Affaire des « écoutes » : la justice rejette
les recours de Sarkozy
L'ancien président devrait être renvoyé en correctionnelle
dans l'affaire de « corruption » et de « trafic
d'influence », révélée par des écoutes téléphoniques.
Les magistrats ont déclaré « irrecevable » l'appel qu'avait interjeté l'ancien chef de l'État contre son renvoi devant le tribunal correctionnel ordonné le 26 mars 2018 par les juges d'instruction, a indiqué cette source judiciaire. Ils ont également refusé de transmettre une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) soulevée par sa défense.
Lire aussi L'affaire Bettencourt en quelques grandes dates
Rendez-vous le 9 avril
La défense de Nicolas Sarkozy a fait savoir lundi qu'elles ne
constituaient qu'une « étape » dans les actions procédurales engagées
par Nicolas Sarkozy pour contester son renvoi devant le tribunal. Selon des
sources judiciaires, le 9 avril, la chambre criminelle de la Cour de
cassation doit en effet examiner un pourvoi contre une précédente décision de
la cour d'appel qui, le 8 octobre dernier, avait rejeté un premier
recours visant à obtenir l'annulation partielle du réquisitoire du Parquet
national financier (PNF), étape précédant l'ordonnance des juges.
Le 26 mars 2018, les juges d'instruction avaient suivi
l'avis du PNF et ordonné un procès pour « corruption » et
« trafic d'influence » contre Nicolas Sarkozy, son avocat et ami
Thierry Herzog et Gilbert Azibert, ex-magistrat à la Cour de cassation, au
terme d'une instruction marquée par des péripéties procédurales. Dans ce
dossier, l'ex-chef de l'État est soupçonné d'avoir, début 2014, tenté d'obtenir
auprès de ce haut magistrat, Gilbert Azibert, des informations secrètes, en
marge de l'affaire Bettencourt – dans laquelle il avait bénéficié d'un non-lieu
en 2013 –, en échange d'un coup de pouce pour qu'il décroche un poste
à Monaco.
L'affaire avait été révélée dans des écoutes de conversations
entre Nicolas Sarkozy et Thierry Herzog interceptées à l'occasion de l'enquête
sur le présumé financement libyen de la campagne de 2007 où
l'ex-président est notamment mis en examen pour « corruption
passive ». Selon ces écoutes, Nicolas Sarkozy semblait s'engager à
intervenir en faveur de Gilbert Azibert pour lui obtenir un poste à Monaco, que
ce dernier n'aura finalement pas. Longtemps contestées par la défense, ces
écoutes avaient été validées en mars 2016 par la Cour de cassation,
après une âpre bataille judiciaire.
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Ce champion de la magouille et traîneur de casseroles sera jugé, pour une fois qu'il ne passera pas entre les gouttes !
Ceci étant, avec notre justice et code
pénal fait pour ces politiciens ex élus de tous bords, il écopera peut-être
d'une peine de prison, mais surement du sursis ?!
Le seul intérêt c'est qu'il soit
condamné pour donner l'exemple aux autres qui seraient tentés par des
malversations diverses de se retenir d'en faire (bien que...?!)
Et puis certains de ses acolytes ont
bien été condamné pourquoi pas lui ex président qui se croyait intouchable
comme d'autres ?!
Jdeclef 26/03/2019 08h35 LP
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