Brexit : journée cruciale pour l'Union européenne
L'UE ne se fait pas beaucoup d'illusions avant le vote du
Parlement britannique sur l'accord de Brexit, malgré d'ultimes concessions la
veille à Theresa May.
La Première ministre a averti les députés britanniques qu'il pourrait ne pas y avoir de Brexit du tout s'ils votaient dans la soirée contre l'accord de divorce conclu avec Bruxelles. « Si l'accord n'est pas approuvé ce soir, le Brexit pourrait être perdu », a dit Theresa May d'une voix fortement enrouée, devant la Chambre des communes.
Un groupe influent de parlementaires britanniques eurosceptiques, comprenant notamment le chef des députés du parti unioniste nord-irlandais DUP, a recommandé mardi le rejet de l'accord de Brexit qui sera soumis en début de soirée à la Chambre des communes. « À la lumière de notre propre analyse juridique et d'autres, nous ne recommandons pas d'accepter la motion du gouvernement », a déclaré le député conservateur Bill Cash au nom de ce groupe, portant un nouveau coup dur aux chances de voir le traité de retrait de l'Union européenne adopté.
L'appel du Premier ministre belge
L'UE
a fait « des propositions claires et conséquentes » pour répondre
aux inquiétudes de Londres et éviter un
Brexit sans accord, a estimé mardi la chancelière
allemande, en espérant que cela suffise aux
élus britanniques. « Nous voulons une bonne relation, une sortie
organisée de la Grande-Bretagne, et
maintenant c'est au tour du Parlement
britannique de prendre des décisions », a dit Angela Merkel, lors
d'une conférence de presse à Berlin avec son homologue belge Charles
Michel. « On s'est donné du mal », a-t-elle ajouté. Le Premier
ministre belge a pour sa part appelé les élus britanniques à faire le
choix « du bon sens » après la
« main tendue » de l'Union européenne.« Ça va se jouer sur le fil », a prédit de son côté le représentant d'un État membre, mais « le rapport des forces ne joue pas en faveur d'une approbation ». La Première ministre britannique « sait qu'elle va perdre les suffrages des brexiters de son parti, mais elle assure qu'elle va pouvoir les regagner ailleurs », a expliqué ce diplomate. De leur côté, « les 27 sont méfiants, car ils ont déjà entendu de telles assurances et ont été à chaque fois déçus ».
« Il n'y a plus de marge pour
négocier »
Jeremy
Corbyn, le chef du Labour, premier parti d'opposition, a appelé lundi soir les
élus travaillistes à voter contre l'accord malgré les assurances obtenues lundi
soir par Theresa May. « L'accord annoncé ce soir avec la Commission
européenne ne contient rien qui ressemble aux changements promis au parlement
par Theresa May », a-t-il affirmé dans un communiqué. Les partenaires du
Royaume-Uni ne cachent plus leur irritation. « Il n'y aura pas de
troisième chance », a averti lundi soir le président de la Commission
européenne Jean-Claude Juncker après sa réunion à Strasbourg avec Theresa May.Son homologue danois Lars Lokke Rasmussen est plus dur. « Il est difficile de donner un coup de main à des gens qui gardent les deux mains dans les poches », a-t-il déploré sur son compte Twitter. Les mises en garde vont se multiplier pour « exercer une forte pression » sur les élus britanniques. « Il n'y a plus de marge pour négocier. Réfléchissez bien. C'est le message » des Européens à ces députés, a expliqué un diplomate européen.
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D’où ce brexit, comme il l’appelle, car
ils l’ont voulu dénigrant depuis toujours l’UNION EUROPENNE dont pourtant ils
en font partie géographiquement et économiquement bien plus que certains pays
de l’est qui y sont entrés après !
Nostalgique de leur histoire conquérante
de leur puissance maritime et ce croyant intouchable de part leur île ayant
résisté à NAPOLEON et à l’envahisseur nazi et par leur grand empire comme ce Commonwealth
qui leur reste et leur puissance d’un autre temps nettement dévaluée !
D’ailleurs, quand ils ont accédé à l’UNION
EUROPENNE, ils avaient posé de multiples exigences et dérogations que l’UE leur
a accordée pour faciliter leur entrée dans la communauté européenne !
Mais voilà, le nationalisme ou royalisme
constitutionnel est revenu à la surface par peut être un orgueil mal placé, car
ce croyant assez fort pour vivre seul, mais en matière économique, ils viennent
de se rendre compte qu’ils avaient fait une grosse erreur car en tant qu’ile, à
peu près tout leur vient de leurs voisins européens !
Car les britanniques et plus encore les
anglais ont un tort c’est de vouloir « le
beurre et l’argent du beurre » et là si un accord n’arrive pas ce sera
une catastrophe et la livre sterling déjà bien faible ne sera plus que du papier
toilette !
Car les anglais ont besoin de l’Europe, mais
l’UE aussi ne peut se passer d’eux, d’ailleurs bien des stés britanniques et financières
comme les banques ont déjà sauté le pas et ont immigrés sur le continent !
Donc s’ils veulent revivre dans de bonne
condition un accord avec l’UE qui a encore lâché du lest serait préférable par
une zone de libre-échange à négocier intelligemment...
Il serait temps d’en sortir d’une façon
ou d’une autre, mais si cela capote, ce ne sera pas à l’honneur de l’ANGLETERRE !
Comme quoi les référendums sont des pièges
à couillons (quand ils sont respectés...)
Et celui-là est de la faute de leurs
dirigeants qui n’ont pas su dissuader leur peuple !
Jdeclef 12/03/2019 16h20
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