mardi 12 mars 2019

Il faudrait enfin que l'U.E. comprenne que les britanniques sont « des empêcheurs de tourner en rond » !


Brexit : journée cruciale pour l'Union européenne

L'UE ne se fait pas beaucoup d'illusions avant le vote du Parlement britannique sur l'accord de Brexit, malgré d'ultimes concessions la veille à Theresa May.


Le vieux Continent n'est guère optimiste, à quelques heures du vote du Parlement britannique sur l'accord de Brexit. « Si cela ne fonctionne pas aujourd'hui, ce sera très compliqué », a prévenu un diplomate européen. Et de poursuivre : « C'est la dernière cartouche qui a été tirée. » Malgré les nouvelles garanties offertes lundi soir par les Européens à Theresa May, « il y a 30 % de chances que l'accord soit approuvé » par le Parlement britannique, a estimé mardi un haut responsable européen impliqué dans les négociations avec Londres.
La Première ministre a averti les députés britanniques qu'il pourrait      ne pas y avoir de Brexit du tout s'ils votaient dans la soirée contre l'accord de      divorce conclu avec Bruxelles. « Si l'accord n'est pas approuvé ce soir, le Brexit pourrait être perdu », a dit Theresa      May d'une voix fortement enrouée, devant la Chambre des communes.
Un groupe influent de parlementaires britanniques eurosceptiques, comprenant notamment      le chef des députés du parti unioniste nord-irlandais DUP, a recommandé mardi le rejet      de l'accord de Brexit qui sera soumis en début de soirée à la Chambre des communes. « À la lumière de notre propre analyse juridique et d'autres, nous ne recommandons      pas d'accepter la motion du gouvernement », a déclaré le député conservateur Bill Cash      au nom de ce groupe, portant un nouveau coup dur aux chances de voir le traité de      retrait de l'Union européenne adopté.

L'appel du Premier ministre belge

L'UE a fait « des propositions claires et conséquentes » pour répondre aux inquiétudes      de Londres et éviter un Brexit sans accord, a estimé mardi la chancelière allemande,      en espérant que cela suffise aux élus britanniques. « Nous voulons une bonne relation, une sortie organisée de la Grande-Bretagne, et maintenant      c'est au tour du Parlement britannique de prendre des décisions », a dit Angela Merkel,      lors d'une conférence de presse à Berlin avec son homologue belge Charles Michel. « On s'est donné du mal », a-t-elle ajouté. Le Premier ministre belge a pour sa part appelé les élus britanniques à faire le choix      « du bon sens » après la « main tendue » de l'Union européenne.
« Ça va se jouer sur le fil », a prédit de son côté le représentant d'un État membre, mais « le rapport des forces ne joue pas en faveur d'une approbation ». La Première ministre britannique « sait qu'elle va perdre les suffrages des brexiters de son parti, mais elle assure qu'elle va pouvoir les regagner ailleurs », a expliqué ce diplomate. De leur côté, « les 27 sont méfiants, car ils ont déjà entendu de telles assurances et ont été à chaque fois déçus ».

L'avis de l'attorney général (procureur général) Geoffrey Cox, qui conseille juridiquement le gouvernement, pourrait être décisif. Brexiter convaincu, sa position a donné les arguments pour le premier rejet de l'accord de divorce par les élus britanniques le 15 janvier. Geoffrey Cox a été associé aux pourparlers sur les garanties obtenues lundi, mais il n'était pas présent à Strasbourg. Il rendra son avis mardi avant le vote, a annoncé Theresa May. « Beaucoup de députés attendent un prétexte pour pouvoir dire oui à l'accord. Mais il y a en d'autres qui seront de toute manière toujours contre », a confié un autre responsable impliqué dans les négociations avec Londres.

 « Il n'y a plus de marge pour négocier »

Jeremy Corbyn, le chef du Labour, premier parti d'opposition, a appelé lundi soir les élus travaillistes à voter contre l'accord malgré les assurances obtenues lundi soir par Theresa May. « L'accord annoncé ce soir avec la Commission européenne ne contient rien qui ressemble aux changements promis au parlement par Theresa May », a-t-il affirmé dans un communiqué. Les partenaires du Royaume-Uni ne cachent plus leur irritation. « Il n'y aura pas de troisième chance », a averti lundi soir le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker après sa réunion à Strasbourg avec Theresa May.

 « Il n'y aura pas d'interprétation de l'interprétation, pas d'assurance sur l'assurance si le vote échoue », a-t-il averti. « Il n'y aura pas de nouvelle négociation. Nous avons eu assez de difficultés », a-t-il insisté, se faisant le porte-parole de la fermeté des dirigeants des 27 pays de l'UE. « Il n'y aura pas de négociations durant le sommet européen des 21 et 22 mars », ont mis en garde des représentants de plusieurs États membres, interrogés par l'Agence France-Presse (AFP). « J'espère que la Chambre des communes va approuver l'accord. Il n'y a pas d'alternative », a insisté mardi le Premier ministre des Pays-Bas Mark Rutte.
Son homologue danois Lars Lokke Rasmussen est plus dur. « Il est difficile de donner un coup de main à des gens qui gardent les deux mains dans les poches », a-t-il déploré sur son compte Twitter. Les mises en garde vont se multiplier pour « exercer une forte pression » sur les élus britanniques. « Il n'y a plus de marge pour négocier. Réfléchissez bien. C'est le message » des Européens à ces députés, a expliqué un diplomate européen.
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D’où ce brexit, comme il l’appelle, car ils l’ont voulu dénigrant depuis toujours l’UNION EUROPENNE dont pourtant ils en font partie géographiquement et économiquement bien plus que certains pays de l’est qui y sont entrés après !

Nostalgique de leur histoire conquérante de leur puissance maritime et ce croyant intouchable de part leur île ayant résisté à NAPOLEON et à l’envahisseur nazi et par leur grand empire comme ce Commonwealth qui leur reste et leur puissance d’un autre temps nettement dévaluée !

D’ailleurs, quand ils ont accédé à l’UNION EUROPENNE, ils avaient posé de multiples exigences et dérogations que l’UE leur a accordée pour faciliter leur entrée dans la communauté européenne !

Mais voilà, le nationalisme ou royalisme constitutionnel est revenu à la surface par peut être un orgueil mal placé, car ce croyant assez fort pour vivre seul, mais en matière économique, ils viennent de se rendre compte qu’ils avaient fait une grosse erreur car en tant qu’ile, à peu près tout leur vient de leurs voisins européens !

Car les britanniques et plus encore les anglais ont un tort c’est de vouloir « le beurre et l’argent du beurre » et là si un accord n’arrive pas ce sera une catastrophe et la livre sterling déjà bien faible ne sera plus que du papier toilette !

Car les anglais ont besoin de l’Europe, mais l’UE aussi ne peut se passer d’eux, d’ailleurs bien des stés britanniques et financières comme les banques ont déjà sauté le pas et ont immigrés sur le continent !

Donc s’ils veulent revivre dans de bonne condition un accord avec l’UE qui a encore lâché du lest serait préférable par une zone de libre-échange à négocier intelligemment...

Il serait temps d’en sortir d’une façon ou d’une autre, mais si cela capote, ce ne sera pas à l’honneur de l’ANGLETERRE !

Comme quoi les référendums sont des pièges à couillons (quand ils sont respectés...)

Et celui-là est de la faute de leurs dirigeants qui n’ont pas su dissuader leur peuple !

Jdeclef 12/03/2019 16h20

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