sécurité des Français quitte à limiter leurs libertés », contre 44 % qui s'y opposent. En cas de nouveaux attentats, un Français sur deux soutient même l'idée de nommer, de manière temporaire, un militaire à la tête du pays. Voici les résultats frappants d'un sondage Odoxa effectué en février sur un échantillon de 1 002 Français représentatifs de la population française adulte. L'étude a été commandée par JC Lattès, éditeur qui publie le 1er mars Article 36 du journaliste Henri Vernet, un roman de politique-fiction imaginant que les militaires prennent le contrôle du pays.
C'est une tendance musclée que l'on voit monter dans les démocraties occidentales. En octobre dernier, un sondage de l'Ifop montrait déjà que 41 % des Français seraient en faveur d'« un pouvoir politique autoritaire » pour réformer en profondeur le pays face au déclin. Comme nous l'expliquait le politologue de Harvard Yascha Mounk, auteur du Peuple contre la démocratie (éditions de l'Observatoire), « en 1995, seul un Américain sur seize pensait qu'un régime militaire constituait un bon système de gouvernement ; aujourd'hui, c'est un sur six. En France aussi, il y a vingtaine d'années, 35 % de la population estimait qu'un dirigeant “musclé” qui ne serait pas limité par le Parlement ou des élections serait une bonne chose. En 2017, les dernières données nous disent qu'ils sont désormais près d'un sur deux ! » D'un côté, on constate que les jeunes sont moins attachés à la démocratie libérale – et plus ouverts à un régime autoritaire – que la génération qui a connu la Seconde Guerre mondiale. De l'autre, la montée du terrorisme islamique a alimenté une demande croissante de sécurité au détriment des libertés.

 « Allez, mon général, quand est-ce que vous prenez le pouvoir ? »

Selon le sondage Odoxa, pour six Français sur dix, la France est ainsi « en guerre » contre le terrorisme. Et l'armée est de très loin l'institution à laquelle nos compatriotes font le plus confiance dans cette lutte contre le terrorisme (54 %), devant la police (20 %), la justice (20 %), l'Europe (8 %) ou le gouvernement (7 %). Le sondage Odoxa montre d'ailleurs de fortes divergences selon la sensibilité politique des personnes interrogées. Chez les sympathisants de La République en marche, ils ne sont « que » 25 % à se dire « tout à fait d'accord » ou « plutôt d'accord » sur l'hypothèse de nommer un militaire à la tête du pays en cas de nouveaux attentats terroristes. Sans surprise, les soutiens de Marine Le Pen marquent l'adhésion la plus forte (71 %) à ce recours à un homme fort, suivis des Républicains (58 %).
En revanche, parmi les sympathisants LREM, ils sont 67 % à être favorables à des mesures d'exception pour mieux assurer la sécurité des Français, là où les sympathisants du Rassemblement national ne sont que 60 %. C'est chez les partisans de La France insoumise que l'on retrouve la plus forte réticence à des mesures d'exception, avec 67 % d'entre eux qui s'y opposent, contre 57 % chez les socialistes.
Rédacteur en chef adjoint au Parisien, Henri Vernet a eu l'idée de son roman Article 36 au moment où la France se trouvait touchée par des attentats à répétition. « Je me suis rendu compte qu'il y avait en France la possibilité de proclamer l'état de siège avec l'article 36 de la Constitution, c'est-à-dire un recours à l'armée. Ce sont quand même des pouvoirs extrêmement importants en matière de restauration de l'ordre, avec des tribunaux militaires pour juger des actes liés à la sécurité de l'État. C'est un régime exceptionnel dont on ne parle jamais, une survivance du XIXe siècle, époque où l'armée maintenait l'ordre et où il y avait une défiance des politiques vis-à-vis de la police. Ce livre est une fiction, mais j'ai enquêté. J'ai vu des constitutionnalistes, des avocats, des responsables militaires. »
Dans son intrigue, le président de la République fait appel à un homme providentiel pour en finir avec le terrorisme et des désordres en France. Un général populaire qui a des airs de l'ancien chef d'état-major des armées Pierre de Villiers. « Les militaires ont gagné une extraordinaire popularité. Il faut voir le succès des bouquins de De Villiers, les files d'attente incroyables quand il fait des dédicaces. Il y a un vrai engouement pour les valeurs militaires. J'ai entendu des formules du type “Allez, mon général, quand est-ce que prenez le pouvoir ?” », explique Henri Vernet.

Alerte

Pour le journaliste, les Français ont repris l'idée, d'abord émise par les responsables politiques, que nous serions en guerre contre le terrorisme. « Là où ils sont logiques, c'est qu'ils vont jusqu'au bout. Puisque c'est la guerre, quoi de plus naturel que de confier les rênes du pays, pour un temps provisoire, à un militaire. C'est quand même extraordinaire quand on pense qu'il y a encore quelques années, c'était l'antimilitarisme qui prévalait, à l'image du Grand Duduche de Cabu ! Les militaires, dès qu'ils se mêlaient à la politique, étaient vus comme des putschistes. Cette image s'est complètement retournée, d'abord avec les actions humanitaires de l'armée, puis avec le terrorisme ».
Le sondage Odoxa entre aussi en résonance avec l'actualité des Gilets jaunes. En décembre, Christophe Chalençon réclamait la démission du gouvernement d'Édouard Philippe et la nomination du général de Villiers. « C'est un thème qui rôde chez les Gilets jaunes. Et symboliquement, de l'autre côté, quand le gouvernement sent qu'il est débordé, avec un ras-le-bol des Français face aux casses du samedi, Benjamin Griveaux évoque le renfort de la mission Sentinelle. Bien sûr, les militaires sont déjà dans les rues et il ne s'agit pas de maintien de l'ordre, mais le symbole est très fort. On met en valeur les militaires dans un contexte de crise sociale. Ça traduit bien quelque chose dans l'air du temps. La réalité aujourd'hui va presque plus loin que mon roman », assure Henri Vernet, avant de conclure : « En France, on aime bien le culte du chef, de l'homme providentiel. Ça reste prégnant. Le roman est aussi une façon de donner l'alerte. Attention, il ne faut pas trop jouer avec la démocratie. Les démocraties sont fragilisées, et le césarisme n'est jamais loin »...
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Il y en a marre de ces sondages débiles pour effrayer le bon peuple, que l'état n'arrive pas à contrôler par trop de libertés débridées non encadrées sans garde-fou et une justice qui ne sert à peu près à rien tant elle est laxiste médiocre et inefficace avec son code pénal inadapté !

Le désordre continuel non maîtrisé effraie les français qui réclament plus d'ordre stricts et que cette anarchie rampante cesse, car elle perdure et renaît sans cesse de par des quidams qui veulent faire leurs lois et qui sont rarement punis sévèrement !

Car les français sont en colère et cela touche toutes les classes de notre société malade qui fait que le pays régresse depuis trop longtemps !

Et qui fait douter aux français que nos dirigeants bienpensants hypocrites donneurs de leçons pleutres soient à la hauteur pour trouver des solutions à ce marasme !

Alors certains appellent à plus de rigueur militaire, comme d'autres pays l'ont fait par soucis de sécurité pour les citoyens lambda, plutôt que de fausses démocraties bobo qui ne profitent qu'aux plus riches (et encore... ?!)

Car cela ne marche plus et c'est préoccupant !
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Diffuser de tels sondages devrait être proscrit car cela ne peut amener le calme !

Si certains français avec de telles options veulent un état policier qui se dessine déjà en filigrane, on y vient doucement mais peut être surement !

Alors là, finie la démocratie déjà imparfaite de cette V eme république à cause de nos dirigeants bobo bienpensant hypocrites pleutres et dépassés par les événements qui s’enchainent et ne cessent pas ?!

Sans compter notre justice laxiste inefficace et son code pénal inadapté qui ne garantit pas la sécurité des français du fait d'un manque de rigueur et sévérité dans les sanctions (quand elles sont appliquées en plus...ce qui n'est pas toujours le cas) qui sont à peu près sans effets, ce qui ne fait pas peur aux trublions et délinquants divers, voire voyous casseurs dangereux qui se défoulent à chaque manifestation !

Donc la réaction de certains français peut être nostalgique hélas d'un passé triste, voudraient un gouvernement qui aurait recours aux militaires et surtout aux mesures d'exception, régression pas si ancienne que cela et qui nous donnerait une "démocrature" qui confierait encore plus de pouvoir déjà nombreux à notre président pseudo monarque sans couronne comme dans d'autres pays connus !

C'est en effet préoccupant quand une partie du peuple pense à cela !

Jdeclef 28/03/2019 10h00


mercredi 27 mars 2019

Suite du précèdent commentaire, et voilà ce que vaut notre justice laxiste un exemple de plus, à quoi sert-elle ?!


Le militant d'ultragauche fiché S écope d'un rappel à la loi

Cédric D. avait été interpellé en possession d'armes « de force intermédiaire ». Il a pu démontrer qu'il les détenait pour des conférences sur le maintien de l'ordre.


Ce trublion soi-disant d’extrême gauche anarchique (interdit de séjour à Paris depuis 2016) bien que n’étant pas considéré comme terroriste, comme on l’entend habituellement ?!

Fiché "S" comme quoi ce fichage ne sert pas à grand-chose...

Cet individu transportait 3 grenades GLI F4, 6 grenades PLMP, une grenade MP7, une grenade GMD, deux grenades CM5/CM6, des munitions de LBD40. Certaines de ces armes sont en état de fonctionnement, selon la police ?!

Connu pour avoir été assigné à résidence durant l'état d'urgence en 2015 en raison de suspicions d'actions avec d'autres camarades contre l'organisation de la COP21, le militant écologiste est considéré comme un membre de l'ultragauche par les services de renseignements, notamment par la DGSI !

Certaines de ces dispositions couraient jusqu'au 19 mai 2019. Mais ses avocats avaient obtenu la levée totale du contrôle judiciaire en février 2017 ?!

Comme quoi notre justice française de bien-pensant est inefficace pour ce genre de problèmes et d'activistes anarchiques !

Il fallait simplement lui dire « circulez tout va bien » pendant qu'ils y étaient, avec ce simple rappel à la loi, une tape sur la main ?!

Alors que l'on arrête des manifestants, parce que possédant des lunettes de ski ou un simple masque pour se protéger des gaz lacrymogènes !

Là, cela représente bien la France de nos dirigeants bienpensant hypocrites et pleutres qui ont peur de leurs ombres, plutôt que de sévir, quand c'est utile, les trublions de tous poils ont encore de beaux jours devant eux, tant pis pour les français lambda et leur sécurité qui s'en va à vau l'eau !

Jdeclef 27/03/2019 13h47LP

Pour une fois qu'on arrête ce genre d'individu potentiellement dangereux avant qu'il ne se produise un drame irréversible !


Un fiché S d'ultragauche qui transportait des grenades en garde à vue

Cédric D., 33 ans, considéré comme membre de l'ultragauche, a été interpellé lundi à la gare Montparnasse. Il transportait de nombreuses armes dans ses bagages.


Dans le contexte de radicalisation des manifestations de Gilets jaunes et des contacts constatés par les services de renseignements entre Gilets jaunes et Black Blocs, l'arrestation à Paris et le placement en garde à vue de Cédric D. inquiètent les pouvoirs publics. Connu pour avoir été assigné à résidence durant l'état d'urgence en 2015 en raison de suspicions d'actions avec d'autres camarades contre l'organisation de la COP21, le militant écologiste est considéré comme un membre de l'ultragauche par les services de renseignements, notamment par la DGSI, qui a émis à son encontre une fiche S et par la direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP-ex-RG).
Le renseignement intérieur le tient même pour « un leader de la mouvance anarcho-autonome susceptible d'inciter ou de se livrer à des actes subversifs violents contre les institutions ou les forces de l'ordre ».

Un véritable arsenal dans sa valise

Hier, en fin d'après-midi, alors qu'il descendait d'un train gare Montparnasse en provenance de Hendaye, des policiers sont allés à la rencontre de Cédric D.. En fouillant sa valise, les fonctionnaires ont découvert un véritable arsenal d'armes de maintien de l'ordre : 3 grenades GLI F4, 6 grenades PLMP, une grenade MP7, une grenade GMD, deux grenades CM5/CM6, des munitions de LBD40. Certaines de ces armes sont en état de fonctionnement, selon la police. Lors du contrôle, les forces de l'ordre ont pu constater que le militant était interdit de séjour à Paris depuis une décision de la cour d'appel de mars 2016.
Cet armement est habituellement réservé aux forces de sécurité dans le cadre du maintien de l'ordre. Lors de sa première audition, Cédric D. s'est défendu en affirmant qu'il était invité à une conférence sur les tactiques et les techniques de maintien de l'ordre. Il a refusé d'indiquer la provenance de son armement et notamment des grenades à sa disposition.

Contactée par Le Point, son avocate assure que "son contrôle judiciaire a été levé il y a deux ans". "Il est dans son droit en venant à Paris. Mon client est connu pour ses connaissances en matière de maintien de l'ordre. Il intervient en tant que spécialiste dans de nombreuses conférences sur l'armement de la police", explique-t-elle.

Avec le contexte des manifestations violentes due indirectement à ces gilets jaunes les contrôles de police sont plus strictes tant mieux !

Et ou avait-il pu se procurer cet arsenal diversifié ?!

Ce trublion soi-disant d’extrême gauche anarchique (interdit de séjour à Paris depuis 2016) bien que n’étant pas considéré comme terroriste, comme on l’entend habituellement ne semble pas net, en ce qui concerne son équilibre psychologique, fait néanmoins partie de ses militants anarcho gauchistes ou autres qui veulent faire leurs lois, tout en ne sachant pas lesquelles, à part se limiter à renverser le gouvernement et le président en place !

Car se déplacer avec un tel arsenal dangereux est tout à fait une attitude anormale peut être par provocation contre l’état régalien dépassé par les événements récurrents actuels !

Notre pays va mal, cela se confirme et la sécurité s’en va à vau l’eau, par trop de libertés sans garde-fou avec une justice laxiste, car que risque cet individu avec notre code pénal inadapté depuis le début de l’aire du terrorisme divers et ses dérives en France en 2015 et toujours présents à cause d’illuminés divers incontrôlables qui continuent à le propager par un mimétisme déjanté !?

Jdeclef 27/03/2019 11h58LP

En fait comme c'est dur de supprimer une usine à gaz dans cette Europe de technocrates coincés !


Heure d'hiver ou d'été ? Les pays de l'UE ont jusqu'à 2021 pour choisir

Le Parlement européen a voté la suppression du changement d'heure. Une décision qui laisse à chaque pays le choix de rester à l'heure d'hiver ou à l'heure d'été.


Les députés européens ont tranché. Ils se sont prononcés, mardi 26 mars, pour une suppression du changement d'heure saisonnier, au printemps et à l'automne, en 2021. Adopté à 410 voix pour (et 192 contre) par le Parlement européen réuni en session plénière à Strasbourg, ce projet législatif laisse à chaque pays le choix de rester à l'heure d'hiver ou à l'heure d'été. Instauré initialement pour réaliser des économies d'énergie, le changement d'heure en été et en hiver dans l'UE – en vigueur en France depuis 1976 – suscite de vives oppositions depuis des années, ses détracteurs invoquant des effets négatifs sur le sommeil et la santé ou sur les accidents de la route et l'absence de réelles économies d'énergie.
Sous l'impulsion d'une initiative citoyenne, la Commission européenne avait proposé en septembre 2018 une nouvelle directive qui mettrait fin à ces changements controversés, impliquant d'avancer sa montre d'une heure en mars et de la reculer d'une heure en octobre. Selon cette proposition, il était question de le faire dès 2019. Mais les États membres ont décidé de se donner le temps de réfléchir : les ministres des Transports européens, réunis en décembre, veulent se coordonner pour éviter un « patchwork » de fuseaux horaires. Si ce projet de loi, qui devra encore faire l'objet de négociations entre le Parlement et le Conseil représentant les États membres, est définitivement adopté, les pays optant pour l'heure d'été ajusteraient une dernière fois leurs montres en mars 2021 et ceux optant pour l'heure d'hiver en octobre 2021.


Les Français ne veulent plus du changement d'heure

« Usine à gaz »

Mais les députés européens ont souhaité « que les pays de l'UE et la Commission se coordonnent pour garantir que l'application de l'heure d'été dans certains pays et de l'heure d'hiver dans d'autres ne perturbe pas le fonctionnement du marché intérieur ». « On ne peut pas se permettre d'avoir un “patchwork” d'heures différentes dans l'Union européenne, en conséquence nous attendons des États membres qu'ils coordonnent leurs décisions », a insisté l'eurodéputée suédoise Marita Ulvskog (S&D, gauche), rapporteuse du texte.


Opposé à ce que les États choisissent chacun l'heure à laquelle ils veulent rester, l'eurodéputé français Renaud Muselier (LR) a voté contre le texte, évoquant le risque de créer « une usine à gaz ». En France, une consultation en ligne organisée par la commission des Affaires européennes de l'Assemblée nationale en février avait reçu plus de deux millions de réponses, à presque 84 % en faveur de la fin du changement d'heure. L'heure d'été a eu la préférence d'une majorité des réponses à cette consultation non contraignante. Le passage à l'heure d'été en Europe aura lieu dimanche 31 mars.
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Attendre jusqu'en 2021, maintenant que la communauté européenne semble d'accord pour supprimer cette mesure qui gêne les peuples qui la subissent ?!

Cela représente bien pourquoi l'Europe et sa communauté de peuples est à peu près incapable de s'accorder même sur des sujets simples pour faciliter le bien-être des habitants de celle-ci !

Car pour le reste des sujets plus ou moins importants on n'est déjà pas capables de s'entendre car coincés par des nationalismes désuets qui nous ont conduit à des guerres meurtrières diverses dans le passé !

Voir une Europe unie comme dans certains grands pays à système fédéral avec leurs différences régionales, c'est une utopie de la vieille Europe et de notre vieux continent !

Voyez le brexit anglais, s'en est un triste exemple, mais pas seulement celui-ci, car on est incapable et borné de s'entendre et de s'unir pour contre balancer la puissance de la Chine et des USA en matière économique et autres !

Jdeclef 27/03/2019 10h37LP

Effectivement cet avion ne semble pas fiable mais...


États-Unis : atterrissage d'urgence d'un Boeing 737 MAX lors d'un convoyage

Aucun voyageur n'était à bord de l'appareil, qui devait être convoyé à Victorville. L'avion s'est posé en urgence à Orlando en Floride.


Un Boeing 737 MAX de la compagnie américaine Southwest a rencontré un problème de moteur l'obligeant à atterrir d'urgence à Orlando (Floride), a indiqué l'agence fédérale de l'aviation (FAA). L'appareil était en convoyage mardi vers la Californie.
« L'avion a fait demi-tour et s'est posé sans encombre à Orlando », a affirmé la FAA. Aucun voyageur n'était à bord de l'appareil qui devait être convoyé à Victorville, en Californie, pour y être parqué. La FAA a interdit de vol les Boeing 737 MAX après deux accidents meurtriers en quelques mois, mais elle autorise le convoyage d'appareils d'un aéroport à l'autre pour y être entreposés. La FAA ajoute qu'elle a lancé une enquête sur cet incident.
Boeing va équiper le 737 MAX d'un signal lumineux d'alerte de dysfonctionnement

Un nouveau coup dur

De son côté, Southwest a précisé que l'avion avait rencontré un problème sur un moteur « peu de temps après le décollage ». « L'équipage a suivi le protocole et s'est posé en toute sécurité à l'aéroport » un peu avant 15 heures (19 heures GMT), a ajouté un porte-parole, soulignant que l'avion serait acheminé vers son usine de maintenance d'Orlando pour y être vérifié.
Cet incident est un nouveau coup dur pour cet appareil, dont deux exemplaires se sont écrasés. Le 10 mars, un 737 MAX 8 d'Ethiopian Airlines s'est écrasé peu après le décollage faisant 157 victimes. Le 29 octobre 2018, c'est aussi un 737 MAX 8 de la compagnie indonésienne Lion Air qui s'est abîmé en mer de Java, tuant les 189 passagers et membres d'équipage qui étaient à bord. Ces deux tragédies, qui présentent des similitudes, ont conduit les autorités du monde entier à suspendre l'exploitation de ces avions.
États-Unis : Boeing peut faire voler ses nouveaux 737 MAX pour les entreposer

Essais en vol

Depuis, Boeing a procédé à des essais en vol pour tester une version corrigée de son système anti-décrochage, mis en cause dans ces deux accidents, selon deux sources proches du dossier. Ces essais se sont déroulés lundi après des tests sur simulateurs de vol effectués samedi à Renton (Washington, ouest) par des pilotes d'American Airlines et de Southwest, deux compagnies clientes du 737 MAX, ont précisé à l'Agence France-Presse mardi ces sources, sous couvert d'anonymat.
Des responsables de la FAA doivent, eux, faire la lumière mercredi, devant le Congrès américain, sur la manière dont l'agence a certifié et autorisé le 737 MAX à voler (le 8 mars 2017 pour le MAX 8 et le 27 mars 2018 pour le MAX 9).
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Aux USA, La surproduction d'avions BOEING de plus en plus sophistiqués bourrés d'électronique sont-ils le fait du profit et de l'argent roi oubliant un peu la sécurité ne laissant pas assez la main à des pilotes qui sont obligés de se former continuellement aux outils informatiques de plus en plus nombreux présents dans ces aéronefs !?

Pour faire concurrence aux autres avionneurs Airbus notamment et être le premier à vendre ces appareils qui rapportent tant !

Jdeclef 27/03/2019 09h10LP

mardi 26 mars 2019

Sans vouloir être rabat joie l'annonce grandiloquente semble bien trop belle pour être prise pour argent comptant au final...


Airbus : les questions posées par la commande géante chinoise

VIDÉO. 300 avions représentant 30 milliards d'euros ont été commandés lors de la visite du président chinois Jinping en France. Des chiffres qui interpellent


La commande chinoise à Airbus, révélée lundi à l'occasion de la visite du président chinois Xi Jinping, est un des plus fabuleux contrats signés par l'avionneur européen. Il dépasse, semble-t-il, les espérances. Plusieurs questions se posent, mais elles n'ont pas toutes des réponses.
Quand seront-ils livrés ? Si ces 300 avions doivent être livrés en dix ans, c'est un contrat modeste de 30 avions par an, représentant tout juste deux semaines de production. Pas de quoi pavoiser. En revanche, si le planning de livraison est calé sur deux ans, cela peut justifier une montée en puissance des lignes d'assemblage de Toulouse, Hambourg et de Tianjin, près de Pékin. Indirectement, cela tirera aussi vers le haut l'usine américaine de Mobile. À la signature du contrat, au cours d'une cérémonie à l'Élysée, les proches du dossier laissaient entendre que l'exécution de la commande serait rapide, sans autre précision.

Combien d'appareils assemblés en Chine ? À Tianjin, l'usine Airbus chinoise, créée il y a 10 ans, devrait assembler six avions par mois au début de l'an prochain. Ils sont destinés au marché régional (Chine et pays limitrophes). Tianjin ne pourra donc fournir qu'une partie assez modeste de la commande signée hier. L'industrie européenne devrait être la grande gagnante.

Un effet du rejet du moyen-courrier B737 MAX ?

Pourquoi 10 long-courriers A350 et 290 moyen-courriers A320neo ? Le chiffre d'une commande de 180 appareils était régulièrement cité depuis la visite du président Macron, il y a un peu plus d'un an, à Pékin. Il y en a 120 de plus, des moyen-courriers A320neo. Faut-il y voir un effet B737 MAX et un rejet du moyen-courrier de Boeing après le double accident de Lion Air et d'Ethiopian Airlines ? La réaction serait alors très rapide. Est-ce aussi une conséquence de la politique économique de Trump vis-à-vis de la Chine qui nuit à Boeing et profite à Airbus ?

Le long-courrier semble être le parent pauvre avec 10 A350, soit 3 % de la commande en nombre (un peu plus en valeur). Surtout, l'autre long-courrier d'Airbus, l'A330neo, est absent de la commande alors que les cabines de cet appareil peuvent être finies à Tianjin au rythme de deux par mois.
Qui est le client d'Airbus ? En Chine, c'est China Aviation Supplies Holding Company (CASC) qui passe commande. Cette coopérative d'État signe pour le compte des 13 compagnies chinoises intéressées, qu'elles soient publiques ou privées. Et, ensuite, elle redistribue les appareils. L'accord a été paraphé par Guillaume Faury, le président d'Airbus Commercial Aircraft et futur patron d'Airbus le 10 avril prochain, et Jia Baojun, président de CASC. « C'est un contrat d'une dimension très importante. C'est un signe fort de confiance sur le long terme de la part de nos partenaires chinois », a déclaré M. Faury après la signature, se félicitant de « la confiance qui est renouvelée aujourd'hui ».
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Car si cette vente s'étale sur dix ans par exemple, ce sera long et donc déjà moins intéressant !

Il faut donc se garder des cocoricos franchouillards médiatiques, car la Chine n’achète pas sans contrepartie intéressante pour elle et c'est logique en matière de ventes coûteuses de matériel aéronautique ou autres !

De plus les lignes de production d'Airbus sont dispersées et pas seulement en France pour ce type d'avion européen et aussi certains sont assemblés en Chine ne l'oublions pas !

Alors bien sur cela tombe bien après la déconfiture de BOEING B737 MAX, mais c'est aléatoire et une bonne nouvelle dans la concurrence que se font les deux avionneurs mondiaux...

Donc ce n'est pas un mauvais contrat, mais pas si mirobolant que cela...

Jdeclef 26/03/2019 13h12

Enfin tout vient à point à qui sait attendre...


Affaire des « écoutes » : la justice rejette les recours de Sarkozy

L'ancien président devrait être renvoyé en correctionnelle dans l'affaire de « corruption » et de « trafic d'influence », révélée par des écoutes téléphoniques.


Les décisions de justice se suivent et se ressemblent pour Nicolas Sarkozy. En octobre dernier, la cour d'appel de Paris rejetait son recours contre la réquisition du Parquet national financier. Cette fois, elle a, à nouveau, rejeté son recours contre la décision des juges de le renvoyer en correctionnelle dans l'affaire de « corruption » et de « trafic d'influence » à la Cour de cassation, révélée par des écoutes téléphoniques.
Les magistrats ont déclaré « irrecevable » l'appel qu'avait interjeté l'ancien chef de l'État contre son renvoi devant le tribunal correctionnel ordonné le 26 mars 2018 par les juges d'instruction, a indiqué cette source judiciaire. Ils ont également refusé de transmettre une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) soulevée par sa défense.
Lire aussi L'affaire Bettencourt en quelques grandes dates

Rendez-vous le 9 avril

La défense de Nicolas Sarkozy a fait savoir lundi qu'elles ne constituaient qu'une « étape » dans les actions procédurales engagées par Nicolas Sarkozy pour contester son renvoi devant le tribunal. Selon des sources judiciaires, le 9 avril, la chambre criminelle de la Cour de cassation doit en effet examiner un pourvoi contre une précédente décision de la cour d'appel qui, le 8 octobre dernier, avait rejeté un premier recours visant à obtenir l'annulation partielle du réquisitoire du Parquet national financier (PNF), étape précédant l'ordonnance des juges.
Le 26 mars 2018, les juges d'instruction avaient suivi l'avis du PNF et ordonné un procès pour « corruption » et « trafic d'influence » contre Nicolas Sarkozy, son avocat et ami Thierry Herzog et Gilbert Azibert, ex-magistrat à la Cour de cassation, au terme d'une instruction marquée par des péripéties procédurales. Dans ce dossier, l'ex-chef de l'État est soupçonné d'avoir, début 2014, tenté d'obtenir auprès de ce haut magistrat, Gilbert Azibert, des informations secrètes, en marge de l'affaire Bettencourt – dans laquelle il avait bénéficié d'un non-lieu en 2013 –, en échange d'un coup de pouce pour qu'il décroche un poste à Monaco.
L'affaire avait été révélée dans des écoutes de conversations entre Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog interceptées à l'occasion de l'enquête sur le présumé financement libyen de la campagne de 2007 où l'ex-président est notamment mis en examen pour « corruption passive ». Selon ces écoutes, Nicolas Sarkozy semblait s'engager à intervenir en faveur de Gilbert Azibert pour lui obtenir un poste à Monaco, que ce dernier n'aura finalement pas. Longtemps contestées par la défense, ces écoutes avaient été validées en mars 2016 par la Cour de cassation, après une âpre bataille judiciaire.
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Ce champion de la magouille et traîneur de casseroles sera jugé, pour une fois qu'il ne passera pas entre les gouttes !

Ceci étant, avec notre justice et code pénal fait pour ces politiciens ex élus de tous bords, il écopera peut-être d'une peine de prison, mais surement du sursis ?!

Le seul intérêt c'est qu'il soit condamné pour donner l'exemple aux autres qui seraient tentés par des malversations diverses de se retenir d'en faire (bien que...?!)

Et puis certains de ses acolytes ont bien été condamné pourquoi pas lui ex président qui se croyait intouchable comme d'autres ?!

Jdeclef 26/03/2019 08h35 LP

lundi 25 mars 2019

De toute façon rien ne va vraiment entre la Corse et la France ce n'est pas nouveau !


Corse : rien ne va plus entre l'État et les nationalistes

Annoncée dans l'île début avril, la visite d'Emmanuel Macron s'inscrit dans un contexte très crispé entre l'exécutif régional et l'Élysée.


Les réflexes sont toujours les mêmes à la veille d'une visite présidentielle. Sur la banderole en tête de cortège, le mot d'ordre ne laissait guère de place au doute : « corsu ubligatoriu », le corse obligatoire dans les établissements scolaires de l'île. Un vieux classique dans la longue liste des revendications nationalistes. Derrière leurs élus, ils n'ont pas hésité à le rappeler dans les rangs de la manifestation du collectif Parlemu corsu ! (Parlons corse !), samedi 23 mars à Ajaccio.
Le signe d'une visite qui s'annonce en terrain miné pour Emmanuel Macron, attendu dans l'île le 4 avril en clôture de son tour de France pour le grand débat. En effet, si le chef de l'État sillonne le pays pour tenter d'apporter une réponse à la colère qui s'exprime à travers les Gilets jaunes, il est certain que les échanges prendront un tour particulier en Corse. Au pouvoir depuis 2015, la coalition entre autonomistes et indépendantistes ne compte pas céder d'un pouce sur ses revendications : amnistie des « prisonniers politiques », autonomie, officialité de la langue corse...
Le 11 mars, lors d'une conférence de presse à Bastia, le parti Femu a Corsica (Faisons la Corse), proche de l'exécutif nationaliste, a déjà annoncé la couleur : « La venue du président Macron doit être impérativement l'occasion d'annoncer une nouvelle politique de l'État en Corse, en rupture avec l'attitude de déni démocratique adoptée jusqu'à aujourd'hui par Paris. »
Lire aussi Grand débat : en Corse, le grand désintérêt

Des relations au point mort

Il faut dire que la dernière visite dans l'île d'Emmanuel Macron avait fait l'effet d'une douche froide pour l'état-major nationaliste. En février 2018, à Bastia, pressé par une manifestation nationaliste organisée à la veille de son arrivée à Ajaccio en guise de bienvenue, le chef de l'État avait opposé une fin de non-recevoir à toutes ses revendications. Le contexte de ce déplacement avait déjà donné le ton : le président de la République était venu avant tout pour commémorer l'assassinat du préfet Claude Érignac, abattu par un commando nationaliste en 1998.
Très loin des annonces attendues, l'entourage du pouvoir insulaire conserve en mémoire un « enchevêtrement de formules vexatoires et humiliantes pour le peuple corse ». Un coup dur pour les nationalistes, dont certains avaient fondé quelques espoirs dans l'élection d'Emmanuel Macron, séduits par le discours « girondin » affiché par le candidat d'En marche ! en campagne.
En avril 2017, le patron du conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni, avait d'ailleurs lui-même appelé à voter pour Emmanuel Macron et à faire barrage au FN. Presque une hérésie dans le camp nationaliste, où l'on privilégie d'ordinaire l'abstention pour une élection présidentielle qui ne le « concerne pas ». Depuis, c'est peu dire que l'exécutif corse a reconsidéré sa position vis-à-vis d'un gouvernement qu'il juge intraitable. Les échanges entre Ajaccio et Paris sont depuis quelques mois au point mort ou presque. Le président indépendantiste de l'Assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni, va même jusqu'à railler les « visites touristiques » des différents ministres qui ont fait escale dans l'île ces derniers mois.

« L'État a face à lui des élus qui ne comptent pas rester les simples gestionnaires d'une région »

Dernier épisode en date : le déplacement à la mi-mars de la « madame Corse » du gouvernement, Jacqueline Gourault, en dit suffisamment sur le délitement de la relation. En ayant passé trois jours dans l'île, la ministre de la Cohésion des territoires n'aura pas seulement croisé ou entrevu Gilles Simeoni. « Des fois il dit oui, des fois il dit non, je n'en fais pas un drame, je m'adapte », a-t-elle commenté, non sans une lueur d'ironie. La ministre faisait référence au feuilleton des rendez-vous manqués entre le chef de l'État et le patron de l'exécutif corse. Symbole d'une relation tendue, le dernier contact entre les deux hommes a laissé l'image d'une épreuve pour le moins ubuesque. À la mi-février, estimant que les attentes de la Corse auprès de Paris sont restées lettre morte, Gilles Simeoni a décliné l'invitation du président de la République à un tête-à-tête à l'Élysée. Il a été décidé d'un échange téléphonique pour le lendemain, annulé à son tour par Emmanuel Macron, prétextant un impératif sur son agenda...
L'épisode pourrait relever de l'anecdote, il n'en est pas moins un énième signe qu'une crispation s'est installée depuis plusieurs mois dans les relations entre les nationalistes et la capitale. « Le rapport du pouvoir central envers les territoires est problématique à l'échelle nationale, et c'est encore plus vrai en Corse, souffle un proche de l'exécutif nationaliste. L'État n'a pas compris ou ne veut pas comprendre qu'il a face à lui des élus qui ne comptent pas se limiter à être de simples gestionnaires d'une région. »

Une série d'attentats qui interroge

Ces derniers mois, l'activisme de la préfecture dans plusieurs dossiers, comme la gestion des déchets, l'aménagement du territoire ou la programmation énergétique, relevant au premier chef des compétences de la collectivité de Corse, a d'ailleurs eu le don d'irriter l'exécutif régional.
Pour autant, dans un contexte de défiance, un autre élément risque aussi de peser dans la relation entre l'État et les nationalistes : la récente série d'attentats survenus dans l'île. Dans la nuit du 10 mars dernier, après l'annonce de la visite d'Emmanuel Macron, pas moins de cinq explosions ont retenti du nord au sud de la Corse. Si ces actes n'ont toujours pas été revendiqués à ce jour, le choix des bâtiments visés semble, quant à lui, délivrer un message : des résidences secondaires et un projet immobilier, cibles privilégiées du nationalisme armé.
Alors que le FLNC a mis fin à la violence clandestine en 2014, faut-il voir dans ces événements un acte politique ou, pire, une résurgence de la lutte armée ? Du côté de l'Assemblée de Corse, on reste à la fois prudent et prévenant. Cité dans Corse-Matin le 12 mars, Jean-Guy Talamoni a eu toutefois cette formule sibylline : « Nous avons tout fait pour que la situation s'apaise. L'État a choisi l'ignorance, le mépris. S'il s'avérait que ces attentats s'inscrivent dans une démarche politique, la responsabilité incomberait à Paris
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Cette belle île et ses habitants fiers à tendance indépendantistes depuis des lustres sont en désaccords plus ou moins marqués au fil de nombreuses années ponctuées d'attentats et règlements de comptes violents dont certains à tendance mafieuse !

Malgré un statut particulier et facilités diverses pour cette région et île concédée par l'état français, ces nationalistes pourrissent la vie des îliens et aux 300000 habitants représentant seulement le volume d'une grande ville française !

Ce nationalisme d'un autre âge désuet est malheureusement un problème récurrent qui ne s'arrange pas avec des hauts et bas qu'aucun de nos dirigeants passés ou présent dans cette V eme république n'a pu régler qui n'a pas besoin de cela avec les problèmes actuels qu'elle traîne !

En ce qui concerne l’indépendance réclamée par certains extrémistes nationalistes, c'est utopique car la Corse a besoin de la France métropolitaine pour simplement vivre et bénéficier des subsides de l'Europe et (le brexit anglais est un mauvais exemple à ne pas suivre, ceci en passant ?!)

Bien que des français continentaux n’hésiteraient pas à se débarrasser de cette Corse si on leur demandait qu'il considère encombrante avec ses désirs d'indépendance continuels depuis des lustres que semble-t-il pourtant la majorité de corses ne veulent pas ?!

Le manque de fermeté et rigueur de l'état français qui doit s'appliquer à toutes les régions de France y compris cette île, n'a jamais été assez ferme, et a subi de fait des dérapages impardonnables de certains corses qui ne reconnaissent pas la France comme dirigeant toutes les régions de la métropole et de sa république une et indivisible depuis 1791 !

Jdeclef 25/03/2019 08h47LP