mardi 26 mars 2019

Enfin tout vient à point à qui sait attendre...


Affaire des « écoutes » : la justice rejette les recours de Sarkozy

L'ancien président devrait être renvoyé en correctionnelle dans l'affaire de « corruption » et de « trafic d'influence », révélée par des écoutes téléphoniques.


Les décisions de justice se suivent et se ressemblent pour Nicolas Sarkozy. En octobre dernier, la cour d'appel de Paris rejetait son recours contre la réquisition du Parquet national financier. Cette fois, elle a, à nouveau, rejeté son recours contre la décision des juges de le renvoyer en correctionnelle dans l'affaire de « corruption » et de « trafic d'influence » à la Cour de cassation, révélée par des écoutes téléphoniques.
Les magistrats ont déclaré « irrecevable » l'appel qu'avait interjeté l'ancien chef de l'État contre son renvoi devant le tribunal correctionnel ordonné le 26 mars 2018 par les juges d'instruction, a indiqué cette source judiciaire. Ils ont également refusé de transmettre une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) soulevée par sa défense.
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Rendez-vous le 9 avril

La défense de Nicolas Sarkozy a fait savoir lundi qu'elles ne constituaient qu'une « étape » dans les actions procédurales engagées par Nicolas Sarkozy pour contester son renvoi devant le tribunal. Selon des sources judiciaires, le 9 avril, la chambre criminelle de la Cour de cassation doit en effet examiner un pourvoi contre une précédente décision de la cour d'appel qui, le 8 octobre dernier, avait rejeté un premier recours visant à obtenir l'annulation partielle du réquisitoire du Parquet national financier (PNF), étape précédant l'ordonnance des juges.
Le 26 mars 2018, les juges d'instruction avaient suivi l'avis du PNF et ordonné un procès pour « corruption » et « trafic d'influence » contre Nicolas Sarkozy, son avocat et ami Thierry Herzog et Gilbert Azibert, ex-magistrat à la Cour de cassation, au terme d'une instruction marquée par des péripéties procédurales. Dans ce dossier, l'ex-chef de l'État est soupçonné d'avoir, début 2014, tenté d'obtenir auprès de ce haut magistrat, Gilbert Azibert, des informations secrètes, en marge de l'affaire Bettencourt – dans laquelle il avait bénéficié d'un non-lieu en 2013 –, en échange d'un coup de pouce pour qu'il décroche un poste à Monaco.
L'affaire avait été révélée dans des écoutes de conversations entre Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog interceptées à l'occasion de l'enquête sur le présumé financement libyen de la campagne de 2007 où l'ex-président est notamment mis en examen pour « corruption passive ». Selon ces écoutes, Nicolas Sarkozy semblait s'engager à intervenir en faveur de Gilbert Azibert pour lui obtenir un poste à Monaco, que ce dernier n'aura finalement pas. Longtemps contestées par la défense, ces écoutes avaient été validées en mars 2016 par la Cour de cassation, après une âpre bataille judiciaire.
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Ce champion de la magouille et traîneur de casseroles sera jugé, pour une fois qu'il ne passera pas entre les gouttes !

Ceci étant, avec notre justice et code pénal fait pour ces politiciens ex élus de tous bords, il écopera peut-être d'une peine de prison, mais surement du sursis ?!

Le seul intérêt c'est qu'il soit condamné pour donner l'exemple aux autres qui seraient tentés par des malversations diverses de se retenir d'en faire (bien que...?!)

Et puis certains de ses acolytes ont bien été condamné pourquoi pas lui ex président qui se croyait intouchable comme d'autres ?!

Jdeclef 26/03/2019 08h35 LP

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